Quelque part dans l'Océan Pacifique, Corto Maltese et Raspoutine recueillent deux jeunes naufragés, Caïn et Pandora. C'est le début d'une tumultueuse aventure, entre piraterie et amitié, sur fond de Première Guerre mondiale. Le chef-d'oeuvre absolu d'Hugo Pratt, première apparition de son héros devenu culte, Corto Maltese.
Parmi les métiers exercés par les cent sept femmes choisies par Sophie Calle :
une médiatrice familiale, une chercheuse en lexicométrie, une correctrice, une dessinatrice, une journaliste d'agence de presse, une juge, une normalienne, une sexologue, une psychanalyste, une publicitaire, une avocate, une commissaire de police, une assistante sociale pénitentiaire, une journaliste, une criminologue, une exégète talmudique, une ado, une chasseur de tête, une physicienne, une spécialiste de littérature française contemporaine, une philosophe, une philosophe morale, une anthropologue, une experte des droits des femmes à l'ONU, une graphiste, une chef d'édition, une écrivain pour la jeunesse, une institutrice, une élève, une romancière, une compositrice, une voyante, une officier DGSE, une psychiatre, une traductrice en langage SMS, une cruciverbiste, une sociologue, une joueuse d'échec, une comptable, une mère, une animatrice radio, des actrices, scénaristes, réalisatrices, chanteuses, musiciennes., et aussi une marionnette, une poupée de bunraku et un psittacidé.
« Cadet d'une famille de quatorze enfants, mon père a l'habitude de se f aire respecter avec les poings.
À 18 ans, galvanisé par un titre de champion de France espoir, il interpella ma mère dans la cour de la filature Badin [à Barentin, en Seine-Maritime] pour lui raconter un rêve qu'il avait fait la nuit même : l'épouser.
Durant dix-sept ans, ma mère accompagna ses victoires et ses déf aites. Pourtant, de leur histoire je ne me souviens que des disputes, de mon père fou de rage, fou d'amour, fou de jalousie, fou d'une violence qui le dépassait.
J'ai baigné dans la cr ainte d'un débordement, d'un coup de folie, du meurtre. Imprévisible, il se transformait brusquement en un volcan de fureur que rien ne semblait pouvoir arrêter, même pas moi.
[...].
« Au milieu d'un gouf fre creusé depuis l'enfance, la boxe deviendra un virage, une virgule, un trait d'union entre mon père et moi. Je parviens à me fondre au milieu des boxeurs qu'il entraîne. Pas à pas, je le guette, l'observe, et me rapproche. Trop loin, soudain trop proche, il se dérobe, je le repousse, il me regarde.
Lorsque je commence à comprendre que ce film prend le chemin d'une quête, celle sans doute impossible de comprendre mon père, la vie s'arrête brusquement un dimanche matin de novembre.
Ce film est le portrait d'une relation entre un père et sa fille. ».
Barbara Pellerin
Auteur de plusieurs ouvrages de référence sur le cinéma mondial, dont un incontournable Stanley Kubrick, critique internationalement reconnu, notamment par les réalisateurs eux-mêmes (Quentin Tarantino, les Frères Coen, Francesco Rosi, Maurice Pialat), auteur de documentaires sur Elia Kazan, Billy Wilder et Joseph L. Mankiewicz, professeur émérite, Michel Ciment a "pratiqué" le cinéma depuis son enfance et en a exploré tous les aspects.
C'est cet itinéraire - de l'apprentissage spontané de la cinéphilie dans les cinémas de quartier aux diverses étapes de la critique professionnelle (revues, radios, télévision), du plaisir d'enseigner (lycée, université), à la participation aux jurys internationaux des plus grands festivals, de sa conception de l'analyse cinématographique à ses rencontres avec les grands réalisateurs mondiaux - qu'il retrace au fil de ces entretiens avec son collègue et ami N.T.
Binh. Avec, pour unique but, de donner en partage cet amour pour le cinéma et ceux qui le font.
Lise, jeune étudiante fauchée, se marie moyennant finances avec un jeune Marocain.
