Une vie de Jésus ? Personne ne s'en plaindra. D'autant plus que celle-ci est particulière. Outre qu'elle s'accompagne des commentaires du pape François, elle nous engage à entrer littéralement dans l'évangile, à le vivre pour rencontrer son protagoniste.
Qui est Jésus ?
Que savons-nous de sa vie ?
Que nous disent les Évangiles ?
Que nous dit l'Histoire ?
La naissance à Bethléem. Les Noces de Cana. Le Sermon sur la montagne. L'expulsion des marchands du Temple. La résurrection de Lazare. La trahison de Judas. L'arrestation. Le jugement. Le Golgotha. Ce livre sans précédent nous fait marcher dans les pas de Jésus, nous fait entendre la voix de Jésus, nous rend contemporains du message de Jésus.
Une entreprise savante.
Un superbe récit.
Une découverte ou une redécouverte lumineuse.
La vie de Jésus, authentique, accessible, absolue, préfacée et commentée par le pape François
Journaliste et écrivain, Andrea Tornielli a été nommé directeur éditorial du dicastère pour la communication du Vatican. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont dernièrement Le nom de Dieu est Miséricorde
, un entretien avec le pape François.Traduit de l'italien par Nathalie Bouyssès
La quintessence des conseils de vie du pape François, des paroles précieuses et lumineuses pour mener une bonne vie
" Vis, rêve, aime, crois.
Et ne désespère jamais.
Même lorsque l'inquiétude guette, lorsque la fatigue tire tes traits, ne cède jamais à la nuit. Rappelle-toi que tu es cette lumière qui brille jusque dans les ténèbres les plus épaisses. C'est là ta plus grande richesse. Tu es important. Tu es unique. Tu es merveilleux ! Alors ne cesse jamais de rêver et d'espérer, de rester fidèle à tes idéaux, de croire en l'existence de vérités et de beautés supérieures. Cultive l'étonnement, garde le cœur ouvert, laisse-toi surprendre par l'amour. Seulement ainsi pourras-tu vaincre tes faiblesses et traverser les épreuves. "
Pape François
En écoutant les conseils du pape François, en nous laissant gagner par sa joie contagieuse, nous pourrons savourer l'émerveillement que procure une vie bonne. Il nous convainc que le moment unique, c'est maintenant, nous révèle les trésors que recèle notre existence, nous met en garde contre les pièges qui nous guettent, nous apprend à faire face aux souffrances et à la solitude, à contempler la beauté, à offrir le meilleur de nous-même...
Ce livre essentiel s'adresse à chacun d'entre nous. À tout âge et à n'importe quel moment, il peut changer nos vies.
« Le gain est devenu la fin que l'homme se propose, il ne lui est plus subordonné comme moyen de satisfaire ses besoins matériels. »
Max Weber
Retour sur le parcours atypique de l'exorciste le plus célèbre au monde, le père Amorth, qui lutta toute sa vie durant contre les forces du Mal. Et le combat n'est pas terminé... Un témoignage à paraître à l'occasion de la sortie en salle du biopic " L'exorciste du pape ", avec Russell Crowe dans le rôle du père Amorth.
Il a voué sa vie à la lutte contre le Malin. Exorciste officiel du Vatican pendant un quart de siècle, le père Amorth a réalisé pas moins des milliers d'exorcismes. Dans ce récit, il relate les expériences les plus troublantes qu'il a vécues, auprès de personnes possédées venues lui demander son aide, souvent après des années de souffrances.
Il revient sur certaines affaires, scandales, disparitions et assassinats qui ont éclaboussé l'Église, en révélant le rôle du Mal.
Mais le récit du père Amorth est aussi une dénonciation d'un système où le clergé ne croit plus au démon et où les jeunes prêtres n'ont plus envie d'apprendre le rituel de la délivrance des âmes. Pourtant, selon lui, le besoin est immense, car " la lutte contre le Mal a commencé à l'origine du monde et durera hélas jusqu'à la fin des temps ".
