L'observation selon laquelle « les historiens ont été trompés par les linguistes » se vérifie avec la fumeuse théorie allemande des langues dites indo-germaniques, pudiquement rebaptisées indo-européennes. Selon ces vues étriquées, le berceau des Celtes se situe dans les plaines transrhénanes, vers -600. Or, le tome I a montré que cette grande famille de peuples s'individualise au fin fond de l'Asie, dans l'Altaï, vers -8600. En un souffle épique puissant, une mythologie fleurie piste la trace de leur première dynastie royale jusqu'en Europe occidentale, qui fait figure de Nouveau Monde. Puis, vers -2700, une seconde dynastie s'impose à partir du bassin supérieur du Rhône. Elle inaugure l'Ère celtique de la renaissance, dont les fastes préfigurent ceux de l'empire des Arvernes.
Explorateur, archéologue indépendant et historien, l'auteur met en oeuvre une approche globale, originale : de terrain, documentaire et linguistique.
Site Internet de l'auteur :
Sites.google.com/site/nouvellehistoiredesceltes.
De même qu'en Haut-Vivarais, le patrimoine préhistorique et celtique de la Montagne ardéchoise se montre d'une richesse exceptionnelle, que les nomenclatures habituelles ignorent. Véritable livre d'Histoire illustrée de sculptures humaines et animales, ou encore de peintures rupestres de plein air, le territoire de Laviolle ne déroge pas à la règle. Compte tenu de ce contexte, le passage des Romains n'est qu'un épiphénomène. Comme ailleurs, se remarquent la présence prégnante du dieu Bel et des cultes qui s'y attachent, du thème de la danse et des rondes sacrées, enfin, de manifestations chamaniques héritées du fond des âges. Ce territoire se démarque des autres en raison de deux particularités spécifiques. Tout d'abord, une abondance singulière d'un type particulier de dolmen, dont les montants latéraux sont construits en pierres sèches ; ces baumes ont été recyclées sous forme d'abris de bergers. Ensuite, un site unique à la symbolique complexe, qui combine trois alignements de pierres et un cercle de menhirs gigantesques.
La commune de Colombier-le-Vieux illustre jusqu'à la caricature, l'inanité de la croyance selon laquelle le nord du département de l'Ardèche serait un désert archéologique. Car rien n'est plus contraire à la réalité. La présence prégnante de Bel, dieu celte du soleil, inaugure une quête exploratoire qui conduit à des chemins sacrés. Officiants et fidèles déambulaient en brandissant des pierres votives. Parmi les mégalithes, observatoires, dolmens et menhirs, ces derniers parfois géants, répondent à l'appel. Ils nous entraînent au fin fond de la préhistoire.
En outre, alors que les anthropologues peinent à en reconstituer l'allure et le faciès, des portraits d'Hommes de Neandertal se trouvent pérennisés dans la pierre. Une éternité plus tard, il en est de même de Celtes. Des animaux marins tendent à montrer que ces nomades, habitués à l'errance, retournaient au pays natal situé sur les rives de l'Océan, et en revenaient. Animaux sauvages et domestiques animent aussi des fresques colorées. Plus surprenant encore, des animaux exotiques attestent de leur retour après la dernière glaciation. Enfin, des figures de marchands égyptiens et phéniciens renvoient aux textes de l'Antiquité, selon lesquels ils fréquentaient le couloir rhodanien.
Illustré de magnifiques photographies, cet ouvrage est le quatrième d'une série consacrée aux trésors mégalithiques, dont l'originalité surprend. Explorateur, archéologue et historien, Bertrand Le Tourneau porte un regard neuf sur nos lointaines origines. Le tome 1 de sa Nouvelle Histoire des Celtes : de l'Altaï à l'Occident, des millénaires d'Histoire, en témoigne aussi : cette saga ne se réduit pas aux épisodes tardifs de l'âge du fer. Président de l'association Mémoire Vive, il se propose de faire connaître le patrimoine du pays compris entre le Doux et l'Eyrieux.
De même que l'ensemble du nord du département de l'Ardèche, la commune d'Empurany demeurait quasiment inexplorée. Or, la légende relative aux sacrifices d'enfants joue le rôle de sésame. Car, témoignage jusqu'ici unique, une cuve mégalithique remplissait cet office, conjointement à des sacrifices d'animaux. Et, dans la région, Saint Just jouait le même rôle protecteur que Saint Nicolas. Pont du diable et rochers du diable rendent aussi compte d'une longue persistance des cultes païens. Officiants et fidèles déambulaient sur des chemins sacrés, en brandissant des pierres votives. Toutes sortes de monuments mégalithiques s'inscrivent aussi dans le paysage.
Réalités proprement incroyables et inconnues des nomenclatures habituelles, des portraits d'Hommes de Neandertal, puis, une éternité plus tard, de Celtes, se trouvent pérennisés dans la pierre. Les sculptures le disputent à des fresques colorées, qui mettent en scène des animaux tant sauvages que domestiques. Plus étonnant encore, des animaux exotiques attestent de leur retour après la dernière glaciation ; des animaux marins tendent à montrer que les clans nomades, habitués à l'errance, retournaient au pays natal situé sur les rives de l'Océan, et en revenaient. Occurrence prodigieuse, des figures de marchands égyptiens et carthaginois renvoient aux textes de l'Antiquité, selon lesquels ils fréquentaient l'Occident.
