En 2010, la France érigeait la lutte contre les violences conjugales au rang de « grande cause nationale ». Un an plus tard, je devenais une victime parmi tant d'autres. Personne ne semblait comprendre quel était le mal qui me rongeait.
Comment peut-on devenir une victime, qui sont ces bourreaux, pourquoi ne les voit-on pas avant qu'il ne soit trop tard ? Toutes ces questions, je me les suis posées, parce que je devais me réparer.
Lorsque j'ai enfin pu assimiler ces informations, il s'est avéré que si le bourreau est toujours mis en avant, il n'est presque jamais question de sa victime, que l'on efface, comme si elle était coupable de son sort, ou si elle nous renvoyait à notre incapacité à agir en sa faveur.
Toujours aidée et soutenue, j'ai trouvé au fil du temps, les mots qui impactaient. J'en ai aiguisé la pertinence afin de mieux comprendre et de changer notre regard sur ce que sont les violences conjugales.
En me lançant dans ce combat, j'ai découvert des personnes d'une humanité remarquable, et tous ensemble, nous oeuvrons au quotidien pour qu'un jour l'on puisse affirmer : « plus jamais ça ! »
Dans un village de campagne du nord de la France, deux petites filles qui n'étaient pas destinées à se rencontrer se lient d'une amitié rare. À la veille du décès de Maggy, l'ouverture de leur journal intime commun réveillera de douloureux souvenirs...
Peut-on décider de faire la plus grande école de l'administration de l'État uniquement pour impressionner sa belle-mère? Peut-être! C'est en tout cas l'une des motivations (inavouées) de Florence. Le lecteur va la suivre, ainsi que quatre autres élèves durant leurs deux ans de scolarité. Ils vivront des expériences et des situations inattendues que seule sans doute leur qualité d'élève de l'école leur permettra de vivre. Cette école ne sera jamais nommée mais chacun la reconnaîtra.20 ans plus tard, l'anniversaire de la promotion leur permet de se retrouver. Se retrouver, vraiment?
« Tous à Poêle » est le premier livre de cuisine humoristique. Il propose des recettes très originales, rapides et très faciles à faire.
Fidèle à sa personnalité Pascal Sellem ne voulait pas faire un livre de cuisine de plus et il voulait faire rire ses lecteurs :
« Des vraies recettes bien sûr, des jeux, des anecdotes, de la rigolade entre amis, des expressions en images, et surtout du partage, de l'amour, et de la bonne humeur.
Bref, c'est bon et c'est con !
Allez tous à poêle ! » Passionné de cuisine depuis son plus jeune âge, Pascal Sellem est aussi un adepte du bio, et il a créé en Bretagne le « Potager du Pont Neuf » où il cultive avec sa femme des fruits et légumes qui sont tellement bons que les grands chefs se les arrachent.
Son compère à la scène comme à la ville, Laurent Baffie a écrit une préface... drôle !!!
Le rêve d'une vie fantasmagorique, peut nous empêcher de profiter des simples plaisirs qui se présentent à nous. Nous avons la plupart du temps du mal à nous accommoder de ce que nous obtenons. Nous désirons ce qui n'est pas mais pourrait être. Or, le désir de la plénitude contrarie souvent le bien-être que la nature nous présage. Soyons pragmatiques. Le bonheur accompli et constant n'existe pas. L'existence ne sera jamais exempté de toute épreuve, de déchirements, de douleur, de mélancolie. C'est ce qui nous donne du courage et par la force des choses, intensifie nos moments d'allégresse et nos instants de gaieté. Pour que la satisfaction redouble en nous, elle doit résister aux assaillements de l'extérieur. Apprendre à estimer la vie, c'est accepter qu'elle ne peut être parfaite à toute heure. Pour Jasp, il sera peut-être trop tard.
Pascal, adolescent surdoué, placé dans une maison d'enfants. A-t-il tué sa mère alcoolique et va-t-il parvenir à se laver de ce crime dans la Méditerranée, confidente de son histoire traumatique?
