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Après la guerre de Troie, Ulysse ne retournera pas de sitôt à Ithaque. Héros malmené par les dieux, il erre pendant dix ans de naufrages en catastrophes, jouet de forces qui le dépassent. Il devient ainsi le premier aventurier à explorer les confins du monde pour en rapporter un fabuleux récit.Considérée comme l'un des plus beaux poèmes de l'humanité, l'Odyssée fait partie de ces ouvrages qui ont laissé une empreinte profonde dans la culture occidentale. Si bien qu'on peut affirmer, avec Pierre Bergounioux, que «le monde n'est plus le même après qu'on a lu l'Odyssée».Dossier : 1. Commentaire des treize aventures d'Ulysse2. Aventure merveilleuse, aventure «réelle»3. Les femmes de l'Odyssée.
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«Chante la colère, déesse, du fils de Pélée, Achille...» Lorsque commence le récit, nous sommes à la neuvième année du siège de la ville de Troie. La victoire grecque est proche : la chute de la citadelle a été annoncée dans un présage pour la dixième année. Mais Achille, outragé par Agamemnon, le chef de l'armée, se retire sous sa tente et se refuse désormais à combattre. L'épopée va alors relater les causes et les conséquences désastreuses de cette colère funeste, «qui causa mille douleurs aux Achéens». Oeuvre fondatrice de la culture occidentale, récit d'une beauté violente, l'Iliade dépeint pour la première fois l'être humain face à un destin qu'il a conscience de devoir accomplir. DOSSIER - Au fil des chants : quelques scènes clés du récit - Héros et héroïsmes dans l'Iliade - Cartes et arbres généalogiques.
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Peut-on être sérieux et drôle à la fois ? Quelle «substantifique moelle» se cache sous la fantaisie des apparences ? Publié en 1534, Gargantua, qui narre la vie «très horrifique» d'un géant né par l'oreille de sa mère et inventeur du torchecul, est aussitôt interdit. Mais, par-delà la satire, le récit se colore d'humanisme : quelles méthodes d'enseignement adopter pour former l'habile homme ? Quelles doivent être les vertus du prince chrétien, en particulier en temps de guerre ? Puisé aux bonnes sources, le savoir est une gourmandise, tandis que les appétits guerriers, rendus vils et grotesques, sont balayés par une fin utopique.Si rire est encore «le propre de l'homme», la langue du XVIe siècle ne nous est plus familière. La présente édition accompagne le texte de Rabelais d'une translation en français moderne, afin que tout lecteur puisse s'y plonger avec l'agilité de Gargantua quand il «nageait en eau profonde, à l'endroit, à l'envers, de côté, de tout le corps, des seuls pieds, une main en l'air tenant un livre».Dossier1. Utopies et perfections de l'éducation humaniste2. Idéaux humanistes sur la guerre et la paixParcours : Le rire, un miroir du savoir.
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Athènes, 399 avant notre ère. Socrate, citoyen sans fortune ni pouvoir politique, comparaît devant le Tribunal de la cité. Quels sont les faits reprochés ? On l'accuse de ne pas reconnaître l'existence des dieux traditionnels, d'introduire de nouvelles divinités et de corrompre la jeunesse. Face à ses juges, Socrate assure seul sa défense et met en garde les Athéniens : le philosophe est un bienfait pour la cité et celle-ci se condamne elle-même en mettant à mort son héros. Mais le verdict est sans appel : la condamnation à mort. Élevée au rang de mythe fondateur de la philosophie, l'Apologie de Socrate expose les exigences d'une vie vertueuse telle que la défend Socrate : amour du savoir, souci du vrai, recherche de l'acte et du mot justes.Dossier : 1. Le philosophe au banc des accusés2. La place du philosophe dans la cité
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Yvain ou Le Chevalier au lion
Chrétien de Troyes
- Flammarion
- Etonnants Classiques
- 22 Mai 2024
- 9782080446497
N'est pas chevalier de la Table ronde qui veut ! En affrontant dans la forêt de Brocéliande le seigneur de la fontaine, Yvain gagne le coeur et la main de la belle Laudine. Preux chevaliers et messagères intrépides, objets merveilleux et lion docile... tous les ingrédients sont réunis dans ce récit pour inaugurer un genre devenu célèbre : le roman. TOUT POUR COMPRENDRE - Notes lexicales - Biographie de l'auteur - Contexte historique et culturel - Genèse et postérité - Genre de l'oeuvre - Structure et personnages - Chronologie et carte mentale TOUT POUR RÉUSSIR - J'entre dans l'oeuvre - Avez-vous bien lu ? - Questions de compréhension et d'interprétation - Histoire des arts - Éducation aux médias et à l'information GROUPEMENT DE TEXTES - L'appel de l'aventure.
