Comme à son habitude, la Fondation Louis Vuitton frappe un grand coup, en exposant les deux plus grandes stars du xxe ?siècle?: Andy Warhol (1927-1987) et Jean-Michel Basquiat (1961-1988)?!
L'artiste-star Andy Warhol a toujours été un modèle pour le jeune Basquiat, mais la rencontre se fait en 1982, par l'entremise du galeriste Bruno Bischofberger, qui présente le jeune «?Samo» à Warhol. Naît alors une longue amitié, et une collaboration intense entre les deux artistes, qui produisent ensemble une centaine de tableaux. Avant que Basquiat ne stoppe brusquement cette collaboration en 1985, après l'exposition new-yorkaise à la galerie Tony Shafrazi, se sentant utilisé et manipulé par l'cône du pop art.
L'exposition permet d'envisager les liens intimes qui unissaient les deux artistes et l'intensité de deux carrières qui résonnent encore.
Beaux Arts Éditions revient sur ces deux enfants terribles de l'art, parcourt l'ensemble de leur oeuvre et en montre le génie incontesté.
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Pour la première fois une exposition s'intéresse aux derniers mois de Vincent Van Gogh, qu'il passa dans le village d'Auvers-sur-Oise, et rend compte des dernières recherches. Arrivé le 20 mai 1890, Van Gogh y restera jusqu'à sa mort le 29 juillet de la même année. En deux mois, le peintre a produit 74 tableaux et 33 dessins, parmi lesquels des oeuvres iconiques tel Le Docteur Paul Gachet et L'Église d'Auvers-sur-Oise ou Champ de blé aux corbeaux. Très productif, Van Gogh réalise souvent plus d'un tableau par jour, tout en expérimentant librement de nouvelles approches de la couleur, du pinceau, des formats et des sujets, renouvelant ainsi totalement sa manière et son style. Mais malgré cette énergie créatrice dévorante, ses démons intérieurs le rattrapent et il met fin à ses jours. Beaux Arts Éditions se fait l'écho de ces dernières recherches, analyse les tableaux emblématiques de cette période, dont certains jamais montrés, montre comment Van Gogh a profondément renouvelé son style et est devenu a posteriori l'un des plus grands artistes. L'édition, richement illustrée rappelle la vie et l'oeuvre de Van Gogh dans son entier et le contexte dans lequel il s'inscrit.
Dialogue entre deux collections de photographies, l'une privée - celle de Marin Karmitz -, l'autre publique - celle du Centre Pompidou -, à travers le prisme de la représentation humaine. Si l'on connaît l'homme pour sa relation passionnée à l'image en mouvement, producteur et fondateur des salles de cinéma MK2, on sait moins que Marin Karmitz fut photographe au temps de son engagement politique militant et qu'il a réuni, à côté d'une collection exceptionnelle d'oeuvres d'art, une très belle collection photographique. Cette collection, il l'a rassemblée depuis une trentaine d'années.
Marin Karmitz est un enfant du siècle, lui-même victime des déracinements engendrés par la Shoah et par le partage de l'Europe en deux blocs. Ses engagements marquent l'esprit de sa collection, dominée par le noir et blanc, où la figure humaine est très présente ; elle se montre résolument personnelle et exigeante.
Beaux Arts Éditions accompagne l'exposition et dresse une histoire du corps photographié du xixe et xxe ?siècles, tout en donnant des clefs sur les différents mouvements et artistes qui composent les deux collections.
Pour beaucoup, devenir artiste est le rêve de toute une vie. Mais comment y parvenir?? Dans son ouvrage Jerry Saltz, l'une des voix les plus célèbres et les plus passionnées du monde de l'art, propose un manuel indispensable pour les créatifs en tout genre, qu'ils soient peintres, photographes, écrivains, cinéastes, bédéistes ou chefs cuisiniers.
Depuis les premières étincelles d'inspiration - et la manière de les poursuivre sans céder au doute - Jerry Saltz offre un aperçu inestimable de ce qui compte vraiment pour les artistes émergents?: l'originalité, la persévérance, l'équilibre entre connaissance et intuition, et la plus précieuse des qualités, la confiance en soi.
Regorgeant de règles, d'incitations et de conseils pratiques, Comment devenir artiste offre aux artistes de nouvelles façons de surmonter les blocages créatifs, stimuler la motivation et vaincre les mauvaises habitudes, de tirer le meilleur parti des matériaux, de relever les défis de leur carrière et, surtout, de trouver la joie dans le travail.