Juste après le mariage, Salim installe chez eux sa grand-mère malade qui ne parle pas un mot de français. Le temps d'un rétablissement incertain...
Martial Raysse a rencontré Michel Bulteau au début des années 70, et une complicité rare et inespérée unit le peintre et le poète. La magie des néons, Sinéma, les anges sont avec toi de Martial', Raysse, qui clignotent au fronton du cinéma MK2, nous entraîne dans un livre-film, à la suite des deux hommes qui voguent, échevelés, de New York à Oued Laou, de Venise au quai de Loire, et nous " emburelucoquent " de leurs mystères et de leurs délires. Loin de la critique d'art et de la biographie, nous sommes au pays de l'absurde et du burlesque. Mais n'est-ce pas ainsi que l'on éclaire sa lanterne ?
Ce livre accompagné d'un film propose un voyage à la découverte de Kankan Nabaya, ville de l'hospitalité en Guinée. Un voyage dans l'histoire contemporaine de cette terre d'islam, où il est question de paix et d'amour dans la logique de la charte du Mandé. Elle conforte les règles du «vivre ensemble», règles fragiles et vitales à l'heure où les migrations se transforment en drames quotidiens pour des millions de personnes dans le monde entier.
Kankan Nabaya est un carrefour où musulmans, chrétiens et animistes coha bitent dans un dialogue permanent. C'est aussi un grand marché international, une cité universitaire où la culture irri gue la vie. La mamaya, la grande fête d'après l'Aïd el-Kébir, est l'occasion de se retrou ver dans la joie.
Ce livre/film est le témoignage de nos rencontres avec les femmes et les hom mes qui font cette ville.
Le travail en longe est une composante essentielle de la préparation des chevaux de Michel Robert. C'est à pied qu'il met en place les codes de communication indispensables à sa réussite au plus haut niveau de la compétition.
Dans cet ouvrage, richement illustré et accompagné de nombreuses séquences vidéo sur DVD, Michel vous livre tous les secrets de sa méthode privilégiant le plaisir et la compréhension du cheval.
Les bases et les étapes de la préparation en longe.
. Apprendre à décoder le langage du cheval.
. Quelle position et quel comportement adopter pour mieux communiquer avec lui et comment utiliser cette connexion dans le travail monté.
. Comment travailler son cheval dans une attitude juste, sans enrênement et sans mors, avec un simple licol de corde !
Découvrez aussi, des séances de travail en liberté filmées et de nombreux exercices pratiques s'adressant à tous les chevaux et tous les cavaliers, quels que soient leur niveau et la discipline pratiquée.
Néstor Fabris, profitant d'une vague invitation, retourne au pays après une absence de trente ans.
Il a dû partir soudainement pour des raisons politiques, on le devine. Mais rentre-t-il vraiment au pays ? Tout ce qu'il avait laissé derrière lui serait mort, disparu. Lors de ce retour qui se veut fugace, les rencontres fantomatiques évoquent plutôt un retour au passé. Des indices laissent penser à une descente en enfer, l'enfer de ses propres craintes, l'enfer des fantômes qui l'habitent depuis trente ans et qui l'absorberont à jamais dans leur territoire.
Je voulais les débuts de la vie avec Les mots le début des mots dans ma vie j'avais vingt ans je voulais écrire le plus beau des poèmes. Rimbaud avait déjà fait Le boulot. Alors j'ai fracassé la vie. Je voulais le jus. Le jus divin. Celui qui donne des ailes aux mots. Jamais découragé. C'est trop beau les mots. C'est trop fou. Les années ont passé. J'ai vécu l'attente du génie. Jamais venu. Juste une fleur a poussé en moi. J'ai pris la fleur et voilà tout. Il y avait tellement de monde en moi, d'humain croisé, raté parce que c'était pas le jour et tu te rajoutes une gamelle en te disant que tu t'étais levé con et qu'il y avait de fortes chances que tu te recouches aussi con. Je voulais faire ce film aussi. Des jours je voulais fort et d'autres un peu moins. C'est Denis mon pote celui qui jouait au rugby. Qui jouait bien même très bien. C'est lui c'est de sa faute et de La merveilleuse foi du groupe Aventures pour son incroyable énergie et amour que ce putain de film existe. Alors chaque jour avec des bouts de papier des bouts-bouts de mémoire des acteurs oh combien habités - pas de petits, que des humains brûlants. Et puis la lumière si belle par instant. Chef Dominique merci. Merci la vie. Tous les jours construire, se laisser instruire par l'inspiration. Faire un joli film. Et se faire détruire dans les couloirs par des spadassins du royaume des ignares.
