« Juillet 2019, il fait 42,6 c° au parc Montsouris à Paris, dans le Languedoc on enregistre 46°c à l'ombre. C'est une fournaise. Quelques mois plus tard, des tempêtes de feu ravagent l'Australie et on s'émeut de voir la faune et la flore dévorées par les flammes. Ce fameux mois de juillet 2019 aura été le plus chaud enregistré sur terre depuis que les relevés météorologiques existent. Le réchauffement climatique n'est plus une hypothèse, c'est un fait vérifiable par tous : la banquise arctique a perdu 96% de sa surface en 35 ans, le permafrost, cette bande de gel qui ceinture le grand Nord, recule, et chaque année le niveau des océans montent un peu plus.
Mais le climat et ses effets spectaculaires ne sont que la face la plus visible d'un bouleversement de bien plus grande ampleur qui concerne la vie elle-même. Au cours de sa longue existence, notre planète a connu plusieurs crises majeures, qui, à chaque fois, ont transformé en profondeur le vivant et entraîné l'extinction de la majorité des espèces. Mais l'image d'Épinal qui montre un dinosaure regardant, l'oeil inquiet, une météorite s'écraser sur la terre et provoquer son extinction brutale est un mythe. Les crises de la biodiversité avancent masquées, en silence. Ces trente dernières années, un quart des oiseaux d'Europe ont disparu et pourtant nous n'avons pas marché sur des cadavres d'oiseaux le long des routes et des chemins. Aujourd'hui, tout laisse à penser que nous sommes à l'aube d'une sixième extinction qui arrive à une vitesse foudroyante : on estime que 500 000 à un million d'espèces sont en train de décliner et que d'ici quelques décennies elles pourraient s'éteindre. L'homme et sa consommation sans cesse croissante d'espace et d'énergie en est la première cause. Si rien n'est fait, cette nouvelle crise majeure de la biodiversité aura bien lieu, et l'humanité, dont la survie et la prospérité dépendent de l'équilibre de des écosystèmes, pourrait elle aussi disparaître. » Bruno David
Plus qu'un cri d'alarme, A l'aube de la 6e extinction est un plaidoyer pour le vivant sous toutes ses formes et un guide pratique, à hauteur d'homme, pour éviter le naufrage, posant ainsi les jalons d'une éthique pour la planète, sans moralisme ni culpabilisation. Est-il trop tard ou pouvons-nous éviter le pire ? La réponse est entre nos mains.
Microscopique ou gigantesque, végétal ou animal, parfois difficile à comprendre ou à toucher, beau, troublant, souvent incompris : il nous entoure, nous accompagne, nous fascine, et pourtant nous le méconnaissons : c'est le monde vivant. Pour qui s'y intéresse avec la connaissance scientifique, avec le regard et la plume de Bruno David, président du Muséum national d'Histoire naturelle, et de son complice Guillaume Lecointre, professeur au Muséum, c'est une plongée extraordinaire - comme une brève encyclopédie, malicieuse et profonde.
Eléphants arrivés d'Asie pendant la révolution française. Salamandre dont Maupertuis expérimenta la légende « à l'épreuve du feu ». Pauvre Dodo à mauvaise chair. Blob qui double de taille tous les jours, et qui s'endort pour échapper à la lumière ou la sécheresse. Rose de quarante millions d'années. Escargots aimé du Tsar mais caché sous la mousse. Espadon belliqueux et à température si variable. Sans oublier le chat, « potté » ou « philosophe de comptoir », l'abeille tisserande ou charpentière... Ni le gui, la mandragore, le pommier, le pistachier : une végétation proche et inconnue, que nous pouvons enfin comprendre et aimer.
Reprenant ses chroniques passionnantes de France Culture, Bruno David ne nous parle pas patrimoine : une partie de cette magnifique diversité est menacée. En compagnie de Guillaume Lecointre, il nous parle de vie, d'évolution, mais aussi des femmes et des hommes, pacha d'Égypte ou roi inspiré, naturaliste célèbre ou aventurier de génie. C'est l'histoire du monde et la nôtre, qui devrait être connue et aimée de tout citoyen-lecteur.
