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Une anatomie de la conscience : L'étrange, le familier, l'oublié
Israel Rosenfield
- Flammarion
- 1 Novembre 1998
- 9782082115605
Depuis plus d'un siècle, la neurologie et la psychologie ont mis au premier plan l'idée que l'activité fondamentale du cerveau était de nature inconsciente donc inaccessible, tandis que la conscience ne jouait qu'un rôle mineur dans les processus mentaux. Israel Rosenfield soutient au contraire que la conscience est une activité majeure du cerveau. Il montre en effet comment la mémoire, le langage, et les pensées qui tissent notre activité psychique quotidienne concourent aussi à la structure essentielle et fragile de la conscience. Réinterprétant des cas célèbres, il trace une «anatomie de la conscience», et suggère une approche considérablement neuve des fonctions mentales. Les cas qu'il évoque sont souvent bizarres et intrigants. Tous ont en commun une cassure des mécanismes neurologiques qui créent la conscience, qui déterminent la perception et la signification du monde, Dans la vie ordinaire, l'univers familier nous paraît aller de soi, et nous pouvons à notre gré l'oublier ou nous le rappeler, mais une altération cérébrale peut transformer le familier en quelque chose d'étrange, de faux, d'étranger, et faire disparaître un souvenir jadis accessible. Réfutant les arguments traditionnels sur le caractère inné ou localisé des «centres» correspondant aux fonctions mentales spécifiques, Rosenfield met l'accent sur le lien profond existant entre mémoire, compréhension et conscience. Et montre que le rapport conscient au Moi constitue un cadre de référence absolument essentiel par rapport auquel la mémoire fonctionne, ce en quoi elle n'a rien de commun avec la capacité d'une machine à stocker des informations. «Israel Rosenfield écrit de manière vivante et originale ; nous croyons voir les patients qu'il évoque, et peut-être même les comprendre pour la première fois. Ce livre intéressera tous ceux à qui importent l'idée de la conscience et l'idée de l'homme.» Oliver Sacks.
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L'etrange, le familier, l'oublie - une anatomie de la conscience
Israel Rosenfield
- Flammarion
- 13 Octobre 2005
- 9782080801135
Dans la vie de tous les jours, notre univers familier semble aller
de soi, et nous y songeons ou pas, à loisir. Mais les mécanismes
neurologiques qui créent la conscience, déterminent la
perception et la signification du monde, peuvent être altérés
par une lésion cérébrale. Celle-ci peut faire disparaître un souvenir
jadis accessible, transformer le familier en quelque chose
d'étrange, d'étranger, voire de «faux» et une situation totalement
nouvelle en impression de déjà vu ou déjà vécu. Étudiant
ces altérations, Israel Rosenfield en arrive à établir que toute
conscience commence avec l'expérience du corps. Et que cette
expérience induit et modifie l'image du corps.
Réinterprétant de nombreux cas, célèbres ou récents - patients
souffrant d'amnésie, d'autisme, de dédoublement de personnalité,
de membres fantômes ou du syndrome de Capgras
(illusion des sosies) -, l'auteur réfute les explications de la
neurologie et de la psychologie classiques invoquant uniquement
une perturbation des «centres» qui, dans le cerveau,
correspondraient aux fonctions mentales. Il démontre que les
raisons de ces phénomènes sont à chercher dans les liens existant
entre la conscience, la mémoire et l'image du corps, et
nous amène à considérer l'expérience du corps comme le
point de référence central de toutes les formes de conscience.