Un livre destiné à aider les artistes à réaliser leurs rêves.
Première grande exposition consacrée à la place de la musique dans l'oeuvre de Jean-Michel Basquiat (1960- 1988). La musique est en effet omniprésente dans l'oeuvre de l'artiste new-yorkais, tant dans les symboles, les signes, les représentations des instruments, ou aux références à divers genres musicaux comme l'opéra, la musique classique, le jazz, le be-bop, le hip-hop ou le rap. Pour Basquiat, la musique était un message, notamment dans les échanges culturels transatlantiques et sur le racisme vécu par les artistes noirs. Son engagement au sein de la diaspora africaine et face à la politique raciale aux États-Unis est l'un des fils conducteurs de l'exposition.
Issu de l'Underground new-yorkais, Jean-Michel Basquiat avait à peine vingt ans quand sa peinture expressive lui valut une notoriété mondiale. Les liens d'amitié qui l'unissaient à Madonna, Andy Warhol et Keith Haring sont légendaires. Avant sa mort tragique et prématurée, il a créé une oeuvre passionnée regroupant peintures, dessins et objets.
Beaux Arts Éditions revient sur l'artiste et son rapport à la musique.
Artiste maudit s'il en est, martyr de l'art moderne, travailleur acharné, Nicolas de Staël (1913-1955) est sans doute l'un des peintres les plus emblématiques du xxe ?siècle. Né dans une famille aristocratique pétersbourgoise, contrainte à l'exil après la révolution d'Octobre, sa carrière aura la fulgurance d'un météore, dont la course se terminera à Antibes, où il se suicidera à l'âge de 41 ans. Cette fin tragique occulte quelque peu la figure d'un artiste qui a sans cesse cherché à se réinventer et qui a produit une oeuvre - indifférente aux modes et querelles de l'époque - qui tente de concilier figuration et abstraction. Une oeuvre puissante, inspirée par la couleur, la lumière et la littérature, dont on admire tout autant la qualité de sa matière picturale, stratifiée, griffée, structurée, que sa décomposition en éclats de couleur des paysages, des mouvements ou des impressions musicales.
L'exposition revient sur l'ensemble de la carrière de l'artiste, de la figuration des premiers temps à l'abstraction fiévreuse des dernières années et tente d'apporter un regard nouveau sur cette oeuvre intense.
Beaux Arts Éditions l'accompagne en dressant le portrait de cet artiste tourmenté et en donnant les clés de lecture de son oeuvre d'une grande puissance.
Le musée de l'Orangerie explore la relation du peintre à son marchand dans le contexte artistique et littéraire parisien des années 1910, ainsi que le rôle de Paul Guillaume dans la diffusion de l'oeuvre de Modigliani sur le marché de l'art en France et aux États-Unis dans les années 1920.
De sept ans son aîné, Amedeo Modigliani (1884-1920) rencontra Paul Guillaume (1891-1934) en 1914 grâce au poète Max Jacob. Paul Guillaume démarrait alors tout juste son activité de marchand, loua pour l'artiste un atelier à Montmartre, devenant ainsi le soutien indéfectible de l'artiste jusqu'à sa mort et au-delà.
Entre?1915 et?1916, Modigliani peindra quatre portraits de son mécène visionnaire, montrant ainsi les liens intimes qui les unissaient...
L'exposition brosse le portrait intime de l'artiste révolutionnaire, rattrapé par ses démons peu après leur rencontre. Beaux Arts Éditions revient sur la vie et l'oeuvre de l'artiste, sa rencontre avec Paul Guillaume, leurs affinités littéraires et artistiques (notamment l'art africain), et leurs liens privilégiés, tout en suivant le parcours de l'exposition et en proposant un éclairage sur les oeuvres majeures de l'artiste.
Famille aisée américaine, les Stein s'installent à Paris au début du xxe ?siècle. Très rapidement, Gertrude et ses frères s'intéressent à l'effervescence artistique qui y règne et accueillent chez eux les artistes de l'avantgarde. Gertrude se lie notamment d'amitié avec Picasso, «?une longue amitié avec ses incidents, ses agitations, et ses complications?», et affirme que l'«?affection franche et la confiance entière?» qu'elle porte à l'artiste n'ont jamais faibli. Si Gertrude a participé à l'invention de l'art moderne, elle a aussi participé à l'élaboration d'une littérature contemporaine, notammet américaine. Celle qu'on qualifia de «?Cubiste des lettres?» fut en effet l'une des écrivains les plus inventifs et ambitieux de sa génération. Son usage de la répétition, de la sérialité et du motif du cercle a inspiré nombre d'artistes, notamment conceptuels (Jasper Jones, John Cage, Merce Cunningham, Robert Rauschenberg).
