N'est pas économiste qui veut ! Et malgré le colossal succès commercial de ses Aventures, pas sûr qu'Astérix en soit un. Il est en revanche écolo, économe et écoresponsable. Faut-il d'autres talents pour devenir un étendard de l'économie de demain ?
Certes, en 50 av. J.-C., les grandes théories libérales d'Adam Smith, l'approche sociale de John Maynard Keynes, les notions de capital vues par Karl Marx ou Thomas Piketty n'effleurent pas l'esprit des Gaulois. Pas plus d'ailleurs que la TVA, le prix du brut, l'intermédiation des banques ou l'idée de titriser des créances. Chez nos irréductibles amis, l'action, c'est de cogner les Romains ; l'obligation, de finir par un banquet.
Mais Astérix et Obélix - qui a tout de même monté sa propre compagnie de menhirs ! - se prêtent au jeu et nous accompagnent pour expliquer l'économie. Un peu la leur, antique et sommaire, mais surtout la nôtre, moderne, complexe et parfois tortueuse. Grâce à nos amis irréductibles, elle prend un tour plus simple, plus léger et plus amusant.
Bon voyage en économie, par Toutatis !
Un anti-manuel qui se présente (presque) comme un manuel pour tous ceux qui étudient l'économie de près ou de loin et beaucoup d'autres... Une formidable invitation à penser à neuf. L'édition grand format s'est vendue à 15 000 exemplaires.
Dès 2005, Steve Keen indiquait qu'une crise financière s'annonçait et que la période de stabilité qui semblait régner depuis 1995 n'était que l'apparence du « calme avant la tempête ». Son ouvrage traduit en français se présente comme une remise en cause inédite des principaux postulats de la pensée économique actuelle. Cette édition en poche est augmentée d'une nouvelle préface de Gaël Giraud et d'une nouvelle postface de Steve Keen.
Écrit par un spécialiste de renom, l'ouvrage examine et déconstruit tout ce qui constitue la pensée économique : la théorie de la demande, celle de l'offre, la concurrence parfaite, les rendements décroissants, la monnaie, le chômage, etc. Sa force, est de présenter la théorie néo-classique, de la remettre en perspective historique et d'en démonter les arguments en utilisant des arguments de bon sens. Certains sont évidents, d'autres sont beaucoup plus subtils. Son autre force repose sur le fait que pour chaque question traitée, l'auteur s'efforce de montrer que même des économistes non critiques sont d'accord avec lui. Et souvent, on arrive en effet à trouver tel ou tel spécialiste qui, un jour, a été suffisamment honnête pour « avouer » que tel aspect de la théorie ne tient absolument pas la route.
Ce livre produit donc une véritable critique interne de l'économie néo-classique, en montrant de l'intérieur qu'elle n'est pas cohérente, qu'elle ne prouve pas ce qu'elle affirme : être une vérité intangible. Il fournira un élément essentiel à la critique de ceux qui veulent changer l'enseignement de l'économie, et de ceux qui cherchent dans une autre direction que le simple commentaire de la doxa.
Euphorie, spéculation, réductions d'impôts, innovations hasardeuses dans la finance d'entreprise sont les causes de la crise économique de 1929. La lecture de cet essai classique de John Kenneth Galbraith (1908-2006) sur la Grande Dépression s'impose plus que jamais si l'on veut comprendre les grands krachs boursiers du XXe siècle et les scandales financiers de ce début de XXIe siècle.
La théorie de Keynes, le capitalisme libéral, le monétarisme, la théorie des jeux, l'économie de l'offre... Bien sûr, vous en avez déjà entendu parler, mais savez-vous vraiment de quoi il s'agit ? Voici enfin un livre de « vulgarisation intelligente », qui vous aidera à comprendre les 50 théories économiques les plus importantes. Il met les plus grands experts en économie au défi d'expliquer les théories les plus complexes en : 30 secondes, 2 pages, 300 mots et 1 image, soit 3 minutes en tout pour comprendre !
Le livre s'ouvre sur une introduction en deux temps : une mise en bouche pour décrire les objets, et une très riche documentation montrant combien le jeton a été omniprésent comme moyen de calcul pendant plusieurs siècles en Europe.
Il se divise ensuite en deux parties : la première est un traité complet du calcul au moyen de jetons, sur les différents supports utilisés autrefois, et la seconde est un inventaire exhaustif des supports connus à ce jour, tables à calculer et tables de compte, ainsi que tapis de compte, conservés tant dans des musées que chez des particuliers. Aussi clair et pédagogique que les précédents livres de l'auteur - il ne nécessite notamment pas d'aptitudes particulières en arithmétique -, cet ouvrage comble un vide dans un domaine où rien de complet n'avait été publié jusqu'ici.