Est-il possible d'abandonner ainsi le champ de bataille aux ténèbres ? Le témoignage unique de l'exorciste officiel du Vatican nous fait pénétrer dans les coulisses d'un sacerdoce secret et tabou.
Quelles sont les sources religieuses de nos expressions les plus répandues, qu'elles puisent leurs origines dans la Bible, dans l'histoire de l'Eglise ou dans l'argot ecclésiastique ? Plus de 400 notices illustrées, rédigées avec humour. Un régal.
Ni sainte ni touche ! Dictionnaire décalé du vocabulaire tiré de la Bible, de l'histoire de l'Église et de l'argot ecclésiastique Avoir le bourdon, prêcher dans le désert, se faire l'avocat du diable, se voiler la face, être mis à l'index, ne pas changer d'un iota, pleurer comme une madeleine, se battre pour des prunes, vider son sac, avoir la scoumoune, mettre son grain de sel, rendre son tablier, boire à tire-larigot, soulever un tollé, semer la zizanie, mais aussi, un travail de bénédictin, un temps de curé, un énergumène, une grenouille de bénitier, un novice, une pierre d'achoppement, un turlupin...
La langue française regorge d'expressions tout droit sorties de la Bible, de l'histoire et de la tradition de l'Église ainsi que de l'argot ecclésiastique qui se parle dans le secret des sacristies.
En voici enfin le dictionnaire. Avec humour et science, il s'attache à retrouver l'origine de ce vocabulaire parfois endormi, sa définition et ses applications contemporaines.
Plus de 450 notices illustrées.
L'ennéagramme prétend donner une grille de lecture du caractère et du fonctionnement des êtres humains. Il rencontre un grand succès, dans les formations professionnelles comme dans l'Église. Mais d'où vient-il ? Quelle est sa valeur ? Quels en sont les dangers ?
L'ennéagramme se présente sous la forme d'un cercle sur la circonférence duquel apparaissent neuf points reliés entre eux qui représentent neuf types de personnalité. Ces personnalités, avec leurs déclinaisons propres s'appliqueraient à tous les êtres humains sans exception.
Ce dispositif est utilisé dans certains lieux d'Église sans que l'on s'interroge sur sa nature. On le devrait pourtant. Car l'ennéagramme fonctionne de manière totalisante. Et c'est problématique. La sagesse chrétienne, la Bible elle-même, les théories psychologiques, la philosophie, tout doit obéir à l'ennéagramme qui devient la norme absolue. Et puis il y a cette dimension ésotérique et initiatique qui opère en sous-main ; le savoir de l'ennéagramme n'est transmis qu'au sein d'un groupe. C'est qu'à l'origine de la doctrine, il y a un certain Gurdjieff. Mais qui en a entendu parler dans les formations faites au sein de l'Église ?
Bien que l'ennéagramme n'ait aucune base scientifique, il est utilisé, et, sous son aspect innocent, il introduit un déterminisme dommageable et un réseau de pensées assez éloigné de l'Eglise.
Dans ce texte l'auteur présente les origines de l'ennéagramme, les justifications théologiques de son usage, et les conséquences de sa pratique, afin que ceux qui le veulent puissent choisir de manière un peu plus éclairée.
Le chemin que nous découvrons est divisé en plusieurs étapes, chacun l'escalade suivant son engagement, ses possibilités.
La prière ne s'apprend pas, elle se vit simplement.
L'année liturgique 2022-2023 en un volume.Quelques rites retouchés dans le nouveau MisselLiturgie de la messe selon le nouveau MisselIntroductions à chaque célébrationPrières liturgiques tirées du nouveau MisselLectures bibliques tirées du nouveau LectionnairePrières universelles rédigéesIndications pour le chantTextes pour la méditationCalendrier liturgique avec l'indication des lectures pour chaque jourFêtes à souhaiterUn(e) saint(e) à mieux connaître
La fraude mystique est un phénomène récurrent dans l'histoire de l'Eglise. Mais aujourd'hui, face à la sécularisation de la société, elle se multiplie et elle revêt des formes qui prétendent répondre à l'angoisse des hommes. Elle n'en est que plus dangereuse.