Beaux Arts Éditions revient sur cette collectionneuse et mécène avertie, qui marqua à jamais l'avant-garde parisienne, sur son amitié avec les peintres cubistes, au premier rang desquels figure Picasso, les similitudes de leurs approches (l'une littéraire, l'autre picturale) et montre comment Gertrude Stein devint une figure tutélaire pour de nombreux artistes modernes et contemporains.
L'exposition retrace l'histoire du grand roi Ramsès II, qui connut sous le troisième Empire la période la plus faste de l'histoire de l'Égypte antique. Ramsès II régna de -1279 à -1213.
C'est ce très long règne que nous vous faisons revivre?:
Ses six femmes (dont Néfertari), ses dizaines d'enfants, les armes utilisées par ses troupes (chars, arcs très puissants), reconstitution de son palais au sol en quartz étincelant et carreaux rouges, présentation des bijoux portés les siens (femmes et enfants), mais aussi ses proches. Tous en or, l'or étant «la peau des dieux».
Notre édition a pour but de faire renaître l'ère des Ramsès (sept Ramsès lui succéderont), le décor des tombes de sa famille et de ses proches.
Un chapitre spécial est consacré à Sennedjem, l'artisan des tombes de la famille royale. Sa propre tombe exposée à la Grande Halle Villette revêt un intérêt particulier, il y fut enterré avec son mobilier, ses objets quotidiens, des shabtis (figurines représentant ses serviteurs désignés pour l'accompagner dans l'au-delà).
Une grande fresque à la gloire d'une civilisation qui triompha au Moyen-Orient au temps de ce roi bâtisseur.
Peintre atypique, Louis Janmot (1814-1892) est longtemps resté en marge de l'histoire de l'art. En 1832, tout juste inscrit à l'École des beaux-arts, Janmot en remporte le concours annuel avec un autoportrait. Dès lors, il rejoint Paris et se forme auprès de Victor d'Orsel puis d'Ingres.
À partir de l'année 1836, il expose régulièrement au Salon de grandes compositions religieuses, destinées majoritairement au décor d'églises. En 1855, il parvient à présenter, à l'Exposition universelle de Paris, le premier cycle du Poème de l'âme. Il n'obtient néanmoins pas le succès escompté.
L'exposition présente Le Poème de l'âme, qu'Henri Focillon décrira comme «?l'ensemble le plus remarquable, le plus cohérent et le plus étrange du spiritualisme romantique?». Ce cycle pictural, au message empreint de foi catholique, illustre le parcours d'un jeune homme de sa naissance à l'âge adulte, confronté aux joies, aux dangers et aux épreuves de la vie. Il va occuper l'artiste pendant près de 50 ans. Un poème de 2?814 vers, écrit par Janmot accompagne les oeuvres. Admiré par Gaultier et Baudelaire, l'ensemble compose une oeuvre hybride, littéraire et picturale sans précédent.
Beaux Arts Éditions revient sur l'artiste, son oeuvre et son grand oeuvre et en décrypte l'ensemble des scènes.
On l'oublie parfois, le plus grand producteur de films du monde ne se situe pas sur la Côte Ouest des États-Unis mais bien à Bombay, d'où le nom de «?Bollywood?». En Inde, le cinéma est bien plus qu'un art ou une industrie, c'est une culture, un art de vivre, il fait partie intégrante de la vie de nombreux Indiens, qui s'identifient aux acteurs (héros) et aux valeurs qu'ils diffusent.
L'exposition du Quai Branly va donc révéler à un public occidental un monde inconnu, riche de traditions artistiques millénaires, doté d'une mythologie aussi complexe que celle des Grecs, une production de chants, de danses, puisant dans des centaines de récits sud-asiatiques?; un monde dominé par des superstars, héros adulés de tout un continent. Remontant aux prémices de cette aventure cinématographique, l'exposition s'intéresse aussi à la manière dont les pionniers du cinéma indien ont eu recours aux premières technologies de diffusion de l'image, telles que la lithographie et la photographie. Les visiteurs de l'exposition où se succèdent extraits de films, affiches, photos, objets fétiches, sortiront ébahis devant la diversité de la production indienne.
Beaux Arts Éditions revient sur la fabuleuse histoire de ce ciména et en décrypte les codes et les héros.
