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franck gautherot
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The Drawing Center : the drawing centre show
Franck Gautherot, Seungduk Kim
- Les presses du réel
- The Drawing Center
- 22 Septembre 2022
- 9782378963613
The Drawing Centre Show rassemble 62 artistes internationaux invités à produire une série de trois dessins, sélectionnés par quatre curateurs (dont deux artistes, Joe Bradley et Tobias Pils, également participants).
Dessins inédits de JOJO ABOT, Giulia Andreani, Sylvie Auvray, Alvaro Barrington, Gene Beery, Brian Belott, Katherine Bernhardt, Erwin Bohatsch, Katherine Bradford, Joe Bradley, Freddie Brice, Lucy Bull, Ymane Chabi-Gara, Roberto Cuoghi, Verne Dawson, Steve DiBenedetto, Andy Diaz, Isabella Ducrot, Carroll Dunham, Mandy El-Sayegh, Rachel Feinstein, Jason Fox, Lenz Geerk, Bruno Gironcoli, Chase Hall, Han Bing, Bendix Harms, Sophie von Hellermann, Charline von Heyl, Michael Horsky, Katharina Huemer, Juliana Huxtable, Jacqueline de Jong, Tillman Kaiser, Martin Kippenberger, Kurt Kocherscheidt, Maria Lassnig, Lee Mire, Alice Mackler, Mieko Meguro, RJ Messineo, Nicolette Mishkan, Ruby Neri, A'Driane Nieves, Annie Pearlman, Tobias Pils, Walter Price, Autumn Ramsey, Werner Reiterer, Gerwald Rockenschaub, Peter Saul, Elfie Semotan, Lily van der Stokker, Stefan Tcherepnin, Betty Tompkins, Ann Tracy, Ziping Wang, Franz West, Michael Williams, Luc Ming Yan, Yang Semine, Heimo Zobernig.
Publié à l'occasion de l'exposition éponyme au Consortium, Dijon, en 2022-2023. -
Première monographie de l'artiste afro-américaine, célèbre pour ses représentations de la féminité noire, dont les spectaculaires patchworks pop déconstruisent et recomposent les rapports quotidiens féminin / masculin dans leur dimension domestique : une vue d'ensemble de la production de Tschabalala Self, avec sept essais et un entretien.
Publié à l'occasion des expositions de Tschabalala Self « Make Room » au Consortium, Dijon, en 2022-2023, et « Inside Out » au Kunstmuseum St.Gallen, Saint-Gall, en 2023. -
The Drawing Center : permanent flood
Collectif
- Les presses du réel
- The Drawing Center
- 16 Novembre 2020
- 9782378961688
Dessins d'artistes et alii.
En 1995, Dominique Gonzalez-Foerster et Maurizio Cattelan mettaient en oeuvre une idée simple et efficace qui allait assurer au recyclage des images de magazine une deuxième vie rutilante et vertueuse. Sous le nom de Permanent Food, les deux complices, pour le premier numéro, ont compilé, avec la participation d'une cinquantaine d'artistes (entre autres) des pages déchirées de magazines du monde en un nouveau récit visuel qui affichait tout et son contraire et plus encore. La saga se poursuivant en sollicitant d'autres connaissances dans l'art et au-delà pour envoyer à leur tour une ou plusieurs pages déchirées des revues de leur goût.
Réussites, académismes, provocation et contradictions visuelles feront florès au cours des années suivantes, insérant parfois des numéros vendus à des marques ou autres sponsors, qui, à façon, ont pioché dans leur propre archive pour nourrir le cahier des charges du magazine.
Quand, il y a peu, nous avons formulé l'idée d'une nouvelle collection de livres monographiques consacrés au dessin d'artistes de nos choix, le désir s'est vite manifesté d'adjoindre, en parallèle, une sous-série éditée sur le même principe de la collecte.
Griffonner, suivre une idée par des lignes, des figures enchevêtrées, des prémisses de perspectives audacieuses, des envies de dessiner, de faire des bites et des chattes, des nus, des caricatures, des paysages, des chats pattes en rond, des grillages à poule en guise de leçons géométriques, des villes oubliées, des fruits, des petits tableaux en clair-obscur. Laisser couler son bic, son montblanc, son feutre magic, son crayon à papier.
