Comment un paysage nous devient-il intime ? Finaliste du prix Femina Essai en 2019, cette magnifique ethnologie sensible de Martin de la Soudière est une initiation à la campagne, à la montagne (les Pyrénées, en grande partie) et à la marche, en compagnie de Gracq, Jaccottet, André Dhôtel, Pessoa. Une merveille.
Où se trouve le point de l'océan le plus reculé de tout rivage ? Dans quel pays peut-on enlacer le plus vieil arbre du monde ? Quelles sont les populations menacées par la montée des eaux ? Où peut-on observer une éclipse solaire dans les 10 prochaines années ? Quelle forme aurait l'Antarctique si la glace qui le recouvre disparaissait entièrement ? Dans quelle région du monde vivre si on déteste les serpents ?
Cet atlas ludique et insolite vous convie à un voyage autour du monde au fil de 85 cartes étonnantes, qui répondront à toutes les questions que vous posez - et celles que vous ne soupçonniez même pas ! - sur notre Terre, la nature, les phénomènes météorologiques les plus rares et extrêmes ou encore l'impact de l'homme sur l'environnement.
Il est des cartes qui disent non. Des cartes radicales, qui dévoilent et dénoncent, qui protestent. Pour comprendre ces cartes rebelles, leur fonctionnement, leurs forces, leurs possibilités, ce livre entreprend un voyage d'exploration au coeur de la création cartographique. Que se passe-t-il exactement quand nous élaborons une carte, qu'elle soit radicale, expérimentale (on parle aussi de cartographie critique ou de contre-cartographie) ou conventionnelle ? Quelles intentions président à sa fabrication et à sa mise en oeuvre ?
La première fonction des cartes est de nous aider à nous repérer dans l'espace et à nous déplacer d'un point à un autre. Elles permettent aux bateaux de naviguer et aux avions de voler. Avec des cartes, on fait la guerre, puis éventuellement la paix. Elles sont aussi de formidables machines à rêves, qui façonnent notre image du monde, en fixent la mémoire et finissent par fabriquer notre réalité. Qu'est-ce qui motive cet acte très particulier de mise en forme symbolique du monde, de Strabon à l'anarchiste Élisée Reclus, de la bénédictine Hildegard von Bingen à l'explorateur Alexander von Humboldt, des portulans à la carte d'état-major ? Quelle part de fantaisie créatrice, quelle part de fantasme faustien d'une possible maîtrise de notre environnement, quelle part de sincérité scientifique sont-elles à l'oeuvre ?
Entre l'émergence de la cartographie thématique audacieuse de l'ingénieur Charles-Joseph Minard, ou celle des designers d'information Otto et Marie Neurath, et l'approche sémiologique conceptuelle de Jacques Bertin, se situe un point de rupture avec les conventions de la représentation cartographique. Un point libérateur qui a ouvert le champ de l'expérimentation et rendu possible la démocratisation des cartes. Autour des années 1900, le sociologue W.E.B.du Bois et son équipe inventaient de nouvelles façons graphiques de représenter des données statistiques sur la situation des personnes noires aux États-Unis. Quelque soixante ans plus tard, c'était pour dénoncer le même racisme culturel et économique qu'un petit institut de géographie de Détroit, animé par William Bunge et Gwendolyn Warren, donnait ses contours à ce qui deviendra la géographie radicale : une géographie engagée.
Alors, le rapport à l'objet carte change. S'opère une prise de conscience quant à son usage et à ses possibilités. La cartographie radicale va spatialiser les données économiques et sociales, produire des cartes délibérément politiques qui montrent et dénoncent les situations d'inégalités de vie et de droits, les compromissions politico-économiques, les accaparements de terres, la destruction des milieux par l'agro-industrie, la pollution de la planète et tout ce qui hypothèque, d'une façon ou d'une autre, le bonheur et l'avenir de l'humanité. Les cartes, qui jouent traditionnellement le jeu du pouvoir, se font outils de la contestation et instruments d'émancipation politique et sociale quand la société civile se les approprie. Politique, art et science entrent alors en dialogue permanent pour proposer une image non convenue et libre du monde.
