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Daniel Foucard
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Une jeune femme se réveille sur une lande déserte. Elle semble avoir complètement perdu la mémoire. Oublié son nom, son identité. Est-elle une naufragée ou a-t-elle simplement été piégée ? Est-elle observée, l'a-t-on droguée puis abandonnée sous le regard de caméras cachées ? Telles sont les accusations qu'elle porte à un auditoire supposé. Son identité fuyante l'oblige à s'en inventer une, à se trouver un pays, une origine, une couleur de peau et à proclamer son indépendance. SEULE est une robinsonnade moderne, le récit de l'anti-dystopie. Le réel est celui d'une société parfaite dont seule une crise de folie peut tenir éloigné. L'environnement mécanisé a déclassé les voyages aventureux, la robotisation a déclassé le danger, l'intelligence collective a recentré le désarroi. L'abandon le plus violent, le plus archaïque n'est plus que l'altération de la personnalité et il peut se produire à quelques mètres devant chez soi, à l'heure de franchir le pas de sa porte. Là, l'horizon y est vaste, le sol immense, la solitude démesurée.
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Josh Modena rêve d'une police intègre, puissante et respectée. Josh Modena rêve d'une osmose républicaine où tous les idéaux se réfèrent aux lois. Josh Modena rêve d'un goût retrouvé pour l'ordre souverain dans lequel tout civil se reconnaît. La réalité lui a déjà donné raison. Josh Modena n'évite aucun sujet délicat. Josh Modena répond à toutes les questions. Josh Modena expose clairement les problèmes. Josh Modena illustre le concept par l'anecdote. Josh Modena fait sentir le métier de policier. Le réel est son unique ambition. Josh Modena se fout des critiques. Josh Modena connaît le revers de la médaille. Josh Modena sait aussi que nettoyer c'est faire du dégât. Josh Modena assume ce que d'autres fuient. Josh Modena glorifie l'État de droit. La réalité est incontournable. Josh Modena est instructeur dans une école de Police. Il a une semaine pour former et désigner les candidats qui seront dignes d'exercer. Son obsession est de les modeler à son goût : flics modèles, auxiliaires du Code Civil, pivots de la liberté.
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ONE tisse un lien utopique et psychiatrique entre la simili représentation d'un cerveau labyrinthe conçu par Claude Lévêque et la solennité d'un drapeau échoué sur un mur conçu par le collectif Reena Spaulings. ONE narre l'histoire d'un isolement planifié. À cinq, à dix-sept, à trois puis à un seul. Une folie sur plan.
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[...] Le principal intérêt du conditionnement par container est sa dimension standard autour de 8,05 m par 2,52 m par 2,52 m.
Plus profond que haut donc plus commode à entasser dans une cale de navire ou dans une zone de stockage. Volume : 40 m3 environ. [...] On l'entasse, on le ferme, on le scelle. Isolées de l'extérieur vos marchandises circulent groupées, compactes. C'est mieux pour l'acheteur trouvant la cargaison telle qu'elle a été conditionnée par l'expéditeur et c'est mieux pour le transporteur qui s'en mêle pas. Solution simple et avare de règlements.
T'as mis la disquette dans la caméra pour le transfert numérique ? Mais, autant que je sache, le système de transfert est intégré ! Il est intégré dans la cam 1, c'est la cam 2 qu'on utilise, t'es prêt, je donne le signal ! Marche pas ! Quoi ? Le transfert se fait pas ! Rechope la cam 1, grouille, ils vont arriver ! [...]
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COLD commence le jour d'après.
Après le sexe, après la drogue, après le langage. Après le froid. Un jeune homme, Lain, est chargé de tester une substance aux effets désinhibants, l'olufsen, dans l'Antarctique et de rapporter à ses développeurs les échanges provoqués par le produit. Dans l'isolement des stations polaires, les discussions s'orientent sur le sexe. Sa motivation, son expression, sa finalité. Les émotions se débrident, des conflits apparaissent tandis qu'un mystère se dévoile peu à peu.
Les aventures de Lain révèlent un monde ambigu, hybride et fascinant, où tout est familier en semblant étrange, étranger.