Imaginer un casting méritant le commentaire étonné, comme si c'était encore une excuse ou un point positif ou une honte mal assumée que de dessiner ; les stylistes de mode, les archis, les designers, les graphistes, les forgerons, les curators salissant des bottins de papier vierge, des carnets à spirale, des notebooks de boutiques de musée, des cahiers d'écolier, des velins, des arches et toutes ces malheureuses pâtes à papier arrachées aux arbres.
Les musiciens dessinent leur musique sur du papier ligné, les ingénieurs sur du millimétré - back in the days.
La mine de plomb, le graphite, le stylo bille, le stylo plume, le porte-plume sergent major, l'encre de chine, les transferts, les collages, les montages, les écritures calligraphiques, les listes de commissions, les noms des amis.es, des traîtres, les jours de la semaine, les orgasmes cochés en deux couleurs sur le papier de la chambre... permanent flood !
Dessins de Matali Crasset, Chris Dercon, Peter Schuyff, Franck Gautherot, Koo Jeong-A, Cécile Maulini, Maurizio Cattelan, Xu Yiyao, Paola Manfrin, Kim Gordon, John Giorno, Ugo Rondinone, Lénio Kaklea, Verne Dawson, Lionel Bovier & Gustave Gross, Xavier Veilhan, Tobias Pils, Julia Scher, Zhou Jing, Alexandra Midal, Mark Alan Stamaty, Seungduk Kim, Chihiro Yomono, George Sowden, Nathalie Du Pasquier, Hiraki Sawa, Pierre Paul Zalio, Amy O'Neill, Cecilia Bengolea, Sylvie Auvray, Alain Séchas, Agnès Vannouvong, François Chaignaud, Valentin Carron, Tschabalala Self, Tursic & Mille, Laurence Bertrand-Dorléac, Matthew Lutz-Kinoy, Carol Greene, Arto Lindsay, Lily Van der Stokker, Aristide Antonas, Young-Hae Chang Heavy Industries, Thomas Schlesser, Yan Pei-Ming, Kamel Mennour, Stefan Tcherepnin, Melvil Poupaud, Fabrice Stroun, Xavier Douroux, Joe Bradley, Kim Seob Boninsegni, Charles de Meaux, Justine Chin, Popeline Fichot, Maria Cristina Fabbri & Gerhard Franken, Jean-Marie Appriou, Anne Dressen, Olivier Babin, Judith Benhamou-Huet, Sheila Hicks, Teresa Rotchopf, Michael Williams.
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The Drawing Center : les trognes
Matali Crasset
- Les presses du réel
- The Drawing Center
- 13 Novembre 2020
- 9782378961824
Les carnets de dessins de Matali Crasset.
La tête multipliée a pris place dans les pages qui suivent. Le dessin a pris ses quartiers dans les carnets tenus au jour le jour, mais connaissant un peu Matali Crasset, le jour est sans fin, celui qui lui donne le moment de se mettre au travail et les pages se poursuivent comme dans un flip book qui dit le chat retombe toujours sur ses pattes.
Le moment clos, la fuite s'orchestre au fil du trait, à main levée. Les jours de discipline. Elle est d'astreinte, Matali Crasset, devant le carnet ouvert... Un millier, sans doute plus, les dessins sont là !
Il y a une vraie joie à faire une page, une autre, une autre et hop ! Le carnet appelle le suivant...
Il est rassurant de voir le corps dans ses parties de mains jeux de vilains de têtes de veau parigots de têtes de rien se tordre et s'accessoiriser, comme si la production d'objets et de dispositifs à l'oeuvre en trois dimensions habituelles chez une designeure était réaffectée au corps de nos semblables, devenus le temps des lignes, un artefact en mutation.
Il est plaisant de noter que le corps pousse au poil et cheveu envahissant avant la coupe.
Pubique, d'aisselle, de tête et de thorax, le cheveu/le poil vient là, non pas comme un cheveu sur la soupe, mais bien comme une ramification végétale au même titre que le tuyau (de poil) et comme une nouvelle excroissance bénigne finalement seyante.
Non datée, cette micro-histoire du poil hirsute tire un peu de la situation confinée que nous avons traversée avec obéissance absolue. Faire journal en passant !
