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Recueil de pensées poétiques et inspirées, ce nouvel album de Martine Delerm interroge le monde à sa manière, avec beaucoup de douceur, et résonne particulièrement avec notre époque où l'incertitude gagne du terrain. Aux mots se mêlent des illustrations au pastel marquées par une infinie légèreté, formant ainsi un parcours poétique sensible et envoûtant qui nous suggère bien des possibles, des chemins à suivre pour retourner à l'essentiel : soi.
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Pas facile, à onze ans, de quitter la banlieue pour un village de Normandie. Rêveuse et solitaire, Marie se confie à son journal intime. Elle raconte sa peur du changement, les lettres trop rares de son père parti au loin, mais aussi son plaisir des mots. Grâce à de nouvelles amitiés, au théâtre et à l'écriture, Marie va-t-elle enfin trouver sa place ?
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«Elles s'appellent Tatiana, Fatia, Juliette, Dolma, Emilie, Keiko, Antigone peut-être...» Martine Delerm livre avec cet ouvrage un témoignage fort et poétique sur l'enfance sacrifiée, en proie à une violence qui n'épargne personne, et particulièrement les filles, éternelles prisonnières des barbelés que leur tisse le monde, auxquelles est donné ici une voix multiple.
En illustrant son texte d'aquarelles évanescentes aux ambiances surréalistes, Martine Delerm insiste sur la fragilité de ces petites filles du monde entier, victimes de douleurs, d'injustices, de mépris et d'asservissements.
Par son titre même, qui rend sa portée universelle, ce livre aux résonnances féministes est tout simplement un hommage aux enfants qui subissent, comme à ceux qui se dressent contre l'ignominie des guerres et des méfaits de leurs aînés. Avec Antigone survient l'espoir d'une liberté, celle de dire «NON». Mais le territoire de cette liberté-là est bien étroit. Alors peut-être, seulement peut-être...
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Le travail poétique et minimaliste de Martine Delerm.
Comme à son habitude, Martine Delerm, funambule des mots et des images, nous fait voyager dans son univers de simplicité et délicatesse. L'émotion de la beauté.
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Recueil de pensées poétiques et inspirées, ce nouveau livre sensible de Martine Delerm interroge le monde à sa manière, avec délicatesse, et résonne particulièrement avec notre époque où l'incertitude gagne du terrain. Peut-être, sous-entendu : il faudrait. Il faudrait faire le constat de sa vie, y réfléchir, se poser de bonnes questions, tenter d'utopiques réponses, et même si l'album ne fait que proposer suggérer et ce, de façon non didactique mais poétique, il esquisse bien des possibles, des chemins à suivre, des retours à l'essentiel. Utile ? Peut-être.
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« Alice ne voit pas bien. Alice ne voit pas loin. Alice a des lunettes qu'elle garde sur sa tête. (...).
Le monde d'Alice est un peu flou. Des lumières, des ombres, des couleurs. C'est son secret : le monde flou d'Alice est plein de douceur ».
En nous racontant l'histoire de cette petite fille qui préfère ne pas mettre ses lunettes pour rester dans sa bulle, un peu à part, dans un monde flou propre à la rêverie et donc à la création, Martine Delerm nous offre un texte poétique, empreint d'une jolie nostalgie où la douceur des illustrations, peintes à l'aquarelle, se mêle à la mélodie des mots.
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Trouver les mots. Ne surtout pas me contenter d'un portrait de grand-mère mais tracer celui d'une femme d'exception. Dire celle qu'elle était, qui avait souffert de trois guerres, connu la douleur d'un chagrin d'amour, la pauvreté, travaillé durement jusqu'à l'âge de soixante-quinze ans comme ouvreuse de cinéma, dans la salle même où bien des années plus tard son arrière-petit-fils Vincent chanterait si souvent. Dire combien, cette femme-là, j'ai eu la chance de la connaître. Combien de celle qui n'avait pas fréquenté l'école, j'ai tant appris.
Je sais que je n'aurais jamais sa distinction, sa clarté, son courage, sa bonté mais j'aurais traversé ma vie en essayant de lui plaire.
Dire cet indicible, la faire renaître au fil des mots pour ceux qui ne l'ont pas connue, aurais-je réussi cette tendre et difficile gageure ?
1890-1976 une vie.
Modeste et exceptionnelle.
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Rouen, de nos jours.
Jeanne, 14 ans, est placée dans un foyer d'adolescentes en difficulté. Il y a quatre ans, elle a été retrouvée inconsciente dans les rues de Paris et, depuis, elle est amnésique. Jeanne raconte dans son cahier ses interrogations, sa quête pour ressusciter le passé, et le quotidien avec ses amis. Peu à peu s'y inscrit également l'histoire de l'homme qui l'a trouvée (lui-même sans famille et rescapé des camps), avec qui elle échange lettres et mails.
