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Jorge Luis Borges
97 produits trouvés
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Nouvelle édition révisée par Jean Pierre Bernès en 2018
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Nouvelle édition révisée par Jean Pierre Bernès en 2018
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«Une balafre rancunière lui sillonnait le visage : arc gris cendré et presque parfait qui d'un côté lui flétrissait la tempe et de l'autre la pommette. Son vrai nom n'importe guère ; à Tacuarembo on l'appelait l'Anglais de la Colorada. Cardoso, le propriétaire de ces terres, ne voulait pas vendre ; j'ai entendu dire que l'Anglais avait eu recours à un argument imprévisible : il lui avait confié l'histoire secrète de sa cicatrice.» Plongeant au coeur de la réalité mouvante, multiple, des êtres et des choses, Borges se joue de son lecteur pour mieux l'envoûter : un éblouissement.
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«En 1885, Kipling avait entrepris la rédaction d'une série de brefs récits, écrits très simplement, qu'il devait réunir dans un recueil en 1890. Beaucoup d'entre eux sont des chefs-d'oeuvre laconiques ; je me suis dit un jour que ce qu'avait conçu et réalisé un jeune homme de génie pouvait, sans outrecuidance, être imité par un homme parvenu au seuil de la vieillesse et qui connaît son métier. Le présent volume, que mes lecteurs jugeront, est le fruit de cette réflexion.»
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Le rapport de brodie / el informe de brodie
Jorge Luis Borges
- Folio
- Folio Bilingue
- 20 Octobre 2022
- 9782072961793
Onze nouvelles pour découvrir l'univers et la plume d'une figure emblématique de la littérature argentine.«En 1885, Kipling avait entrepris la rédaction d'une série de brefs récits, écrits très simplement, qu'il devait réunir dans un recueil en 1890. Beaucoup d'entre eux sont des chefs-d'oeuvre laconiques; je me suis dit un jour que ce qu'avait conçu et réalisé un jeune homme de génie pouvait, sans outrecuidance, être imité par un homme parvenu au seuil de la vieillesse et qui connaît son métier. Le présent volume, que mes lecteurs jugeront, est le fruit de cette réflexion.»
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Oeuvres complètes Tome 1
Jorge Luis Borges
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 16 Avril 2010
- 9782070128150
«Je n'écris pas pour une minorité choisie, qui ne m'importe guère, ni pour cette entité platonique tellement adulée qu'on surnomme la Masse. Je ne crois à aucune de ces deux abstractions, chères au démagogue. J'écris pour moi, pour mes amis et pour atténuer le cours du temps.» Sans doute Borges considérait-il les lecteurs de la Pléiade comme des amis inconnus : il envisageait avec bonheur la perspective d'entrer dans cette «Bibliothèque». Non content d'autoriser cette édition, il a pris part à son élaboration jusqu'à l'extrême fin de sa vie : il a guidé le travail de traduction et d'annotation, en livrant avec générosité ses réflexions sur son oeuvre, et en indiquant quels textes oubliés il acceptait que l'on exhumât pour l'occasion.
On parlerait volontiers d'édition définitive, si Borges n'avait écrit (dans sa préface à la traduction en vers espagnol du Cimetière marin de Valéry) que «l'idée de texte définitif ne relève que de la religion ou de la fatigue»...
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Le livre de sable ; el libro de arena
Jorge Luis Borges
- Folio
- Folio Bilingue
- 18 Juin 2020
- 9782072898303
Nouvelle édition en 2020
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Oeuvres complètes Tome 2
Jorge Luis Borges
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 16 Avril 2010
- 9782070128167
«Je n'écris pas pour une minorité choisie, qui ne m'importe guère, ni pour cette entité platonique tellement adulée qu'on surnomme la Masse. Je ne crois à aucune de ces deux abstractions, chères au démagogue. J'écris pour moi, pour mes amis et pour atténuer le cours du temps.» Sans doute Borges considérait-il les lecteurs de la Pléiade comme des amis inconnus : il envisageait avec bonheur la perspective d'entrer dans cette «Bibliothèque». Non content d'autoriser cette édition, il a pris part à son élaboration jusqu'à l'extrême fin de sa vie : il a guidé le travail de traduction et d'annotation, en livrant avec générosité ses réflexions sur son oeuvre, et en indiquant quels textes oubliés il acceptait que l'on exhumât pour l'occasion.