Cette 6e édition du dictionnaire s'adresse à tous ceux qui souhaitent comprendre comment s'organisent les espaces géographiques dans leurs dimensions physiques, démographiques, économiques, sociales... Les lecteurs y trouveront les grandes définitions de cette discipline, présentées de façon simple et synthétique.
- 60 articles thématiques.
- Chaque article comporte en gras les définitions en liaison avec le thème de l'article.
- De nombreux exemples viennent illustrer les définitions.
- Plus de 60 cartes, tableaux et schémas en couleur afin de bien comprendre les principaux mécanismes géographiques.
- En fin d'ouvrage, un index de plus de 3 000 termes permet de retrouver les principales définitions à connaître.
Guerre froide, Détente, monde post-bipolaire... Cet ouvrage propose un tour du monde des relations internationales depuis 1945. Panorama chronologique et illustré de photos d'archives, de cartes et d'infographies, il rend accessible la complexité de l'histoire contemporaine en revisitant ses défis, ses conflits et ses problématiques. Son propos clair et sa présentation dynamique décryptent les événements d'hier et éclairent le monde d'aujourd'hui.
La « géohistoire », expression née sous la plume de Fernand Braudel, s'intéresse aux interactions entre les dimensions géographique et historique pour proposer une analyse des sociétés sur le temps long et à différentes échelles. À l'ère de la mondialisation, le croisement des perspectives spatiales et temporelles prend toute son importance et devient presque une nécessité. Ce manuel pédagogique propose une mise au point simple et critique sur les outils d'interface entre histoire et géographie. Assortie de cartes originales et de nombreuses définitions, cette introduction, première du genre, révèle toute la fécondité de l'approche géohistorique.
En 1976, la première édition de ce livre dans la Petite collection Maspero fit grand bruit. Il faut dire que le géographe Yves Lacoste y proposait une analyse iconoclaste : il fustigeait la géographie des professeurs , apparue au xixe siècle et progressivement devenue un discours idéologique masquant l'importance politique de toute réflexion sur l'espace - tandis que sa variante scolaire a longtemps été vue comme l'un des enseignements les plus rébarbatifs. Mais, surtout, il montrait qu'existait aussi une autre géographie, plus ancienne et toujours actuelle, la géographie des états-majors , ensemble de connaissances rapportées à l'espace et constituant un savoir stratégique utilisé par les dirigeants.
À rebours de ces deux conceptions, Lacoste affirmait que les questions soulevées par la géographie concernent en réalité tous les citoyens : des questions multiformes, à la croisée de nombreuses disciplines. La pertinence de ce livre devenu culte reste entière, à une époque où la géopolitique défendue par Yves Lacoste est entrée dans les moeurs et où l'analyse des conflits régionaux et internationaux, toujours complexe, s'est imposée dans le débat public.
Certaines de ces cartes emblématiques ornent peut-être encore les murs de classes d'école primaire... Au siècle dernier, elles figuraient en bonne place à côté du tableau noir, des leçons de morale et des planches d'histoire naturelle.
Indissociables de l'école de la 3e République, ces cartes étaient des outils pédagogiques idéaux pour réviser la géographie, les sciences de la terre et la géopolitique de l'époque. Des années 1880 à la fin des années 1960, plusieurs générations d'élèves ont ainsi appris à connaître la France et le monde grâce à ces cartes colorées imaginées par le grand géographe Paul Vidal-Lablache.
Cet ouvrage regroupe une collection unique de cartes murales et invite le lecteur d'aujourd'hui à un voyage à travers le temps et l'espace. Il déroule devant nous une histoire du monde de près d'un siècle et affirme la force de cette « pédagogie muette qui s'empare des yeux et se grave dans le souvenir ».
