Comment a-t-il été possible de construire la Sécurité sociale en 1946 dans un pays où la population dépendait de tickets de rationnement pour se nourrir alors qu'aujourd'hui nous ne serions pas capables de l'étendre dans un pays qui a rarement été aussi riche ? Ce livre propose une histoire des transformations de la protection santé en France de 1789 à nos jours, à travers le prisme des conflits qui l'ont façonnée. Au cours de la Révolution de 1789, alors que les débats sur la place de l'État et du capital dans la protection santé se déroulent dans des termes très contemporains, l'État refuse de procéder à des réformes d'envergure. Les mutuelles naissent alors comme forme d'auto-organisation malgré les interdits et la répression. Par crainte de leurs velléités révolutionnaires, l'État se réapproprie l'esprit des mutuelles par une série de loi à partir de 1852. C'est avec la Première Guerre mondiale que naît véritablement l'État social : la conduite et les conséquences de cette « guerre totale » renforcent le rôle de l'État dans la société, et son besoin de prendre soin comme de contrôler la population. L'État social en France n'est pas le produit de la bienveillance parlementaire mais celui de la guerre. Après 1945, deux logiques en germe depuis un siècle s'affrontent directement : d'un côté, des militants cégétistes issus de la Résistance mettent en place en quelques mois un système de sécurité sociale autogéré par les intéressés, dans la tradition de la « Sociale » initiée par la Commune de Paris ; de l'autre, dès 1946, l'État cherche à mettre la main sur la « Sécu » contre le pouvoir populaire. Bientôt, il va modifier les principes de l'institution - de « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins » à « chacun paye selon ses moyens et reçoit selon son niveau de risque ». Au gré des réformes, l'État social renforce un capitalisme politique où la proximité entre élites politiques et économiques impose des politiques souvent en contradiction avec les aspirations populaires. Si les dépenses de santé ne baissent pas, elles sont de plus en plus contraintes (nouvelle gestion publique) et changent de nature. Au nom de la lutte contre les déficits - c'est l'invention du « trou de la Sécu »-, la politique de ciblage des dépenses vers les plus pauvres et les plus malades ouvre un espace pour l'épanouissement des alliés politiques de l'État (médecine libérale, complémentaires santé) et pour le capital (cliniques, industrie pharmaceutique). La pandémie a mis en lumière toute l'absurdité de ces évolutions et l'impérieuse nécessité reprendre le pouvoir sur la sécurité sociale.
??On s'est toujours émerveillé devant ces enfants qui ont su triompher d'épreuves immenses et se faire une vie d'homme, malgré tout. Le malheur n'est jamais pur, pas plus que le bonheur. Un mot permet d'organiser notre manière de comprendre le mystère de ceux qui s'en sont sortis. C'est celui de résilience, qui désigne la capacité à réussir, à vivre, à se développer en dépit de l'adversité. En comprenant cela, nous changerons notre regard sur le malheur et, malgré la souffrance, nous chercherons la merveille. B. C.
En mars 2020 la santé est devenue notre première et unique priorité. Du jour au lendemain, le « quoi qu'il en coûte » devenait la nouvelle devise républicaine et annonçait des lendemains qui chantent pour les soignant.es et les soigné.es.
Mais alors que l'on nous promettait un monde d'après où le bien-être des populations serait la nouvelle boussole, force est de constater que jamais notre vision politique de la santé publique n'a été aussi faible. À un point tel qu'on en vient à s'interroger sur l'avenir de la discipline que constitue la médecine.
Nous sommes tous, un jour ou l'autre, des usagers du système de santé. En tant que patient, accidenté ou malade, mais aussi en tant que citoyen qui, via les cotisations sociales, finance cette grande machine solidaire. Pour la comprendre, il est nécessaire de connaître l'envers du décor, car derrière la scène, les discours, il y a des enjeux de pouvoir, d'argent et des intérêts divergents.
Ce livre, parfaitement renseigné car écrit par l'un des meilleurs spécialistes du sujet, lève le voile. Sans tabous.
Il offre aussi une série de solutions, concrètes, applicables tout de suite pour sauver notre système de santé. Un enjeu vital.
Près de 25 ans, j'étais psychiatre dans un centre de lutte contre le cancer. J'ai rencontré des milliers de malades, des hommes, des femmes, des très jeunes, d'autres plus âgés - leurs enfants aussi, leurs proches. Je vais quitter cet hôpital sur une sinistre assurance : je n'ai jamais guéri aucun d'entre eux. Et j'ai pourtant le toupet de penser qu'ils s'en sont mieux portés. Laissez-moi vous raconter...