Chacun d'entre nous fait partie du monde, certes. Mais, au-delà de son évidence, quelle est la signification d'une telle formule?? Comment faisons-nous partie du monde?? Comment sommes-nous reliés à tout ce qui n'est pas nous?: les autres, le reste de la nature, le cosmos?? Lionel Naccache répond à cette énigme intemporelle à partir d'une approche mathématique fondée sur la distinction entre ensembles discrets et ensembles continus?: alors qu'un élément, qui fait partie d'un ensemble discret, reste séparé des autres éléments par des frontières tranchées, ces frontières disparaissent dans un ensemble continu. La question devient alors?: sommes-nous reliés au reste du monde par des liens continus ou par des liens discrets?? Muni de cette boussole, Lionel Naccache nous propose une odyssée passionnante et pleine de gai savoir éclectique qui nous entraîne de la psychologie de la subjectivité vers les sciences du cerveau et de la conscience, les origines et l'évolution des idées mathématiques et la philosophie politique. Au bout du voyage, Lionel Naccache formule une nouvelle éthique pour le xxie siècle. Un essai magistral dont la créativité et la clarté nous offrent de précieuses clés pour penser notre relation au monde qui ne cesse, aujourd'hui, d'être interrogée. Lionel Naccache est neurologue à la Pitié-Salpêtrière à Paris, chercheur en neurosciences à l'ICM, professeur à Sorbonne Université et a fait partie du Comité consultatif national d'éthique. Depuis Le Nouvel Inconscient, devenu un classique, jusqu'à l'éblouissant Le Cinéma Intérieur et son best-seller Parlez-vous cerveau??, il révolutionne notre conception de la subjectivité.
Cet ouvrage propose au lecteur d'accomplir un périple à travers le monde microbien, qui est aussi un cheminement dans l'histoire des sciences du xxe siècle.
D'où venons-nous?? Que sommes-nous?? Où allons-nous?? C'est à ces questions universelles que répond ce livre. Lluís Quintana-Murci, biologiste franco-espagnol de renommée mondiale, nous convie à un grand voyage dans le temps et dans l'espace à la recherche de nos origines et de notre destinée. Il se fonde sur les outils puissants qu'offrent les sciences les plus récentes pour déchiffrer nos génomes et explorer leur diversité à travers les populations humaines, non seulement celles d'aujourd'hui, mais aussi, grâce aux vestiges fossiles, celles d'hier. Il retrace l'extraordinaire histoire du peuplement humain à travers le monde?: de la sortie d'Afrique il y a plus de 60?000 ans au peuplement de la Polynésie il y a juste quelques millénaires. Il établit l'existence d'espèces humaines éteintes, révèle comment les populations humaines se sont constamment métissées entre elles, mais aussi avec des humains archaïques, comme l'homme de Neandertal. Nous sommes tous des métis. Il montre que c'est ce métissage même, y compris celui avec les humains archaïques, qui a contribué à la survie des humains, notamment face aux pathogènes, et notamment aux virus?! Toutefois, l'héritage néandertalien qui est en nous peut parfois se révéler délétère... et même affaiblir notre immunité face au Covid-19?! Un livre pionnier et magistral. Lluís Quintana-Murci, généticien, est professeur au Collège de France où il occupe la chaire de Génomique humaine et évolution. Il dirige l'unité de Génétique évolutive humaine à l'Institut Pasteur, dont il a été directeur scientifique en 2016-2017, et il est membre de l'Académie des sciences. Sa spécialité est l'étude de la diversité du génome à travers les populations humaines et sa relation avec les maladies infectieuses.
« Voir son cerveau est une expérience émouvante et intime. En trente-cinq ans de recherches, j'ai vu la boîte crânienne rendue transparente, les pensées devenir décodables, les maladies céder à un début de compréhension. J'ai participé à la genèse des premières théories mathématiques qui expliquent comment relier la conscience et son substrat matériel. C'est cette aventure intellectuelle en plein essor que j'ai voulu raconter ici, en partageant avec vous une centaine d'images spectaculaires de la conquête du cerveau. » S. D. Un livre unique. Stanislas Dehaene est professeur au Collège de France, titulaire de la chaire de psychologie cognitive expérimentale, membre de l'Académie des sciences. Il préside le Conseil scientifique de l'Éducation nationale. Il a publié Les Neurones de la lecture, La Bosse des maths, Le Code de la conscience et Apprendre !, qui ont rencontré un très grand succès.
