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Prix
Philippe Berthier
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Nous, les enfants de : 1975 ; de la naissance à l'âge adulte
Mathilde Denanot
- Wartberg
- Nous, Les Enfants De
- 21 Juillet 2020
- 9783831334759
Enfants de 1975 : Nés après Woodstock et les yéyés, nous avons à peine connu les Trente Glorieuses. Première génération à avoir vraiment grandi avec le petit écran, nous gardons tous un souvenir ému de Casimir, Dorothée et Albator. Et même si la parenthèse enchantée se referme avec notre arrivée dans l'adolescence, nous saurons profiter de la brèche ouverte par la génération de nos parents.
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Le Paris de Stendhal
Philippe Berthier
- Alexandrines
- Le Paris Des Ecrivains
- 11 Septembre 2017
- 9782370890573
Né provincial, Henri Beyle n'a jamais remis en cause la conviction que c'est à Paris, et à Paris seulement, qu'on peut trouver le milieu le plus stimulant pour l'esprit. Enragé de théâtre et de musique, jamais rassasié, autour d'une table ou dans un salon, d'échanges et de conversation, c'est à Paris que cet Italien d'adoption est toujours revenu comme à la source de toute vie intellectuelle. Il en a besoin, disait-il, comme une locomotive de charbon. Si Stendhal célèbre peu les beautés monumentales de la capitale, il sait avec un art consommé utiliser les ressources de cette grande machine à exciter les idées et à penser sans entraves, qu'il considère comme unique au monde. De sorte que ce Milanais de coeur peut aussi passer à bon droit pour idéalement Parisien : « Tout m'a paru insipide au sortir de Paris. »
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Amitiés d'écrivains ; entre gens du métier
Philippe Berthier
- Honore Champion
- Romantisme Et Modernite
- 28 Janvier 2021
- 9782745354778
« Une seule âme en deux corps » : telle est la définition de l'amitié par Aristote. C'est évidemment une denrée rare. Et particulièrement, peut-être, chez les écrivains, espèce réputée volontiers « irritable », comme le disait déjà le poète Horace.
Cet ouvrage propose un parcours à travers des amitiés d'écrivains des XIXe et XXe siècles. Autant de cas différemment nuancés, autant d'histoires singulières. Quelque chose de très fort se noue entre deux êtres souvent jeunes (pas toujours), et, à travers les aléas du temps, dure - ou ne dure pas. Parfois, à de très beaux commencements succèdent peu à peu l'usure, l'incompréhension, voire la brouille : on s'aperçoit que celui qu'on croyait aimer n'est pas son genre. D'autres, au contraire, ne cessent jusqu'à la fin de confirmer un lien indestructible : parce que c'est lui, parce que c'est moi.
C'est à travers la médiation irremplaçable de la correspondance qu'on a tenté de saisir la tonalité spécifique de chaque duo : dans la lettre, espace idéalement plastique, chacun s'avoue avec le maximum de spontanéité et de vérité.
Au-delà des malentendus, voire des ruptures, ce qui est au coeur de ces échanges toujours intenses et passionnés, c'est le même besoin vital et partagé qui cimente des associations quelquefois surprenantes d'atomes n'ayant, a priori, rien de crochu : entre écrivains, toute déclaration d'amitié est avant tout déclaration d'amour à la littérature.
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Le baron Palamède de Charlus, quinzième du nom, traverse de part en part A la recherche du temps perdu comme un Génie tragicomique de l'homosexualité. Caricatural, il l'est, de l'aveu même de Proust. Mais si complexe, si contrasté, il rayonne d'une aura si magnétique qu'il est impossible de le réduire à une formule simple, et moins encore à un cliché. Entre l'oracle des salons du noble Faubourg, l'aristocrate transcendantal, l'esthète jusqu'au bout des ongles, l'amateur insatiable de frais gibier populaire, le littérateur impénitent qui rêve que sa vie ressemble à un roman de Balzac (et y parvient presque), le potinier incurablement frivole, l'amoureux frappé "d'une atteinte imprévue aussi bien que mortelle" et qui ne s'en remettra pas, Charlus joue d'un immense clavier, qui va de la Grande Mademoiselle au roi Lear.