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Le ton du Gorgias est particulièrement violent, et pas seulement à l'égard de la rhétorique. Le dialogue formule une des critiques les plus radicales qui aient été adressées à la démocratie athénienne, à ses valeurs dominantes et à sa politique de prestige. En effet, Socrate s'en prend à tous les aspects de cette politique, du plus concret au plus idéologique. Mais l'essentiel de la critique vise la condition qui donne à la démocratie athénienne ses principaux caractères. Or cette condition est la même que celle qui assurait l'influence de la rhétorique. Il s'agit de la foule comme sujet dominant de la scène politique.Le gouvernement de la liberté est un gouvernement de la foule, c'est-à-dire de l'illusion, du faux-semblant et de la séduction. La critique de la rhétorique débouche donc directement sur la critique de la démocratie.
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Oedipe Roi
Sophocle, Paul Mazon, Philippe Brunet
- Flammarion
- Etonnants Classiques
- 27 Mars 2019
- 9782081451940
Pour déjouer la prédiction funeste selon laquelle il tuera son père et partagera le lit de sa mère, Oedipe quitte les siens. Parvenu à Thèbes, il libère ses habitants de l'emprise de la Sphinx. Devenu roi, pour apaiser la fureur divine, il se lance alors sur les traces du meurtrier de son prédécesseur, sans se douter de la terrible vérité qui l'attend... Oedipe roi est devenu le symbole de la quête des origines et de la fragilité de notre condition face à la mécanique implacable du destin. TOUT POUR COMPRENDRE - Notes lexicales - Contexte culturel et littéraire - Genre de l'oeuvre - Pour mieux interpréter TOUT POUR RÉUSSIR - Questions sur l'oeuvre - Étude d'une mise en scène GROUPEMENTS DE TEXTES - La fortune du mythe - Le mythe d'Oedipe dans l'oeil de Wajdi Mouawad ENTRETIEN AVEC WAJDI MOUAWAD.
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L'intégralité du poème épique qui chante un épisode de la guerre de Troie et fonde, avec les figures d'Achille, d'Hector et de Patrocle, le mythe du héros. Avec un dossier critique.
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Comment être heureux ? Telle est la question à laquelle répond la Lettre à Ménécée, nous offrant les principes du bien vivre. Nous ne devons avoir peur ni des dieux, qui ne se préoccupent pas des affaires humaines, ni de la mort, qui ne nous concerne pas. Nous pouvons supporter la douleur et éviter qu'elle affecte notre âme tout entière. C'est ainsi que, libérés des troubles, nous atteindrons le bonheur véritable.
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La vie heureuse : La brièveté de la vie
Sénèque
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 19 Juin 2024
- 9782081216457
Peut-on être philosophe dans n'importe quelle société et dans n'importe quelle situation ? Ou, plus précisément, peut-on philosopher quand on est l'homme le plus riche de son temps ? Peut-on philosopher quand on est pris dans les obligations de la vie sociale ? Ces interrogations sont peut-être les avatars d'une question plus fondamentale, celle du rapport de la philosophie au pouvoir politique - question qui ne pouvait manquer de passionner Sénèque, philosophe stoïcien, homme fabuleusement riche et précepteur de l'empereur Néron.