Il est instructif de tourner les pages et voir les faces se pourvoir de portes, de volets, de créneaux. Le devenir maison d'un visage non genré est bien là, la plus inattendue des surprises de ce livre qui rassemble plusieurs centaines de dessins précis fa' presto scannés des carnets que l'artiste remplit avec constance et application.
Les narrations induites sont des enchaînements marabout-de-ficelle-de-cheval-d'arson... qui tordent une forme initiale - mais qui se joue comme un morceau d'une chaîne dont les premiers maillons sont oubliés - en une succession d'ajouts jusqu'à ce point final temporaire.
Faute de coeur mièvre fait de doigts pliés rassemblés, on se délectera d'un tissage de doigts de deux mains orthogonales. J'ai attrapé des bouts de choses que je me contente de noter à la reprise. Repriser en est le verbe, ma foi !
On connait les palettes rainbow de Matali Crasset qui fait confiance à la couleur pour divertir les formes plutôt strictes des objets et situations construites qui lui sont commandés. Ici la commande est monochrome : noir pour le trait, du grisé pour les néo-libéraux qu'elle n'est bien évidemment pas. La ligne claire, ni rature, ni biffure, s'exprime sur le papier à toute vitesse du défilement des pages. On y reviendra, plus tard, plus lentement. A vouloir retrouver le cheminement d'une pensée qui se dévoile sous nos yeux en toute impudeur.
Matali Crasset a le sens et le goût de la communauté qu'elle dessine ici d'une manière réaliste ante-numérique en rendant visible les liens interpersonnels-le bras de l'un se prolongeant de câbles connectés au bras de l'autre. L'ère numérique a banni le filaire de plus en plus ne laissant de traces entre les gens que dans l'historique de nos mémoires effaçables. La science-fiction avait pensé ces plug and play, ces fils et tuyaux reliant l'homme aux machines, les machines aux machines et les cosmonautes / astronautes / spationautes / taïkonautes entre eux.
Tentacules d'aliens bien élevés, branchages printaniers et bois de cervidés les fils du livre se déroulent au long des narrations cool. Le médiéval y trouve une juste place quand les crénelages, hénnins, masques de fer, volets sur charnières emballent les têtes dessinées -tête de coucou.
Le design crée l'excroissance corporelle en ce que l'accessoire est considéré comme partie nouvelle d'un corps mutant mais familier et rassurant.
L'incursion sexuée est rare mais actuelle quand la pousse incontrôlée du poil/ cheveu s'affiche sur le corps nu masculin en des cascades de cheveux, barbes, poils d'aisselles et pubiques. Si la nature a repris ses droits et tous les moissonnages de folles graminées suspendus, l'humain a laissé faire la toison au soleil !
Que le carnet 7 invite le fameux escalier à vis M400 de 1966 de Roger Tallon (ou son interprétation métissée) ou encore la lampe Pipistrello (1965) (la bien nommée bouc émissaire d'aujourd'hui) de Gae Aulenti, est bien le gage donné aux pairs et aux plaisirs d'un dessin spiralé et symbolique.
Pas moins, pas plus.
Franck Gautherot
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The drawing center ; he tried to swallow the world ; and other drawings, 2008-2019
Michael Scott
- Les presses du réel
- 3 Janvier 2020
- 9782378961305
Les dessins à l'encre de Michael Scott.
Le dessin de lignes noires sur une surface blanche a constitué pendant de nombreuses années une des pratiques de Michael Scott. Différents protocoles ont été élaborés pour la réalisation des peintures : épaississement des lignes de 1% pour une série de 39 tableaux, par exemple. La confusion optique, l'obsession manuelle d'une perfection impossible bornent un des aspects de l'art de l'artiste.
Le dessin sur feuille libre à l'encre a pris de l'importance depuis 2007, à tel point qu'il a semblé impératif d'en rassembler une bonne centaine dans un livre qui inaugure la collection « The Drawing Centre », édité selon des intuitions visuelles et de motifs qui, soit se confortent l'un l'autre, soit divergent ostensiblement. Le corpus, proposé ci-après, livre une bonne impression - la maîtrise d'une technique, la justesse et l'équilibre de la facture au service de contenus mêlent la réinterprétation d'oeuvres d'artistes proches de Scott ou de chefs-d'oeuvre de l'art contemporain à des improvisations thématiques où la plomberie, l'architecture et quelques personnages mal identifiés se disputent les pages de l'ouvrage.