Même s'il s'est dérobé à ses avances, le narrateur n'en finit pas de l'observer ni de l'analyser, avec une intense fascination qui illustre éloquemment l'emprise quasi vampirique qu'il exerce sur tous ceux qui l'approchent. Cet essai voudrait éclairer de quelques lueurs le clair-obscur de cette âme difficile, chez un personnage qui, loin d'être une utilité et de relever du pittoresque, s'affirme comme l'une des créations proustiennes les plus puissantes, les plus riches de portée et de sens.
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La vie quotidienne dans la Comédie Humaine de Balzac
Philippe Berthier
- Hachette Litteratures
- La Vie Quotidienne
- 9 Septembre 1998
- 9782012352841
"Faire concurrence à l'état civil", dépeindre et rassembler les éléments de notre vie, tracer enfin l'immense physionomie d'un siècle en en peignant les principaux personnages" : telle était l'ambition de Balzac pour l'entreprise totale qu'était à ses yeux La Comédie humaine.
Et, de fait, les 2472 personnages qui la peuplent, décrits avec le souci le plus méticuleux du détail vrai, constituent un microcosme représentatif de la société vue du haut en bas de l'échelle sociale et envisagée selon (presque) toutes les variables possibles.
La Comédie humaine a pour nous une valeur documentaire exceptionnelle. Mais plus que de l'Histoire c'est aussi une oeuvre d'art.La vie quotidienne y est une vie balzacienne. C'est ce que Philippe Berthier démontre avec un rare brio. En y prélevant les échantillons les plus propres à nous informer sur un milieu, une classe d'âge, un tempérament, une vision d'écrivain, l'auteur nous propose de lire l'oeuvre de Balzac de plus près. Et cette encyclopédie de la France contemporaine nous apparaît alors hilarante et impitoyable. Mais n'oublions pas qu'il s'agit moins de la réalité que du vrai balzacien !
Philippe Berthier Professeur de littérature française à la Sorbonne nouvelle, Philippe Berthier a publié de nombreux essais sur des écrivains du XIXe siècle (Chateaubriand, Stendhal, Barbey d'Aurevilly), ainsi que plusieurs éditions de romans de Balzac. . -
Stendhal n'est pas un écrivain comme les autres. Il nous a laissé tant de confidences sur lui-même que nous avons l'impression de le connaître à fond, ou en tout cas davantage que beaucoup de personnes de notre entourage. Ce n'est pas en vain qu'il a confié le destin de son oeuvre aux " amis inconnus ". Depuis sa disparition, ils ont répondu " Présents ! " à son rendez-vous et forment une chaîne ininterrompue de complices indéfectibles.
L'auteur de ce livre a consacré une grande part de sa vie professionnelle et privée à fréquenter Stendhal et ne s'est jamais lassé de sa compagnie. Valéry disait qu'avec lui on n'en finirait jamais. Rien de plus vrai. Mais que signifie ce commerce endurant ? Au-delà du mystère des atomes crochus et des affinités électives, qu'implique-t-il au juste ? La fréquentation assidue d'un écrivain favori a-t-elle des incidences concrètes sur le comportement, les goûts, les idées ? Depuis les circonstances les plus banales de l'existence quotidienne jusqu'aux grands engagements politiques ou amoureux, on témoigne ici par l'exemple de l'étrange pouvoir qu'a toujours exercé Henri Beyle sur ceux qui l'ont élu comme maître à penser et à vivre - à moins que ce ne soit lui qui ne les ait choisis, ces " happy few " heureusement nombreux, dont chacun est intimement persuadé d'être le préféré, pour converser avec eux au-delà de la mort. Fantôme tendre et ironique, il se mêle à la trame de leurs jours, il est toujours là derrière leur épaule pour les rappeler à l'ordre des valeurs beylistes : rigueur dans l'exercice de l'esprit, folie dans les entraînements du coeur.
Bref, qu'est-ce qu'" être stendhalien " ? Quel est le secret de ce couple qui a fêté ses noces d'or : Stendhal et moi ?
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- Un essai original sur les effets pernicieux provoqués par la musique wagnérienne.
