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rodney saint eloi
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Les racistes n'ont jamais vu la mer
Yara El-ghadban, Rodney Saint-éloi
- Mémoire d'Encrier
- Legba
- 23 Août 2024
- 9782897129620
Parlons de racisme puisque le racisme concerne tout le monde. Ni manifeste, ni manuel, ni acte d'accusation, Les racistes n'ont jamais vu la mer engage le dialogue.
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Nous ne trahirons pas le poème et autres recueils
Rodney Saint-Eloi
- Points
- Points Poésie
- 27 Mai 2021
- 9782757888353
J'accroche une rose à mes cheveux Je chante le pacte de la route J'ai besoin de ton regard Pour tracer l'écart Entre l'exil et mon visage.
Passeur de mots, de formes et de mémoire, Rodney Saint-Éloi est une des voix majeures des lettres contemporaines. Son oeuvre, à l'écoute du monde, est une longue traversée des villes et des visages. Nous ne trahirons pas le poème célèbre la Poésie comme moyen de survie, invoque la Femme symbolisée par le baobab ancestral et préfigure la Renaissance dans une « ville d'eau, de terre et d'arcs-en-ciel heureux ». La parole de Saint-Éloi, tendre et rebelle, est un véritable baume en ces temps où nos sociétés sont à la quête d'un centre de gravité...
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L'ancêtre parle, invoque terre, feu, ciel, océan. Des voix résistent, résonnent ; le poème se joue, tambour, espérance et acte de foi. Rien n'est trahison dans cette traversée. Tout porte vers l'incandescence, lumière de nos humanités.
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Dans ce recueil de poésie, L. Juniper essaie d'arracher les couteaux que le monde plante sous les peaux, les griffures du quotidien, les haches de la misogynie ordinaire, les lames du viol... L. juniper, dans son écriture, devient voleuse, une lanceuse de couteau. Elle découpe les grandes étiquettes, les cages, les silences. Elle n'oublie pas de peindre ce qui est beau et ce qui le restera toujours. Les fêtes, les ami.e.s, la jouissance, le vert tendre des feuilles, la joie de la révolte, ce qui s'invente entre des corps qui s'aiment et se respectent.
L. Juniper expose dans ces pages une poésie d'action et de combat mais aussi de réparation, une poésie féministe, une poésie païenne parfois, anarchiste parfois, toujours politique qui circule entre manifs, corps désirants et forêts jamais loin d'être un peu magique. Le monde est un couteau est le troisiéme ouvrage du cycle écriture collective et contemporaine # 1 proposé par les éditions Terrasses. L. Juniper est une poétesse, activiste féministe et bie.
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Je suis la fille du baobab brûlé
Rodney Saint-éloi
- Mémoire d'Encrier
- 28 Septembre 2015
- 9782897123482
J'ai des allumettes sous ma culotte / Le ciel est trop grand pour les mathématiques / Je marche avec mes rêves en bandoulière / J'ai brûlé les arbres du ciel / J'ai brisé les tables de la Loi / Je suis impie et belle / Dans la convulsion du songe / Ma disgrâce n'a pas de port / Je suis la fille du baobab brûlé métisse voix, routes et identités. D'un bout à l'autre, résonne d'une coulée cette parole libérée des miroirs et des compromis. La fille du baobab cherche son visage, son corps et son chemin dans le déferlement d'une écriture sans concession.
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Quand il fait triste Bertha chante
Rodney Saint-Eloi
- Héloïse d'Ormesson
- 20 Janvier 2022
- 9782350877907
Dans ce récit admirablement écrit, l'auteur rend hommage à sa mère, Bertha. Cette grande dame noire à l'énergie et à la générosité exemplaires, « amoureuse de l'amour », vient de mourir. Rodney, son fils aîné, raconte l'enfance bleue au pays natal, leur chemin d'exil, elle à New York, lui à Montréal. Le fils dialogue avec la mère. Il est celui qui a grandi sous la dictature, qui rêvait d'être écrivain et qui parvient à mettre des mots sur la colère, la peine, la joie, le courage et l'amour. Elle est la mère qui porte la mémoire du « pays-pourri » et la lumière de l'espoir. La parole de Bertha, poignante et belle, fait entendre la musique et la dignité de cet art d'être mère.
Tout en nous racontant la vie de Bertha, son fils Rodney nous offre un portrait en creux de lui-même. Celui d'un homme qui a grandi sous la dictature.
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Je marche. je marche. Le poème est un cheval fou, se rappeler, la barque est la route. L'horizon est dans le regard du promeneur. Découvrir une chose douce et amère: des îles, il faut se résigner à foutre la mer dehors afin de pouvoir marcher librement pour célébrer la terre, dans le récitatif qui offre aux mots et aux choses le contrepoint du chant: éloge et mystère. Surtout l'élégance. L'élégance sauve le poème comme le soleil l'été.