L'histoire de cette femme peut nous apparaitre sans relief.Un accident en mer, un grand vide dans sa mémoire...Un quotidien ordinaire et peu exaltant auprès d'un mari semblant pourtant faire l'impossible pour la rendre heureuse.La curiosité de Léna pourrait lui coûter très cher.Notre héroïne, fragile et sensible, va se révéler être une tout autre personne.
Après une existence bien réglée et plutôt solitaire, Félix Raminet, professeur de Droit, tout juste retraité, vient d'obtenir brillamment son permis de conduire. Follement épris de liberté, il saute dans sa voiture neuve et quitte Paris pour Saint-Malo. Le Destin l'attend sur une aire d'autoroute : Jane, une jeune Américaine, généreuse, libre de corps et d'esprit, va changer irrémédiablement le cours de sa vie.
Claude Georges Picard a publié aux Editions du Net en décembre 2013, "Un piton séparé du reste du monde", témoignage d'un soldat "appelé", chasseur-alpin, affecté en 1961 en Algérie dans un poste militaire sur un piton de Kabylie. Il y remplissait à la fois, son devoir de soldat et celui d'instituteur-infirmier-écrivain public improvisé dans un village Kabyle acquis totalement à la cause des rebelles.
A la suite de la parution de ce témoignage et d'une émission de télévision très suivie en Kabylie, il est invité par l'association culturelle du village à revenir sur les lieux où il avait passé quatorze mois sous l'uniforme militaire.
"Retour en Kabylie" est le récit de ces trois jours de retrouvailles entre un ancien soldat français accompagné de sa fille et la population d'un village kabyle un demi-siècle après les événements relatés dans "Un piton séparé du reste du monde".
Yan, animateur de terrain, parcourt les cités marseillaises, armé de son seul sac à dos et obsédé par la volonté de transmettre sa rage aux habitants, pour qu'ils prennent enfin leur destin en main. A travers le maquis des manoeuvres politiques et de ses propres sentiments, il poursuit aveuglément son combat. Au risque de se perdre dans cet univers de béton et de misère sociale.
Ce roman est une sorte de puzzle encadré par un bref récit. Les pièces du puzzle sont des textes brefs, à la 1e personne, écrits à diverses époques par des personnages différents qui réapparaissent sous divers pseudonymes selon qu'ils communiquent par journal, e mail, site web. On peut toutefois deviner peu à peu qui ils sont. Chaque texte comprend aussi un bref passage poétique. Les personnages se croisent, se loupent, puis finissent par se rencontrer. J'avais envie de parler des hasards, des rencontres, des occasions manquées, de la chance à saisir, de nous tous, en fait.
La recherche de l'amour et la rencontre de l'autre est dans ce recueil de poèmes un voyage sensuel aux sonorités étonnantes, aux rythmes enivrants et à l'espoir ponctué par des moments de profonde mélancolie.
« L'autre côté du fleuve », c'est la rive guyanaise de l'Oyapock, c'est ce sentiment étrange qui fait qu'on croit toujours que l'herbe est plus verte dans le pré du voisin.
C'est cette force qui pousse des hommes et des femmes à rechercher ailleurs une vie meilleure. Ils laissent une vie de misère pour un espoir qui s'avère souvent illusoire.
L'action se passe au début des années 2000, dans un village clandestin situé sur un affluent de la Mana. Nous sommes à la veille d'une opération de gendarmerie. Vasco, petit patron orpailleur, vient au village chercher un mécanicien, car son chantier est arrêté. Ses moteurs l'ont lâché deux jours après que Chapado a tenté de les réparer. Les deux hommes se rencontrent et cela se passe très mal. Chapado promet de se venger.