Pour appréhender le monde qui l'entoure, pour s'orienter, l'homme a dû, et su, adapter ses connaissances en créant des représentations graphiques de la Terre et de l'univers. Ceux qui y ont contribué sont parfois de grands voyageurs, d'autres n'ont jamais quitté leur table de travail mais toutes et tous, qu'ils soient scientifiques, géologues, marins ou explorateurs, ont échafaudé les moyens de localiser, de mesurer, d'analyser, de modéliser.
Ainsi Hérodote, Ibn Battuta, Zheng He, Bougainville, Alexandra David-Neel, Roald Amundsen ou encore Auguste Piccard ont participé à établir un cadre de plus en plus vaste, à comprendre comment l'homme habite la planète, à mettre en évidence la pluralité des milieux naturels et leur fragilité.
Dans cet ouvrage illustré par Jean-Michel Charpentier, et agrémenté de nombreuses cartes anciennes, Paul Claval raconte la grande aventure de l'invention du monde et souligne l'importance de lui donner un sens.
De la France au Pacifique, embarquement immédiat pour l'expédition maritime la plus mythique de son temps, une aventure hors du commun !
En 1785, Louis XVI lance sur les mers la plus formidable expédition scientifique de l'histoire de France, commandée par le comte de Lapérouse. Sur les frégates La Boussole et L'Astrolabe embarquent les meilleurs officiers, une dizaine de savants - astronomes, physiciens, naturalistes - et des artistes qui peindront paysages, animaux et plantes. C'est à cette « académie flottante », si caractéristique du Siècle des Lumières, que le lecteur est invité à se joindre. Escale après escale, le lecteur accompagnera les savants cartographier et inventorier le monde, faire des expériences de physique et de chimie au niveau de la mer comme au sommet des volcans et aussi vivre les premiers pas de l'anthropologie et de l'ethnologie. Durant plusieurs années, l'auteur, Bernard Jimenez s'est rendu précisément sur les lieux visités par l'expédition Lapérouse, afin d'ajouter aux sources historiques sa compréhension des lieux et des évènements qui s'y sont déroulés.
Cette édition enrichie propose de nouveaux contenus inédits pour permettre au lecteur de prolonger sa découverte de cette expédition passionnante.
Si la première question posée en géographie est « où ? », la seconde est certainement « pourquoi là ? ». La géographie est d'abord l'expérience de l'espace des hommes.
Au travers de 100 entrées, cet ouvrage sans équivalent apporte une connaissance de la nature, des objets, des méthodes, des enjeux et des finalités de la géographie contemporaine. Il donne un aperçu des champs et d es démarches de cette discipline, et permet de comprendre comment les géographes contribuent aujourd'hui à la réflexion sur les grandes problématiques (développement durable, ville et néoruralité, mondialisation, cultures et « choc des civilisations »...) qui traversent nos sociétés.
L'Indo-Paci?que est aujourd'hui un concept géopolitique très discuté dans les cercles stratégiques et dirigeants en Asie, en Amérique du Nord et en Europe. Décrit par les États-Unis comme leur principal théâtre d'engagement extérieur pour les années à venir, il constitue aussi le cadre privilégié dans lequel s'inscrivent le Japon, l'Inde et l'Australie et auquel d'autres États et organisations (l'Indonésie et la France, l'Asean et l'UE pour ne citer qu'elles) se sont ralliés. Mais l'Indo-Paci?que signi?e-t-il la même chose pour ses diverses parties prenantes ? N'est-il pas plutôt un terme polysémique qui recouvre des visions, des intérêts et des stratégies hétérogènes ? Ce numéro d'Hérodote propose un point de vue original sur ce nouveau concept grâce aux contributions d'une dizaine spécialistes français et internationaux. Il le fait en combinant une multiplicité d'analyses, certaines abordant l'Indo-Paci?que à partir de ses espaces les plus critiques (façade maritimes, couloirs de navigation, îles), d'autres se centrant plutôt sur les acteurs (grandes puissances, puissances moyennes, organisations régionales, collectivités infranationales) les divers types de stratégie et de rapports de force qu'ils recherchent (hégémonie, troisième voie, coopération minilatérale, multilatéralisme, stratégie hybride). En?n, un dernier article, un peu à part, retrace le temps long de l'Indo-Paci?que pour donner une profondeur historique à ces éclairages éminemment contemporains.