On a beaucoup écrit sur la Révolution industrielle, ses lieux et ses étapes. Ce livre-ci prend le problème tout autrement. Il développe les conditions culturelles de cette révolution technologique et sociale. L'auteur, Joel Mokyr, professeur à Princeton et économiste parmi les nobélisables, est en même temps un historien de l'économie dont la réputation est internationale.
Pourquoi la Révolution industrielle a-t-elle eu lieu en Europe et pas en Chine ou au Moyen Orient dont les conditions intellectuelles et sociales pouvaient faire des régions à prétention industrielle ?
Pour l'auteur, le mérite de l'Europe n'est pas dans l'économie de marché ni dans l'innovation technologique mais dans une culture de la croissance qui s'enracine dans deux raisons, d'une part la fragmentation des États et des rivalités internationales et d'autre part, une République des sciences parallèle et intérieure à la République des Lettres. Les vraies raisons du développement européen tiennent à une forme de libéralisme qui fermente de 1500 à 1700 et s'épanouit avec les Lumières.
Plus de trente fiches synthétiques fournissant une présentation la plus simple possible des faits économiques du XXe siècle.
Les grandes thématiques incontournables des programmes sont étudiées : les grandes puissances mondiales ; les guerres mondiales, leur financement et la mobilisation des économies ; le temps des crises ; les économies totalitaires de l'Allemagne, de l'URSS et du Japon.
Les défenseurs comme les critiques du capitalisme nous présentent habituellement Adam Smith comme le fondateur d'une doctrine selon laquelle la libre compétition des intérêts individuels engendrerait spontanément le maximum de bien-être collectif. Cette idée n'est pas partagée par les spécialistes de son oeuvre car elle ne résiste pas à la critique historique. Ce livre montre notamment que la pensée d'Adam Smith a peu de rapports avec le libéralisme contemporain et que, par exemple, la fameuse « main invisible » n'y désigne pas les vertus autorégulatrices du marché.
Smith est en réalité le premier auteur à proposer une analyse du capitalisme dont il découvre les trois dimensions : produit de l'histoire (la société commerciale), construction politique et intellectuelle (le système mercantile) et processus économique (l'accumulation du capital). Le capitalisme, à certaines conditions, permet l'enrichissement très inégal de tous, explique Smith, mais le système mercantile est injuste, car il est partial : il confond l'intérêt des marchands et l'intérêt général. Or, dit Smith, l'intérêt des marchands est « le plus souvent contraire » au bien commun. C'est ce que son analyse économique cherche à prouver. Le système mercantile est aussi responsable de la construction par la Grande-Bretagne d'un vaste empire colonial qui met en péril son régime constitutionnel remarquable hérité de la révolution de 1688 et qui risque de conduire à de nouvelles tyrannies. Quelles institutions permettront de tirer avantage du capitalisme en préservant la société des désastres que nourrit la logique mercantile ? Telle est la question ultime de Smith, dont l'oeuvre ainsi resituée dans son contexte originel s'avère d'une étonnante actualité.
Cet ouvrage constitue un guide d'accès aux grands courants de la pensée qui ont contribué à façonner les conceptions économiques contemporaines. Son but est de permettre une lecture des idées économiques modernes éclairée par les analyses anciennes, de montrer les permanences et les ruptures. Organisé chronologiquement, de Walras aux contemporains, cette 5e édition intègre de nouveaux développements sur les questions d'économie écologique et sur les inégalités de revenus.
Il est la suite du premier volume intitulé Histoire des idées économiques, de Platon à Marx.
En 15 chapitres, l'auteur analyse les apports possibles de la pensée keynésienne aux problèmes économiques auxquels l'Union européenne se trouve confrontée. Pour chaque thème abordé, il est d'abord privilégié la vision de Keynes pour ensuite en expliquer les concepts économiques. Ces derniers sont illustrés par d'abondantes statistiques afin d'en tirer des conclusions pour l'Europe.
Cet ouvrage collectif propose une synthèse étendue des idées monétaires en Europe, depuis les premiers écrits de Nicolas Copernic sur la monnaie (1517) jusqu'à la veille de la Richesse des nations d'Adam Smith (1776). Au-delà de la diversité des opinions, la définition de la « bonne monnaie » s'affirme comme la question centrale des préoccupations des auteurs de l'époque. À partir d'une lecture des textes et traités dans leur langue d'origine, le présent ouvrage analyse les théories économiques et monétaires dans leur contexte historique, tout en élargissant l'étude à l'ensemble de l'Europe. Ces riches contributions se proposent également de réévaluer certains discours d'auteurs méconnus ou considérés comme secondaires.
