Un livre original et complet qui passionnera les amoureux de la langue française, réédité dans une nouvelle édition augmentée de plus de deux cents entrées
Dit-on
pallier au mal ou
pallier le mal ? Comment remplacer les anglicismes
cluster, millénial, cosy, turnover ? Que faire de ces tics de langage qui nous ont envahis :
j'avoue, de base, c'est culte, du coup ? Pourquoi ne doit-on pas dire
délai rapide ni
en situation de chômage ? Avec près de mille entrées, ce livre sans équivalent est appelé à devenir un ouvrage de référence. Emplois fautifs, abus de sens, néologismes ou anglicismes : aux difficultés les plus variées, les linguistes du Quai Conti apportent des explications claires et argumentées.
Les multiples interrogations sur l'omniprésence d'un vocabulaire technologique ou sur l'irruption de mots étrangers, véhiculés par les médias et la mondialisation, trouvent ici des réponses passionnantes. Car l'Académie française, loin d'être un gendarme, est aussi attentive à la nécessité d'enrichissement de la langue qu'à la lutte contre l'appauvrissement du vocabulaire.
En se confrontant à des questions d'usage pratique, à des cas concrets et quotidiens, ce travail constitue un vif hommage à l'intelligence et aux subtilités de la langue française.
Un ouvrage de passion pour la langue française, un régal pour l'intelligence du lecteur
À l'Académie française, on rédige le
Dictionnaire de la langue française. Mais, élargissant leur rôle, les membres de la Compagnie ont à cœur aussi de laisser libre cours à leurs enchantements, combats ou indignations. Danièle Sallenave réhabilite le point-virgule ; Dany Laferrière raconte comment le vocabulaire du ventre chez Rabelais le fait rire aux éclats ; Jean d'Ormesson voit dans la rigueur de notre utilisation de la langue la condition d'une pensée ferme et cohérente ; Hélène Carrère d'Encausse décrit avec humour les barbarismes entendus lors d'une soirée chez les
fashionistas ; Dominique Fernandez explique pourquoi il préfère le terme de
gay à celui d'
homosexuel qui lui évoque " par sa laideur, un médicament ou une marque de dentifrice " ; Michel Serres met un bonnet rouge au dictionnaire pour appeler à la grève contre les anglicismes ; Frédéric Vitoux songe aux origines du mot
rêver dont on ne connaît pas l'étymologie ; Dominique Bona considère qu'il n'y a rien de plus amusant que de lire un dictionnaire par la seule prononciation...
Qu'ils en vantent la richesse et la subtile intelligence, ou qu'ils pourfendent l'usage qui en est parfois fait, les académiciens nous livrent leurs flâneries au pays des mots. Ces textes pleins de passion pour notre langue sont un régal de finesse et d'enthousiasme.
Un livre original qui passionnera les amoureux de la langue française
Quelle est l'origine d'expressions familières :
Je t'aime grave –
C'est plié ! –
Rouler un patin, une pelle, une galoche ?
Comment le mot
humeur est revenu d'Angleterre transformé en
humour ?
Que veut-on dire par l'expression
fils d'archevêque ?
Comment le sens d'un mot est-il changé par un accent (
Bohême et
bohème), le genre (
maroufle), une majuscule (
le pont,
le Pont) ?
D'où viennent des expressions étranges comme
Rendre un cimetière bossu ?
Qu'ont de commun
punaise et
pin-up ?
Banquier et
saltimbanque ? Penser,
pendre,
poser, et
payer ?
Pourquoi le
pou est-il ambivalent dans
fier comme un pou et
laid comme un pou ?
Quelles différences entre
pleuvioter,
pleuviner et
pleuvasser ?
Pourquoi des mots comme
ribouis,
renchérie,
chacunière ou
andain ont-ils disparu du langage courant ?
À l'Académie française, on écrit le dictionnaire ou des ouvrages sur l'usage de la langue (
Dire, ne pas dire). Mais, dans le prolongement de leur rôle de gardiens de la langue, les membres de la vénérable Compagnie ont à cœur aussi de se livrer à des exercices d'admiration pour les nombreux cas où s'exprime le génie français : finesse, inépuisable inventivité, capacité métaphorique, humour...
Goûtons à ces savoureux bonheurs et surprises, à ce divertissant hommage à la prodigieuse vitalité de la langue française.