- Une approche renouvelée à travers des oeuvres littéraires peu connues et redécouvertes sous un nouvel angle.
Wagner est une maladie, qui a vite pris un essor pandémique : Nietzsche a été le premier à le dire, confirmé par Barrès, Claudel, Thomas Mann et tant d'autres. Dès la création du Festival de Bayreuth, les écrivains n'ont cessé d'être fascinés par cette formidable machine à jouir, dont la foncière obscénité est dédouanée par les plus hautes garanties de l'Art total, qui, ainsi que nul n'en ignore, élève et purifie tout ce qu'il touche. Église, bordel et hôpital tout ensemble, non seulement on n'a pas honte d'y aller, mais on s'en vante, l'équipée sexuelle camouflant ses spasmes inavouables dans le noble drapé du sacrement et de la cure. On en espère la grâce ou la guérison, mais on vient surtout pour s'offrir sans avoir à rougir au mascaret érotique que fait déferler une musique dont on dirait qu'elle est la première, et peut-être la seule, à pousser à ce point littéralement inouï la capacité de l'expression sonore à exprimer et susciter le désir.
Au-delà de leurs variations, les textes littéraires ici analysés ont tous en commun de présenter des exemples de ces pathologies que provoque l'oeuvre wagnérienne, censée pourtant y remédier. C'est toute l'ambivalence de ce que les Grecs appelaient pharmakon : à la fois ce qui inocule le mal et en délivre.
Parmi les auteurs évoqués, on retrouve : Élémir Bourges, Robert Godet, Péladan, Gabriele D'Annunzio, Teodor de Wyzewa, Blasco Ibanez, Henry Céard, D.H. Lawrence, Arthur Schnitzler et bien d'autres encore... -
Stendhal ; littérature, politique et religion mêlées
Philippe Berthier
- Classiques Garnier
- Etudes Romantiques Et Dix-neuviemistes
- 13 Septembre 2011
- 9782812402654
La modernité est pour Stendhal un « mixte » impur de littérature, de politique et de religion. Il ausculte l'imbrication constitutive dans l'espace littéraire des enjeux de pouvoir manipulés par la coalition des instances politiques et religieuses qui démobilisent l'esprit critique au nom de valeurs supposées transcendantes et inactuelles. Mystification intéressée qu'il n'a de cesse de dénoncer, redonnant à la littérature son rôle de creuset des affrontements idéologiques du temps présent.
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Petit catéchisme stendhalien
Philippe Berthier
- Fallois
- Litterature De Fallois
- 18 Janvier 2012
- 9782877067850
Stendhal n'a pas été avare de déclarations apparemment définitives sur la nocivité de l'idée de Dieu, et surtout de ce que les chrétiens en ont fait.
On réunirait sans la moindre peine un florilège édifiant et fort agressif. A qui regarde de plus près, les choses se révèlent cependant beaucoup plus subtiles. Sans prétendre le moins du monde annexer abusivement Stendhal à une croyance qui ne fut pas sienne, on a souhaité mettre en valeur de précieuses inflexions trop souvent occultées. Sa critique virulente de l'action de l'Eglise catholique dans l'Histoire et dans la société moderne ne l'empêche pas d'assumer une dette imprescriptible à son égard, et d'en reconnaître pour sien le patrimoine; elle plaide en creux pour une spiritualité ouverte, libre, une relation intime et forte avec le divin.
Son culte de la beauté et de l'amour témoigne d'un mysticisme déplacé, mais intense. Ce mécréant était foncièrement un homme de foi.
