L'" Analyse des données " recouvre un ensemble de méthodes de statistique descriptive (ou statistique exploratoire) dont le développement est assez récent.
Le présent ouvrage vise à en fournir une description aussi pédagogique et cohérente que possible. Il décrit les deux grands volets de l'analyse des données (analyse factorielle et classification automatique) et souligne les relations existant entre eux, notamment en les rapportant tous deux à la théorie de l'information.
On s'est efforcé à la fois de donner une description des pratiques, renforcée par la présentation d'exemples, et de montrer les propriétés logiques des méthodes ; l'expérience montre, en effet, que l'utilisation correcte de l'analyse des données suppose à la fois une claire connaissance de ses aspects logiques, et de la maîtrise de quelques " trucs de métier " pratiques.
L'informatisation est un « big bang » qui fait émerger une « nature nouvelle ». Pour s'orienter dans cette nature, il faut disposer du modèle d'une économie et d'une société qui par hypothèse y seraient parvenues à maturité. Ce modèle, nous l'appelons « iconomie ». Les tâches répétitives sont automatisées, la main d'oeuvre a fait place au « cerveau d'oeuvre », la qualité de l'action est conditionnée par celle du langage. Un éventail de conséquences anthropologiques se déploie.
L'héritage historique de notre République invite notamment à concevoir une « informatisation à la française ».
La prédation, où l'une des deux parties peut imposer une transaction à l'autre, était la relation économique typique de la féodalité qui la compensait par la charité.
L'échange équilibré, où les deux parties ont le même pouvoir d'accepter ou refuser une transaction, s'est imposé à partir du xviiie siècle avec l'industrialisation. la prédation n 'a pas disparu alors - l'économie industrielle a engendré l'impérialisme et la guerre - mais l'échange équilibré fondait cette économie sur un principe pacifique. la prédation revient en force dans l'économie contemporaine, fondée sur le système technique informatisé qui s'est déployé à partir de 1975 et où le risque et la violence, également extrêmes, vont de pair.
Cette économie s'est divisée en deux mondes fonctionnant l'un sous le régime de l'échange équilibré, l'autre sous celui de la prédation. la charnière entre ces deux mondes, c'est le blanchiment. il permet aux prédateurs d'introduire le fruit de la prédation dans le monde de l'échange équilibré pour s'y procurer richesse, influence et honorabilité. il permet aussi aux financiers, journalistes, politiques et magistrats que les prédateurs ont achetés de jouir du fruit de la corruption.
Cependant la théorie économique, construite autour de l'échange équilibré dont elle fait l'apologie, peine à prendre en compte la prédation et le blanchiment. evaluer leur rôle dans l'économie contemporaine, c'est une condition nécessaire pour agir en vue de sa pleine efficacité. pour faire entrer la prédation et le blanchiment dans le champ de la théorie économique, il faut et il suffit de les modéliser: cet ouvrage décrit leurs mécanismes essentiels.
Le " système technique contemporain " est fondé sur la synergie entre micro-électronique, informatique et automatisation.
On peut styliser sa fonction de production en supposant qu'elle est " à coûts fixes " : le coût de production, indépendant du volume produit, est payé dès l'investissement initial. Développons cette hypothèse : les usines étant des automates, l'emploi réside dans la conception et la distribution. La distribution des revenus n'est pas reliée au salariat. Les entreprises différencient leur production pour construire des niches de monopole.
Elles organisent leurs processus autour du système d'information. Le commerce passe par des médiations empruntant la communication électronique. L'investissement est risqué, la concurrence est mondiale et violente. On retrouve dans cette présentation stylisée des aspects tendanciels de notre économie. Elle éclaire la description des secteurs de l'informatique, de l'audiovisuel, des réseaux (télécommunications, transport aérien, etc.), du commerce, ainsi que les aspects stratégiques et tactiques des jeux de concurrence dans ces secteurs et dans ceux qui les utilisent.
On voit alors que cette économie hautement efficace pourrait aller au désastre si elle était traitée sur le mode du " laissez faire ", sans considérer les exigences de l'éthique et de la cohésion sociale. Cette étude a été financée par le Commissariat Général du Plan
L'" e-conomie ", fondée sur la synergie entre micro-électronique, logiciel et réseau, s'appelle aussi " nouvelle économie " parce qu'elle modifie la concurrence sur les marchés, l'organisation interne des entreprises et leur coopération.
Il s'agit certes d'une " économie de l'immatériel ", mais cette caractéristique découle d'une autre, plus fondamentale : le coût de production, pratiquement indépendant du volume produit, est payé dès l'investissement initial.
Il s'agit d'une " économie à coûts fixes ". Ceci a des conséquences profondes sur l'équilibre économique.
Les usines sont des automates, l'emploi réside dans la conception et la distribution. La distribution des revenus n'est pas reliée au salariat. Les entreprises différencient leur production pour construire des niches de monopole et s'organisent autour de leur système d'information. Le commerce passe par les médiations électroniques.
L'investissement est risqué, la concurrence est mondiale et violente.