La cartographie et ses conventions sont universelles : orientation, projections, échelle, utilisation des couleurs ou des symboles, représentation du relief... Les normes et nomenclatures sont devenues communes, mais ça n'a pas toujours été le cas !Magnifiquement illustré par plus de 100 cartes du Moyen Âge à la période contemporaine, cet ouvrage raconte l'histoire des conventions cartographiques. C'est aussi, et surtout, l'histoire d'un langage partagé, celui de la représentation du monde.
Dans cette nouvelle édition, particulièrement consacrée à l'analyse des grands changements géopolitiques de ces dernières années, Yves Lacoste vous propose une approche originale des principaux enjeux de notre temps. Par le biais de ses fameux diatopes, son objectif est d'analyser des phénomènes en les reliant les uns aux autres, à travers la superposition de cartes de différentes régions du monde à différentes échelles.
- Comment la Chine est-elle devenue la deuxième puissance économique mondiale ?
- Pourquoi les relations des États-Unis se sont-elles détériorées avec le monde musulman ?
- Quelles sont les raisons qui ont provoqué l'éclatement de l'URSS et quelles en sont les conséquences ?
- Comment un conflit sur de petits territoires comme Israël et la Palestine peut-il avoir de graves répercussions internationales et déstabiliser une région tout entière ?
- Quels sont les problèmes géopolitiques liés à la production de gaz et de pétrole ?
- L'Europe des 27 est-elle un ensemble géopolitique majeur ?
Chacune de ces questions est éclaircie, commentée et analysée afin de mieux comprendre les intérêts et les réactions de tous les pays concernés et de leurs dirigeants.
Les enjeux géopolitiques du pétrole sont connus depuis longtemps. En revanche, la prise de conscience des limites de l'ensemble des ressources naturelles fut plus lente, de même que l'exigence à plus ou moins long terme de changer de modes de production, et ce d'autant plus que l'activité humaine est responsable de l'accélération du réchau?ement climatique. Mais les désaccords sont nombreux entre les di?érents acteurs : producteurs et consommateurs, pays émergents et pays développés, partisans de la croissance et partisans de la décroissance. Les COP sur le climat et la biodiversité se succèdent et ont beaucoup de di?cultés à trouver un consensus minimal, les intérêts des uns s'opposant à ceux des autres. Ce sont ces rivalités qu'analysent les articles de ce numéro, qu'elles aient pour objet les énergies fossiles, les métaux indispensables à la transition énergétique, le retour du nucléaire ou encore la production de nouvelles protéines pour répondre à une demande exponentielle.
L'évolution de la géographie reflète les grands débats intellectuels qui animent la scène occidentale ; elle répond également à la demande sociale, à celle des gouvernants en particulier : elle prospère là où se développent des bureaucraties, lorsqu'un empire s'étend ou lorsque la découverte d'un monde franchit une étape.
L'histoire de la géographie ne s'éclaire vraiment que lorsqu'on prend en compte à la fois le contexte intellectuel et l'arrière-plan politique et administratif qui caractérisent chaque époque.
Découvrez la France comme vous ne l'avez jamais vue !
Connaissez-vous les fleuves et leurs affluents ? Les montagnes et leurs points culminants ? Les 101 départements et leurs spécialités ? Suivez Jean-Joseph Julaud pour une visite de la France métropolitaine et d'outre-mer dans toute sa diversité et sa richesse. Personnalités du cru, anecdotes en tout genre, spécialités locales, curiosités du coin, etc., vous saurez tout sur la France, son relief, son climat, ses régions et son économie !