Ils disent qu'en cancérologie, près de la moitié des malades présentent des difficultés psychologiques, qu'ils sont, pour beaucoup, anxieux, dépressifs, qu'ils ont du mal à « s'adapter » à leur maladie. Ils parlent de psycho-oncologie, de psychiatrie de liaison (« des lésions » me disait un malade), de psychothérapie de soutien (d'« asticothérapie » me disait un autre), de traumatisme, de résilience, de mécanisme de défense, ... Je n'ai jamais compris ce qu'ils disaient là. Les malades du cancer que j'ai rencontrés, en 25 ans de travail à l'hôpital, je les ai tant aimés, comme mes collègues et les équipes qui les soignaient chaque jour, chaque nuit. J'ai pleuré aussi et beaucoup ri. Si vous vous demandez à quoi servent les psychiatres en cancérologie, je crois le savoir : à rendre la maladie habitable. Décidément et sans relâche.
Tous les matins, Léo, onze ans, part pour l'école avec la boule au ventre. Ses notes baissent. Il dort mal. Depuis six mois, ses camarades l'humilient. Il est victime de harcèlement.
Moqueries, brimades, coups, racket, insultes ou photos compromettantes postées sur les réseaux sociaux... Le harcèlement scolaire, longtemps nié ou considéré comme un rite de passage, se révèle pourtant lourd de conséquences. Combien d'adolescents ont cru ne trouver d'autre échappatoire que dans le suicide ? Combien d'enfants le « jeu du foulard » a-t-il tués ?
Dans la cour de récréation comme sur Internet, le phénomène a pris une ampleur inquiétante. Dysfonctionnement du groupe, climat scolaire détérioré, intolérance, défaut d'empathie : les causes en sont multiples. Mais le docteur Catheline entend réaffirmer qu'il n'est pas une fatalité et fournit ici des clés essentielles pour sortir de cette spirale infernale.
Le rôle de l'industrie agroalimentaire dans la production des normes sanitaires est bien connu, comme par exemple lors du rejet d'amendements à la loi Agriculture et alimentation (dite Egalim) visant à équilibrer les relations avec les agriculteurs et à promouvoir une alimentation saine et durable. Cependant, ce rôle est rarement compris dans toute sa complexité et toutes ses ramifications, bien plus invisibles et prégnantes que l'on pourrait le croire. L'agro-industrie prend en effet le contrôle de la politique nutritionnelle qui devrait être du ressort de l'État, en prenant en main, d'abord la recherche, ensuite la formation et la mise à l'agenda de toute forme de politique publique dans ce domaine. Elle maîtrise la production d'informations, y compris scientifiques, elle se construit une image positive en participant à toutes sortes d'associations, d'événements, de financements de recherches et d'expertises, etc. Loin d'être une simple affaire de comportements individuels, de conflits d'intérêt des scientifiques, de cynisme des industriels ou de faiblesse morale des politiques, la prégnance des intérêts économiques est ici systémique. Ce livre montre qu'elle est le produit du travail de longue haleine d'une multitude d'organisations et de professionnels, dont c'est le métier. Leur travail façonne les espaces d'intervention des experts et des décideurs. L'industrie agroalimentaire fait prévaloir ses points de vue et intérêts en s'immisçant dans des espaces scientifiques, politiques et philanthropiques. L'enquête sociologique présentée dans ce livre offre - pour la première fois en France - une vision d'ensemble des interventions mises en oeuvre par l'agro-industrie, en décrivant par le menu les différents types de stratégies, leurs supports organisationnels et humains, ainsi que les espaces sociaux qui en sont le produit. Ces résultats permettent de se faire une idée plus juste de la place des intérêts économiques dans la décision publique en matière d'alimentation et de nutrition, et dans une certaine mesure de s'en prémunir.
Ce livre offre un nouvel éclairage et propose un cheminement, sous forme de balises, jalons et repères aux enseignants - principalement du premier degré - qui sont concernés... voire mis à mal par l'accueil d'élèves troublés psychiquement : comment agir et traduire le décalage entre la norme, l'attendu et ce qui surgit en classe ? Comment rester serein et ne pas perdre pied ? Comment s'appuyer sur son métier d'enseignant et en faire l'ossature, le cadre à partir duquel adapter les stratégies d'apprentissage à ce public si particulier ? Dans cet ouvrage, des outils concrets et faciles à mettre en oeuvre sont proposés afin de soutenir l'enseignement : informer, expliciter ce qui se joue dans le trouble psychique. Il ne s'agit pas de « transformer les enseignants en enseignants spécialisés », mais avant tout de les aider à se préserver en adoptant une posture sereine - dans une temporalité adaptée - à la faveur de quelques changements de paradigmes accessibles.