Mystérieuse, ancestrale, sauvage ou à conquérir, la forêt fascine, effraie, attise la convoitise. La civilisation s'est construite contre, à côté mais aussi avec ces espaces largement inconnus et étranges. Lieu d'exil, de refuge et spiritualité, terrain de chasse et de jeux, la forêt nourrit l'imaginaire. Dans le même temps, réserve de matières premières et de ressources énergétiques, les bois ont permis à la population européenne de vivre et de survivre.
Martine Chalvet embrasse le temps long, de la Gaule " chevelue " des Celtes aux protestations écologiques actuelles. Elle analyse les différentes facettes des paysages forestiers, mais aussi les logiques multiples et concurrentes qui se sont affrontées autour de la possession, de la domestication et de l'exploitation des territoires boisés, enjeu économique et stratégique, source de revenus vitaux pour les uns et symbole de richesse foncière pour les autres.
Si 2011 est l'année de la forêt, ce livre lui restitue son histoire, sa grandeur comme les menaces qui pèsent sur elle.
Les plantes sont-elles intelligentes ? Oui, et bien plus que nous ne pourrions l'imaginer, nous répond Stefano Mancuso. Savant de renommée mondiale, fondateur de la neurobiologie végétale, il est le premier à avoir démontré que, comme tous les êtres vivants, les plantes discernent formes et couleurs, mémorisent des données, communiquent. Elles ont une personnalité et développent une forme de vie sociale basée sur l'entraide et l'échange.
Véritable manifeste écologique, ce livre pionnier, qui a bénéficié d'une reconnaissance internationale, nous plonge dans un incroyable voyage au coeur du monde végétal. Un monde qui, en formant plus de 99 % de la biomasse, s'avère aujourd'hui indispensable pour l'humanité. Car si les plantes peuvent très bien vivre sans nous, nous ne survivrions pas longtemps sans elles !
À l'heure où l'on recherche d'autres modes de vie, où les ressources naturelles s'épuisent, nous avons tout à apprendre du monde végétal dont dépendent la survie et l'avenir de l'homme.
« Vive les animaux ! D'accord. Mais vont-ils sauver nos villes ? » Erik Orsenna, de l'Académie française
La moule zébrée va-t-elle sauver New York ? Le scorpion Tityus serrulatus terroriser les habitants de São Paulo ? Les kangourous s'ébattre dans la forêt de Rambouillet ?
Saviez-vous seulement que toutes ces bêtes vivaient si près de chez vous ?
En pleine crise de la biodiversité, nos villes sont devenues des jungles hybrides où se croisent bien plus de créatures que dans nos forêts.
Bienvenue aux 33 000 sangliers clandestins des parcs de Berlin, aux léopards des faubourgs de Bombay ou encore aux coyotes de Chicago et aux cougars de Mulholland Drive.
Certains ont muté, leurs comportements ou leurs physiques se sont transformés pour survivre à la ville. La souris de Brooklyn résiste aux polluants lourds, l'escargot d'Amsterdam combat l'îlot de chaleur urbain, l'hirondelle de la Côte est réduit sa voilure pour éviter les gratte-ciel.
Au travers de 1 001 histoires de bêtes de villes, l'architecte Nicolas Gilsoul nous offre un bestiaire érudit de nos territoires et nous incite à nous reconnecter au vivant.
En chemin il dessine de nouvelles perspectives sur l'art de concevoir la ville avec le génie animal. À l'évidence, observer des bêtes, ça rend intelligent.
Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres, Nicolas Gilsoul est architecte, paysagiste et docteur en sciences à l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement à Paris. Professeur à l'École nationale supérieure d'architecture Paris-Malaquais, il enseigne de Vancouver à Bruxelles. Lauréat de l'Académie de France à Rome, pensionnaire de la villa Médicis, il a remporté de nombreux prix d'architecture. Il publie avec Erik Orsenna en 2018 Désir de villes chez Robert Laffont, dans lequel il explore entre autres les tréfonds de la ville Terrier et les cimes de la ville Canopée.