Découvrez :
Comment le relief de la France s'est formé ;
Les différents climats de la France ;
Les richesses de chaque région ;
Les DROM-COM et leurs atouts ;
L'industrie et l'agriculture française par département ;
La vie des Français au fil des régions ;
Le recueil Les Alpes nous projette à la suite du géographe et de ses amis en plein coeur de l'Europe, dans ce que Reclus considérait comme sa colonne vertébrale.
Un espace pétrit d'échanges, appelant les liens, nourrissant le mouvement ;
Dans les faits faisant de la montagne et de ses alentours un monde ouvert. Si par ailleurs la « frontière » demeure, elle permet à de nouvelles formes de liberté et d'autonomie d'exister.
Élisée Reclus entretint tout au long de sa vie un rapport intime avec les grandes Alpes, que ce soit lors de ses nombreuses excursions, préalable indispensable pour l'écriture de guides de voyage touristiques Joanne, ou lors de son long exil en Suisse. Il disait qu'une existence est incomplète, lorsqu'il lui manque la joie d'un voyage dans Les Alpes.
Qui aime vraiment un lieu, un espace, sait qu'il s'agit d'en conserver et d'en augmenter la beauté. Élisée Reclus décrit le monde alpin avec force et conviction.
Pour nous accompagner dans cette découverte sensible, deux proches de Reclus : l'anarchiste James Guillaume (1844-1916) et le cartographe Charles Perron (1837-1909).
« À quoi sert la géographie ? » : vaste question à laquelle on pourrait répondre « à rien », un peu trop rapidement, si l'on en croit parfois la faible popularité de la géographie. À une époque, certains ont répondu : « D'abord à faire la guerre ». L'ambition de ce livre collectif, dont la parution coïncidera avec le bicentenaire de la Société de Géographie, est de montrer que la géographie sert peut-être d'abord à faire la paix. Comment ? En posant sur le monde un regard éclairé et attentif, qui permet d'en comprendre la complexité et de décrypter les questions qui traversent nos sociétés aujourd'hui, que ce soit celle du réchauffement climatique, de l'urbanisation massive, des migrations, des recompositions géopolitiques ou de l'évolution de nos représentations culturelles. Discipline passionnante et foisonnante, capable d'éclairer de nombreuses facettes de notre quotidien, la géographie est aussi une formation qui conduit à des métiers et des professions variés, comme l'atteste la palette des intervenants de ce colloque.
Si l'éducation est devenue un champ d'études essentiel dans la plupart des sciences sociales (histoire, sociologie, philosophie), elle est un objet encore émergent pour la géographie en France, alors qu'elle est clairement instituée en Amérique du Nord et en Europe.
La mondialisation du fait éducatif, la multiplication des formes de mobilités liées à l'éducation, son imbrication complexe dans l'économie contemporaine, la diversité des échelles et des espaces de l'éducation, le renouvellement des inégalités et ségrégations éducatives, la territorialisation des politiques publiques font de l'éducation un objet pourtant éminemment géographique.
Cet ouvrage a donc pour ambition de proposer le premier manuel de géographie de l'éducation en langue française. En analysant la place de l'éducation dans l'organisation spatiale des sociétés, il montre comment cette dernière permet de (re)lire les grands enjeux socio-spatiaux à différentes échelles et pour différents espaces. Il s'appuie en cela sur de nombreuses études de cas portant sur des territoires (France, Canada, Etats-Unis, Chili, Maroc, Emirats arabes unis) et des thématiques (réformes des territoires éducatifs, carte scolaire, décrochage scolaire, classement de Shanghai, fermetures d'écoles rurales, migrations étudiantes, etc.) variés, et une cartographie originale.
Une étude fascinante sur l'art de dessiner le monde à travers les siècles, dans un nouveau format compact.