Les cas de fraude mystique ne sont malheureusement pas isolés dans l'histoire de l'Église. Certains miracles, visions, messages ou autres phénomènes en apparence surnaturels, qui fascinent aisément, ont décidément un revers obscur. Dans les pires cas, ils ne sont pas autre chose que l'oeuvre de faussaires habiles et manipulateurs à l'extrême.
Si, à côté des affaires les plus médiatisées, de nombreux dossiers restent méconnus des non-initiés, ils ne peuvent pour autant être ignorés. Trop souvent, face à des débuts de dérive sectaire, l'opinion publique et les institutions ecclésiales se sont tues - par indifférence ou apathie, si ce n'est par complaisance.
Les conséquences sont pourtant bien réelles, et parfois très graves : emprise psychologique ou spirituelle, abus financiers ou sexuels... Reste à comprendre comment on a pu en arriver là.
C'est ce que nous propose cette étude magistrale, en analysant quelques cas parmi les plus alarmants d'impostures mystiques du xxe et du xxie siècle. Pour en démonter les mécanismes, et proposer des pistes de discernement. Pour nous libérer, et rendre enfin possible la vie spirituelle et mystique authentique.
Un parcours des relations entre l'Eglise catholique et le peuple juif, de la Révolution française au concile Vatican II ; ou comment l'Eglise a progressivement tourné la page d'un antijudaïsme pluriséculaire. Une synthèse accessible basée sur de nombreuses sources inédites.
Comment l'Église a-t-elle peu à peu mis fin à un antijudaïsme pluriséculaire ? Comment les Juifs sont-ils passés, pour les chrétiens, du statut de peuple déicide et maudit à celui de " frères aînés dans la foi ", selon la célèbre formule de Jean-Paul II ?
Cette évolution n'aurait pas été possible sans l'engagement courageux de femmes et d'hommes, tels Edith Stein, Jacques Maritain ou encore Augustin Bea. Ce sont ces pionniers du dialogue judéo-chrétien, souvent méconnus ou oubliés, que cet ouvrage entend faire revivre. Fruit de plusieurs années de recherche et fondé sur de nombreuses sources inédites, il a bénéficié de la récente ouverture des archives du pontificat de Pie XII (1939-1958), qui permettent de mesurer la prégnance de cette mentalité antijuive à Rome, jusqu'au tournant majeur constitué par le concile Vatican II. Une synthèse brillante, inédite, magistrale.
Connaissez-vous « La Famille »? Vous avez sans doute entendu parler de ce groupe religieux vivant depuis le début du XIXe siècle dans l'est de Paris, en vase clos, dont les membres ne choisissent un conjoint que parmi les huit familles qui le composent.
La presse s'en est largement fait l'écho. La question de savoir s'il s'agissait d'une secte s'est alors posée.
Ce livre apporte une réponse claire à cette dernière interrogation, mais surtout se plonge dans les origines lointaines de cette communauté, c'est-à-dire le jansénisme et Port-Royal au XVIIe siècle, les miracles et l'attente de la fin des temps.
La Famille est finalement un bon exemple de ce qu'est aujourd'hui un groupe religieux fervent, en apparence uni mais bien plus divers qu'il n'y paraît.
Jean-Pierre Chantin est docteur en histoire religieuse contemporaine, chercheur associé au Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (Larhra) et à l'Institut supérieur d'étude des religions et de la laïcité.
Dans ce beau texte sous forme d'adresse à sa belle-fille, Antoine Nouis propose de dévoiler les spécificités de la foi protestante, et ce qui la différencie du catholicisme. Il retrace à la fois les principes, l'implantation puis l'histoire du protestantisme en France et son importance, souvent méconnue. Il montre également l'actualité et la pertinence de la foi protestante, ses points de convergence et parfois de divergence avec la foi catholique, et comment les deux traditions peuvent se nourrir l'une de l'autre.