C'est dans une baraque en planches, mal protégés de la pluie, que Pierre et Marie Curie, après un travail acharné, ont fait la découverte bouleversante du radium et du polonium qui a entraîné une succession rapide de nouvelles découvertes capitales et soulevé l'admiration du monde scientifique, valant au jeune couple le prix Nobel de physique. C'est dans un passage exigu, entre un escalier et une salle de manipulations, que Pierre Curie, l'un des plus grands savants français, a réalisé ses premiers travaux si importants sur la physique cristalline. Là encore qu'il a fait son long et célèbre travail sur le magnétisme. La biographie émouvante que Marie Curie consacre à son mari, disparu brutalement dans un accident, est complétée d'une étude rédigée par leur fille, Irène Joliot-Curie, elle-même prix Nobel de chimie, qui porte sur les «?Carnets de laboratoire de la découverte du polonium et du radium?». Le livre s'achève sur le journal inédit que Marie Curie rédigera entre 1906 et 1907, juste après la mort de Pierre Curie, et dont les pages sont autant de lettres adressées à celui qu'elle aimait.
Les énergies fossiles et leurs émissions de gaz à effet de serre ne sont pas seulement la cause directe du réchauffement climatique. Elles sont aussi à l'origine de deux autres menaces majeures pour l'humanité?: la pollution chimique et la perte de biodiversité, qui affectent à la fois notre santé et notre environnement. Internationalement reconnue pour ses travaux sur les perturbateurs endocriniens, Barbara Demeneix tire la sonnette d'alarme?: les pesticides et engrais, tout comme les plastiques, sont dérivés de l'industrie pétrochimique et contribuent de ce fait au réchauffement climatique. En outre, ils contaminent l'eau, le sol, notre alimentation, l'air que nous respirons. Ils affectent ainsi notre santé de manière durable en perturbant les interactions entre génome et environnement, ainsi que notre écosystème en général. Et quand on cherche à les détruire, on émet encore plus de gaz carbonique ou de méthane. Autrement dit, les énergies fossiles alimentent des cercles vicieux, car les menaces sont interdépendantes et les effets cumulatifs. Le revers positif de la médaille, pointe Barbara Demeneix, c'est qu'on peut rendre ces cercles vertueux, réduire drastiquement la part des énergies fossiles dans nos économies, développer une agriculture moins dépendante de la pétrochimie, protéger ainsi le climat mais aussi notre santé et la biodiversité. Tout espoir n'est donc pas perdu... À condition d'agir ! Barbara Demeneix est biologiste et professeur au Muséum national d'histoire naturelle de Paris. Elle est à l'origine d'une technologie originale et innovante permettant l'identification de polluants environnementaux et a reçu la médaille de l'Innovation du CNRS.
Que nous apprennent les plus vieux minéraux terrestres?? Où se trouvent les roches les plus anciennes?? Comment la vie est-elle née dans l'océan?? Abondamment illustré pour faciliter la compréhension des phénomènes géologiques, ce livre retrace l'histoire extraordinaire des 4 milliards d'années d'interactions entre la Terre et la vie. Les êtres vivants ont modifié leur environnement, et les forces géologiques ont influencé l'évolution de la vie. Les uns et les autres ont contribué à des changements climatiques majeurs. À la lumière des recherches les plus récentes, ce livre propose un voyage dans le temps plein de péripéties?: choc de bolides interplanétaires, chimie des éléments, glaciations soudaines, tectonique des plaques... tandis que l'océan se peuple des premiers micro-organismes et, pour finir, la vie qui se diversifie et se lance à l'assaut des continents. Mieux connaître le passé de la Terre pour mieux comprendre l'évolution du monde vivant et notre environnement actuel. Anne Nédélec est agrégée de sciences naturelles et professeur de sciences de la Terre à l'université de Toulouse.
Ce livre, écrit par l'un des plus grands neuroscientifiques, propose une analyse tout à fait nouvelle et passionnante du phénomène de la conscience et de son rôle dans le vivant. Jusqu'à tout récemment, beaucoup de philosophes et de neuroscientifiques s'accordaient pour penser que la question de la conscience était insoluble. Antonio Damasio, au contraire, est convaincu qu'avec la neurobiologie, la psychologie et l'intelligence artificielle nous disposons des outils nécessaires pour résoudre le mystère de la conscience. Dans ce livre, il éclaire toutes les facettes de la conscience. Les perspectives nouvelles qu'il explore en dévoilent les mécanismes, restant proches de l'expérience intime que nous en avons. Il explique les relations entre conscience et esprit, la différence entre être conwscient, être éveillé et sentir, le rôle clé des sentiments et la manière dont le cerveau détermine le développement de la conscience. Dans cette synthèse magistrale, Antonio Damasio réconcilie les découvertes scientifiques récentes et les éléments d'une philosophie de la conscience. Surtout, il présente de façon lumineuse l'essentiel de ses propres recherches qui ont transformé notre compréhension du cerveau et du comportement humain. Antonio Damasio, mondialement connu, est professeur de neurosciences, de neurologie, de psychologie et de philosophie à l'Université de Californie du Sud à Los Angeles, où il dirige le Brain and Creativity Institute. Il est membre de la National Academy of Medicine et de l'American Academy of Arts and Sciences. Ses ouvrages sont traduits dans une trentaine de langues. Il est notamment l'auteur de L'Erreur de Descartes, de Spinoza avait raison et, dernièrement, de L'Ordre étrange des choses, qui ont connu un immense succès.