Alors que les pédagogies éducatives semblent parfois se contredire, les adultes qui entourent les jeunes enfants s'interrogent sur la bonne pratique - celle qui répondra vraiment aux besoins de l'enfant - et encore plus sur la manière de transmettre cette pratique à ses parents.
Ce livre propose de dresser un portrait factuel du petit enfant, au travers de ses dimensions essentielles. Vous y trouverez pour chaque tranche d'âge :Une description de son développement,Les données sur ses besoins fondamentaux,Comment en prendre soin,Les outils à votre disposition,Des messages de prévention et de sécurité,Les réponses aux questions des parents.Par une considération respectueuse de l'enfant, mais aussi et surtout de ses parents, ce livre se veut plein de nuances et de bon sens : pas de recettes toutes faites, ni de vérités généralistes, mais un juste regard sur la vulnérabilité des uns et des autres et sur leurs compétences.
Un outil indispensable de prévention et de compréhension des enfants et des différentes façons de soutenir la parentalité.
Emploi précaire, travail précaire, les précaires le terme « récarité est utilisé pour décrire des phénomènes sociaux divers dans nos sociétés contemporaines. Temps partiels, CDD, travail intérimaire, chômage mais aussi accidents de la vie personnelle, les discontinuités subies ou voulues fragilisent les parcours, les rendent précaires, font parfois basculer dans la pauvreté.
Au-delà de l'analyse des sens de ce mot et des réalités qu'il recouvre, Patrick Cingolani montre que, s'il est nécessaire d'encadrer les flexibilités demandées par le patronat, de pallier la disparition des formes traditionnelles de solidarité, il est aussi urgent de faire droit aux discontinuités voulues par certains travailleurs qui tentent d'établir une nouvelle relation à l'activité professionnelle.
Enfin une approche thérapeutique bienveillante qui prend en compte toutes les dimensions de l'être !
L'anorexie mentale est la maladie psychiatrique la plus mortelle. La boulimie est très peu diagnostiquée et traitée. Ce constat d'échec des soins est d'autant plus alarmant que le nombre de personnes touchées augmente.
Ce livre permet de regarder au-delà de ce que la maladie donne à voir. Il propose un traitement global des enjeux psychologiques, diététiques et corporels. Il revient également sur les idées reçues les plus courantes qui pérennisent les incompréhensions et l'isolement des personnes qui en souffrent.Il est destiné à toutes celles et ceux qui cherchent une trajectoire de soin individualisée, dans une démarche décentrée des obsessions du poids et de l'assiette. Il s'adresse évidemment aux soignants, proches et aidants qui souhaitent mieux comprendre et accompagner les personnes concernées par l'anorexie et la boulimie
Léa, Perrine, Adrien, Marlène, Eva et Amélia racontent chacune et chacun, dans des récits personnels et sensibles, leur vie de jeunes aidants aux côtés d'une mère, un frère ou une soeur malade, autiste, handicapé·e... Blandine Bricka a recueilli les paroles de ces jeunes aidants, confrontés à la difficulté de grandir avec cette responsabilité qu'ils n'ont pas choisie. Ils décrivent ce quotidien où l'aide grignote le temps qu'ils devraient consacrer à leurs études, à leurs amis ou à leurs loisirs, cette préoccupation constante qui leur interdit toute insouciance, ce décalage avec les autres jeunes de leur âge.
Vivre avec un proche malade ou handicapé·e, c'est s'en occuper chaque jour, quand on est encore enfant, adolescente, jeune adulte : c'est le quotidien d'un grand nombre de jeunes qui, la plupart du temps, n'ont pas même conscience d'être des aidants. La plupart ont découvert ce mot à l'occasion d'une rencontre avec d'autres jeunes aidants, au sein d'une association, ou bien en livrant leur témoignage.
Or ce ne sont pas des aidants comme les autres. Ce sont des personnes au seuil de la vie, qui ont une existence à inventer, à construire : ce dont ils témoignent dans ces récits, c'est combien il est difficile de se projeter dans l'avenir quand le quotidien est si prégnant, parfois si pesant, et quand un fil invisible vous attache à un parent : qui s'occupera de mon frère handicapé quand mes parents seront morts ? Et même, bien avant : puis-je m'éloigner du foyer alors que ma soeur a besoin d'une assistance permanente, et que ma présence permet à mes parents d'avoir quelques heures de répit ?
Ces récits montrent la difficulté d'être jeune aidant, mais également la richesse et les moments de joie que procure l'expérience d'une telle relation. Un apprentissage anticipé de la vie qui peut peser, mais qui peut aussi porter, voire devenir un projet de vie. Un livre qui nous offre des parcours de vie extraordinaires pour des jeunes presque ordinaires...