Le XXe siècle voit l'éclosion d'une société moderne engendrant de nouveaux besoins, de nouveaux matériaux. Au cours de ce siècle de grands chantiers et de mouvements artistiques sans précédent dans le monde entier, on assiste aussi à une révolution dans l'organisation spatiale qui prend des formes multiples selon les architectes, les pays et les cultures.
L'un des défis majeurs est de résoudre la crise du logement que l'on retrouve au coeur de tous les programmes et manifestes de ces années-là.
À travers l'architecture, c'est l'aventure des femmes et des hommes modernes que l'on découvre : des entreprises ambitieuses menées collectivement par des architectes, en collaboration avec des ingénieurs, des urbanistes, des mécènes... pour créer des bâtiments à l'échelle monumentale, des cités-jardins, des maisons individuelles parfaitement intégrées à la nature ou encore des constructions emblématiques.
Dans cet ouvrage richement illustré et outil d'apprentissage à entrées multiples, Simon Texier fait le point sur l'architecture contemporaine en décrivant son histoire par un biais thématique plutôt que chronologique, permettant ainsi d'aborder nombre d'aspects qui ont animé ce siècle foisonnant de création et d'innovation.
Des reportages, des rencontres, des portraits et des enquêtes sur l'utilisation des quatre éléments dans les métiers d'art, les savoir-faire et la pratique contemporaine. Des verreries aux ateliers de céramiques, en passant par les forges et les vignes, la terre, l'air, l'eau et le feu sont matières et outils de la création artistique.
Cinquante ans après la mort de Pablo Picasso, le musée qui lui est dédié lui rend hommage. Peintures, sculptures, dessins, photographies?: un nouveau parcours a été pensé pour donner à voir l'incroyable richesse du fonds du musée, et, en miroir, l'ampleur de la pratique artistique de Picasso. La direction artistique a été confiée pour l'occasion au célèbre styliste britannique Paul Smith, qui, par sa patte colorée et pleine d'énergie a signé un accrochage exceptionnel conçu sous le commissariat de l'équipe de conservation du musée.
À travers son regard, c'est un Picasso inventif, drôle, en perpétuelle expérimentation que l'on redécouvre.
Paul Smith propose des rapprochements inhabituels, souligne des détails inattendus. Amoureux de la couleur, fasciné par l'univers du spectacle, Paul Smith décèle dans l'oeuvre de Picasso et dans sa propre démarche de nombreux échos, notamment dans leur rapport aux images. Car l'oeuvre de Picasso demeure vivante et elle ne cesse et n'a cessé d'être regardée et stimulante pour les artistes d'hier et d'aujourd'hui. Sont ainsi disposées au fil du parcours quelques oeuvres de ces artistes?:
Cézanne, Bourgeois, Kuitca, Samba ou Mickalene Thomas. Le catalogue de l'exposition rend compte de ce nouvel accrochage à travers des analyses, mises en perspectives et interviews d'artistes, et se pare des couleurs du couturier britannique.
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Le monde arabe est le berceau de la civilisation des parfums. Déjà, les Romains savaient que pour obtenir les parfums les plus sophistiqués, il fallait attendre le retour des marchands arabes après leur traversée de l'Arabie. L'exposition raconte une civilisation, celles des parfums d'Orient... Beaux Arts Éditions va s'efforcer de comprendre l'origine des essences les plus nobles, celles de l'Arabie heureuse mais, bien au-delà, de la lointaine Asie, celles qui ont traversé l'Océan Indien, venant d'Indonésie, de toutes ces terres où l'Islam s'est implanté. Nous vous entraînerons dans les souks des grandes villes arabes, dans ces petites boutiques qui détiennent des secrets de fabrication, largement perfectionnés à partir du IXe siècle par la distillation de l'alcool. À Damas notamment où l'eau de rose coule en abondance... Mais le parfum c'est aussi accéder à une vie raffinée, recevoir dans une atmosphère parfumée, cuisiner en usant de ces senteurs susceptibles de provoquer un sentiment dominé par l'érotisme, érotisme que l'on recherche aussi dans les hammams, les étuves. Parfumer l'être aimé, tel que l'enseigne les contes des Mille et une Nuits.