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Nous sommes en 29 avant notre ère:Octave, le futur empereur, vient de se rendre maître du monde grâce à sa victoire sur Antoine et Cléopâtre, et Virgile publie ses Géorgiques, dédiées à Mécène, un proche d'Octave. Le contenu des quatre chants, tel qu'annoncé dans les premiers vers, laisse attendre un traité d'agriculture. Virgile semble donc soutenir les efforts d'Octave en faveur de l'agriculture italienne et encourager comme lui les Romains à se faire paysans.Mais Virgile est un poète, peut-être le plus grand poète latin, et Les Géorgiques sont bien autre chose qu'un simple traité. Elles proposent, avec un souffle et une ampleur rarement égalés, une morale fondée sur l'effort et le travail comme conditions de l'élévation de l'homme, en même temps qu'une réflexion sur la place de celui-ci dans la nature. Comme toute grande oeuvre, elles questionnent également le lecteur sur leur sens et l'interprétation qu'il est possible de leur apporter.
Dossier:
1. Les Géorgiques ou l'éloge du travail de la terre.
2. Travail du paysan, travail du poète.
3. La question des excursus et le sens des Géorgiques.
4. Postérité de l'oeuvre. -
Dans la Thèbes antique, aux portes de laquelle viennent de s'entretuer ses deux frères, Antigone transgresse la loi du roi Créon pour ensevelir le « traître » Polynice. Ultime victime d'une malédiction familiale, la fille d'OEdipe est d'abord la figure de la révolte et de la conscience morale.
Dossier
1. Le cycle thébain
2. Antigone et la piété : la souillure et la mort
3. Antigone, tragédie politique : la loi et la raison
4. La destinée d'Antigone : de la révolte à l'anarchisme. -
Le Phédon raconte une mort, celle de Socrate. Mais le récit de ces adieux singuliers est occasion de tenir un discours différent sur la mort. Car Socrate meurt après avoir parlé, après avoir arraché à la mort son «masque» effrayant de sorcière, et en pariant sur l'immortalité de nos âmes.
Avec lui, la mort fait une entrée remarquée dans la philosophie : la mort et la philosophie se livrent au même travail de Pénélope, défaisant ce que la vie a tissé et délivrant l'âme de son oubli d'elle-même.
Il est impossible de lire ce dialogue-là tout à fait comme on en lirait un autre. Platon, qui n'assistait ni à ce dernier entretien ni à ces derniers instants, les élève à une vérité plus haute que toute exactitude historique. Et Socrate qui, «demain», ne sera plus là, est présent comme il ne l'a jamais été.
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Comment parler, pourquoi écrire ? En cette fin du Ve siècle avant notre ère, voilà de quoi discutent deux Athéniens étendus près d'un gattilier en fleur, à l'ombre d'un platane sous lequel coule une source, tout près de l'Acropole. Mais comment évoquer la puissance du langage sans parler de l 'âme humaine ? Résidu de ce principe qui meut les corps célestes et même l'univers en son entier, elle produit le discours et en subit les effets.
Extraordinairement riche par sa forme - on y trouve descriptions, discours, mythes et prières -, le Phèdre aborde des thèmes très variés : la rhétorique, l'écriture, la mort et l'amour. Il déploie tout l'art littéraire de Platon et constitue l'un de ses plus grands dialogues.
Dossier :
1. Rhétorique et philosophie 2. Parole et énonciation 3. Parole et dialectique 4. Oralité et écriture.
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Petit guide de philosophie pratique, le Manuel est destiné à quiconque souhaite progresser sur la voie de la sagesse. Selon Épictète, nous devons distinguer ce qui est en notre pouvoir de ce qui ne l'est pas. Ainsi, nous ne maîtrisons pas le cours des événements, mais nous sommes entièrement responsables de la façon dont nous y réagissons. Tempérer nos désirs, vivre en accord avec la Nature, comprendre le monde et le rôle que nous y jouons : tels sont les préceptes que nous exhorte à suivre Épictète, afin de connaître bonheur et vertu.