Vasco profite de son séjour pour tenter de séduire Angela dont il est amoureux depuis longtemps. Il est interrompu par Linda, prostituée, qui est amoureuse du jeune homme. Malgré les arguments convaincants de la jeune femme, il réussit à l'écarter en lui avouant qu'il est venu pour une autre. Linda lui promet qu'il finira par l'aimer.
Début de l'acte IV, un coup de fusil claque dans la nuit. Chapado sort du carbet de Vasco, le fusil à la main...
Le vent qui bruit dans les vignes grimpantes murmure : « Je pars sans jamais te quitter ». C'est ainsi qu'il s'enracine dans nos mémoires. De même, les âmes sillonnent-elles le temps et se transmettent par le prénom. Je ne savais pas ce que cela signifiait jusqu'au jour où, dans un songe, une voix m'a parlé : « Tu es issue d'une lignée immémoriale de femmes qui portent, supportent, me dit-elle. Aujourd'hui, il est temps de déposer les fardeaux de tes ancêtres pour que s'éteigne la chaîne des tourments. Après toi, ta fille et ses filles, enfin seront libres.
- Qui es-tu ?
- Je suis ELLine ton aïeule, celle qui éclairera ton chemin. Je brille dans l'effroyable nuit qui, depuis trop longtemps, entoure les femmes. Je suis plus que l'espoir, je suis le gage de votre succès sur le chemin de la liberté, de votre combat pour la paix des femmes... » Je m'appelle moi-même Eline, c'est le fragile héritage que m'a laissé mon aïeule ; j'ai perdu l'L, il est vrai, mais j'ai gagné la liberté. Je vais vous conter mon histoire et celle des femmes qui sont de ma lignée : ELLine, Marie, Dame Léceline, Lucie, sa fille Claire et Séverine.
Une autobiographie? un peu!Un récit? un peu aussi!Un regard? Parfois!Une analyse? Quelque peu!Un recueil? Certainement!Un hommage? Bien plus...Ce livre de vie n'est ni plus, ni moins que la trace de mon passage dans cet univers fait de camions rouges...Le monde des sapeurs-pompiers qui m'a fait grandir et à qui je dois ces rencontres avec mon père, mes pairs, mes repères. Ceux qui ont marqué ma vie professionnelle et personnelle et qui m'ont permis de pouvoir écrire ce livre aujourd'hui et tourner ma page de vie...Un témoignage rendu à ces femmes et à ces hommes d'honneur, mais aussi à ma profession et ce après plus de 53 années passées en son sein. Son histoire, à travers la mienne, son évolution et son avenir, le tout sous le joug de mon regard d'auteur...Un hommage rendu aux soldats du feu, à celles et ceux qui honorent notre corporation!!!
Mai 1940: l'Allemagne lance son offensive vers l'ouest et envahit les Pays-Bas, la Belgique puis la France.Hilde, Antoine et leurs cousins se retrouvent aux avant-postes de l'Histoire et leur destin en sera à jamais bouleversé.Mêlant références historiques et fiction, Blandine Brisset nous fait vivre, à travers une grande épopée familiale, cet instant crucial où l'Europe est emportée par la la folie de la guerre.
Les Sanglots de la Terre est un recueil de poèmes qui a reçu le Grand Prix de la Journée du Manuscrit 2020. Sa poésie a provoqué l'admiration des jurés et le Président Michel Dansel a souhaité donné le plus grand écho à l'oeuvre de ce tout jeune poète très talentueux et très polixe. Comme Rimbaud l'a sublimement démontré, "A aux âmes bien nées la valeur n'attend point le nombre des annéesA " (Pierre Corneille).
Sous un angle encore jamais abordé, découvrez le monde de la scène française du rock, de la variété et du jazz, raconté par un de ses acteurs les plus assidus, musicien « notoirement » inconnu, comme il s'amuse à se définir lui-même.
Un récit captivant qui couvre la longue carrière d'un « sideman », batteur de son état. Quarante-cinq ans passés à travailler, enregistrer, jouer et tourner avec tout ce que la scène musicale hexagonale (mais pas que !) compte de grands noms et de talents.
