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Dans cet ouvrage qui marque une étape cruciale de l'épistémologie contemporaine, paul feyerabend s'attaque au mythe même de la raison, et à l'idée d'objectivité qui encadrent la figure de la science.
Sans pour autant mettre en cause la validité des résultats de la science contemporaine, il questionne l'universalité de la connaissance scientifique, la pertinence de ses applications et la portée de ses implications. son objectif, en fait, est la défense sans compromission de valeurs humaines essentielles : la multiplicité de la pensée, la pluralité des visions du monde, la diversité des modes de vie, menacées par une uniformisation planétaire largement fondée sur la domination de la technoscience.
Une réflexion incisive et dérangeante qui touche au coeur même des débats contemporains sur la nature de la démarche scientifique.
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A travers ces dialogues imaginaires, surprenants et ironiques, entre qui croit savoir et qui sait ne pas savoir, Feyerabend amène à réfléchir sur la science et les préjugés, l'école et l'autorité, la médecine et l'astrologie, et bien d'autres thèmes cruciaux de la culture contemporaine.
Feyerabend ne sépare pas la philosophie et la vie, car, pour lui, la philosophie est la vie. Et comme toute activité vitale, la connaissance, nous montre-t-il, se décompose et se recompose indéfiniment au fil de la communication - des idées, certes, mais aussi des sentiments, des passions, des désirs et des espoirs humains.
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Initiateur de « l'anarchisme épistémologique », opposé au carcan méthodologique qui enferme et réduit les infinies possibilités de la science, le philosophe Paul Feyerabend (1924-1994) a nourri une réflexion particulièrement riche et critique. Ses thèses ont rencontré un écho internationalet il a été l'un de ceux qui ont contribué à la réévaluation de la « vérité scientifique ».
Prenant le contre-pied de toutes les théories existantes, Fereyabend affirme que la science n'est pas, dans son processus de formation, un édifice rationnel, mais qu'elle est capable de travailler à partir de n'importe quel matériau, mythique, artistique ou politique, quitte à le rationaliser et à bâtir un véritable et nouveau mythe de la science pure.
Au-delà de l'étude des rapports et des influences réciproques de la science et de l'art, Feyerabend démontre que la science non seulement est tributaire des arts et de son temps, mais qu'elle se développe aussi comme l'un des beaux-arts, dans une homologie de structure beaucoup plus que formelle.
Cette thèse proprement révolutionnaire, source d'une véritable controverse philosophique, remet en question de manière passionnante les conceptions habituelles.