Grâce aux études de ces dernières années, on commence à y voir un peu plus clair dans l'histoire du fabuleux Foulque Nerra, dont le seul nom inspirait la terreur. Christian Thevenot fait ici la synthèse des connaissances sur le personnage, ajoutant au passage sa touche personnelle.
Résumé bientôt disponible
Les voyages en malles-poste et diligences étaient loin d'êtres sûrs au début du xixe. Les attaques de diligence étaient fréquentes : l'une d'elles a servi de modèle à l'histoire racontée ici : seuls les voyageurs sont fictifs : Lamartine, un évêque de circonstance et des ancêtres de l'auteur en font les frais près de Beaune.
Cré Lou-Vérou - Sacré Loup-Garou met en scène un ancien louvetier convaincu du retour imminent des loups en pays bourguignon. Escorté en forêt par un étrange bestiaire - son chien, un blaireau, un lièvre, un hibou, différents oiseaux -, le héros fustige les effets pervers de la mondialisation dans nos villages et dans la vie des bêtes.
Déléguant la parole à des animaux facétieux, l'auteur, dans un style vif et humoristique, nous projette dans un cadre à la fois enfantin et féerique peuplé de personnages pittoresques et attachants.
Christian THEVENOT, né en 1931, médecin, ethnologue, tropicaliste, expert près les Tribunaux et auprès des Affaires Étrangères, a exercé une double activité scientifique et littéraire : Prix du Lions club international en 1962 pour le traitement innovant des craniosténoses de l'enfant au Maroc, prix annuel de l'Hygiène industrielle et de la Médecine du travail pour son rapport sur la pathologie du travail à la chaleur au Cameroun en 1973, il a commencé à s'initier à l'archéologie bourguignonne en faisant connaître les ouvrages de son père Émile Thevenot disparu prématurément en 1962, Les Voies anciennes de la Cité des Eduens (1969) et Le Beaunois Gallo-romain (1971), qu'il a complétés et publiés chez Latomus. En 2002, il a publié une premier guide historique portant le même titre que celui-ci, Le Beaunois, rapidement épuisé. Onze ans plus tard, cet ouvrage reprend les mêmes intentions révisées, complétées, appelant à apprécier les particularités de cet ensemble exceptionnel des « climats » chers à Alain Suguenot et de la région beaunoise : Beaune a commencé par être une ville d'eau, on l'ignore généralement, avant de voir apparaître la vigne au deuxième siècle. De même on ignore aussi le rôle capital qu'a joué l'Église et plus spécialement le monde monastique dans le développement de la vigne. Les clunisiens, les cisterciens, le chapitre d'Autun, les Hospitaliers, l'abbaye de Sainte -Marguerite ont joué un rôle de premier plan. Mais ce texte est aussi l'occasion d'attirer l'attention sur les autres terroirs, les villages des environs, négligés par le tourisme, le passé préhistorique qui a laissé des traces nombreuses, les particularités locales, les florilèges, les sources sacrées, la forêt immense qui coiffe le tout, les hommes, tels Nicolas Rolin, grand précurseur hospitalier, les Carnot, politiques et mathématiciens, les auteurs plus modestes, tel Auguste Ponsot, de Saint-Romain, inventeur du papier d'Arménie, ou encore Alexis Godillot de Cussy créateur du godillot de notre Grande-Armée, les grandes familles comme les Ranfer, les littérateurs, comme Henri Vincenot, qui a arpenté et mis en scène tout le beaunois mythique, les originaux inspirés, comme Michel Couvreur, éleveur du meilleur whisky du monde, Edouard Joly et Jean Delémontez, créateurs des avions Jodel, nés de leurs deux noms, Gaspard Monge, illustre savant beaunois, fondateur de l'École polytechnique, Chevrolet, inventeur des voitures du même nom aux États-Unis, Etienne Jules-Marey, beaunois précurseur du cinéma, Jacques Copeaux, et ses « copiaux » du théâtre à Pernand. Enfin, il est un secteur privilégié, les Hautes-Côtes, méprisées, où de valeureux viticulteurs produisent des vins surprenants, sans oenologues farfelus et avec un minimum de chimie, dans un cadre emprunt de beauté sauvage et de sources sacrées près desquelles le grand saharien Théodore Monod aimait à se reposer et à apprendre les insectes aux enfants d'Orches
La reine de Saba, Bilkis ou Balkis, a réellement existé. Elle a vécu, tant au Yémen, où elle est née qu'en Érythrée, où elle a régné à Axoum, la dernière partie de sa vie. Son fils Ménélik lui a succédé, premier de la plus longue dynastie royale connue. D'autres reines de Saba historiques ont existé. Bilkis s'est réellement rendue en Israël, où elle a rencontré le roi Salomon, cela pour des raisons économiques et religieuses. Tout porte à croire que, contrairement aux idées reçues, la reine de Saba est partie d'Éthiopie pour rencontrer Salomon dont elle a eu un fils, Ménélik. Une meilleure connaissance du passé du Yémen, comme du royaume d'Axoum, des découvertes archéologiques récentes, une exégèse biblique plus poussée, les progrès incessants dans la connaissance des civilisations et des voies commerciales arabiques, pountiques, éthiopiennes, nubiennes, égyptiennes, israéliennes antiques permettent de mieux cerner le mystère sabéen. Il demeure toutefois de nombreuses zones d'ombre. C'est pourquoi cette vie de la reine de Saba revêt la forme d'un roman, émettant des hypothèses, et ouvrant le débat sur cette séduisante reine au parfum d'encens.
Dans ce livret est abordée la question de la passion indienne chez Napoléon, une de celles qui l'ont mené à sa perte. Il considérait, alors qu'il était en Égypte, que son expédition devait le mener aux Indes.
Cet ouvrage a vu le jour à l?occasion de la redécouverte récente par l'auteur d'un projet fantasque de Napoléon d'envahir l'Inde en partant du Rhin, puis en descendant le Danube, en traversant la mer Noire, remontant le Don, puis descendant la Volga, la mer Caspienne du nord au sud, traversant la haute Perse, l'Afghanistan, le Pakistan pour finalement arriver aux bords de l?Indus. Dès le début de sa carrière militaire une véritable obsession indienne a pesé sur l'esprit de Napoléon.
Melchisedech Thevenot s?est rendu célèbre par ses voyages qu?il a publiés, et qui sont fort estimés. À peine eut-il achevé ses études, qu?il témoigna d?une passion extrême de voir les pays étrangers et qu?il partit pour cet effet de Paris, nonobstant tout ce que sa mère, qui vivait encore alors pût faire pour l?y retenir.
Jean de Thevenot, 1633-1667, fut un grand voyageur toute sa vie. Sorti du collège de Navarre, il commence par un tour d'Europe, puis il effectue un premier voyage en Orient. Il découvre la Turquie, l?Egypte, le Liux Saints et la Tunisie. De ses voyages, il fait connaître le café à la cour de Louis XIV et repart aussitôt pour la Syrie et continue largement son voyage à travers le monde. Ses découvertes et aventures sont impressionnantes. Venez découvrir la vie et la mort d?un voyageur du XVIIème siècle.