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L'arche
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Je suis une fille sans histoire
Alice Zeniter
- L'Arche
- Des Ecrits Pour La Parole
- 5 Mars 2021
- 9782381980140
« Une bonne histoire, aujourd'hui encore, c'est souvent l'histoire d'un mec qui fait des trucs. Et si ça peut être un peu violent, si ça peut inclure de la viande, une carabine et des lances, c'est mieux... » Mais quelle place accorde-t-on dans ces histoires aux personnages féminins et à la représentation de leur corps ? Alice Zeniter déconstruit le modèle du héros et révèle la manière dont on façonne les grands récits depuis l'Antiquité. De la littérature au discours politique, elle nous raconte avec humour et lucidité les rouages de la fabrique des histoires et le pouvoir de la fiction.
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Fable écologiste et apocalyptique, Quand viendra la vague est une comédie humaine aux allures de Jugement dernier.
Le déferlement d'une vague bouleverse l'écosystème d'une petite île et menace de frapper de plus belle. Avec humour, la pièce oscille entre jeu réaliste et fiction eschatologique. Qui survivra à la mystérieuse crue ? Qui « mérite » d'être sauvé ? Assis sur un rocher, Mateo et Letizia assistent à la montée des eaux et procèdent à la sélection des espèces.
A l'heure du règlement de comptes et de l'effondrement de leur monde, ces maîtres du jeu sauront-ils pardonner aux fantômes du passé et se libérer de leur insularité ?
Dans cette courte forme aux dialogues ciselés, Alice Zeniter s'intéresse à l'enfermement que représente le couple. Que signifie choisir quelqu'un ? Nul homme n'est une île.
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Satire sur le monde littéraire, la violence de classe et l'amour, "E'de'ne" est la nouvelle création d'Alice Zeniter, qu'elle mettra elle-me^me en sce'ne au cours de la saison 2024-2025. Prolongeant des réflexions menées dans "Je suis une fille sans histoire" (L'Arche) et dans "Toute une moitié du monde" (Flammarion), autour de la littérature comme enjeu de domination culturelle et de validation sociale, Alice Zeniter propose ici une peinture forte et nuancée de mondes sociaux divergents, inspirée par le roman "Martin Eden" de Jack London.
E'de'ne, jeune femme d'un milieu populaire, tombe amoureuse de Rose, issue de la bourgeoisie culturelle. Dans cette satire sociale, qui rappelle les rapports de domination décrits par Bourdieu, se rencontrent « héritie'res » et précariat ouvrier de la blanchisserie d'un abattoir, ou' E'de'ne travaille pour gagner sa vie. La nuit,
elle écrit. Convaincue malgré la fatigue, le mépris des autres et l'absence d'argent, que c'est là sa vocation. Quelle légitimité sociale pourrait alors offrir la littérature ? D'ou' vient cette conviction que l'on peut devenir écrivain?e alors me^me que son milieu social d'origine semble l'interdire ? « La honte sociale est un fouet tre's efficace, me^me si personne ne sait qui le manie. » Devient-on alors transfuge de classe ?