« Vous, malades de Lyme, devez témoigner ! » dit un médecin à Marie Félix. Une étrange et violente polémique règne autour de cette maladie. Nous la découvrons comme Marie elle-même l'a découverte : au fil de ses consultations souvent surnaturelles auprès des spécialistes, puis à travers leurs interviews qu'elle a réalisées, deux années plus tard.
La « guerre du Lyme » n'est pas qu'une guerre d'idées : certains médecins risquent gros à la mener.
Est-elle le reflet d'une médecine occidentale en crise ? Marie, malade au long cours, s'en est détachée. Son chemin thérapeutique l'a conduite des recommandations officielles à la médecine alternative puis à une médecine non-occidentale. Depuis deux ans elle renaît.
Un livre étonnant, courageux, plein d'espoir.
L'appropriation orale d'une langue ou de plusieurs langues fait partie des acquisitions déterminantes de la petite enfance. Pourtant la compréhension des fonctions et des formes que le langage prend à travers les différentes langues représente toujours un défi pour le savoir actuel : la description linguistique contemporaine des langues continue de révéler des propriétés complexes jusqu'ici encore inconnues. Comment les petits enfants réussissent-ils à s'approprier d'une telle complexité ? Ce que la science ne peut encore expliquer, ils le réalisent dans toutes les cultures d'une manière naturelle au cours des cinq premières années de la vie. Si la faculté du langage fait partie de notre patrimoine neurologique, la langue orale est liée aux transmissions culturelles et peut générer des inégalités sociales. La richesse de la littérature orale et écrite véhiculée par et dans les langues permet de lutter contre cette injustice.
Ce livre donne la parole à des parents d'adultes ayant un handicap, sans édulcorer ni dramatiser. Ils y racontent l'épuisement, la colère, mais aussi les joies, le respect et l'amour pour leurs enfants, les relations avec les professionnels, le combat pour trouver une place et le regard que pose la société sur le handicap.
Ici, ce ne sont pas des professionnels qui parlent des parents, mais des parents qui parlent d'eux-mêmes, de ce qu'ils vivent au quotidien auprès de leurs enfants adultes ayant un handicap et dont on entend si peu parler. Le livre dit le fil de la vie, la recherche d'une place, les relations avec les indispensables professionnels, avec les médecins. Il dit aussi l'aide des amis et la solitude, la peur, la joie, les changements de regards et les difficultés qu'a le monde pour faire une vraie place pour leurs enfants. Il pose la question du rôle et des besoins de ces « aidants » et met en évidence les mesures concrètes qu'ils attendent.
Univers bien plus complexe qu'on ne le croit, le monde de l'enfant est bien sûr fait de magie, d'insouciance, de naïveté... mais aussi de fragilité, de peurs, de doute et de culpabilité - sans parler d'une extrême réceptivité à ce qui se passe autour, dans la sphère des adultes -. Sommes-nous assez vigilants, par exemple, aux propos tenus « entre grandes personnes » devant des enfants, y compris des bébés, aux oreilles écarquillées ? Certaines phrases qui se veulent anodines voire amusantes ou rassurantes, peuvent parfois s'avérer angoissantes ou terrorisantes pour les enfants qui les entendent au premier degré.
Enfants et adultes relèvent de deux mondes qui interfèrent, à la fois proches et différents. Chacun apporte à l'autre ce qu'il est, pour un équilibre à trouver dans le respect.
L'hypnose est un état qui présente de nombreux bénéfices en santé, dans le cadre d'une relation thérapeutique ou de bien-être. Cette hypnose prend place dans un espace, un lieu que l'on souhaite propice au travail engagé : il doit être inspirant, sécurisant et tranquille. La finalité ? Que l'hypnose mobilise à la fois une imagination créative et tout le champ des perceptions sensorielles, mises au service d'une meilleure inscription dans la réalité, ou d'une modification de cette dernière pour viser un meilleur équilibre en santé. Dans ce contexte, les huiles essentielles peuvent être un atout puissant. Elles sont susceptibles de potentialité les effets de l'hypnose, mais aussi d'orienter son travail en stimulant toute une expérience au plus proche des différents sens.
Préface du Dr. Tolotra Andriamparany, épidémiologique pour l'OMS et Président d'Aromathérapie Sans Frontières
Droit de vivre dans la société et de s'y insérer, liberté de choix, pleine intégration et participation à la société ; choisir son lieu de résidence et où et avec qui elles vont vivre, ne pas être obligées de vivre dans un milieu de vie particulier ; avoir accès à une gamme de services à domicile ou en établissement, ne pas être isolées ou victimes de ségrégation...
