Christian THEVENOT, né en 1931, médecin, ethnologue, tropicaliste, expert près les Tribunaux et auprès des Affaires Étrangères, a exercé une double activité scientifique et littéraire : Prix du Lions club international en 1962 pour le traitement innovant des craniosténoses de l'enfant au Maroc, prix annuel de l'Hygiène industrielle et de la Médecine du travail pour son rapport sur la pathologie du travail à la chaleur au Cameroun en 1973, il a commencé à s'initier à l'archéologie bourguignonne en faisant connaître les ouvrages de son père Émile Thevenot disparu prématurément en 1962, Les Voies anciennes de la Cité des Eduens (1969) et Le Beaunois Gallo-romain (1971), qu'il a complétés et publiés chez Latomus. En 2002, il a publié une premier guide historique portant le même titre que celui-ci, Le Beaunois, rapidement épuisé. Onze ans plus tard, cet ouvrage reprend les mêmes intentions révisées, complétées, appelant à apprécier les particularités de cet ensemble exceptionnel des « climats » chers à Alain Suguenot et de la région beaunoise : Beaune a commencé par être une ville d'eau, on l'ignore généralement, avant de voir apparaître la vigne au deuxième siècle. De même on ignore aussi le rôle capital qu'a joué l'Église et plus spécialement le monde monastique dans le développement de la vigne. Les clunisiens, les cisterciens, le chapitre d'Autun, les Hospitaliers, l'abbaye de Sainte -Marguerite ont joué un rôle de premier plan. Mais ce texte est aussi l'occasion d'attirer l'attention sur les autres terroirs, les villages des environs, négligés par le tourisme, le passé préhistorique qui a laissé des traces nombreuses, les particularités locales, les florilèges, les sources sacrées, la forêt immense qui coiffe le tout, les hommes, tels Nicolas Rolin, grand précurseur hospitalier, les Carnot, politiques et mathématiciens, les auteurs plus modestes, tel Auguste Ponsot, de Saint-Romain, inventeur du papier d'Arménie, ou encore Alexis Godillot de Cussy créateur du godillot de notre Grande-Armée, les grandes familles comme les Ranfer, les littérateurs, comme Henri Vincenot, qui a arpenté et mis en scène tout le beaunois mythique, les originaux inspirés, comme Michel Couvreur, éleveur du meilleur whisky du monde, Edouard Joly et Jean Delémontez, créateurs des avions Jodel, nés de leurs deux noms, Gaspard Monge, illustre savant beaunois, fondateur de l'École polytechnique, Chevrolet, inventeur des voitures du même nom aux États-Unis, Etienne Jules-Marey, beaunois précurseur du cinéma, Jacques Copeaux, et ses « copiaux » du théâtre à Pernand. Enfin, il est un secteur privilégié, les Hautes-Côtes, méprisées, où de valeureux viticulteurs produisent des vins surprenants, sans oenologues farfelus et avec un minimum de chimie, dans un cadre emprunt de beauté sauvage et de sources sacrées près desquelles le grand saharien Théodore Monod aimait à se reposer et à apprendre les insectes aux enfants d'Orches
L peut sembler vain d'enfermer la Vierge Marie dans des limites de temps terrestre et de soumettre le récit de sa vie aux critères habituels de la recherche historique. Toutefois, elle n'a rien à redouter de cette approche : il est intéressant de confronter les Évangiles, les textes canoniques, les Apocryphes, les données de la tradition y compris musulmane, les découvertes récentes de l'archéologie, sans oublier les apports des mystiques et des visionnaires. La conjonction de ces différentes sources, confrontées aux critères de la chronologie et de la géographie historique, permet de dégager un certain nombre d'hypothèses de travail concernant la vie de la Vierge, qui comporte tant d'inconnues. Quelle est la part de l'histoire, du probable, du douteux et de la légende dans la vie de Marie ? Où et quand est-elle née ? Qui étaient vraiment ses parents ? Qu'en est-il de son mariage avec Joseph ? Dans quel contexte historique naquit son Fils ? Faut-il croire à la fuite en Égypte ? Quelle fut sa vie avant le début du ministère de son Fils ? Quelle place eut-elle ensuite ? Qu'en est-il de son séjour à Éphèse ? Y est-elle morte ? Quand et où se produisit son Assomption ? Autant de questions auxquelles une approche multidisciplinaire permet de proposer des éléments de réponse. Rien dans cette démarche, effectuée dans le sens de la vérité historique, qui puisse choquer les fidèles de Marie...