Artiste subversif par ses sujets, ses compositions ambiguës et ses innovations plastiques, le Petit Palais consacre sa première monographie française à Walter Sickert, artiste si peu connu en France qui a pourtant vécu entre Paris et Dieppe de 1898 à 1905. Né à Munich, en 1860, Walter Sickert a déménagé avec sa famille en Angleterre à l'âge de huit ans. Son père, artiste, l'initia au travail d'artistes français et britanniques, mais Sickert s'orienta d'abord vers une carrière d'acteur. Il passe à l'art en 1882, étudia brièvement à la Slade School of Fine Art de Londres, avant de devenir l'élève de l'américain James Abbott McNeill Whistler. Sickert est devenu une figure centrale de l'avant-garde artistique britannique, à la fois peintre et critique. Si à ses débuts Walter Sickert peint des sujets singuliers tels que des scènes de music-hall ou, plus tard, des nus dés-érotisés dans des intérieurs pauvres de Camden Town, à la fin de sa carrière, durant l'entre-deux-guerres, Sickert innove en détournant et transposant en peinture des images de presse provoquant le milieu de l'art et le public par ses inventions constante.
Beaux Arts Éditions revient sur sa carrière, dévoile les personnes, les lieux et les événements qui l'ont inspirés, ou encore l'influence de son oeuvre sur des artistes comme Freud ou Bacon.
Né à Paris en 1928 de parents juifs émigrés de Russie, Elliott Erwitt grandit en France et en Italie avant de s'établir aux États-Unis, où il sera remarqué par Robert Capa. En 1953, âgé de tout juste 25 ans, il intègre la prestigieuse agence Magnum et travaillera pour les plus grands magazines américains.
Le musée Maillol retrace les différentes étapes de son oeuvre à travers un ensemble de photographies en noir et blanc, mais aussi en couleurs. Scènes de rue, clichés de personnalités (tels Marilyn Monroe, Truman Capote, Che Guevara, Fidel Castro, Richard Nixon ou Kennedy), photos de chiens les plus improbables, Paris ou New York, etc. Il a une manière d'immortaliser des moments de la vie quotidienne avec un regard qui n'appartient qu'à lui, mélangeant humour et émotion.
À travers une rétrospective complète de son oeuvre, sur des thématiques qu'il a lui-même définies il y a plusieurs années, c'est une invitation à découvrir la sensibilité unique du photographe qui est proposée.
Beaux Arts Éditions accompagne cette rétrospective en replongeant dans la vie et la carrière de ce mythique photographe repéré par Robert Capa et membre de Magnum Photos depuis 1953.
Le Capodimonte, ancienne résidence de chasse des rois Bourbon des Deux-Siciles, vient de fermer ses portes pour travaux. Le musée contient une collection exceptionnelle, couvrant toutes les grandes époques de la peinture italienne.
Profitant de cette fermeture, le musée du Louvre s'est vu prêter les plus grands chefs-d'oeuvre de la collection napolitaine : Titien, Caravage, Masaccio, Parmigiano, Bellini... Le musée du Louvre a décidé de confronter ces oeuvres à des tableaux du Louvre de même maître et de même école. Ainsi un parcours sera dessiné pour les visiteurs, tout au long du salon Carré, de la Grande Galerie, de la salle Rosa, de la salle de la Chapelle et de la salle de l'Horloge.
Beaux Arts Éditions s'attachera à présenter d'abord l'histoire du musée du Capodimonte, à en proposer une visite et narrer comment cette collection exceptionnelle a été rassemblée au fil des siècles. Une évocation aussi du royaume de Naples qui disparut en 1860. Enfin, la publication commentera les plus grands chefs-d'oeuvre venant d'Italie ainsi que les objets d'art les plus éminents provenant des collections royales.
Sans contexte, la grande exposition du premier semestre 2023. Sarah Bernhardt (1844-1923) fut la grande star de la iiie ?République, une star mondiale ayant joué aussi bien devant le Tsar de Russie qu'en Amérique lors d'une tournée triomphale, ayant monté sa propre compagnie après un passage à la Comédie française.Son intelligence, son talent, comme la liberté de ses moeurs, stupéfia hommes politiques, écrivains, dramaturges et artistes de toutes disciplines. Surnommé «?la Voix d'or?» où «?la Divine?», elle n'hésitait pas à jouer des rôles d'homme.
Impossible d'oublier qu'en 1900, elle endossa le costume de l'Aiglon - pièce nouvelle de Rostand - alors qu'elle avait 56 ans?!
Costumes, photos - elle fut l'amie de Guitry comme de Feydeau - souvenirs provenant de son propre théâtre?:
à travers elle, l'exposition retrace la vie artistique de toute une époque. Sa silhouette inspira la mode, les arts décoratifs, elle n'hésitait pas aussi à prêter son nom à des articles de grande consommation. Elle joua dans des films, connut la douleur de perdre une jambe, gagnée par la gangrène... Sa vie d'actrice se termina dans un fauteuil.