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Barbey d'Aurévilly et la modernité ; colloque du bicentenaire (1808-2008)
Philippe Berthier
- Honore Champion
- Colloques Congres Et Conferences ; Epoque Moderne Et Contemporaine
- 23 Août 2010
- 9782745320131
L'antimodernité est dans l'air du temps. Lorsque, dans les années soixante du XXe siècle, Jacques Petit a redonné sa chance à Barbey d'Aurevilly, il lui a fallu du courage : le catholique et monarchiste qui avait systématiquement pris ses contemporains à rebrousse-poil n'était plus généralement considéré que comme un matamore carnavalesque, un excentrique caricatural et le contraire même d'un écrivain à prendre au sérieux. Deux cents ans après sa naissance, les choses ont bien changé. Barbey a vu son statut spectaculairement réévalué et s'est retrouvé en phase avec certaines des préoccupations de la modernité, tant par la violence sexuelle d'une fantasmatique intensément assumée que par les ruses d'une écriture d'une extrême sophistication. Nul ou presque ne partage ses idées, mais son art recueille désormais un large assentiment. Le colloque dont on trouvera ici les Actes se propose de s'interroger sur ce paradoxe : alors que la contradiction aurevillienne s'est mise au service de valeurs en déclin ou carrément obsolètes, jamais elle n'a paru plus attachante qu'aujourd'hui, voire plus nécessaire, jusque dans sa flamboyante impuissance et sa ravageuse inefficacité.
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Julien gracq, critique. d'un certain usage de la litterature
Philippe Berthier
- Pu De Lyon
- 1 Septembre 1990
- 9782729703738
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Lac de come ; sur les traces de stendhal
Patricia Bellei
- Renaissance Du Livre
- L'esprit Des Lieux
- 20 Février 2002
- 9782804606114
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Villas, parcs et jardins en italie
Patrizia Bellei
- Renaissance Du Livre
- Les Beaux Livres Du Patrimoine
- 8 Avril 2004
- 9782804608965
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Stendhal et le style
Philippe Berthier
- Presses De La Sorbonne Nouvelle
- 1 Décembre 2005
- 9782878543216
Toute sa vie, Stendhal n'a cessé de réfléchir à la délicate notion de "style", pensée comme un référent esthétique, ou comme une référence critique. Lecteur, il vilipende les ouvrages écrits dans un style enflé et "chargé à couler de sentiments et d'images", mais s'enthousiasme pour les écritures "naturelles", "lisses" et "simples". Et malgré sa méfiance pour les métaphores, c'est par une comparaison qu'il précise son idéal : "Le style doit être comme un vernis transparent : il ne doit pas altérer les couleurs ou les faits et pensées sur lesquels il est placé". Le volume, issu d'un colloque tenu en Sorbonne, présente à la fois des études sur le style de Stendhal écrivain, et des études sur les théories beylistes sur le style : la critique stendhalienne, si riche, n'ayant encore jamais abordé le sujet de façon systématique. Littéraires et stylisticiens dialoguent pour essayer de préciser l'analyse d'un objet, toujours infini, mais plus particulièrement fuyant dans le cas d'un écrivain aussi polygraphe et aussi imprévisible que Stendhal.
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Stendhal en miroir ; histoire du stendhalisme en france (1842-2004)
Philippe Berthier
- Honore Champion
- Romantisme Et Modernite
- 28 Février 2007
- 9782745314802
Les rendez-vous posthumes fixés par Stendhal à la gloire (je serai lu en 1880, 1935...), et le parti affiché de ne s'adresser qu'aux happy few ont déterminé un phénomène très spécifique, dont l'histoire restait à écrire, et l'anthologie à rassembler : le stendhalisme. Être balzacien ou zolien, c'est connaître et aimer Balzac ou Zola ; être stendhalien, ou beyliste - et l'hésitation entre les termes est déjà significative -, c'est faire partie d'un club très sélectif, appartenance qualifiante qui excède la littérature et induit une manière d'être au monde, un style de vie autant qu'un style tout court. On s'attache ici à suivre, au fil des générations et sur plus d'un siècle et demi, les métamorphoses surprenantes d'un écrivain majeur qui n'a été reconnu pour tel qu'après sa mort, et qui sera lu tour à tour comme le roi des psychologues, un sociologue de la subversion, un professeur d'énergie nationale, un modèle de dilettantisme cosmopolite, un moraliste désinvolte, un marxiste avant Marx, un freudien avant Freud, un phénoménologue avant la phénoménologie... Revendiqué par la droite, par la gauche et par ceux qui ne veulent ni de l'une ni de l'autre, réquisitionné par les idéologies, les passions et les modes successives, Stendhal, unique et pluriel, est un miroir qui reflète le kaléidoscope des cristallisations intellectuelles de la France moderne.