Un témoignage riche en anecdotes parfois touchantes, souvent drôles, apportant pour la première fois sur le show-business à la française le point de vue d'une corporation qui parle peu, dont on parle peu : ces artistes musiciens qui vivent « à l'ombre des étoiles » et pourtant indispensables à leur éclat...
Mais l'auteur n'en reste pas à la relation de situations liées à son métier et ses rencontres professionnelles. Charles Benarroch, enfant marocain débarqué à Paris à 14 ans et que rien ne prédestinait à ce parcours hors norme, partage avec la même pudeur et la même générosité - et ce n'est pas le moindre intérêt de ce récit autobiographique - ses souvenirs d'enfance et le regard sensible d'un homme sur une époque artistiquement foisonnante qui lui a apporté le meilleur et le pire. Et particulièrement sur les proches qu'il a côtoyés des années durant, dont certains sont aujourd'hui disparus et à l'humanité desquels il sait, sans pathos, sans vantardise, mais avec coeur, rendre un émouvant hommage.
Un récit agrémenté de quelques caricatures, oeuvres de l'auteur, qui dévoilent sa perception malicieuse et désacralisée de ces « monstres » de notre patrimoine culturel national.
Paris, 2148.
Le monde « miroir », identique au nôtre, mais dans les pires conditions possible, a été découvert, et ils en veulent à notre eau, denrée rare depuis des décennies. Pour assurer la sécurité de la population, l'eau, déjà rationnée, fait l'objet d'une surveillance plus accrue, tandis que les miroirs, seul passage entre les deux mondes, ont été interdits.
Vin, informaticienne rebelle, souhaite pourtant se mirer à tout prix. Lorsqu'après moult péripéties, elle atteint enfin son but, non seulement la satisfaction n'est pas au rendez-vous, mais elle relâche également son double dans son monde.
Dès lors, les événements prendront une tournure qui lui permettra de découvrir la vérité sur son histoire et le fameux monde « miroir »...
Simone Chalon vit en région parisienne avec son mari. C'est une femme heureuse dans un univers bourgeois. Sa soeur Monique, ses filles, son fils et ses petits-enfants sont pour elle sa raison de vivre. Sans cette déprimante nostalgie qui ne la quitte pas, on pourrait même dire qu'elle est très heureuse.
Violette Dumas vit en Occitanie, elle est coiffeuse et toute pétillante. Elle est mariée à Pierre. Le couple est en harmonie. Lola leur fille leur donne toutes les satisfactions.
Et puis Marie, fille de Simone, décide, un jour de tout plaquer pour aller vivre en province. Elle ne sait pas encore que son départ projettera tout ce monde dans l'effroyable mais aussi dans l'amour le plus enfoui.
Une rencontre fortuite à la Faculté. Une amitié qui se transforme rapidement en romance.
Deux frères au passé troublé. Deux êtres différents mais complémentaires. Une jeune fille coincée entre eux.
Triangle amoureux, direz-vous ? Mais est-ce aussi simple que cela ? À vous de le décider.
Suivez le parcours sentimental et initiatique de Robin, Silas et Poppy. Parcours qui les conduira vers leur destinée : funeste et merveilleuse, comme l'est la vie.
Février 2015.
Nous partons en famille au Bénin, dans le cadre d'un voyage de tourisme solidaire. Une aventure humaine mémorable : dix-sept jours au contact des Béninois. Un séjour authentique, en immersion totale.
Des crises de larmes aux crises de rires, j'ai voulu partager notre expérience avec celles et ceux qui souhaitent aller à la rencontre des populations locales africaines.
Un jour, alors que nous buvions un verre, Toussaint, notre guide local, a cru entendre « Chine-Chine » et comme tout Béninois qui se respecte, il s'est approprié l'expression. Voilà comment est née l'idée du titre Bénin-Bénin.