En 2013, la collection des «Cahiers de résidence», coéditée par Actes Sud et la Fondation d'entreprise Hermès, s'enrichit de huit nouveaux volumes qui viennent compléter les huit précédents. Ils concernent les résidences d'artistes qui se sont déroulées en 2012 et 2013.
Les résidences d'artistes de la Fondation d'entreprise Hermès ont lieu dans les manufactures Hermès. Ce programme, initié en 2010, permet chaque année à quatre jeunes artistes de développer un projet personnel. Il établit un lien entre deux grands axes qui guident le mécénat de la Fondation : la valorisation des savoir-faire artisanaux et l'aide à la création.
La Fondation s'appuie sur l'expertise d'artistes de renommée internationale - Susanna Fritscher, Richard Deacon, Giuseppe Penone et Emmanuel Saulnier - pour sélectionner les résidents. Après une période d'observation et d'initiation, ces derniers imaginent un projet, qu'ils réaliseront au sein des ateliers durant une période de production d'environ trois mois. Chaque artiste a carte blanche pour produire son oeuvre, en s'appuyant sur des savoir-faire exceptionnels et en utilisant des matériaux peu accessibles (cristal, cuir, soie.). Les manufactures et leurs équipes sont parties prenantes de ce programme, et c'est l'opportunité pour leurs artisans d'aiguiser leur habileté en se mettant au service de projets inhabituels.
Sous la plume d'Élisabeth Védrenne et de Clément Dirié, ces ouvrages retracent l'aventure humaine et créative de ces jeunes artistes. Chaque cahier est agrémenté d'un portfolio réalisé par le photographe Tadzio et légendé par l'artiste. Un DVD documentaire produit par Jean-Paul Boucheny accompagne également chaque volume.
Dans " Carnets d'une chorégraphe : Drumming et Rain ", la chorégraphe belge Anne Teresa De Keersmaeker explique, à travers des entretiens avec la théoricienne du spectacle et musicologue Bojana Cvejic, les principes chorégraphiques qui régissent Drumming et Rain, deux oeuvres marquantes créées sur la musique du compositeur minimaliste Steve Reich. Les deux chorégraphies sont réputées pour leur force énergétique et leur richesse formelle.
Ces qualités résultent non seulement de la virtuosité de la danse, mais aussi du raffinement des costumes de Dries van Noten et de l'intelligence des décors de Jan Versweyveld. L'ensemble Ictus joue en direct la musique fascinante de Reich.
Après le succès international des premiers Carnets d'une chorégraphe, publiés en mai 2012 et détaillant sous le même format les quatre premières oeuvres d'Anne Teresa De Keersmaeker: Fase, Rosas danst Rosas, Elena's Aria et Bartók, De Keersmaeker et Cveji? ont repris cette formule pour présenter En Atendant et Cesena, deux spectacles servis par un excellent ensemble de danseurs et de musiciens. La publication combine un livre d'entretiens, illustré de nombreux dessins, schémas, photos et documents sur les spectacles, et 3 DVD réunissant des démonstrations de danse d'Anne Teresa De Keersmaeker, des extraits des spectacles et des séquences documentaires où les explications elles-mêmes se mettent à danser. L'artiste visuel Michel François révèle sa vision personnelle des chorégraphies dans un somptueux album également inclus dans le coffret.
«La Belle Verte» est une planète appartenant à un autre système solaire. Ses habitants, par la simplicité de leur mode de vie, ont une réelle avance sur nous : ils vivent en concentrant leur savoir, leur force et leur énergie sur le développement de leur corps et de leur cerveau, au milieu d'une nature qu'ils préservent et soignent comme la prunelle de leurs yeux. Une fois par an, ils se réunissent dans le cratère endormi d'un vieux volcan pour décider vers quelles planètes il leur paraît nécessaire d'envoyer des messagers.