À la croisée de la physique et des neurosciences, ce livre unique propose une nouvelle approche du fonctionnement cérébral à partir des travaux d'Einstein sur la relativité et la constante cosmologique. «?L'ouvrage multiplie les allers-retours entre ce que nous savons de ces deux univers que sont le cosmos et notre cerveau, leur énergie et leur matière, qu'elle soit noire, grise ou blanche. Il aborde en alternance les questions fondamentales de la physique et de la cosmologie contemporaines et fait l'état des lieux de nos connaissances sur le fonctionnement du cerveau, tirées notamment des révélations de la neuro-imagerie.?» D. L. B. L'hypothèse révolutionnaire d'un espace-temps cérébral relativiste offre un éclairage nouveau sur notre perception du monde, sur notre conscience, nos interactions sociales et les maladies mentales. Un livre magistral, audacieux, qui invite à un voyage en pensée, des confins de l'univers aux profondeurs du cerveau. Auteur du livre à succès Le Cerveau de cristal (2012), Denis Le Bihan est médecin et physicien. Membre de l'Institut, il a fondé et dirigé NeuroSpin et reçu de nombreux prix prestigieux internationaux pour ses travaux de neuro-imagerie. En couverture?: la lettre figure la constante cosmologique, l'erreur d'Einstein, tandis que les deux cerveaux, avec leurs horloges, peuvent être vus comme deux états mentaux de la même personne ou comme deux personnes en train d'interagir, dans le cadre d'un espace-temps cérébral relativiste. copyright A.?Tardieu
La banane recèle bien des trésors cachés. En parcourant ce livre, découvrez la vérité sur la levure, apprenez à compter les calories, faites des expériences avec des oeufs rebondissants, et bien davantage. Doté de nombreuses illustrations en couleurs, il propose une approche en 3 temps : `Découvrir' avec des explications claires sur les notions de base, `Expérimenter' avec des expériences simples à réaliser en famille, et enfin `Apprendre', avec des quiz permettant de valider les connaissances.
Un concentré de science appliquée pour un apprentissage fun et interactif !
Augustin Berque est une figure discrète. L'oeuvre de ce géographe, philosophe, grand orientaliste et traducteur n'en irrigue pas moins la pensée contemporaine. Ses pas, du Maroc au Japon, l'ont mené à prêter l'oreille à la façon dont les paysages se peuplent, à dire la singularité des mondes à partir de la multitude des liens qui les composent et qui font de nature et culture un cheminement commun. Ce livre est une invitation à entrer dans l'univers de ce passeur et infatigable voyageur. Augustin Berque s'y raconte et montre comment son oeuvre et sa vie se sont nourries mutuellement. « Un géographe, ça pense avec ses pieds », dit le mantra légué par l'un de ses maîtres à penser, autre façon de dire qu'il n'est de savoir que situé, éprouvé, habité. On y découvre ainsi un parcours d'intellectuel, les grands événements qui l'ont traversé. On y apprend surtout à penser par le milieu grâce à la mésologie, cette méthode qu'il a participé à forger, à même de raviver les liens que nous entretenons à l'autre, aux humains comme aux non-humains. Il invite enfin à habiter autrement la Terre en repensant territoires, architectures et démocraties.
Ce livre est la poursuite d'un voyage à la découverte d'un univers toujours plus riche et mystérieux, un univers qui nous a fait naître, et que nous n'aurons jamais fini d'explorer. Un voyage à la rencontre des merveilles du monde. A la découverte de nos cousines, les abeilles et les fourmis, et de nos lointaines parentes, les étoiles. Et puis d'un flocon de neige. Monter sur les épaules des savants, des penseurs et des poètes. Sur les épaules des géants. Pour voir plus loin. Et redécouvrir, ensemble, notre commune humanité. Jean Claude Ameisen est l'auteur de l'émission hebdomadaire de France-Inter, Sur les épaules de Darwin (Grand Prix des Médias CB News 2013 au titre de la meilleure émission de radio).