Un texte clair et brillant, qui donne un éclairage inédit sur le protestantisme contemporain.
"Alors ma chère Colette, si tu es heureuse dans ton Église, reste catholique, car ton catholicisme est une richesse et un défi pour le
protestant qu'est mon fils et ton mari. Et moi je resterai protestant en sachant que la meilleure chose qui peut arriver à l'Église catholique, c'est d'avoir en face d'elle une Église protestante dynamique et vigoureuse... et réciproquement."
Où l'on suit le Christ à Jérusalem à travers les yeux du jeune âne qui le porte lors de son entrée triomphale. Un point de vue extérieur, sur le mode de la fable, qui donne à considérer les événements successifs de la semaine sainte d'une autre manière. "Dès qu'il est monté sur mon dos, j'ai senti que cet homme n'était pas ordinaire. Une grâce particulière, mélange de sérénité et de gravité, émanait de lui. Et puis, autour de nous, dans les rues que nous traversions, les habitants de Jérusalem agitaient palmes et rameaux d'olivier en s'écriant, toujours plus nombreux : "Hosanna ! Béni soit le Roi d'Israël !' Un roi, vous vous rendez compte ! Quelle fierté pour moi, qui sortais tout juste des pattes de ma mère, de porter un monarque ! Je me voyais déjà vivre dans son palais, choyé, promis à un destin exceptionnel. Hélas, aveuglé par l'orgueil, je n'avais rien compris. Ce Jésus n'était pas un roi comme les autres."
Un superbe récit en forme de fable, qui porte un regard neuf, poétique et candide sur la Semaine sainte. C'est l'âne de l'entrée à Jérusalem qui nous en restitue la fraîcheur et les enjeux.
Pour le P. Raphaël Buyse, le secret du bonheur et d'une vie réussie tient dans l'accueil et l'écoute des gens simples qu'il a côtoyés tout au long de son ministère de prêtre. Son récit donne une saveur à l'Évangile révèle le visage d'un Dieu qui n'a cessé de le surprendre. Avec humour et tendresse, il tente de dessiner les traits du visage insaisissable d'un Dieu qui ne se laisse pas enfermé par les définitions qu'en donnent les hommes.
Le témoignage de Raphaël Buyse montre qu'on ne peut se lier à Dieu qu'en liant sa vie propre à celles et ceux que le destin nous fait rencontrer.
En 2018, Hélène et Patrick Rougevin-Bâville décident d'accueillir leur neveu Louis-Marie, porteur de handicap, et avec lui, des personnes en souffrance. Pour eux et avec eux, ils ouvrent les portes du Sycomore, une maison du Village Saint Joseph située au pied du Calvaire de Pontchâteau, à l'orée de la Bretagne.Ce livre retrace le chemin qui les a menés jusqu'au Sycomore. Il parle aussi de la joie de ces rencontres, de cette vie familiale tournée vers l'accueil et l'accompagnement des plus fragiles. Un témoignage spirituel et lumineux pour découvrir le Village Saint Joseph et partager la richesse d'un quotidien fait de prière, de travail manuel et d'amour fraternel.
À l'heure où la place des laïcs dans l'Église concentre toutes les att entions, et aussi toutes les crispations, il n'est pas inutile de revenir à l'enseignement de Jean-Paul II sur ce sujet. Avec un remarquable esprit de synthèse, Claude Callens montre la filiation qui le lie aux évolutions décisives impulsées par Pie XII et formalisées par le concile Vatican II.Mais, avec le génie qui le caractérise, Jean-Paul II a développé et approfondi cet héritage jusqu'à en faire une véritable théologie du laïcat, qui définit l'action des laïcs à l'intérieur mais surtout à l'extérieur du sanctuaire, et qui s'accompagne d'une spectaculaire mise à l'honneur de la doctrine sociale de l'Église. Si les résultats de cette oeuvre prophétique sont encore en deçà des espérances qu'elle soulevait, nul doute qu'elle restera pour longtemps une indispensable boussole pour l'Église.