Grâce à lui, Jeanne espère retrouver la trace de son père pour reconstituer son passé et pouvoir vivre, tout simplement.
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« Papier fragile, bambou léger. Presque rien dans le vent. Juste un cerf-volant. Le cerf-volant de Suzanne.
Suzanne habite un pays de vent où les arbres sont penchés. Au loin, on entend la mer.
Suzanne, n'as-tu rien de mieux à faire ? ».
Faisant fi de la pluie et de ce que pensent les autres, Suzanne passe tout son temps à faire voler son cerf-volant, (los)ange et oiseau léger, toujours plus haut, toujours plus loin...
Se laissant porter au fil du temps et de son cerf-volant, elle aussi rêverait de pouvoir s'envoler. Le monde n'est-il pas plus beau vu d'en haut ?
Un joli album où la douceur des mots fait écho aux délicates aquarelles de Martine Delerm.
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A-t-on le droit d'arracher Sarane à sa vie, à la terre où ses racines ont poussé au fil des années ? La tendresse des amitiés, les bonheurs des jours passés pourront-ils tenir dans un sac à souvenirs ?
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« Laisser échapper son cerf-volant. Retrouver dans sa poche un coquillage de l'été. Rater son dessin juste avant la fin. Guetter les premiers flocons de neige... » Autant de petits moments de rien en apparence, mais qui traversent, qui bouleversent l'enfance en semant sur leur passage ces petites émotions, joies ou chagrins, éphémères et bouleversants.
Martine Delerm nous offre un texte poétique, empreint de nostalgie, où la douceur des illustrations, peintes à l'aquarelle, se mêle à la mélodie des mots.
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Fany et son fantôme
Martine Delerm
- Gallimard-Jeunesse
- Folio Cadet ; Premieres Lectures
- 25 Février 2010
- 9782070631056
Fany raffole des fantômes. Le soir, ils se glissent dans le noir, entre les pages de l'histoire... Mais les fantômes, ça reste un mystère. Fany décide de mener l'enquête !
Pour s'amuser à avoir peur... mais juste un petit peu !
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Juste en soi est un recueil d'aphorismes légers à lire dans tous les sens pour rêver, pour méditer, pour en parler. Comme un petit parcours de mots et d'images en lisière de la philosophie, un cheminement introspectif pour mieux se connaître et porter un regard tantôt ému, tantôt amusé, sur nos états d'âme.
Juste trouver les couleurs en soi Sortir de sa coquille juste pour respirer un peu Juste se dire qu'on aurait pu avoir sept enfants Être juste un flocon et fondre Juste confondre les heures et les secondes Juste se dire qu'on aurait dû aimer les cours de gym Être juste un silence et crier Juste en soi trouver l'autre
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A t-elle perdu ses ailes ou n'en a-t-elle jamais eue ?
La nouvelle petite héroine de Martine Delerm désespère d'être un jour comme les autres fées.
Comme elles, elle aimerait voler au-dessus des toits. C'est pour cela qu'elle passe ses journées entre les cordes à linge et les nids abandonnés, à tenter le grand saut.
Un beau jour, la fée sans ailes réalise la richesse et la diversité du monde terrestre par rapport au ciel, uniformément bleu.
Elle se sent enfin à sa place, consolant les petits chagrins et les grands malheurs et changeant les sanglots en sourires.
Quitte à faire rêver ses comparses ailées...
Une nouvelle fois, Martine Delerm offre un univers poétique où la douceur des illustrations, faites au pastel, se mêle à la mélodie des mots.
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Dans les rues de Paris, de nos jours, la petite Marina regarde danser les flocons de neige pour oublier qu'elle a froid. Elle observe un monde qui n'est pas le sien, les gens qui ne veulent pas la voir et les livres pour Noël dans la vitrine de la librairie.Dans le silence et la solitude, Marina s'endort, engourdie par le froid. C'est la voix de la libraire qui la réveille, la réchauffe et l'invite à entrer dans la boutique pour l'heure du conte. Laissant la rue dehors, Marina se laisse envoûter par les livres.Une autre histoire peut commencer.Marina est une de ces petites filles qui ne vont pas à l'école et mendient en plein Paris. Elles ne vendent plus d'allumettes mais, pour elles, c'est encore et toujours l'hiver.Dans cet album, Martine Delerm renoue avec des thèmes qui lui sont chers, l'importance de l'éducation, le droit de choisir sa vie et le respect dû aux enfants.
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Dans un Paris automnal, du Père Lachaise au café de la Mairie à Saint-Sulpice, des femmes et des hommes, pris dans les derniers flamboiements de novembre, à l'instant où la ville bascule imperceptiblement vers l'hiver, éprouvent la nécessité de remettre leur vie en question. Un recueil de nouvelles subtil qui saisit la sensualité des jours où nos destins semblent soudain devoir s'infléchir.