« Notre cerveau possède, dès la naissance, un talent que les meilleurs logiciels d'intelligence artificielle ne parviennent pas encore à imiter :?la faculté d'apprendre. Même le cerveau d'un bébé apprend déjà plus vite et plus profondément que la plus puissante des machines actuelles. Et cette remarquable capacité d'apprentissage, l'humanité a découvert qu'elle pouvait encore l'augmenter grâce à une institution : l'école. Au cours des trente dernières années, d'importants progrès ont été réalisés dans la compréhension des principes fondamentaux de la plasticité cérébrale et de l'apprentissage. Il est temps que chaque enfant, chaque adulte prenne la pleine mesure du potentiel énorme de son propre cerveau - et aussi, bien sûr, de ses limites. Le fonctionnement de la mémoire, le rôle de l'attention, l'importance du sommeil sont autant de découvertes riches de conséquences pour chacun d'entre nous. Des idées très simples sur le jeu, le plaisir, la curiosité, la socialisation, la concentration ou le sommeil peuvent augmenter encore ce qui est déjà le plus grand talent de notre cerveau : apprendre ! » S. D. Stanislas Dehaene est professeur au Collège de France, titulaire de la chaire de psychologie cognitive expérimentale, membre de l'Académie des sciences. Il préside le Conseil scientifique de l'Éducation nationale. Il a publié Les Neurones de la lecture, La Bosse des maths et Le Code de la conscience, qui ont rencontré un très grand succès.
Le culte de la performance conduit notre société à mettre en avant les valeurs de la réussite et de l'optimisation permanente dans tous les domaines. La lenteur, la redondance, l'aléatoire sont alors perçus négativement. Olivier Hamant, dans ce livre, tente de les réhabiliter en s'appuyant sur sa connaissance des processus du vivant. Que nous apprennent les sciences de la vie?? S'il existe bien des mécanismes biologiques remarquablement efficaces, des progrès récents mettent surtout en avant le rôle fondamental des erreurs, des lenteurs, des incohérences dans la construction et la robustesse du monde naturel. Le vivant serait-il alors sous-optimal?? En quoi une sous-optimalité d'inspiration biologique peut-elle constituer un contre-modèle au credo de la performance et du contrôle dans l'Anthropocène?? Face aux constats pessimistes et aux alarmes environnementales, l'auteur propose des pistes d'action pour éviter la catastrophe et esquisse des solutions pour un avenir viable et réconcilié avec la nature. Olivier Hamant est chercheur à l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae) au sein de l'École normale supérieure de Lyon. Biologiste interdisciplinaire, il a publié une centaine d'articles scientifiques, notamment sur les mécanismes cellulaires guidant la forme des plantes. Il dirige également l'Institut Michel-Serres et assure des formations sur la nouvelle relation de l'humanité à la nature.
Pour préserver la biodiversité et les nombreux services qu'elle nous rend, nous devons comprendre comment elle s'est formée et quels sont les facteurs jouant sur sa dynamique. La théorie de l'évolution par sélection naturelle offre un paradigme très puissant pour expliquer pourquoi le monde vivant est tel qu'il est, comment la biodiversité se forme, quelle est sa dynamique, et enfin comment les populations arrivent à s'adapter ou non à un environnement changeant. Face à la menace du changement climatique et au déclin rapide de la biodiversité qu'il entraîne, les sciences de l'écologie et de l'évolution sont essentielles pour mesurer l'ampleur de la crise actuelle et ses conséquences sur les sociétés humaines.
Confrontant science et religion, Pascal Picq fait le point sur ces questions et met ici en perspective les débats actuels qui divisent l'humanité.