La modélisation éclaire les jeux de concurrence dans l'informatique, les réseaux et dans les secteurs qui les utilisent : audiovisuel, transport aérien, commerce. Elle permet d'interpréter l'évolution des systèmes d'information et de diagnostiquer les blocages.
L'" e-conomie " est hautement efficace, mais sa puissance même peut conduire au désastre si elle est traitée sur le mode du " laissez faire ".
Il faut donc dépasser la dimension économique pour considérer les exigences de l'éthique et de la cohésion sociale.
Cet ouvrage est le prolongement d'une étude financée par le Commissariat Général du Plan et publiée en 1999 sous le titre " Economie des nouvelles technologies ".
De l'Informatique décrit l'incidence de l'informatique sur les institutions et la société : l'informatisation les transforme autant que le fit voici 3000 ans l'invention de l'écriture.
On montre comment s'articulent, dans l'action, l'être humain organisé et l'automate programmable doué d'ubiquité, l'EHO et l'APU ; on propose aux personnes, comme aux entreprises, une présentation de l'évolution et du fonctionnement de l'informatique qui les aidera à en tirer parti, on dévoile la nature d'un changement dont la perception est souvent faussée par le mythe de l'intelligence de l'ordinateur et par les défauts de notre vocabulaire ; on évoque les obstacles et les pièges que ce changement rencontre.
Savoir vivre avec l'automate apparaît alors pour la société comme un enjeu crucial. L'entreprise est le laboratoire où il peut se préciser et où des solutions s'expérimentent, fût-ce par tâtonnement. Pour les évaluer il faut considérer l'entreprise du point de vue de l'utilité de ses produits, de la pertinence de son langage, de la qualité de sa modélisation. Cela conduit à examiner comment s'articulent, autour de l'informatique, les trois "mondes" de la nature, de la pensée et des valeurs.
Iconomie : ce mot désigne la société que l'informatisation fait émerger. Celle-ci change la nature à laquelle l'action humaine est confrontée. Il en résulte un bouleversement du système productif, des institutions, de l'Etat. Les produits sont transformés, ainsi que la façon de produire, les compétences et l'emploi, la forme de l'organisation, le régime de concurrence, la relation de l'entreprise et du consommateur.
Les possibilités sont importantes, les risques aussi. Nous sommes dans une phase de transition car les comportements des entreprises, des consommateurs et de l'Etat tardent à s'adapter à cette nouvelle nature. Les prédateurs, plus agiles, sont les premiers à en tirer parti. C'est la principale cause de la crise économique. Comprendre l'iconomie fournit une orientation précieuse : pour sortir d'une crise, il faut savoir où aller.
Ce guide de vulgarisation a pour vocation de dévoiler, dans un style didactique et dynamique, les bases de la corrida. D'où vient-elle et a-t-elle toujours existé ? Comment a-t-elle évolué pour arriver à sa forme actuelle ? Quels sont les grands noms d'hier et d'aujourd'hui ? Tout vous est expliqué sur le déroulement de la corrida : les grandes parties, les différents acteurs et leurs rôles, les moments clés.
Enfin, le dernier chapitre fait la part belle aux deux acteurs principaux : le toro de combat et le torero. Un petit lexique taurin complète l'ouvrage.
La première révolution industrielle qui apparaît vers 1770 en Angleterre met en avant un phénomène récurrent : une convergence entre une technologie nouvelle et une évolution des modes de production provoque une progression considérable de la productivité dans un secteur porteur qui bouleverse l'ensemble de l'économie et la distribution des richesses entre les nations.
Ce mode de production a à son tour été bouleversé par la IIe révolution industrielle (chimie, électricité et production de masse) qui a vu le leadership de l'Angleterre supplanté par celui des Etats-Unis et l'apparition de la grande entreprise.
Nous sommes entrés vers 1975 dans un cycle technologique nouveau, celui de la IIIe révolution industrielle, basée sur les technologies de l'information, que nous appelons Iconomie. Ces cycles ont une régularité historiquement et statistiquement constatée de 50 à 60 ans, qui prend la forme d'une courbe en « S » dont le point d'inflexion est une crise : nous y sommes. En sortir suppose de formuler et de mettre en oeuvre les recettes du succès dans l'Iconomie, pour retrouver une dynamique de forte croissance comme nous l'avons connue à l'époque des Trente glorieuses.
Cet ouvrage se propose de présenter de manière pédagogique la dynamique, les enjeux et les modes opératoires de la transition vers l'Iconomie. La première partie définit ce qu'est une révolution industrielle, les particularités de l'Iconomie et les changements qu'elle induit dans les modèles d'affaires des firmes.
La deuxième partie présente plusieurs cas de nouveaux modèles d'affaires qui illustrent le caractère révolutionnaire de l'Iconomie, que ce soit pour la conception de nouveaux champs d'innovation, comme la ville durable, les nouveaux modèles d'affaires des PME innovantes ou encore le retour du « territoire » comme actif stratégique et lieu de l'innovation.
La troisième partie présente les nouvelles disciplines et compétences à développer pour réussir dans l'Iconomie, qui allient des sciences dures comme l'ingénierie systèmes, des stratégies politico-institutionnelles, comme la normalisation et l'évolution des institutions et du management public.