A l’occasion de la Saint-Georges, la fête de la Rose, les libraires indépendants célèbrent la littérature sous toutes ses formes.
Chaque 23 avril, la Catalogne célèbre la Sant Jordi (Patron de la Catalogne et fête nationale de la littérature et l’amour) et il est de coutume d’offrir des roses et des livres à ses proches. Toutes les villes de la Catalogne prennent alors l’air d’une gigantesque librairie « fleurie » à ciel ouvert. Cette tradition a inspiré l’UNESCO, qui en 1995 a déclaré le 23 avril Journée mondiale du livre et du droit d’auteur.
Cette année, avec la délégation du Gouvernement de Catalogne en France, nous vous proposons de découvrir la richesse de la littérature catalane.
La guerre d'espagne à laquelle orwell participa en 1937 marque un point décisif de la trajectoire du grand écrivain anglais.
Engagé dans les milices du parti ouvrier d'unification marxiste (poum), le futur auteur de " 1984 " connaît la catalogne au moment où le souffle révolutionnaire abolit toutes les barrières de classe. la mise hors la loi du poum par les communistes lui fait prendre en horreur le "jeu politique" des méthodes staliniennes qui exigeait le sacrifice de l'honneur au souci de l'efficacité. son témoignage au travers de pages parfois lyriques et toujours bouleversantes a l'accent même de la vérité.
A la fois reportage et réflexion, ce livre reste, aujourd'hui comme hier, un véritable bréviaire de liberté.
Vie et mort d'un théâtre, crime passionnel, amours interdits, feu sacré de la vocation, portrait saisissant des années de guerre civile et de la dictature, Lluís Llach met merveilleusement en scène, dans ce troisième roman, les deux amours de sa vie : la liberté et la musique.
Avant que la lucidité ne le quitte à jamais, un homme écrit à la femme de sa vie, dans le chaos absolu d'une mémoire vacillante, de longs feuillets recto/verso. D'un côté : l'itinéraire d'un enfant sans amour et l'affliction d'un adulte sans dieu ; de l'autre : l'histoire du Mal souverain. Confiteor (en latin : je confesse) est une véritable cathédrale profane.
Guide de voyage alternatif, Barcelone Noir permet de (re)découvrir la capitale catalane sous la plume de 14 auteurs locaux, chacun livrant une nouvelle noire inédite sur le quartier qu'il a choisi.
Vous découvrirez ainsi :
Montjuïc vu par Raúl Argemí.
El Carmel vu par David Barba.
Sant Gervasi vu par Lolita Bosch.
El Born vu par Antonia Cortijos.
Nou Barris vu par Cristina Fallarás.
Poble Nou vu par Isabel Franc.
Raval vu par Francisco González Ledesma.
Villa Olímpica vu par Andreu Martín.
Grácia vu par Valerie Miles.
Eixample vu par Imma Monsó.
Le barrio Gótico vu par Santiago Roncagliolo.
Le parc Turó vu par Jordi Sierra i Fabra.
Eixample San Antoni vu par Teresa Solana.
Barceloneta vue par Eric Taylor-Aragón.
Présenté par Carmen Ospina et Adriana V. Lopez.
Bien avant les années 1980 et sans le savoir, les Barcelonais avaient inventé la movida, cette agitation créatrice. Ville joyeuse, tourbillonnante, profondément vivante, Barcelone ne pouvait qu'en- traîner dans son mouvement perpétuel les écrivains les plus débri- dés, les plus échevelés même. Théophile Gautier, Eduardo Mendo- za, Manuel Vásquez Montalbán, Francisco Gonzáles Ledesma, An- dreu Martin, Paul Morand, Pedro Zarraluki et bien d'autres vous invitent ici à découvrir quelques-unes des multiples facettes d'une ville toujours changeante, à travers sa gastronomie, ses habitants et ses lieux les plus symboliques. Pour ceux qui souhaitent déguster sur place le goût de Barcelone, un petit guide pratique en fin de vo- lume renferme les principales informations utiles à la réussite de leur voyage.
Élevé au rang de classique contemporain par la critique internationale«, L'Ombre du vent», le livre aux 25 millions de lecteurs, est le premier volet de la saga du «Cimetière des Livres oubliés», magistralement conclue par «Le Labyrinthe des esprits» (Actes Sud, 2018).
Dans la Barcelone des années 1920, un jeune écrivain éperduement amoureux accepte un mystérieux contrat avec un éditeur parisien, sans se douter que cela va le conduire à mettre en danger la vie des personnes qui lui sont chères. Parution en Babel du volume 2 de la saga «Le Cimetière des livres oubliés», qui a fait la notoriété de Carlos Ruiz Zafón.