Je sais ce que vous allez me dire : pourquoi écouter les propos d'un landormi, d'un caméléon tout juste bon à se prélasser au soleil sur une branche de manguier ou de frangipanier ?
Eh bien, c'est que je suis, en quelque sorte, le témoin, le dépositaire, la mémoire, de tous les bruits, rumeurs, parlotes, bavardages, tous les on-dit, qui se créent de Saint-Denis à Saint-Joseph, de Saint-Leu à Saint-Benoît, en passant par les îlets des cirques de Mafate, Cilaos et Salazie.
D'accord, ce sont souvent des ladi-lafé... mais pas seulement. Ce sont aussi les trames, les scènes de la vie de gens simples et sincères de la Réunion ; c'est tout le charme de mon « île intense ».
Transhumance, travail de la laine, ver à soie, ruche tronc, dentelle, race Aubrac, aligot, châtaigne, voici quelques termes caractéristiques de l'agriculture en Lozère. Des menhirs aux filières qualités, je vous propose de partir à la découverte de l'histoire agricole de notre département et son visage aujourd'hui. Nous ferons aussi un passage par ses traditions et ses spécialités culinaires, forces d'identité de notre territoire.
Le terroir du Pays de Vernoux-en-Vivarais, - antique Vernol ou Pays des aulnes sacrés -, qui comprend cette commune et celle de Châteauneuf-de-Vernoux, a longtemps été le théâtre de cultes païens, de nature celtique, à la réputation sulfureuse : « Gens de Vernoux, gens du diable. ». Aussi, des prieurés se sont-ils installés à proximité des lieux de culte, en vue de les éradiquer. C'est une terre riche de légendes et de contes folkloriques, qui mettent notamment en scène la Trève, fée maléfique. Ainsi que Merlin l'Enchanteur, ils s'enracinent dans un vieux fond préhistorique et celtique. Une empreinte pédiforme est attribuée à Noé. Il n'échappe pas au désintérêt qui frappe d'ordinaire l'ensemble du Haut-Vivarais, au plan archéologique. Or, c'est aussi une terre riche en dolmens et en menhirs. En outre, inconnues des nomenclatures, sculptures et peintures rupestres de plein air témoignent d'un sens aigu de la transcendance. Des pierres votives parsèment chemins et sites sacrés. En phase avec le témoignage des anciens Grecs, les autochtones reçoivent la visite de marchands égyptiens qui sillonnent la région et dont le portrait se trouve gravé dans la pierre. Ensemble, ils pratiquent l'alpinisme des millénaires avant son invention officielle. Plus étonnant encore, vers la fin de sa longue épopée, l'Homme de Neandertal s'était ouvert à l'art.
Vacances entre amis situés en Alsace. De surcroît sur la route des vins. Nous sommes trois couples dont une copine veuve depuis peu. Péripéties de dégustation des vins. Visite de l'Alsace espiègle et joviale. Les vacances commencent bien, mais arrive un moment où n'y tenant plus un personnage craque et la vérité éclate. Des secrets sont révélés. Mais toute cette histoire est-elle vraie ? Mensonge, réalité ?
Dans l'approche de la ville de Lille, il y a des lieux connus, peut-être disparus, mais mentionnés, telle la collégiale. Mais il y en a d'autres qui sont disparus, purement et simplement des mémoires collectives. Connaissez-vous la Cense du Metz qui rayonna durant cinq siècles et qui sombra dans l'oubli collectif en quelques années ? Connaissez-vous les abattoirs de Lille, dont les animaux étaient parfois en errance dans les rues du Vieux-Lille ? Ils ont été les maîtres du domaine de la viande, pendant presque deux siècles, pour finir aussi dans la « damnatio memoriae ». Je me propose de vous emmener les découvrir, aux confins du Vieux-Lille.