On parlerait volontiers d'édition définitive, si Borges n'avait écrit (dans sa préface à la traduction en vers espagnol du Cimetière marin de Valéry) que «l'idée de texte définitif ne relève que de la religion ou de la fatigue»...
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La place de la poésie dans l'oeuvre de Borges est considérable par sa valeur et sa signification. À partir du moment où il est pratiquement devenu aveugle, Borges n'a plus guère composé qu'en vers. Le lecteur trouvera dans cette poésie tous les thèmes de la prose de Borges, mais profondément transfigurés : à la fois humanisés, stylisés et plus dépouillés. Et d'après le poète lui-même, la transposition française d'Ibarra donne à ces textes «une nouvelle vie lucide et mystérieuse tout ensemble».
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«Maître des splendides possibilités littéraires de la métaphysique considérée comme partie intégrante de l'univers fantastique, adepte pratiquant de l'élégante rigueur du genre policier, riche d'une culture polyphonique peu commune et d'une formidable intelligence sans failles, joueur dans l'âme, Borges, dans les contes de Fictions, invente des systèmes à plusieurs degrés, des mondes, des mondes de mondes, labyrinthes de labyrinthes, dans lesquels le réel le plus élémentaire et l'imaginaire le plus débridé se fondent au sein d'une harmonie recomposée qui impose au chaos un ordre découvert dans l'esthétique des miroirs.» Jean Pierre Bernès.
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L'aleph et autres contes ; el aleph y otros cuentos
Jorge Luis Borges
- Folio
- Folio Bilingue
- 1 Juin 2017
- 9782072696626
«Je vis l'Aleph, sous tous les angles, je vis sur l'Aleph la terre, je vis mon visage et mes viscères, je vis ton visage, j'eus le vertige et je pleurai, car mes yeux avaient vu cet objet secret et conjectural, dont les hommes usurpent le nom, mais qu'aucun homme n'a regardé : l'inconcevable univers».
Trois contes tirés du célèbre recueil L'Aleph, dans lequel Borges livre une démonstration magistrale de son art, faisant de la symétrie fondamentale, presque vertigineuse, la clef de voûte de son oeuvre. Sa préoccupation essentielle : traiter des rapports du fini et de l'infini, de la mort et de l'immortalité, de la barbarie et de la civilisation... À la fois l'alpha et l'oméga.
Trad. de l'espagnol (Argentine) par Roger Caillois et René L.-F. Durand et révisé par Jean Pierre Bernès. Préface et notes de Jean Pierre Bernès.
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«C'est à l'autre, à Borges, que les choses arrivent. Moi, je marche dans Buenos Aires, je m'attarde peut-être machinalement, pour regarder la voûte d'un vestibule et la grille d'un patio. J'ai des nouvelles de Borges par la poste et je vois son nom proposé pour une chaire ou dans un dictionnaire biographique. [...] Il y a des années, j'ai essayé de me libérer de lui et j'ai passé des mythologies de banlieue aux jeux avec le temps et avec l'infini, mais maintenant ces jeux appartiennent à Borges et il faudra que j'imagine autre chose. De cette façon, ma vie est une fuite où je perds tout et où tout va à l'oubli ou à l'autre.Je ne sais pas lequel des deux écrit cette page.»