Fermín se voit, un jour de décembre 1957, offrir un exemplaire du «Comte de Monte Cristo» par un mystérieux inconnu. Ce cadeau n'en est pas un, il est porteur d'une terrible menace. La vie de Fermín sombre alors dans les abîmes d'un passé qu'il aurait préféré oublier : l'antichambre de l'enfer que fut la prison de Montjuïc dans laquelle il faillit trouver la mort en 1939, les mensonges qu'il fallut inventer, les ombres auxquelles il crut échapper. Mais dix-huit ans plus tard, les fantômes oubliés crient vengeance... Parution en Babel du volume 3 de la saga «Le Cimetière des Livres oubliés», qui a fait la notoriété de Carlos Ruiz Zafón.
"Cette nuit j'ai rêvé que je retournais au Cimetière des Livres Oubliés. J'avais de nouveau dix ans et je me réveillais dans mon ancienne chambre pour sentir que le souvenir du visage de ma mère m'avait abandonné. Et je savais, comme on sait les choses dans les rêves, que c'était ma faute, seulement la mienne, parce que je ne méritais pas de m'en souvenir et je n'avais pas été capable de la venger". Le dernier volume tant attendu de la saga aux 50 millions de lecteurs, commencée avec «L'Ombre du vent». Magistral finale du Cimetière des livres oubliés
L'idée de ce guide à la fois joli et pratique est venue à l'éditeur et traducteur hollandais de Carlos Ruiz Zafon, Nelleke Geel. Il s'agit d'inviter le lecteur-voyageur à se replonger dans l'univers de L'ombre du vent, en retrouvant à Barcelone aujourd'hui, les lieux évoqués dans le roman.
Le principe est simple : un extrait du texte, photos, détails historiques et touristiques (bus, métro, bars, musées, etc.) et commentaire de Carlos Ruiz Zafón. Ainsi on retrouve l'avenue du Tibidabo où vivent les Aldaya, la calle Joaquin Costa où habite Fermin Romero de Torres, la calle santa Ana où vivent les Sampere, la librairie, les cafés, les églises et qui sait, le cimetière des livres oubliés !
Une enquête palpitante sur la piste de Gaudí, du symbolisme maçonnique et des expropriations subies par de nombreux habitants de Barcelone sacrifiés sur l'autel de la modernité et du tourisme. La face obscure de « la ville des prodiges ».
Pepe carvalho se trouve impliqué dans une intrigue à l'échelle européenne.
Il est sollicité par un client de charo afin d'aider à la mise en place d'un service de renseignements très secrets au sein d'un réseau européen. mais très vite, l'histoire se complique.
D'une part, pepe, qui a la soixantaine mélancolique, est soudain bouleversé par un amour de jeunesse, yes, qui resurgit dans sa vie par l'intermédiaire de lettres enflammées reçues par fax... d'autre part, il est confronté à une enquête à tiroirs, mêlant nationalistes catalans, sectes, opus dei, et deux clans politico-économiques rivaux...
Bref, ces nouvelles aventures du fameux détective catalan ne manquent pas de sel : intrigues, relations sentimentales complexes, et barcelone la mystérieuse sont au rendezvous.
Le manager d'une multinationale est découvert assassiné près de Barcelone. La police trouve rapidement un coupable idéal et clôt l'affaire, mais la veuve du défunt n'est pas convaincue. Elle engage Pepe Carvalho, détective gourmet, qui a connu son mari aux Etats-Unis. Dans une Catalogne en pleine ébullition après la mort de Franco, Pepe mène l'enquête et affronte les intimidations des puissants de ce monde.
« Petit Frère », c'est ainsi que ses camarades appelaient le détenu Leocadio Mínguez, lorsque la dictature étouffait le peuple d'Espagne et que Pepe Carvalho croupissait en prison. Un sacré bonhomme, ce « petit frère » ! Un trafiquant qui avait voulu faire de la politique ! Trente ans plus tard, la presse annonce son suicide. Mais peut-on vraiment s'étrangler avec autant de violence ?
Aucune enquête à l'horizon : Pepe Carvalho s'ennuie à mourir. Heureusement une grande bourgeoise Barcelonaise est tuée à coups de bouteille champagne... Mieux encore : une vieille amie, traquée par la mafia à Bangkok, appelle le détective au secours. Carvalho ne le sait pas encore, mais les deux affaires vont se rejoindre. Lâché au coeur de la jungle et des bordels thaïlandais, il a désormais fort à faire...