L'objectif de cet ouvrage est de rendre compréhensible les principales idées et les apports essentiels des lauréats des prix Nobel d'économie depuis 1969, date de création du prix pour les économistes. Pour chaque prix Nobel, le lecteur trouvera la liste des publications majeures, la raison de l'obtention du prix, un développement sur les recherches réalisées, un bref résumé puis les limites et critiques des travaux afin de comprendre la poursuite des recherches par d'autres lauréats ultérieurement.
Chaque présentation est rédigée dans un langage accessible, étayé, si besoin, de modèles mathématiques très simples et de schémas clairs.
Au centre du Capital, dans un chapitre clé, Marx analyse le grand combat social et citoyen qui marque l'émergence du mouvement ouvrier. Il s'agit des luttes, qu'on voit alors surgir dans toute l'Europe, pour une législation du temps de travail. Une question plus que jamais à l'ordre du jour, semble-t-il. Le philosophe théorise avec les mots mêmes des travailleurs en grève. Le syndical y rencontre le politique : le Bill des 10 heures et le cri de la Charte pour le suffrage universel se font écho, dit-il. Il s'agit de savoir qui fera la loi commune.
Jacques Bidet nous propose donc de lire Le Capital en nous concentrant sur ce moment décisif où il prend brièvement la tournure d'un récit dramatique qui met en scène une interpellation, non pas une interpellation du haut du ciel ni des profondeurs de l'inconscient, mais un interpellateur en chair et en os, porte-parole supposé des maçons londoniens en grève. Et ce qu'il évoque, ce qu'il arrache à la nuit de ce contrat qui n'en est pas un parce qu'il ne veut pas avouer ce qu'il stipule, c'est l'annonce de la mort au travail, au terme d'une usure prématurée, à la fleur de l'âge. Pour se faire il convoque deux grands témoins, Althusser, celui de l'interpellation, et Foucault, celui de la biopolitique. Il s'agira donc d'une relecture du Capital à partir de la place conceptuelle qu'y occupe le « corps », le corps au travail, dans son rapport à l'affrontement de classe dans l'espace politique.
Si ce livre a trouvé son titre dans une certaine actualité, il ne s'agit pas d'un écrit de circonstance, mais d'un travail qui s'inscrit dans le cadre plus large d'une étude de la société moderne. Il a bien sûr une visée politique, mais à travers une analyse de la « politique de Marx », celle qui fait corps avec sa « critique de l'économie », en tant qu'elle s'affirme comme biopolitique, politique de la vie. Il porte sur les relations entre économie, politique, sociologie, droit et histoire, telles qu'elles s'annoncent à partir de cette fameuse et si disputée « valeur travail » jusqu'à la « loi-travail » qui fait l'objet du fameux débat « juridique » examiné dans cet ouvrage. En ce sens, il s'agit d'une introduction à la lecture du Capital, non au sens d'une explication d'ensemble, mais d'un accès à la trame conceptuelle de cette oeuvre qui on le verra a beaucoup à dire sur les débats qui ont fait les nuits debout de ce printemps 2016.
Cet ouvrage constitue un guide d'accès aux grands courants de la pensée qui ont contribué à façonner les conceptions économiques contemporaines. Son but est de permettre une lecture des idées économiques modernes éclairée par les analyses anciennes, de montrer les permanences et les ruptures. Organisé chronologiquement, de Platon à Marx, cette 5e édition s'articule autour des réactions suscitées par le développement de l'économie de marché.
Une suite chronologique est proposée dans un second volume intitulé Histoire des idées économiques, de Walras aux contemporains.
Une trentaine de fiches synthétiques qui fournit une présentation la plus simple possible des faits économiques du XXe siècle.
Les grandes thématiques incontournables des programmes sont étudiées : les grandes puissances mondiales ; les guerres mondiales, leur financement et la mobilisation des économies ; le temps des crises les économies totalitaires de l'Allemagne et de l'URSS.
Les lecteurs trouveront dans ce précis les informations essentielles relatives à la longue période (depuis 1945) et les éléments d'informations et d'analyse sur les évolutions de l'économie mondiale. Cette quatrième édition, sans modifier le plan initial de l'ouvrage, intègre les données macro-économiques les plus récentes et introduit de nouveaux développements relatifs à la crise et ses conséquences, notamment en Europe avec la question de la Grèce.