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Oeuvres complètes Tome 1 à Tome 2
Jorge Luis Borges
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 1 Avril 2016
- 9782070179169
Coffret de deux volumes vendus ensemble, réunissant des réimpressions récentes des premières éditions (2010)
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«Curieuse destinée que celle de l'écrivain, dit Borges dans l'une des préfaces qui scandent ce volume : à ses débuts il est baroque, vaniteusement baroque. Au bout de longues années il peut atteindre, si les astres sont favorables, non pas la simplicité, qui n'est rien, mais la complexité modeste et secrète.» On ne saurait mieux dire et, de fait, le lecteur reconnaîtra dans ces poèmes, où la parabole succède à la confidence, et le vers blanc au sonnet, tous les thèmes essentiels de l'oeuvre de Borges, des miroirs aux labyrinthes et aux épées, du culte des aînés à la contradiction du temps qui passe et de l'identité qui demeure. Mais dépouillés et comme transfigurés par une voix en sourdine, et souvent pathétique, où tremblent les accents de la plus profonde intimité.
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Au mois d'octobre 1965, Jorge Luis Borges donne quatre conférences sur l'histoire du tango devant un groupe d'admirateurs et d'amis réunis à Buenos Aires. Ces conférences seront secrètement enregistrées par l'un des invités, le journaliste et écrivain galicien Manuel Román Rivas. C'est bien lui qui, plus de quarante ans plus tard, remet les enregistrements à un autre journaliste espagnol, le basque José Manuel Goikoetxea. Mais celui-ci ne connaît pas Borges et ne réussit pas à identifier le conférencier. Intrigué, il transmet les bandes, à son tour, à l'écrivain Bernardo Atxaga, qui, lui, reconnaît aussitôt la voix de l'auteur de Fictions et se rend compte de la valeur de ces documents. Atxaga contacte sans tarder María Kodama, la veuve et ayant-droit de l'écrivain argentin. Elle certifie l'authenticité des enregistrements et autorise la transcription et la publication du contenu en novembre 2013.
Voilà la longue et quelque peu rocambolesque histoire de ce petit livre. Il est pourtant assez simple et accessible : les quatre conférences de Borges parcourent chronologiquement (et d'une manière claire et ordonnée) la genèse, le développement et le rayonnement international du tango, depuis son apparition dans les faubourgs de Buenos Aires vers 1880 jusqu'à son arrivée à Paris dans les premières décennies du XX e siècle. C'est cette période d'un demi-siècle qui intéresse particulièrement l'écrivain car elle lui permet de décrire non seulement le passage d'une Argentine rurale à une Argentine urbaine, mais aussi d'une société traditionnelle à une société moderne et dont la culture s'exporte dans le monde entier.
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En 1961, après la publication de L'Auteur, Jorge Luis Borges fait paraître une anthologie personnelle de ses oeuvres, une sélection dans son «propre cosmos». Le voici donc lecteur de l'auteur, selon un processus labyrinthique qui lui est cher, dans une nouvelle enquête, à la recherche du livre de ses livres. Cette anthologie personnelle rassemble une cinquantaine de courts textes et poèmes, choisis dans ses recueils antérieurs (Fictions, L'Aleph, L'Auteur...). Borges illustre ainsi tous les thèmes de son oeuvre:l'espace des miroirs, le moi révélé ou rêvé, le chaos du monde, la fascination du silence. «Mes préférences ont dicté ce livre. Je veux être jugé par lui, justifié ou désapprouvé par lui.» L'Anthologie personnelle de Borges n'a jamais encore été publiée en France sous cette forme, telle qu'il l'avait élaborée, nouvelle ébauche d'une bibliothèque infinie.
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Martín Fierro est le titre d'une oeuvre de José Hernandez parue en 1872 qui met en scène la vie d'un gaucho argentin. Mais bien plus que cela aussi, car ce personnage est pour l'Amérique latine une figure archétypique à l'égale de celle de Don Quichotte. «Plaidoyer convaincant en faveur des exclus, des irréductibles et des marginalisés», Martin Fierro deviendra le symbole du peuple argentin.
Comme tout argentin, Jorge Luis Borges avait lu ce texte dans sa jeunesse. Fidèle à son souci d'érudition et à sa manière propre d'user de l'interprétation, l'auteur de Fictions se met à rêver à la vie du gaucho que ni lui ni José Hernandez n'auront réellement vécu.
