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NICOLAS WITKOWSKI
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Le renard et le hérisson ; pour réconcilier la science et les humanités
Stephen Jay Gould
- Points
- Points Sciences
- 12 Janvier 2012
- 9782757826331
Dernier livre de Gould, Le Renard et le Hérisson est aussi une manière de testament intellectuel : le programme de son oeuvre vulgarisatrice - réconcilier la science et les humanités - est le sous-titre de l'ouvrage. Avec une merveilleuse érudition qui relie Archiloque à Swift, Nabokov à Claude Perrault et Edgar Poe à Érasme, et dans une prose foisonnante, voire baroque, il retrace les grandes lignes de la Révolution scientifique et de la vieille querelle entre science et humanités, à laquelle il propose avec sagesse de mettre fin.
À la fois chercheur scientifique et écrivain, Gould dévoile les trésors de rhétorique qui structurent le discours scientifique et souligne l'importance des thèmes savants dans l'art et la littérature. Régler son compte au vieux mythe des « deux cultures » : tel aura été le dernier combat de S.J. Gould.
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Le grand mystère des mathématiques est leur stupéfiante adéquation au monde dans lequel nous vivons. Non seulement elles décrivent avec une incroyable précision les phénomènes physiques, mais elles parviennent aussi, via la statistique, à simuler les comportements les plus « humains » qui soient.
À cette « déraisonnable efficacité des mathématiques dans l'explication des phénomènes naturels » s'ajoute un autre mystère : comment se fait-il que des raisonnements abstraits, complètement étrangers à notre réalité, finissent toujours par trouver une application ? Faut-il en conclure, comme les platoniciens, qu'il existe une réalité mathématique distincte de la nôtre, ou, comme les constructivistes, que les mathématiques progressent et évoluent en fonction de nos besoins ?
De Pythagore et Euclide à Descartes, de Newton à Einstein, tous les mathématiciens se sont un jour posé cette question. Et l'on est passé d'un « Dieu mathématicien », encore présent chez George Boole, père de la logique mathématique, à un Homo mathematicus façonné par l'évolution et capable d'appréhender le réel avec des outils mathématiques de plus en plus sophistiqués.
C'est cette histoire pleine de rebondissements inattendus que raconte Mario Livio, avec force citations surprenantes qui montrent que les mathématiques, loin d'être une activité désincarnée réservée à quelques happy few, procèdent d'une démarche accessible à tous.
Mario Livio, astrophysicien, est directeur de recherches au Space Telescope Science Institute et travaille sur les résultats du télescope spatial Hubble. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages à succès sur l'astrophysique et les mathématiques.
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Pourquoi les manchots n'ont pas froid aux pieds ? et 212 autres questions stupides et passionnantes
New scientist
- Pointdeux
- 11 Octobre 2012
- 9782363941190
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Mais qui mange les guêpes ? et 100 autres questions
Collectif
- Points
- Points Sciences
- 10 Avril 2008
- 9782757807927
Mais qui mange les guêpes ? il y a des questions que tout le monde s'est posées un jour - pourquoi les oiseaux volent-ils en v ? la nature a-t-elle inventé la roue ? pourquoi les élastiques deviennent-ils collants ? pourquoi les pneus ont-ils tous des dessins différents ? - et celles que personne ne s'est jamais posées : ai-je une chance de respirer une des molécules du dernier soupir de léonard de vinci ? quand les lecteurs de la revue new scientist posent des questions - et y répondent -, cela donne un feu d'artifice d'astuce et de drôlerie.
Moralités : la science est toujours plus intéressante quand on la fait soi-même et le gigantesque corpus des questions réputées idiotes est pour la science un trésor ignoré.
Par les lecteurs du New Scientist.
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Pourquoi les manchots n'ont pas froid aux pieds ? et 111 autres questions stupides et passionnantes
Collectif
- Points
- Points Sciences
- 7 Juin 2018
- 9782757873748
Les lecteurs de Mais qui mange les guêpes ? connaissent les vertus de la rubrique « Le dernier mot » du magazine anglais New Scientist : partir de la question la plus « bête » possible - Pourquoi le fromage fondu fait-il des fils ? Suis-je en train de respirer une des molécules d'air du dernier soupir de Léonard de Vinci* ? Pourquoi les oignons font-ils pleurer ? - et faire confiance au lecteur pour obtenir la réponse la plus complète et la plus inattendue possible.
Pourquoi les manchots n'ont pas froid aux pieds ? les comblera en affirmant à nouveau deux grands principes de la vulgarisation scientifique : le savoir n'est pas proportionnel au nombre de diplômes, et la science sans humour ni controverse est comme un jour sans soleil.
Par les lecteurs de la revue New Scientist.
*A chaque inspiration, nous ingérons en moyenne cinq des molécules du dernier soupir de Léonard... et tout autant de celui d'autres individus moins recommandables...
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Triple helice . les genes, l'organisme, l'environnement (la)
Lewontin Richard C.
- Le Seuil
- Science Ouverte
- 5 Septembre 2003
- 9782020513920
"Le prix de la métaphore est une éternelle vigilance", annonce l'auteur en prélude à une analyse précise et fouillée des analogies, métaphores et idées reçues qui encombrent notre compréhension du vivant. L'ADN recèle les secrets du développement, nous dit-on, alors qu'il ne saurait spécifier le repliement d'une simple protéine, et moins encore les étapes du développement d'un organisme. L'organisme s'adapte à son environnement, nous assure t-on encore, en s'insérant dans une "niche écologique" préexistante, quand il apparaît à l'évidence que les organismes créent eux-mêmes leur propre niche écologique.
De cornes de rhinocéros en maïs transgénique, sans négliger les graphes ni les analyses statistiques, Richard C. Lewontin débusque les abus de langage trop commodes qui déforment notre vision de la biologie, et en substituant à la classique double hélice une "triple hélice" prenant en compte l'environnement, ouvre à la recherche des perspectives nouvelles.
Il est de bon ton en biologie comme ailleurs, de sourire des erreurs du passé. De cette conception ancienne du développement, par exemple, qui voyait dans le spermatozoïde un "homoncule" préformé et prêt à grandir. Nos idées actuelles sur la biologie ne valent pourtant guère mieux. L'exact équivalent de l'homoncule se trouve dans le divin ADN, censé receler tous les secrets du vivant. Le gène, en réalité, définit des potentialités que les infinies variations des conditions - internes et externes - des organismes réaliseront ou non. Un organisme ne se développe donc pas à partir du programme génétique : il est façonné par quantité de phénomènes aléatoires. L'environnement, par exemple, qui n'est pas une sorte de toile de fond immuable sur laquelle s'agitent les organismes, mais qui participe pleinement au développement de chacun d'eux. Au schéma classique - et simpliste - "gène/organisme", Lewontin suggère de substituer la triade "gène/organisme/environnement" plus complexe certes, mais beaucoup plus riche de perspectives nouvelles.