Gabrielle, Michel, Romain : des êtres si différents et pourtant si semblables, des êtres étourdis par les montagnes, des êtres partis à la conquête de l'Invisible, des êtres qui doivent leur rêve, leur vie, leur dignité, à des anges mis sur leur chemin. Des anges qui veillent secrètement sur eux, et qui sont, sur cette terre, les gardiens de leur âme.
On ne cesse d'instruire des procès pour fautes sexuelles, mais que fait-on de la chasteté ? On exige des repentances, mais que sait-on de la pénitence ? On fait de la religion, un fait de culture ; en oubliant que c'est une vertu. Il est urgent de rouvrir le dossier des vertus.
Qu'est-ce qu'être heureux ? Dieu a créé les êtres humains pour qu'ils le soient dès ici-bas. Et tel est le principe qui anime spontanément la théologie des vertus, ces inclinations qui nous poussent au bien. Y compris celles que nous n'associons pas généralement à notre représentation du bonheur. Dont, en premier lieu, la religion, la chasteté, la pénitence.
Loin des mécompréhensions contemporaines, ces mots recouvrent en effet des vertus. À condition d'en retrouver le sens premier et plénier. La religion ne se réduit pas à la contrainte de la règle ; la chasteté, à la continence de la chair ; la pénitence, à la culpabilité de la faute. Elles ne se limitent pas aux sphères de l'entendement ou du sentiment. Elles impliquent entièrement l'être humain. Elles convoquent sa nature et sa culture. Elles le renvoient à la grâce de Dieu.
C'est ce paradoxe anthropologique qu'éclaire ce livre étonnant et détonnant qui profite de la science et de la pédagogie du frère Philippe-Marie Margelidon. En revenant à l'enseignement du maître de sagesse que fut et que demeure saint Thomas d'Aquin. En relisant sa doctrine morale qui offre des modèles théoriques performants donnant lieu à des préceptes pratiques éminents. En réouvrant notre intelligence à l'étude de sa pensée par-delà les clichés. Un guide sûr et clair pour vivre, bien vivre et mieux vivre.
« La bipolarité m'a fait souffrir. Même en me sachant sous le regard de Dieu, ce trouble m'a fait vivre des moments de profonde tristesse et des épisodes d'euphorie incontrôlable. »Dans un témoignage bouleversant, Florian Vallières nous fait avancer, à ses côtés, sur le chemin d'une maladie, souvent méconnue, qui touche plus de 2% de la population française.À travers des mots sincères, parfois violents mais toujours remplis d'espérance, l'auteur nous permet de mieux comprendre la bipolarité et de saisir la fragilité et la force des personnes atteintes.Et il nous aide à découvrir aussi les parcours de foi souvent exceptionnels qui accompagnent les maladies psychiatriques.« La foi me porte quand je souffre. Elle est une arme redoutable pour continuer à espérer. »
Jeanne-Marie Guyon vécut radicalement en Dieu. Elle déchaîna les foudres de la morale ecclésiastique. On la jeta en prison. On censura ses écrits Dans une langue sensible et ciselée, Caroline Boidé nous offre ici le portrait d'une femme fière et fougueuse. Un livre-miroir.
C'est en miroir qu'une poète d'aujourd'hui raconte ici une mystique d'hier.Vilipendée, censurée, emprisonnée, Jeanne Guyon, au XVIIe siècle, s'attire les foudres de la Cour et de l'Église pour avoir voulu vivre radicalement en Dieu.En privilégiant le don de soi, en affirmant sa croyance en l'égalité, en encourageant chacune et chacun à avoir une relation directe avec le divin, elle déchaîne les passions.
Disgraciée, traînée dans la boue, accusée de toutes les débauches, elle sera persécutée comme hérétique et ses écrits enflammés seront interdits.
Admirateur de son action spirituelle, Fénelon ira jusqu'à croiser le fer avec Bossuet à coups de publications et la défendra en vain jusque devant le pape.