Par un effet de miroir, le faiseur d'histoire, celui qui aime si bien brouiller les pistes et perdre le lecteur dans le vertige du paradoxe, se fait lui-même prendre dans son propre jeu par différents écrivains, critiques et historiens. Les cinq courts textes qui suivent et prolongent Le Martín Fierro et en quelque sorte le parachèvent, sont des études à la manière de Borges, dans lesquels leurs auteurs réinventent la figure de l'écrivain. Procédant de même que l'auteur argentin, ils en font une légende, si bien que le lecteur, séduit par la force de la fiction, finit par croire que Borges lui-même n'est qu'un personnage imaginaire. -
L'imagination et l'esprit critique sont chez Borges une seule et même chose, et le fantastique naît d'une réflexion aiguë sur le monde et les ouvrages de l'esprit. On reconnaît bien, dans ces Enquêtes, la même substance dont sont faites les célèbres nouvelles de Fictions, les mêmes thèmes sur lesquels l'auteur exerce sans fin son esprit : la multiplicité du monde, ses pièges et ses détours, l'irréalité du moi, l'inconsistance du temps, l'obscurité de l'être, les paradoxes de toutes sortes de l'univers. Mais on y trouve en outre une curiosité ouverte et multiple, une intuition parfois étonnamment concrète des êtres auxquels il s'intéresse. Les épisodes les plus divers de l'histoire des empires, des philosophies ou des littératures ne sont pas seulement un prétexte à de triomphantes - et déroutantes - investigations. Il arrive que Borges, sans cesser d'être Borges, éclaire d'un jour profondément sympathique une époque, une civilisation ou un auteur. Les Enquêtes, notes et méditations suggérées à un esprit sans pareil par une lecture infiniment variée, se présentent pourtant à nous comme autant d'oeuvres, courtes et achevées. On y retrouve cet art allusif, cette grâce sobre et difficile qui sont le secret de Borges.
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«Borges savait que tout, à la longue, se convertirait en mots, et qu'il n'avait jamais douté que son destin était la littérature. Aussi a-t-il provoqué de nombreuses gloses étonnantes ; mais il n'a pas proposé une approche plus claire, plus précise de son intime vision d'écrivain, de créateur, que dans ses conférences, ses improvisations sur une tribune - ses confidences.» Hector Bianciotti.
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El libro de arena nos habla de la afectación por la pérdida, el miedo a la muerte y el temor a una identidad enraizada a los acontecimientos del pasado.
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«Borges a dit et répété que toute lecture enrichit un livre ; que les livres, avec le temps et les générations de lecteurs successives, peuvent même changer de genre ; qu'il n'y a pas de description d'une actualité quelconque qui ne coure le risque de devenir une élégie... Il n'a pas seulement lu et relu la Commedia, mais de multiples commentaires. Lecteur hédoniste, Borges nous propose, comme d'habitude, mais plus particulièrement dans ces essais qui sont une sorte de palimpseste de lectures, une méthode de révision inlassable des données que, par résignation ou par hâte, nous avions acceptées une fois pour toutes. De sorte que, s'il s'attarde dans la comparaison des diverses interprétations de tel ou tel passage, il introduit, comme un apport essentiel, l'idée que les cent chants du Poème ont été laborieusement rédigés afin que Béatrice condescende à intervenir.» Hector Bianciotti.
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Ces poèmes, parus dans des revues d'avant-garde en Espagne, entre 1919 et 1922, ont été retrouvés et traduits pour La Délirante par Jean-Pierre Bernés. Qualifiés par Borges lui-même de « cubistes », ils sont tout à la fois imprégnés de futurisme, d'Apollinaire, de la Révolution d'Octobre et de la découverte de l'amour. On est ému de tant de générosité, d'enthousiasme, de candeur et déjà de maîtrise formelle.
Dans le matin léger.
S'étirent des milliers de drapeaux.
La lumière.
Comme un lierre.
Pend aux murs.