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Loïc Raguénès : the room of the octopus
Franck Gautherot, Martin Germann, Anne Pontégnie
- Les presses du réel
- 7 Avril 2022
- 9782378962920
Nouvelle monographie, centrée sur la grande série de paysages marins de Loïc Raguénès - des monochromes troublés par un motif de vagues déclinant subtilement une palette de nuances, de halos et de contrastes, avec lesquels l'artiste explore l'expression même de la peinture -, présentée aux côtés de plusieurs autres oeuvres récentes, peintures de planètes et scènes d'intérieur.
Publié suite à l'exposition de Loïc Raguénès « Extra Sweet Harmony (The Room of the Octopus) » à C L E A R I N G, Bruxelles, en 2021. -
La monographie de référence de Phillip King, dont l'oeuvre a joué un rôle déterminant dans le renouveau de la sculpture britannique au début des années 1960 à travers ses expérimentations avec l'abstraction, la construction et la couleur (avec plusieurs textes, un entretien, des vues d'exposition et une chronologie illustrée complète sur plus de 300 pages).
« Me voici là, et devant moi, j'ai la matière avec laquelle je vais travailler. Je sens mon corps, et je suis conscient de ma taille, de mon poids, de mon envergure. Les yeux ouverts, j'ai pris conscience de mon regard. La matière, elle aussi, a du poids, une certaine malléabilité. elle peut se construire depuis le sol, le même sol sur lequel je me tiens debout. Je suis le «regardant», et l'agent de transformation de la matière. Dans mon esprit, je ne choisis pas de faire une construction, qui serait comme une préconception négative. J'agis et je réagis. Je procède comme si je faisais une table ou une chaise et il n'y a pas de règles à suivre... de rien quelque chose arrive. Je me sens mieux en regardant la pièce et je me sens plus léger sur mes pieds. C'est comme si je respirais mieux... à mesure que je rends la chose visible elle crée son propre emplacement et moi je retrouve ma place.
Devenant visible la chose prend une identité, son identité. Comme la notion de canin se révèle à la vue d'un chien. La chose grandit selon ses propres critères, qui sont aussi déterminés par nos relations mutuelles, telles que ma condition physique contre sa propre condition physique. Elle n'est pas une métaphore de quelque chose, mais une nouvelle identité qui se révèle à nous, à partir de ce rien du départ, quelque chose de surprenant est né, se révélant comme une chose étrange et familière en même temps. C'est comme si nous venions de découvrir une nouvelle espèce inconnue mais totalement adaptée à notre monde. » Phillip King, Mentmore Towers, novembre 1979 Publié suite à l'exposition de Phillip King au Consortium, Dijon, du 14 février au 16 juin 2013.
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Observation ; le consortium 1999-2017
Xavier Douroux, Franck Gautherot
- Les presses du réel
- 1 Juin 2018
- 9782840662921
Le deuxième volet du catalogue rétrospectif du Consortium à Dijon retrace le développement d'une réflexion critique radicale sur la place et le rôle de l'art en revenant sur les vingt dernières années d'activité du centre d'art : la collection, les expositions emblématiques, les projets extérieurs et les collaborations, de la fin des années 1990 à 2017.
Avec César, Yayoi Kusama, Francesco Lo Savio, Sturtevant, Lynda Benglis, Luigi Ontani, Phillip King, Dadamaino, Robert Overby, Richard Hamilton, Karen Kilimnik, Sophie Von Hellermann / Josh Smith, Juergen Teller, Tatsumi Hijikata, Rodney Graham, Christopher Wool, Mark Handforth, Ugo Rondinone, Richard Phillips, Gary Webb, Verne Dawson, Mark Leckey, Spartacus Chetwynd, Rachel Harrison, Roe Ethridge, Alex Israel, John Armleder, Roberto Cuoghi, Oscar Tuazon, Wade Guyton, On Kawara, Piero Gilardi, Lili Reynaud-Dewar, Xavier Veilhan, Claude Lévêque, Dominique Gonzalez-Foerster, Carsten Höller, Amy O'Neill, Robert Barry, Kendell Geers, Lee Bul, Rémy Zaugg, Charline Von Heyl, Richard Hawkins, Laure Prouvost...