Dans une langue sensible et ciselée, Caroline Boidé nous offre dans ce beau roman le portrait brûlant d'une femme fière et fougueuse qui aura eu la liberté pour seule boussole.
Avec ces lettres adressées à l'un de ses fils spirituels, devenu ami, le Père Potez partage les fruits d'années d'échanges et de réflexions sur la mission du prêtre. Il livre un portrait profondément humain de ce qu'est un prêtre aujourd'hui, qui n'oublie pourtant rien des exigences et des difficultés de sa vocation.En ces temps difficiles pour l'Église, où les prêtres sont devenus suspects à beaucoup, le Père Potez porte une parole d'espérance pour ces hommes ordinaires à qui est confiée une tâche extraordinaire, mais aussi pour leurs familles, leurs communautés paroissiales et l'ensemble des croyants.Un texte lumineux à offrir ou à s'offrir.
Ce volume nous fait vivre le mythique voyage à Compostelle à travers les témoignages directs des pèlerins, depuis l'origine jusqu'à nos jours. C'est avec l'annonce de la découverte en Galice, au milieu du IXe siècle, du tombeau de l'apôtre Jacques, fils de Zébédée, que commença le " voyage à Compostelle ", faisant de la ville qui s'édifia peu à peu autour du sépulcre apostolique le but de l'un des trois pèlerinages majeurs de la Chrétienté, avec Rome et Jérusalem. Compostelle connut un élan renouvelé et depuis lors ininterrompu lorsque, au cours des années 1070- 1170, la cathédrale se dota d'une énorme basilique, tandis que paraissaient les premiers textes souvent enjolivés qui n'allaient cesser de nourrir l'imaginaire des pèlerins. Il faut attendre le milieu du XIVe siècle pour voir apparaître des itinéraires écrits, issus de l'expérience directe de leurs auteurs, anonymes, pour la plupart. Ce sont, d'une époque à l'autre, autant d'évocations originales des villes, paysages et populations traversés, des modes de vie, au sud de la France comme en Pays basque, en Galice et en Castille. Cet ouvrage rassemble près de soixante-dix récits de pèlerins originaires de toute l'Europe, venus de France, d'Italie, d'Angleterre, d'Allemagne, de Belgique, depuis le XIe et jusqu'au XXe siècle. Ils sont présentés par ordre chronologique, ce qui permet d'apprécier les variations, à travers le temps, dans les façons de voyager, les motivations des pèlerins, leur perception du chemin parcouru. Cet ensemble offre au lecteur d'aujourd'hui le guide sans doute le plus éclairant pour accomplir son propre voyage, sur les traces de ses devanciers.
Comprendre les fondements de la foi catholique, découvrir le sens et les formes de la prière chrétienne, apprendre à se repérer dans la Bible, déchiffrer les mots compliqués... Dans un ouvrage vivant et accessible à tous, Gaultier de Chaillé offre un condensé de tout ce qu'il faut savoir pour découvrir ou pour enrichir une vie de foi.Un livre indispensable pour tous ceux qui ont besoin d'informations sérieuses sur le contenu et l'expression de la foi chrétienne.
« Il m'arrive de penser que tout est mise en abîme. Mais à une échelle si grande qu'il nous est impossible de voir nos existences autrement que comme des ramifications anarchiques. Chacun de nous est à la fois la petite et la grande matriochka d'autre chose. Et si Dieu existe, c'est d'être la plus petite, l'indivisible. Cet ovale lisse et minuscule que j'aimais tenir enfin entre mes mains, enfant. Dans le désordre des poupées russes éventrées, éparpillées au sol par moitiés, tenir au creux de ma paume ce noyau dur solide, irradiant d'une inviolable unité. »
Dans ce livre, Marion Muller-Colard part à la rencontre de Nikola Zaric, sculpteur suisse décédé en 2017. Son oeuvre lui révèle que « la vie ne se trace pas en ligne mais en ronde. »