Chute de la croissance, augmentation du chômage, accumulation de la dette publique et perte d'influence en Europe... Depuis quarante ans, malgré des atouts réels, la France ne répond pas correctement aux crises successives - choc pétrolier, récession, déficit - et ses dirigeants semblent incapables de définir une politique économique cohérente. Quel gâchis?!
Depuis 1978, la France prend solennellement des engagements envers ses partenaires européens, puis s'empresse de ne pas les respecter : elle signe le traité de Maastricht mais laisse filer son déficit public, elle adopte le pacte de stabilité et de croissance mais refuse de s'y soumettre...
Il est urgent de mettre fin à ces mauvaises habitudes. Les capacités de rebond de l'économie française s'amenuisent. Les relations avec nos partenaires européens se détériorent et notre crédibilité internationale disparaît.
Jean-Marc Daniel, économiste réputé à l'esprit corrosif, dénonce dans cet ouvrage les quarante ans de mensonges qui à ses yeux ont conduit à un immense gâchis économique et politique. Reste l'espoir d'un sursaut d'un pays qui a tout pour réussir.
Que peuvent représenter 99,2 % ? Le pourcentage de la dette publique dans le PIB français. Et 485,8 milliards de dollars ? Le plus grand chiffre d'affaires mondial en 2016. 1 015 € par mois ? Le seuil européen du niveau de pauvreté. 450 500 ? Le nombre de robots en fonctionnement en Chine en 2017.
Tous analysés et illustrés, ces 100 chiffres marquants permettent de mieux comprendre le système économique mondial et ses évolutions.
Pour chaque chiffre, les notions clés sollicitées sont exposées et expliquées.
Cet opuscule rassemble de brèves chroniques, modulées de manière chronologique et liées à un événement, anecdotique ou magistral, de l'histoire économique. Certaines péripéties relatées constituent des signaux faibles, mais pourtant assourdissants, des bouleversements conjoncturels auxquels nous pourrions devoir faire face dans le futur.
Au travers de ce recueil, dont certains passages sont volontairement romancés, l'auteur espère partager la curiosité et l'enthousiasme qui ont contribué à la rédaction de ces textes
Du Moyen-Âge aux récentes mobilisations sur les réseaux sociaux, les révoltes fiscales jalonnent l'histoire de France. Au-delà de leur violence, ces mouvements portent une vraie réflexion sur la philosophie de l'impôt, la place de l'État et la liberté des personnes. Il y a les émotions populaires, qui répondent à l'augmentation des prix, et il y a les révoltes structurées et organisées, qui refusent l'omnipotence de l'État. C'est que l'impôt dit beaucoup du rapport de l'homme à la société. Celui-ci doit-il uniquement servir au fonctionnement des activités régaliennes, ou bien doit-il être l'instrument de la redistribution et donc de la construction des personnes par l'État ? La discussion est âpre et nombreux sont les penseurs à débattre pour une juste théorie de l'impôt. De l'Antiquité à Margaret Thatcher, de Richelieu aux Bonnets rouges, les auteurs content l'histoire de ces révoltes fiscales qui ont contribué à façonner le monde contemporain. En convoquant les grands auteurs et en réfléchissant à la finalité de l'impôt, ils proposent aussi une analyse de ce que doit être un impôt juste. Car avant de prélever, l'État doit au préalable délimiter son champ d'action et limiter ses dépenses. À l'heure où la France est engluée dans le bourbier des réformes fiscales, où le prélèvement à la source et les taxes écologiques font débat, cet ouvrage permet de prendre de la hauteur et propose une réflexion vivante de l'histoire et de la théorie des révoltes fiscales.
Antoine de Montchrétien (1575-1621) a vécu dans une époque troublée où la société du temps connait des transformations radicales et est l'auteur du premier traité d'économie politique de l'Histoire. Les sociétés d'aujourd'hui connaissent, elles aussi, des transformations radicales. L'ouvrage ne connait pourtant pas le succès ou l'intérêt auquel on pourrait s'attendre. Cela tient largement au regard porté sur la vie de son auteur : il ne serait qu'un « aventurier de plume et d'épée ». Or, il apparaît que ce personnage ne représente ni la vérité de l'homme ni la qualité de l'oeuvre.
Ce numéro de Confluences porte sur le Kosovo, dossier préparé par Christophe Chiclet. De nombreux articles, cartes, biographies, bibliographies et documents expliquent et analysent la situation actuelle du Kosovo : La débalkanisation des Balkans - Le fait minoritaire en Europe danubienne et dans les Balkans - La tragédie des Albanais du Kosovo - La barbarie au coeur de l'Europe - Nationalisme ethnique. quelques exemples d'articles parmi de nombreuses contributions.