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Qu'est-ce qu'une bonne tragédie ? Qu'est-ce qu'une comédie vraiment drôle ? Comment bien comprendre les règles de leur composition ? Quelle est la méthode pour devenir un bon critique littéraire et dramatique ? Les questions posées par la Poétique résonnent avec une acuité particulière dans la Grèce des compétitions théâtrales que connaît Aristote. Mais elles dépassent le contexte antique pour nourrir les réflexions contemporaines liées à la littérature et aux beaux-arts. Plus qu'un manuel technique, cette oeuvre, la plus connue et la plus traduite d'Aristote, est un véritable traité d'esthétique philosophique, analysant le travail du poète sans jamais perdre de vue une idée fondamentale : la maîtrise de son art doit servir le plaisir du récepteur. Donnée dans une nouvelle traduction qui rend accessible le texte d'Aristote au lecteur d'aujourd'hui, helléniste ou non, la Poétique ouvre le débat sur la signification et la valeur de l'art, et sur son importance pour la vie humaine.
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«Comment devenir vertueux?» Cette question, posée à Socrate par Ménon, jeune noble thessalien en visite à Athènes, se révèle ambiguë. Car la vertu, est-ce l'excellence du citoyen et le talent de l'homme politique? Ou bien est-ce la vertu telle que l'entend Socrate, subordonnée au bien et soumise au plus strict exercice de la justice? Mais les essais infructueux d'une définition de la vertu cèdent bientôt la place à une question plus générale:«Comment est-il possible de chercher et d'apprendre?» Les réponses que Platon nous donne dans le Ménon seront reprises deux mille ans plus tard par Descartes et par Leibniz:«La vérité de ce que nous devrons jamais découvrir et connaître nous appartient depuis toujours.» C'est dans ce dialogue que, pour la première fois, l'idée d'une connaissance prénatale qui appartienne à l'âme indépendamment de tout apprentissage est exposée de façon systématique et argumentée. Dernière défense de Socrate que Platon ait écrite, le Ménon fait voir clairement ce qu'est le travail de la pensée, l'approche d'une vérité dont la présence est connue avec conviction, mais dont la forme est encore ignorée.
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Peu d'ouvrages ont eu une influence comparable à celle des Pensées pour soi, étonnant petit livre rédigé en grec qui consignerait les «pensées» de l'empereur romain Marc Aurèle, maître du monde au IIe siècle de notre ère. Pourtant, ce texte dont l'attribution reste incertaine, le statut mal défini, les enjeux obscurs et l'argumentation difficile à cerner soulève bien des questions. Les différentes interprétations qui en ont été proposées reflétaient les partis pris idéologiques ou religieux de leurs auteurs plus que les thèses dictées par le texte lui-même. Que choisir entre «le plus vertueux des païens», le «persécuteur des chrétiens», le quasi-mystique des «exercices spirituels», le «dernier avatar du stoïcisme impérial» et le coach du développement personnel ?Dans ce texte, les lecteurs de la Renaissance cherchaient surtout des signes de la compatibilité et de la continuité entre sagesse antique et pensée chrétienne. Notre siècle, qui se veut toujours humaniste, y trouvera encore les germes de certaines de ses valeurs.
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Peut-être Héraclite d'Éphèse (520-460 ?), dont nous ne savons presque rien, a-t-il écrit un livre Sur la nature. Les auteurs anciens en ont conservé une centaine de brèves et énigmatiques citations, qui sont autant d'oracles prononcés sur le monde, le feu qui le constitue et le changement perpétuel auquel tout est éternellement soumis. Ces «fragments», ici rassemblés et commentés par quelques-uns des témoignages relatifs à la vie et à la doctrine de ce solitaire surnommé l'«Obscur», montrent un effort inédit : s'appuyant sur les acquis de la science de la nature qu'avaient élaborée ses compatriotes de Milet (tels Thalès et Anaximandre), Héraclite exige des hommes qu'ils abandonnent leur existence ensommeillée et rêvée pour vivre à la mesure de la réalité qui les entoure. L'enjeu est alors de comprendre que le monde n'est autre chose que l'harmonie des contraires et des mouvements que révèle une connaissance enfin conforme à la nature.Un siècle plus tard, l'Athénien Platon donnera le nom de «philosophes» à ceux qui aspirent ainsi à ordonner la réforme des modes de vie à la connaissance savante de la réalité. Héraclite fut sans doute le premier d'entre eux.