Un journaliste est confronté à un étrange ultimatum : Rosita, sa maîtresse, menace de le quitter à l'issue de la conférence qu'il doit prononcer le soir même, à moins qu'il ne se décide à quitter sa femme. Plutôt que de parler de la « structure mythique du héros », il choisit de dresser un parallèle entre les écrivains et les espions, sujet plus original qui devrait convaincre Rosita de ne pas l'abandonner. Mais, au dernier moment, sa femme décide de venir l'écouter. À partir de là, Vila-Matas brouille les pistes de façon subtile. Le jour ne sera pas si crucial qu'il semble l'être. Tout est piégé, comme la fin du livre le révèle, si bien que le narrateur est contraint à un choix qui n'en est pas un.
À l'occasion d'une conférence sur l'ironie intitulée "Paris ne finit jamais", un écrivain décide de revenir sur ses jeunes années passées à Paris, au cours desquelles, logé par Marguerite Duras, il a fait ses classes de littérature. Obsédé par l'ombre tutélaire d'Ernest Hemingway, s'y inscrivant en négatif, il revient sur ces années de déambulation dans les rues de la capitale, de doute, d'abîme. Avec ce roman en forme de miroir, Enrique Vila-Matas s'inscrit dans la lignée des écrivains exilés, interroge la création, la difficulté à inventer encore lorsque tout a déjà été écrit, et décortique l'ambition qui fabrique un artiste.
Fin XIXe, Maria se retrouve à la tête de la Principal, le domaine viticole familial. Son père a favorisé ses fils, installés à Barcelone, et choisi de lui léguer les vignes, menacées par le phylloxéra. Mais la catastrophe annoncée ne se produit pas, et l'héritière fera fructifier son bien avec une opiniâtreté sans égal, inaugurant une remarquable dynastie de femmes. À l'hiver 1940, un inspecteur se présente à la Principal pour rouvrir l'enquête sur le meurtre d'un contremaître... Une fresque puissante sur la bourgeoisie catalane rurale d'après-guerre.
Des années noires de l'après-guerre civile à la Movida, ce formidable appel d'air à la disparition de Franco, suivie d'un certain désenchantement qui a fait de Barcelone une métropole (presque) comme les autres, les trois nouvelles de ce recueil dévoilent quelques-unes des facettes inattendues d'une ville fascinante. Ces textes s'ancrent dans la réalité de Barcelone et leurs personnages, aussi dissemblables soient-ils, ne sont pas des Barcelonais parmi d'autres:chacun est Barcelone.
Après treize ans de réclusion, jan julivert sort de prison.
Nombreux sont ceux qui l'attendent avec impatience et ressassent son histoire comme une légende de quartier. certains le voit comme un héros antifranquiste et rêvent d'un nouveau combat, d'autres espèrent son concours dans des luttes politiques qui ne sont qu'un alibi au grand banditisme, d'autres encore craignent sa vengeance. son neveu, nestor, le vénère sans l'avoir jamais vu. répondra-t-il à toutes ces attentes, lui qui a échappé de justesse au peloton d'exécution ? cette magistrale chronique noire de la barcelone des années les plus dures du franquisme se lit comme un thriller américain dont le héros, jan julivert, est doté d'une dimension romanesque exceptionnelle.
Onofre Bouvila arrive à Barcelone, en 1888, lors de l'Exposition universelle. Il distribue des tracts anarchistes dans les rues de la ville. Mais son intelligence et son absence de scrupules lui font rapidement gravir les échelons d'une société parfois peu recommandable.Tour à tour camelot, homme de main, gangster, puis industriel d'avant-garde, Onofre Bouvila créera l'événement, en 1929, en partant pour Barcelone à bord d'un étrange engin volant...
Dans la capitale catalane livrée aux grèves ouvrières, aux attentats anarchistes, à la répression policière, aux pratiques de politiciens véreux, trois survivants d'une série de meurtres répondent aux questions des enquêteurs. On croise une grande famille, un escroc séduisant, une gitane ensorceleuse et un narrateur naïf. Ce sont à travers eux les deux visages irréconciliables de la Barcelone des années 1917-1919 qui sont reconstitués ici.
Deux pensionnaires d'un collège religieux de Barcelone ont disparu. Une nonne délirante et un policier véreux promettent la liberté à un délinquant fou à condition qu'il éclaircisse le mystère. L'enquête révèle l'existence d'un souterrain derrière la chapelle du collège, où les deux jeunes filles se seraient livrées à des rituels sanglants.
Un roman policier d'une férocité parodique, qui porte sur l'Espagne de l'après franquisme un regard aussi cocasse qu'impitoyable.
Gurb a disparu dans Barcelone, dissimulé sous les traits de Madonna. Précision : Gurb est un extraterrestre. Parti à sa recherche sous une apparence moins voyante, son coéquipier tient scrupuleusement le journal de ses observations. Une satire délirante et désopilante de notre monde moderne.