En dépit d'avancées spectaculaires, comment se fait-il que la science archéologique délaisse des régions entières, notamment les plus reculées ? Comment se fait-il que le mégalithisme de la voie du Doux demeure largement méconnu ? Ce territoire restait quasiment inexploré. C'est qu'une certaine « science officielle » (sic) s'en tient essentiellement au sud du département de l'Ardèche, tant pour des raisons d'ordre idéologique qu'historique. Aussi, l'inventaire réalisé s'élargit de 4 dolmens à plus de 100, y compris des allées couvertes. Bien plus, il révèle l'existence de types inconnus de dolmens. De même, il passe de 1 menhir à un grand nombre, parmi lequel prennent place des types inconnus des nomenclatures, ainsi que des alignements et des cercles de pierres.
Illustré de 160 photographies et croquis, cet ouvrage est le premier de la série « Trésors mégalithiques ».
Quasiment inexploré au plan archéologique, le Nord-Vivarais recèle pourtant des merveilles. Tel est le cas d'un site préhistorique bien préservé, sis en commune de Lamastre. Véritable condensé de productions mégalithiques insolites, menhir archaïque, dolmens-dilithes, monuments disposés en arc de cercle dans un espace restreint, il présente d'autres particularités encore, tout aussi méconnues des nomenclatures habituelles. Réalité proprement incroyable, alors que les anthropologues peinent à en reconstituer l'allure et le faciès, l'Homme de Neandertal s'y trouve abondamment représenté. Une éternité plus tard, des Celtes y impriment leur propre marque. Des figures humaines le disputent à celles d'animaux tant sauvages que domestiques. Or, voici que deux témoignages surprenants renseignent sur des faits largement méconnus : une abondante iconographie d'animaux exotiques, signe qu'ils étaient revenus après la dernière glaciation ; de nombreux animaux marins, dont la présence étonnante tend à montrer que ces nomades habitués aux longues marches, retournaient au pays natal situé sur les rives de l'Océan, et en revenaient. Le site se trouve en quelque sorte dédié aux gens de la mer
Avec plus de 180 dolmens et de nombreux menhirs, alignements et cercles de pierres, Boffres restitue l'image d'un vaste territoire relativement paisible, demeuré à l'écart des turbulences guerrières des abords du Doux.
De même qu'à Vernoux, un maillage serré d'implantations monastiques encadre de près les lieux de culte païens, longtemps demeurés vivaces. Tant la mémoire toponymique que des témoignages archéologiques témoignent de pratiques et de croyances magico-religieuses : une pierre trouée associée à des rites de guérison et de renaissance ; une pierre qui chante, aux yeux qui regardent vers le ciel ; des pierres votives, qui parsèment les sites et les chemins sacrés ; des peintures rupestres de plein air, qui revêtent la nature d'habits magiques. La Trève et la dame blanche, sortes de fées, hantent le pays.
En phase avec le témoignage des Anciens, les autochtones reçoivent la visite de marchands étrangers, dès le milieu du IIIe millénaire. Si le portrait sculpté dans la pierre, d'Égyptiens et de Phéniciens, se retrouve un peu partout dans la région, par contre, à Boffres, c'est la première fois que celui d'un Grec au nez droit, caractéristique, a pu être identifié. Plus étonnant encore, vers la fin de sa longue épopée, l'Homme de Neandertal s'était ouvert à l'art.
Retrouver le passé préhistorique relève d'un pari en principe impossible. Pourtant, grâce aux noms de lieux et aux vestiges archéologiques, le récit reconstitué d'une saga immémoriale procède du miracle : le terroir est un livre d'Histoire à coeur ouvert. Il montre que les territoires d'Alboussière et de Champis sont complémentaires. Le premier se consacre surtout à l'élevage bovin ; parmi les vestiges d'habitat, se distingue une magnifique maison de roi en pierres sèches, entourée de fonds de cabanes.
Le second est une montagne sacrée, particulièrement riche en sites mégalithiques grandioses, reliés entre eux par un réseau dense de chemins processionnels. De nombreuses pierres de fronde attestent qu'ils étaient âprement disputés. Les superlatifs fusent : abondance insolite de pierres à bassins à offrandes et à libations ; de mises en scène de sacrifices d'animaux ; de représentations humaines et animales, sculptées, gravées ou peintes, dont les couleurs sont parfois remarquablement bien conservées ; trois énormes pierres de l'équilibre. L'hommage aux Anciens et aux dieux y atteint des sommets. De nombreuses scènes d'embrassades sont les signes tangibles et émouvants de l'ancienne sagesse.
Enrichi de 445 illustrations, dont 34 en couleur, cet ouvrage est le neuvième d'une série consacrée aux légendes, cultes antiques et trésors mégalithiques, dont l'originalité surprend. Explorateur, archéologue et historien, Bertrand Le Tourneau, Président de l'association Mémoire Vive, porte un regard neuf sur nos lointains ancêtres de la préhistoire. Les deux tomes de sa Nouvelle Histoire des Celtes, en témoignent au premier chef.