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L'histoire de Mélusine appartient au folklore universel et s'inscrit dans la lignée des récits qui mettent en contact le monde des humains et le monde surnaturel à travers l'union d'un mortel et d'une fée. Après avoir longtemps appartenu à la tradition orale, c'est au XII? siècle que la légende fait son entrée en littérature, tandis que la fée devient l'ancêtre mythique des Lusignan au début du XIV? siècle, sous la plume de Pierre de Bressuire. Seul manque dès lors à notre légende le nom de la fée, apparu un siècle plus tard dans les deux romans français, le récit en prose de Jean d'Arras (1393) et le texte en vers de Coudrette (début du XV? siècle) : deux histoires écrites à la gloire du lignage des Lusignan autrefois prestigieux, sur fond de guerre franco-anglaise et de reconquête du Poitou par le duc de Berry, et imprégnées du mythe de la croisade, deux contes de fées voués, de siècle en siècle, à un succès ininterrompu.
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Compilation de l'ensemble des textes connus du philosophe. Avec en annexe des témoignages sur la philosophie d'Epicure et une sélection de fragments d'oeuvres perdues, transmis par différents auteurs.
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Comment parler des origines ? Comment dire ce que furent la naissance de l'univers, celle de l'homme, celle de la société ? Du Timée au Critias, la réponse ne varie pas : c'est à un discours qui constitue son objet que revient la tâche explicative. D'un côté, la cosmologie du Timée qui cherche les conditions d'une connaissance du monde sensible. De l'autre, le récit de la guerre qui opposa l'Athènes ancienne à l'Atlantide, relaté par deux fois (Timée, Critias) ; ou comment naît un mythe toujours présent à notre imaginaire d'hommes modernes.Platon raconte ici des histoires et fonde la méthode scientifique. Poète ou philosophe ? Il ne choisit pas. «Ayant été doté des vivants mortels et immortels et ayant atteint ainsi sa plénitude, il est né notre monde, vivant visible comprenant les vivants visibles, dieu sensible, image d'un dieu intelligible, très grand, très bon, très beau, et très parfait, ciel unique qui est le seul de sa race.»
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De l'Âme
Aristote, E. Barbotin, A. Jannone
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 31 Janvier 2018
- 9782081421547
Qu'est-ce que l'âme ? Cette interrogation fondamentale trouve chez Aristote une réponse qui peut paraître déroutante. On attend une psychologie, et il inscrit l'âme dans le cadre d'une science naturelle ; on s'apprête à lire une réflexion sur l'esprit ou la pensée, et il traite du principe constitutif de tous les vivants - végétaux et animaux inclus - pour définir l'âme par les fonctions nutritive, sensitive, appétitive et intellective. Forme d'un être vivant, l'âme est indissociable de la notion de corps dont elle devient principe de vie.Ce texte dense est présenté ici dans une traduction abondamment annotée qui éclaire les nombreux débats auxquels il a donné lieu dans l'histoire de la philosophie.
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Pour Jason, qu'elle a aidé à conquérir la Toison d'or, Médée a trahi son père, tué son propre frère, commis crime sur crime.Mais lorsque celui à qui elle a tout donné décide de la répudier pour épouser Créüse, la fille du puissant Créon, sa fureur ne connaît plus de limites : cette mère, pourtant aimante, sacrifiera ses deux enfants innocents sur l'autel de la vengeance...Avec Médée, rédigée entre 63 et 64 de notre ère, Sénèque donne l'une de ses plus belles tragédies. L'amour et la passion y conduisent insensiblement à l'acte le plus inhumain : l'infanticide.Dossier : 1. Médée dans la littérature grecque2. Médée dans la littérature latine3. La «fureur» de Médée4. Médée à travers les siècles.