" Toute ville est un récitatif J'apprends du verbe apprendre le bon usage des rues les paysages de silence les plages de l'extase l'amitié des lauriers l'élégance de l'oiseau-mouche l'allaitement des ibis j'apprends par exemple que la mer est un immense gâteau bleu les soirs d'orage quand les nuages font la gueule les femmes couchent côté est pour aider le soleil à se lever"
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Rodney Saint-Eloi nous offre de façon magistrale une vision de son pays, Haïti, dans un florilège de mots exhubérants de vie. Haïti : " Ce pays qui s'appelle ailleurs, et dont la route la plus droite est celle qui mène à l'aéroport, est radiographié dans ses géogra-phies intimes, dans une prose sensible où la poésie est toujours en embuscade... Rodney Saint-Eloi nous fait offrande dans ce magnifique livre de sa méditation sur la vie, le temps, [...] la mémoire sensible, politique et poétique d'un pays qui inventa la liberté et dit qu'il croyait en l'une de ses plus belles floraisons : l'humanité.
" Felwine Sarr " Un très beau livre, donc, écrit dans une langue ample, belle, tendre et poétique, un livre à savourer, et surtout à méditer, lentement et en douceur. " Normand Baillargeon
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Quel bonheur d'occasion que ce livre qui raconte avec élégance une mère qui espère prendre dans ses bras ses enfants, qui les a perdus et qui les a retrouvés, car Emmanuelle Sarrouy a refusé la fatalité et a opté pour la vie en rencontrant deux autres enfants Joëlsonne et Medjina qu'elle borde les soirs de pleine lune en leur chantant une berceuse haïtienne : dodo titit, dodo titit. Les premiers enfants ne sont plus, mais la berceuse nous rappelle que la vie est toujours un chant merveilleux. Cette berceuse, je l'entends encore. Elle me fait rêver à un pays beau, avec des enfants qui grandissent comme le maïs, et qui rient comme la mer quand elle est folle, la mer. (Extrait de la préface)
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Jacques Roche, je t'écris cette lettre
Rodney Saint-Eloi
- Mémoire d'Encrier
- 14 Février 2013
- 9782897120603
"Apprendras-tu l'exil À tes pieds exilés Là-haut Tes pieds poudrés Toucheront le sol Seulement pour nous rappeler que Toute terre est fruit d'espérance" Chacun d'entre nous devrait écrire une lettre à un ami. Écrire ces mots qui rappellent notre présence
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Refonder Haïti ?
Rodney Saint-éloi, Lyonel Trouillot, Pierre Buteau
- Mémoire d'Encrier
- 30 Octobre 2010
- 9782923713373
Quarante Haïtiens parlent de leur pays.
Penser le pays autrement ! Faire émerger l'espace de citoyenneté dans le discours social et dans l'espace public. Les espoirs sont grands et les promesses mirobolantes. Les interrogations ne manquent pas concernant la refondation et la reconstruction.
Refonder comment ? Reconstruire quoi, pour qui et pourquoi ? Le débat s'ouvre ici avec la voix des citoyens haïtiens : l'exclusion, la ségrégation, la réparation, la justice sociale, le fait culturel, le créole, la finance, l'histoire. Voici un ouvrage sans complaisance, qui offre, sous diverses formes, le visages nouveau du pays à venir.
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Haïti ; kenbe la ! 35 secondes et mon pays à reconstruire
Rodney Saint-éloi
- Michel Lafon
- 9 Septembre 2010
- 9782749912646
Un témoignage unique sur les trente-trois secondes qui ont terrassé Haïti le 12 janvier 2010. Le récit hallucinant de ces destins frappés par le séisme, comme ce père qui presse ses enfants de rentrer pour étudier : cinq secondes plus tard, sa maison s'effondre sur les siens...
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Les bruits du monde
Rodney Saint-éloi, Laure Morali
- Mémoire d'Encrier
- 15 Septembre 2012
- 9782897120221
Nous livrons des bruits récoltés en passant au tamis la clameur du monde. Bruits de l'enfance, bruits de la vie, bruits de la mort, bruits des pas, bruits des rêves, bruits des langues, bruits du désir, bruits du silence, bruits du soleil... Voix fragiles, peuplées de rivières, de vies cheminant dans les mêmes sentiers, les mêmes résonnances. Peu importe si l'on vient d'Amérique, d'Europe, d'Asie, d'Océanie ou d'Afrique. Nous mêlons les cartes d'identité.
Par la force souterraine de l'écriture, nous devenons des voyageurs clandestins dans nos propres pays.
La littérature, libérée des catégories identitaires, respire.
Un chant commun s'élève : la délicate rumeur du monde.
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"Je revendique la sorcière qui m'enfanta une nuit mauve Je revendique la libation qui fit de moi l'orage des ciels d'octobre S'il y a un homme c'est ma main libre qui rencontre le monde S'il y a une route c'est mon corps aveugle qui cherche sa mémoire"
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