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Ce livre a pour objet un mythe : notre capacité à nous souvenir des êtres, des lieux et des choses grâce à l'image que nous en possédons, imprimée et emmagasinée en permanence dans notre cerveau. Dans L'Invention de la mémoire, Israel Rosenfield conteste ce mythe. Il nous raconte les travaux de Charcot, Broca, Dejerine, entre autres, qui ont fondé la neurologie, la psychologie et la philosophie moderne. Analysant et critiquant les diverses théories du mode de fonctionnement de la mémoire et du cerveau en général, Israel Rosenfield montre en particulier comment l'idée d'utiliser l'ordinateur comme modèle de fonctionnement du cerveau se révèle inadéquate. Freud a essayé de résoudre le paradoxe suivant : si les souvenirs sont réellement stockés en permanence quelque part dans le cerveau, pourquoi nous est-il si difficile de les rappeler à volonté sous leur forme originelle ? La notion d'inconscient tente de répondre à cette question, mais aujourd'hui d'autres travaux nous donnent de meilleures réponses, en particulier ceux du prix Nobel Gerald Edelman. La théorie d'Edelman affirme que nous pouvons reconnaître, nous souvenir, sans qu'il y ait besoin d'«inventer» un centre de la mémoire : nous ne pensons pas, nous ne nous souvenons pas, notre cerveau ne fonctionne pas comme un ordinateur. Comme des magiciens, nous réinventons notre passé. Ce que nous sortons du chapeau magique qu'est notre mémoire est différent de ce que nous y avons mis, et le chapeau a lui aussi changé. Ce livre nous explique pourquoi et comment chaque cerveau, chaque individu, est unique et quelle est l'origine de cette singularité.
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La bombe ou l'histoire véridique de la molaire d'Hitler
Israel Rosenfield, Fiammetta Ghedini
- MANUELLA
- 10 Mai 2016
- 9782917217771
Juillet 1945 : Opération Epsilon. Les Alliés retiennent les plus éminents scientifiques du régime nazi à Farm Hall et enregistrent toutes leurs conversations. Que vont-ils découvrir sur les avancées allemandes en matière de bombe atomique ?
Novembre 1993 : Pierre Maudlin téléphone chez lui plus tôt que d'habitude. Personne ne répond. Le doute s'installe dans l'esprit du célèbre médecin. Que fait sa femme quand il est à Paris ou à Genève ? Peut-il lui faire confiance ?
Qui est vraiment Maudlin ? Quels liens l'unissent à Farm Hall ?
Quelle bombe inconnue menace l'humanité ?
Servi par les illustrations expressives de Fiammetta Ghedini, le récit d'Israel Rosenfield entrelace malicieusement fait divers et grande histoire, pour mettre à jour l'identité d'un individu plus insaisissable qu'il n'y paraît. Il nous entraîne dans une spirale de duplicité et de mensonge, jusqu'au dénouement où l'ultime masque... apparaît.
« La mémoire, ce n'est pas une affaire de machine de précision, c'est une affaire de mensonge et de tromperies. Et quiconque pense, autrement ne connaît pas - et ne connaîtra jamais - la nature humaine. »
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Une mystérieuse petite-fille de Freud confie à un neuroscientifique américain un manuscrit inédit de son grand-père, rédigé à Vienne en janvier 1938 : La Mégalomanie.
Dernier pied de nez de l'inventeur de la psychanalyse à la postérité. Freud y remet en question le complexe d'oedipe et lui substitue une conception cruelle et ironique de l'Autorité, de la Connaissance et du Pouvoir.
Entre neurosciences et psychanalyse, ce roman met en scène une maîtresse ignorée, un prix Nobel sadique, des soldats paralysés, un violeur autrichien, la " Machine Marilyn ", le père de la théorie des Jeux, le véritable créateur de la tour Eiffel et un Freud ravageur affirmant que l'auto-tromperie et la mégalomanie sont à la racine de notre psyché et de la civilisation.
Dans cette fiction, Israel Rosenfield lance-t-il une attaque virulente contre la psychanalyse ou dénonce-t-il les neurosciences ? Avec un humour caustique, l'auteur se gausse de l'imposture scientifique et renvoie dos à dos ceux qui croient pouvoir maîtriser les mécanismes de l'esprit humain.