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Manuel Daull
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Véritable reportage photographique, l'ouvrage propose un documentaire sur les modes de vie et l´appropriation du front de mer par ses usagers, projet réalisé par l'agence de paysage et d'urbanisme BASE. Le photographe a capturé des moments de vie au cours de trois périodes d'une année et grâce à la mise en page, on suit l'horizon, l'intensité des flux des passants ainsi que les évolutions d'une journée.
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Un hôtel en lisière d'une forêt, trois pensionnaires se croisent, s'observent. Croisements muets, jeux de regards, bribes de conversations, fragilités inavouées : un drame incertain se joue au sein de ce trio. Un premier roman tout en finesse du poète Manuel Daull.
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« Ce livre, issu d?un ensemble plus vaste que j?ai appelé L?Art d?habiter, constitué en plusieurs volets, a pour réflexion la notion de paysage identitaire, et se traduit le plus souvent par la mise en présence de voix multiples plutôt que de personnages.
Le premier récit est une sorte de point de départ pour un déplacement géographique, où dans un univers carcéral se rencontrent deux paroles de femmes blessées ? cherchant à préparer la reconstruction qui interviendra à leur sortie.
Un autre texte, sorte de relais, d?intermédiaire, mêle un ensemble de voix multiples dans ce véhicule de communication qu?est le chemin de fer. C?est la sortie hors du lieu, le passage de l?espace au paysage par le mouvement autant du train que de la langue. Encore une fois plusieurs paroles cohabitent cet espace, monologues ou faux dialogues.
J?ai tenté de me questionner sur le sens de ce que veut dire habiter sa vie, autant le corps de sa vie que le monde alentour ? que soi et le rapport à l?autre ? que de s?inscrire dans l?immobilité, dans des espaces clos ? que dans le mouvement, le glissement, dans des paysages où la vue est arrêtée autant que dans le vide.
Le dernier texte, écrit bien après, roman inachevé qui donne son nom à l?ensemble, est quant à lui comme une tentative de réponse ? l?autre, la rencontre amoureuse de l?autre, seule nous donne une espérance à habiter la vie, comme si L?Art d?Habiter ça pouvait être juste aimer et être aimé. » (M.D.)
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Nos besoins d'attachement - t03 - nos besoins - part iii
Manuel Daull
- Dernier Telegramme
- 20 Février 2013
- 9782917136652
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Nos besoins d'attachement - t02 - nos besoins d'attachement - part ii
Manuel Daull
- Dernier Telegramme
- 30 Septembre 2010
- 9782917136409
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Je pose ma main au dessus de l'eau qui court qui la reflète l'eau coulera longtemps après que ma main, elle ait disparu (...)
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Nos besoins d'attachement sont aussi ceux de rupture
Manuel Daull
- Dernier Telegramme
- 12 Mars 2015
- 9782917136850
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Pendant longtemps je pensais que j'écrivais autour de la perte et je prends conscience que j'écris en réalité sur la dépossession - cette dépossession qui induit que certaines femmes ne s'appartiennent pas - ici, j'ai souhaité parler de ces femmes dépossédées de leurs envies, de leur histoire, de leur corps en un mot dépossédées d'elles-mêmes. SI je crois au pouvoir sans faille de la poésie - non pas de répondre à des questions que nous ne nous sommes pas encore posées, mais juste de les faire éclore - Do Not Stock Flat est un hommage à quelques femme au destin tragique - qu'importe qui elles sont - elles sont mes Héroïnes - dans une galerie de portraits rapides tenant du tombeau littéraire. Et puis parce que je crois aussi au récit - dans ce qu'il fait de l'intime un intime impersonnel - dans sa capacité à révéler ce qui ne porte pas de mots - à appréhender la complexité et la pluralité des voix qui m'habitent, qui nous habitent - j'ai choisi d'écrire Fragiles dans une autre forme. Autour de deux voix singulières, une inédite et une autre voix issue de Do Not Stock Flat - je tends à leur donner un prolongement post-mortem - le silence comme l'absence porte souvent une parole aussi riche que celle des vivants