Voir aussi le premier volume : Compilation - Le Consortium 1977-1998.
Egalement disponible dans le cadre d'une offre spéciale avec le premier volume.
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Pattern, crime & decoration
Franck Gautherot, Seungduk Kim
- Les presses du réel
- 24 Août 2020
- 9782378961275
Pattern, Crime & Decoration présente un mouvement artistique américain novateur qui débuta au milieu des années 1970 pour disparaître au cours des années 1980. Établi par des artistes, souvent considéré comme le dernier mouvement artistique organisé du XXe siècle, il chevauche chronologiquement la fin du modernisme et le début du postmodernisme, en rejetant les préceptes rigides du formalisme moderniste et en adoptant avec enthousiasme motifs décoratifs et formes d'art non-occidentales. Profondément ancré dans le féminisme, il inclut de nombreuses artistes femmes, cherchant à mettre l'accent sur des formes d'art et artisanat souvent négligées et considérées comme appartenant à la sphère domestique ou décorative, comme la tapisserie, le patchwork, les papiers peints ou la broderie.
En réagissant face au contexte puriste et normatif des formes d'art dominantes de l'époque, tels l'art minimal et l'art conceptuel, Pattern & Decoration donne le signal de fin de la trajectoire réductive du modernisme et celui du début d'une ère nouvelle, en empruntant librement et de façon subversive des éléments du répertoire formel des arts de l'Islam, des cultures mexicaines ou indiennes, en passant par les mosaïques romaines ou byzantines. Il détourne la rigidité de la grille minimaliste pour créer des motifs répétés, mettant hardiment en relief composantes figuratives, couleurs bariolées, volutes, arabesques et kitsch.
Le mouvement, rassemblé autour des textes de la critique d'art Amy Goldin (1926-1978), était soutenu par les galeristes Holly Solomon à New York et Bruno Bischofberger en Suisse. Bien que Pattern & Decoration ait connu un succès critique et commercial dès ses débuts, il s'estompa progressivement dans les années 1980. Rétrospectivement, on peut maintenant considérer ce mouvement comme précurseur de nombreux courants artistiques qui suivirent, avec son emploi de formes flottantes et déconstruites, son intérêt pour les arts non-occidentaux, ses couleurs chatoyantes et ses mélanges d'éléments décoratifs répétés dont l'usage servira à rejeter le cadre eurocentrique et patriarcal du modernisme, tel qu'il s'incarne dans Ornement et crime, le texte d'Adolf Loos (1910).
Les artistes du mouvement Pattern & Decoration sont ici présentés en compagnie du précurseur de George Sugarman (1912-1999), mais également d'autres artistes américains et européens dont le travail partage des préoccupations formelles similaires.
Publié suite aux expositions éponymes au MAMCO, Genève, du 10 octobre 2018 au 3 février 2019 et au Consortium Museum, Dijon, du 16 mai au 25 octobre 2019. -
The Drawing Center : chromatic oblivion - drawngs, 1986-2019
Steve Dibenedetto
- Les presses du réel
- The Drawing Center
- 13 Novembre 2020
- 9782378961671
Les dessins de Steve DiBenedetto.
Contemplez suffisamment longtemps ces dessins des débuts - truffés de motifs moirés et de formes d'interférence, ils ont l'apparence de signaux brouillés, de communiqués défaillants envoyés en direction de quelqu'un ou de quelque chose qui dès le départ n'avait probablement jamais eu l'intention de se connecter - et vous verrez dans quelle direction souffle le vent : vers les vaches. Et avec elles, vers les hélicos et les extraterrestres.
L'artiste a déclaré avoir appris à accepter de « semer le désordre ». Les dessins rassemblés ici attestent du grand soin avec lequel il a démantelé notre réalité. Il est monté à bord de l'hélicoptère, a pris le contrôle du psychoptère, et piloté tout ce drôle de bazar pour le précipiter au sol - en poursuivant un signal audible seulement pour ceux qui voudraient le noyer dans le vacarme.
Dan Piepenbring
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Han mook & lee ungno - deux peintres coreens modernistes a paris
Gautherot Franck
- Les presses du réel
- 1 Avril 2016
- 9782840668817
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Flower power - catalogue lille 2004
Gautherot Franck
- Les presses du réel
- 1 Janvier 2004
- 9782840661047