Comment la croyance peut-elle aller à l'encontre de ce que l'on sait ? Derrière cette question, volontairement provocante, Pascal Picq interroge les origines de l'Univers (le Big Bang), de la Vie, et de l'Homme sur la Terre. S'appuyant sur la longue histoire des sciences - une découverteen entraînant une autre -, il montre en creux la résistance de nos esprits modernes à comprendre le monde hors des sentiers sacrés. Les questions sur les commencements, nous dit-il, importent autant que leurs réponses, variées et riches, à l'instar de ces cosmogonies imaginées depuis des centaines de milliers d'années... La Bible en donnant une place particulière à l'Homme dans l'ordre de la Création - le sixième jour - a imposé durablement sa vision du monde. Longtemps, les scientifiques éviteront la délicate question des origines : pour un Galilée qui s'en sort, combien connaîtront le bûcher, l'excommunication, plus tard même l'autocensure ? Il n'empêche, l'insatiable curiosité humaine ne se tarit jamais. Charles Darwin puis Albert Einstein ont repoussé les limites du monde. Ces deux visionnaires conscients - et inquiets aussi - de briser des tabous ont ouvert des voies essentielles à la recherche moderne : on sait depuis que rien n'est éternel, que tout évolue : l'Univers, la Vie et l'Homme...
Un événement intellectuel : l'auteur de L'Homme neuronal, brillant neurologue représentant du matérialisme, dialogue avec l'un des meilleurs mathématiciens contemporains, médaille Fields en 1982. Les objets mathématiques sont-ils réels ? Les mathématiques sont-elles un langage universel ? La science conduit-elle à une éthique ? La morale peut-elle reposer sur des fondements naturels, sur des principes universels comparables à ceux des mathématiques ?Jean-Pierre Changeux et Alain Connes sont tous deux professeurs au Collège de France.
Pourquoi les girafes ont-elles un si long cou et les zèbres des rayures ? Quel rapport entre une foule de supporters sportifs et un troupeau de gazelles ? Avez-vous déjà frémi d'épouvante à la mention du mot " ratel " ?
Les animaux de la savane africaine ont encore beaucoup à nous apprendre. Ce livre vous expliquera le talent des termites bâtisseurs qui construisent des orgues pour respirer, le rôle du hasard dans la fuite de la gazelle, la dictature quotidienne que subissent les éléphants alors que les buffles vivent en démocratie, l'importance de la Voie lactée pour les bousiers, et le point commun entre les tétons humains et le pénis des hyènes.
" Rien en biologie n'a de sens, si ce n'est à la lumière de l'évolution ", disait un célèbre généticien. Mais cette lumière projette des ombres étranges et difficiles à décrypter, et les sujets présentés sont aux frontières actives de la recherche scientifique !
Un livre d'histoires naturelles, contées avec légèreté et humour par un jeune biologiste aventureux et superbement illustrées par ses photographies.
Léo Grasset est titulaire d'un master en biologie. Après un travail de terrain au Zimbabwe, il étudie l'impact des écosystèmes sur les sociétés humaines.
Dessins in texte de Colas Grasset ; photos en couleurs, hors texte, de l'auteur.
On connaît Darwin comme fondateur de la théorie de l'évolution. Ce que l'on sait moins, c'est que la grande passion de sa vie a été l'étude des orchidées dont il possédait une extraordinaire collection. Il s'est particulièrement intéressé à leur fécondation par des insectes. Sans les guêpes, y aurait-il encore des orchidées ? Ces dernières ont développé des " stratagèmes " pour attirer les guêpes mâles et les séduire. Les guêpes ne se contentent pas de transporter du pollen, elles font littéralement " jouir " les orchidées.
Ces travaux viennent compléter la théorie de l'évolution par une théorie de l'" involution ". Les branches de l'arbre de l'évolution viennent se croiser, se mêler. L'orchidée ne peut pas perdurer sans ses liens avec une autre espèce. Loin d'être un cas singulier, ce pourrait être la règle : les arbres et les champignons, les humains et les milliards de bactéries qui les peuplent... Cette nouvelle biologie, initiée par Lynn Margulis, s'oppose au " néodarwinisme ", ou théorie du " gène égoïste ", pour qui la " concurrence ", et non la collaboration ou le lien, est le mécanisme de base. On sait comment cette théorie a essaimé, en particulier dans les sciences économiques, mais aussi en sociologie.
La biologie de l'involution multiplie les découvertes. Les auteures poursuivent en présentant les travaux les plus récents sur le langage chimique des plantes, par exemple sur les plants de tabac... Une nouvelle biologie indispensable à l'heure du nouveau régime climatique qui exige que nous connaissions ce à quoi et par quoi nous sommes attachés.