Cet ouvrage réunit plus de 250 cartes fascinantes, de la naissance de la cartographie aux cartes numériques avant-gardistes du XXIe siècle. Ces exemples reflètent les nombreuses raisons pour lesquelles on réalise des cartes : pour trouver son chemin, revendiquer un droit de propriété, encourager la colonisation ou afficher sa puissance politique. Sélectionnées par un panel de conservateurs, d'universitaires et de collectionneurs, les cartes, présentées par paires, se répondent ou se distinguent. La sélection inclut des cartes du monde entier, par les plus grands noms de la cartographie ou par des cartographes moins connus.
Si l'histoire du capitalisme est largement documentée, sa logique spatiale, elle, l'est beaucoup moins. Cette dernière est pourtant fondamentale à la compréhension de ce système et de ses contradictions.
Le présent ouvrage s'inscrit donc dans une discipline, la géographie radicale, qui spatialise la question des rapports de forces produits par le capitalisme.
L'auteur met au jour les logiques capitalistes à l'oeuvre dans les phénomènes spatiaux qui constituent les objets d'étude de la géographie, à savoir la mondialisation, les inégalités de développement économique, mais aussi l'aménagement du territoire, les replis identitaires, les mouvements migratoires et les questions écologiques.
Il est nécessaire pour quiconque s'intéresse au fonctionnement du capitalisme de se réapproprier la géographie comme outil permettant d'envisager une sortie démocratique des impasses produites par ce système. Une géographie populaire ou, mieux, une géographie de combat qui permet d'articuler la lutte à l'échelle locale aux dynamiques globales.
Le Génie du lieu, paru en 1958, premier essai de Michel Butor, se compose de deux parties. La première est une série de portraits de sept villes de la Méditerranée, Cordoue, Istanbul, Salonique, Delphes, Mallia, Mantoue et Ferrare, suivi d'une réflexion toute butorienne, mélange de rêverie, de poésie et d'anecdotes personnelles, sur l'Egypte, où il a vécu et qu'il a toujours aimée.
Loin des fades commentaires sur les paysages c'est en promeneur enchanté, inspiré par ses souvenirs, que Butor digresse sur l'histoire et la littérature des lieux qu'il visite. Il hisse ce qu'il appelle la « critique géographique » au rang d'oeuvre d'art, n'oubliant jamais que les villes ne sont pas des miracles de la nature, mais les chefs-d'oeuvre des hommes. Des empereurs y ont construit des palais avant que des conquérants ne les détruisent. Des sculpteurs y ont élevé des statues. Des écrivains y ont écrit des livres. Au tour de Michel Butor de s'inscrire dans la mémoire des lieux. Voilà pourquoi on croisera Borges au détour d'une ruelle de Salonique, Averroès à un carrefour de Cordoue et Philippe de Macédoine assis sur une ruine de Delphes.
Le Génie du lieu est-il le lieu du génie de Michel Butor ? Ses admirateurs continuent de se disputer : de La Modification ou du Génie du lieu, lequel est son plus grand livre ?
Les transports (compris comme l'ensemble des moyens matériels et des services permettant les déplacements) ont considérablement évolué ces dernières années. Ils ont permis une hausse spectaculaire des vitesses moyennes et une contraction des distances-temps qui participent aux façonnements des territoires à l'échelle mondiale. Grâce à une approche transversale, cet ouvrage a pour ambition de dresser une nouvelle géographie des transports, prenant en compte la complexification des réseaux de transport et de leur fonctionnement sous l'effet des mutations économiques, de la multiplication des acteurs impliqués, de l'émergence de nouvelles échelles d'analyse et de nouveaux enjeux environnementaux et sanitaires.
Après un retour épistémologique sur de la géographie des transports, qui la situe dans les évolutions de la discipline, il propose une analyse fine des objets, des échelles, des politiques publiques et des types de réseau, illustrée par de nombreuses explorations de terrain.
Un manuel de référence qui vient répondre aux besoins des étudiants des formations universitaires généralistes comme des formations spécialisées.