Il y a des volontaires pour aller sur toutes les planètes ; mais sur la Terre, trop polluée, trop dangereuse, personne ne veut y aller. Seule une femme, Mila, se décide à partir sur cette planète pour y rechercher son identité puisqu'Osam, le vieux sage, lui révèle qu'elle y fut conçue, lors d'un précédent voyage de son père.
Sorti en octobre 2009, Le Ruban blanc se déroule à la veille de la Première Guerre mondiale. Il retrace l'histoire d'un petit village de l'Allemagne du Nord protestante, paisible au départ, où surviennent peu à peu une série d'incidents troublants et perturbants. La psychose s'empare du village. Qui en est l'auteur ? L'enquête, menée d'abord par l'instituteur puis par la police, met en relief la brutalité des hommes envers les femmes et les enfants, mais également la fascination de ces derniers pour la cruauté et la mort.
Dans un noir et blanc somptueux, Michael Haneke s'interroge sur les origines de la violence. Il dresse un portrait de la société réactionnaire allemande avant la Première Guerre mondiale: une société fermée et puritaine, une religion omniprésente, une éducation ultra-autoritaire. Il dénonce les sociétés répressives, celles qui entretiennent brutalités, jalousies et vengeances et qui sont à la naissance du fascisme et du totalitarisme. Accueilli unanimement par la presse, Le Ruban blanc est un film qui dérange et fascine en même temps. Il entretient parfaitement le doute par les non-dits et une incroyable maîtrise du hors-champ. Le suspense est permanent.
Outre la palme d'or au festival de Cannes 2009, Le Ruban blanc a également reçu le prix de l'Éducation, le prix FIPRESCI de la Critique internationale, le prix du Jury oecuménique, ainsi que le prix du Cinéma européen 2009 pour le film, le réalisateur et le scénario. En 2010, il a reçu le Lola d'Or (Allemagne) et le Golden Globe (États-Unis).
Ce film confirme la grande maîtrise de Michael Haneke à tous les niveaux de la réalisation, de l'écriture à la photographie, en passant par un casting superbe.
D'avril à septembre 2013, Michelangelo Pistoletto (né à Biella en 1933) est le "Grand invité" du Louvre. L'artiste humaniste et fondateur de la Cittadellarte présente "Année 01 - Le Troisième Paradis sur Terre", une exposition d'ampleur déployée dans les trois ailes du Louvre.
Cette immersion dans le musée est en lien direct avec le "manifeste" du Troisième Paradis paru aux éditions Actes Sud en 2011, dans lequel Michelangelo Pistoletto annonçait une nouvelle ère où l'art devient un acteur central des mutations sociétales : l'artiste envisage la création comme l'activité seule capable de concilier les révolutions technologiques, les exigences environnementales et les valeurs humanistes. Ce Troisième Paradis se matérialise par une triple boucle dans laquelle le symbole de l'infini (?) est augmenté d'un anneau central.
Ce nouveau symbole fédérateur sera apposé sur la façade de la pyramide du Louvre, surplombera la Joconde ou encore dominera de mille couleurs les hauteurs de la cour Marly.
L'exposition a par ailleurs une forte dimension rétrospective : une vingtaine d'oeuvres majeures de l'artiste sont confrontées aux plus grandes que possède le Louvre.
De la Méditerranée aux contreforts de l'Hindou Kouch, Corto Maltese traverse l'Asie à la recherche du trésor d'Alexandre le grand. Sa route croise la destinée des nationalistes panturcs, des peuples arménien et kurde, des bolcheviks... L'un des épisodes les plus riches des aventures du marin.
Il existe une petite mare cachée quelque part...
Au milieu vit Gobi le triton, qui aimerait beaucoup faire une petite sieste sur sa feuille de nénuphar. Mais la marre aux têtards grouille d'infatigables perturbateurs...
En 2013, la collection des «Cahiers de résidence», coéditée par Actes Sud et la Fondation d'entreprise Hermès, s'enrichit de huit nouveaux volumes qui viennent compléter les huit précédents. Ils concernent les résidences d'artistes qui se sont déroulées en 2012 et 2013.