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Juste avant de se coucher Boire Une tasse De temps qui passe C'est bon pour la santé.
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« Demain, c'est la rentrée des classes. Camille a taillé ses crayons, écrit son nom sur ses cahiers, glissé un coquillage dans sa trousse. Elle pense à l'école, au marronnier dans la cour, au préau.
Demain. Pour l'instant, c'est encore les vacances. Camille a le temps. Camille aime le pays d'avant. » Camille le sent bien, elle est du pays d'avant. Elle collectionne ces petits moments précieux, ces moments confortables et joyeux qui précèdent les fêtes, les bon dîners en famille, les matins de Noël, les départs en vacances... Ces moments où rien ne s'est encore déroulé, où tout est encore à venir.
Martine Delerm nous offre un texte poétique, empreint d'une jolie nostalgie où la douceur des aquarelles se mêle à la mélodie des mots.
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Pas girouette non, mais kaléidoscope ! Constance ne change pas d'avis mais démultiplie les charmes de la vie au fil de ses inconstances. Constance étonne, Constance agace. Pourquoi ce prénom qui lui va si peu ? Ange ou démon, immobile ou insaisissable, ici ou là-bas ? Quand on lève les yeux pour la trouver, mieux vaudrait baisser les paupières ! Impossible de la classer sur l'étagère, de la faire entrer dans la boîte.
Mais qui est-elle vraiment ?
Constance ne veut pas choisir, pourquoi choisir ? Elle veut aimer le passé, vivre le présent, rêver à demain et le temps lui appartient. Elle veut s'échapper mais adore rester là. Elle aime les lisières. Tout et son contraire.
Et si toutes ces inconstances n'étaient en somme que la somme des bonheurs et des possibles de la vie...
Constance qui cache en elle tant de Constances différentes et complémentaires, les accepte toutes sans préférence aucune et réussit ainsi à se construire une personnalité multiple et unique.
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« Photographier des femmes. Écrire sur ces femmes. Tenter de les dire, de les atteindre, loin des images d'elles stéréotypées qui envahissent les murs, les pages et, pour finir, notre façon de voir, de nous voir.
J'aime les femmes, leur parcours de la terre au ciel, du dimanche à la semaine. Futiles et graves, lourdes et légères, fragiles et sensuelles.
Dans ce livre, je n'ai fait que les entrevoir. Elles m'ont croisée, je les ai croisées. Nous passions, tantôt elles, tantôt moi. Furtives.
Furtive. Je les ai surprises mais c'est une part d'elles qui est restée fichée en moi.
La photographie pour saisir l'émotion, les mots pour atteindre au fond de soi ce qui, le bref instant de la vision, vous a pénétré. Il se peut que tout ne soit que le fruit de l'imagination, je ne prétends pas à la vérité, seulement à une subjective approche de l'insaisissable : l'autre. Toutes ces femmes m'ont offert une part d'elles que je portais sans doute en moi et, cherchant à les deviner, peut-être n'ai-je fait que me trouver...? » Martine Delerm Des rencontres éphémères, des photographies prises à la dérobée, l'émotion d'un instant que Martine Delerm a traduite en mots et en images.
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« Chosson. Avant Delerm. Je suis née Chosson, Chosson et Petit. Chosson et Huguet, Terreyre et Faye. Je suis née protégée de trois grands-parents et d'une arrière-grand-mère. Avant ? Rien. Le néant. Côté souvenirs, la malle est légère. Une nappe chiffrée, un chemisier de dentelle, un bout de ruban, un cahier de chansons, quelques cartes postales... Et puis ? Rien.
Le néant.
Naître avec un seul nom, trop peu de noms, naître sans grenier. C'est cela la première pauvreté.
Alors j'ai voulu savoir ce que je savais déjà, que tout un monde vibrait en moi, un peuple de paysans, d'artisans. Une petite foule immense. Couleur de terre. Une petite foule d'oubliés, d'effacés dont les os depuis longtemps délités ont nourri les récoltes humaines. » Ainsi débute la quête généalogique de Martine Derlerm...
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Mon cahier d'activités : meurtre à la romaine
Martine Delerm
- Magnard
- Mon Cahier D'activites
- 15 Octobre 2000
- 9782210984042
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Annabelle a un gros problème : tous les soirs, ses cahiers s'envolent !
Mais personne ne veut la croire, et surtout pas la maîtresse...
Pourquoi est-elle la seule à voir ses feuilles partir vers le ciel ?
Martine Delerm encourage le lecteur à se laisser porter par son imagination dans cette histoire illustrée avec légèreté et finesse.