Beaux Arts Éditions revient à travers une édition exceptionnelle sur la vie et le monde de cette superstar !
Rencontre avec ces artisans qui, dans l'intime des ateliers et des manufactures, pensent et composent un artisanat du svelte et de l'aérien. Inventaire de ces matières d'hier ou d'aujourd'hui, qui visent à alléger l'objet. Découverte des techniques, ancestrales ou high tech, à l'aune de cette quête du souple et du gracile, de l'épure, de l'organique et du fragile. Révélation de ces pièces et de ces oeuvres, lorsqu'elles prolongent et incarnent la sensibilité du fluide. Réflexion enfin, du côté du luxe comme du quotidien, sur ce que dit de notre époque cette désormais irrésistible légèreté des choses. Comment et pourquoi elle se fait l'écho d'une société en quête de minimalisme, inquiète de son environnement, soudain désireuse du less is more et de la décélération.
L'exposition raconte l'histoire de l'un des maîtres de l'affiche, qui pendant six ans réalisa celles des pièces jouées par Sarah Bernhardt. Le tchèque Alfons Mucha (1860-1939), qui débarque à Paris en 1887, était doté d'une ambition humaniste qui se joua en trois actes?:
L'affichiste vedette de Paris au temps de la Belle Époque?;
Au tournant de sa carrière en 1900, lorsqu'il s'implique fortement dans l'Exposition universelle de Paris?; et à travers la présentation de ses oeuvres monumentales, notamment L'Épopée slave, qui développe une vision de l'histoire slave comme modèle pacifiste du monde, qui résonne aujourd'hui plus que jamais.
L'exposition s'intéresse également à son influence permanente?: du mouvement pacifiste Flower Power des années 1960, en passant par les mangas japonais, les super-héros, les artistes de rue ou même dans l'art du tatouage. Les visiteurs sont invités à découvrir l'influence de Mucha en particulier dans la série télévisée ARCANE dont les décors sont inspirés par l'oeuvre de l'artiste.
Immersive et interactive, l'exposition utilise les technologies de projection les plus avancées, dans une scénographie captivante afin de permettre une expérience inédite de l'oeuvre et des influences de Mucha.
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L'exposition sera le reflet du salon qui, de 1951 à 1982, s'est tenu au musée d'Art Moderne puis au musée Galliera, à Paris. Ce salon avait ceci de particulier que chaque année les artistes invités devaient proposer des oeuvres illustrant un thème en rapport avec l'homme et son environnement. Le bonheur, le travail, l'amour... Seront donc rassemblées au Musée Jean Couty une centaine d'oeuvres ayant marqué les trente années d'un salon qui fût le plus visité de Paris, à travers peintures, dessins, affiches, lithographies... L'occasion de découvrir des oeuvres inédites ou rarement exposées. Braque, Matisse et Picasso, bien sûr, mais aussi Jean Couty lui-même, Mentor, Brayer, Ambrogiani et tant d'autres. Beaux Arts Éditions témoigne et commente cette période exceptionnellement riche en chefs-d'oeuvre, mais surtout en expression de courants novateurs à l'aide de documents d'archives passionnants dans cette publication tenant lieu de catalogue.
Riche des collections de son cabinet d'art graphique, parmi les plus importantes au monde, le musée d'Orsay dévoile une sélection de ses plus beaux pastels, avec plus d'une centaine de pastels, signés par les plus grands artistes du musée, offrant un panorama exhaustif des principaux courants artistiques de la seconde moitié du xixe ?siècle, de l'Impressionnisme au Symbolisme.
Ainsi, la modernité est-elle abordée par les pastels de Degas, Monet, Caillebotte, Boudin?; l'intimité par Mary Cassatt, Helleu et Vuillard?; le paysage, que le pastel sublime, par les symbolistes?; l'harmonie entre l'homme et la nature (contrepoint à la modernité), à des artistes tels que Fantin-Latour, Osbert, Puvis de Chavannes, Desvallières... Et enfin, les artistes LévyDhurmeret ou Redon évoqueront la rêverie. Une mise en exergue montrant aussi l'extraordinaire plasticité du pastel.
Beaux Arts Éditions revient sur ces artistes, ainsi que sur l'histoire du pastel et la «révolution» qu'il connaît durant la seconde moitié xixe ?siècle (1850-1914).