Les résidences d'artistes de la Fondation d'entreprise Hermès ont lieu dans les manufactures Hermès. Ce programme, initié en 2010, permet chaque année à quatre jeunes artistes de développer un projet personnel. Il établit un lien entre deux grands axes qui guident le mécénat de la Fondation : la valorisation des savoir-faire artisanaux et l'aide à la création.
La Fondation s'appuie sur l'expertise d'artistes de renommée internationale - Susanna Fritscher, Richard Deacon, Giuseppe Penone et Emmanuel Saulnier - pour sélectionner les résidents. Après une période d'observation et d'initiation, ces derniers imaginent un projet, qu'ils réaliseront au sein des ateliers durant une période de production d'environ trois mois. Chaque artiste a carte blanche pour produire son oeuvre, en s'appuyant sur des savoir-faire exceptionnels et en utilisant des matériaux peu accessibles (cristal, cuir, soie.). Les manufactures et leurs équipes sont parties prenantes de ce programme, et c'est l'opportunité pour leurs artisans d'aiguiser leur habileté en se mettant au service de projets inhabituels.
Sous la plume d'Élisabeth Védrenne et de Clément Dirié, ces ouvrages retracent l'aventure humaine et créative de ces jeunes artistes. Chaque cahier est agrémenté d'un portfolio réalisé par le photographe Tadzio et légendé par l'artiste. Un DVD documentaire produit par Jean-Paul Boucheny accompagne également chaque volume.
Rosas est le nom de la compagnie de danse et structure de production qui s'est formée autour de la chorégraphe et danseuse Anne Teresa De Keersmaeker. Celle-ci a d'emblée conquis la scène internationale de la danse avec son premier spectacle de 1982, Fase, quatre mouvements sur la musique de Steve Reich. Au cours des 27 dernières années, elle a créé, avec sa compagnie de danse, une impressionnante série d'oeuvres chorégraphiques. La danse de Rosas, c'est tout simplement de l'écriture en mouvement dans le temps et l'espace. Au coeur de celle-ci, il y a la relation entre mouvement et musique. Dans certaines productions, la relation entre danse et texte est également évoquée.
L'ouvrage + les 4 DVD se proposent de transmettre un message pédagogique à propos des quatre premières oeuvres de Rosas :
- Fase - Rosas Danst Rosas - Elena's Aria - Bartok/Mikrokosmos Chacun des quatre chapitres se compose d'une interview, de notes, de croquis anciens et nouveaux d'Anne Teresa De Keersmaeker, d'images de films et de photographies.
A une trentaine de kilomètres à l'ouest de Bastia, le Monte Revincu apparaît comme une éminence au contour arrondi qui constitue une véritable vigie naturelle dominant le golfe de Saint-Florent et toute la partie orientale du « désert des Agriate ».
Les recherches y ont révélé une cinquantaine d'aménagements à vocation domestique ou funéraire disséminés sur une dizaine d'hectares.
La plupart d'entre eux sont attribués au dernier tiers du Ve millénaire av. J.-C.
Les organisations architecturales regroupées dans le secteur de la Cima di Suarello sont interprétées comme les espaces domestiques d'une communauté villageoise. Une dizaine d'autres structures parmi lesquels 3 dolmens à couloir et au moins 4 coffres disséminées autour de ce village se rapportent à une utilisation funéraire.
Les données collectées durant 9 campagnes de fouilles permettent d'interpréter ce village néolithique et ses liens avec les monuments funéraires « pré-mégalithiques ». Une approche environnementale permet d'apprécier le territoire exploité en synchronie avec le site et de retracer les influences que société et milieu ont pu exercer l'un sur l'autre. Ce travail donne aussi une image nouvelle du mégalithisme corse qui apparaît comme un des premiers foyers d'émergence en Méditerranée occidentale.
De l'Afrique de l'ouest au Périgord, l'ouvrage décrit de manière précise et détaillée la réalisation de différents paniers selon la technique de la spirale. Un dvd complète le livre.