Voilà en substance ce que nous demande la convention internationale de l'ONU sur les droits des personnes handicapées de 2006, et signée et ratifiée par la France en 2010.
Depuis plusieurs années, l'offre médico-sociale évolue, se transforme, mais trop lentement et sans pilotage national malgré des expériences et des innovations un peu partout, en métropole comme en en outremer. Des modèles d'accompagnement et des concepts d'Europe du Nord et nord-américains nous amènent à repenser le modèle français.
Les personnes elles-mêmes et leurs familles sont aussi en demande de nouvelles formes d'accompagnement, basées sur les droits et l'égalité. Le secteur médico-social est aujourd'hui encore trop basé sur un modèle médical. Il doit pouvoir évoluer et répondre aux besoins et aux droits des personnes et passer d'une logique de l'offre, à la logique de réponse à la demande.
Ainsi, l'offre de service doit pouvoir aussi se développer, car encore trop de personnes sont sans réponse et ont un accompagnement inapproprié et/ou insuffisant. La demande des personnes et des familles doit pouvoir trouver des réponses de qualité basées sur des données probantes.
Ce livre s'adresse aux professionnels, familles, financeurs voulant développer et transformer leur offre de service en s'appuyant sur des expériences réussies et pertinentes.
Il se base également sur les textes internationaux et français pour rappeler le contexte du secteur et nos engagements en la matière.
À chacun d'y retrouver une idée, un modèle, de le tester, de l'éprouver, en se basant, avant tout, sur l'autodétermination des personnes vivant avec un handicap.
Pourquoi un enfant dessine-t-il ? Quelles sont les étapes de la représentation de l'être humain, miroir du devenir-soi ? Quelle méthodologie pour analyser le dessin d'un personnage, ou bien encore le dessin que l'on dit « libre » ? Comment s'exprime, dans le dessin, les figures de l'angoisse, de la dépression, le vécu traumatique et les violences physiques et sexuelles ? Le dessin de l'enfant peut-il être comparé à une épreuve de personnalité ? Comment utiliser le dessin en psychothérapie de l'enfant ? Autant de questions sur lesquelles cet ouvrage apporte les éclairages de la recherche et de l'expérience clinique des auteurs auprès des enfants et adolescents.
Cette troisième édition, enrichie de plus de soixante-dix dessins et situations, propose un chapitre sur les violences sexuelles à l'encontre des enfants qui, nous le savons, sont massives. Nous avons souhaité partager, avec nos lecteurs, des indicateurs, des signaux parfois faibles que les jeunes auteurs lancent, parfois dans leurs dessins, comme des bouteilles à la mer. À nous de les déchiffrer.
Un guide écrit à partir des questions et des besoins concrets des familles et des personnes en situation de handicap, recensées par la plate-forme téléphonique de l'APAJH.
- Quelles aides financières ? Quels allègements fiscaux ?
- Quel accueil pour l'enfant de moins de 6 ans ? Quelle scolarisation pour l'enfant ou l'adolescent ?
- Quel statut pour le travailleur handicapé ? Quelles formations professionnelles ?
- Quelles structures d'hébergement ? Quelles obligations en termes d'accessibilité ?
- Quels droits et quelles libertés pour la personne majeure protégée ?
Cet ouvrage se veut un livre de référence à destination des professionnels afin qu'ils puissent utiliser la communication signée (signes issus de la Langue des Signes Française).
Le principe est d'associer un signe à un mot qui revient régulièrement dans le quotidien de l'enfant et dont il pourrait avoir besoin pour communiquer. L'enfant qui n'a pas encore acquis la parole (par son âge, une difficultés ou un retard de langage) a des besoins qu'il ne peut pas toujours exprimer clairement. C'est alors par les pleurs qu'il va extérioriser un besoin et parfois, suivant son âge, par des comportements inappropriés.
L'acquisition de la communication signée se fait plus rapidement que celle du langage oral : vers 7-8 mois, l'enfant est capable de reproduire sciemment certains gestes. De plus, le signe peut venir soutenir ou pallier le langage oral lors de difficultés d'oralisation. Le fait d'être compris plus facilement positionne l'enfant dans un contexte de sécurité affective et diminue la frustration issue de l'incapacité à s'exprimer.
Jérôme Bonnemaison réalise son troisième essai, après avoir écrit de nombreuses critiques d'ouvrages. Il a originalement tenté de définir « une ligne de conduite » politique pour la petite enfance », les ouvrages se penchant auparavant sur les techniques d'accueil.
Il a ensuite dessiné dans un essai les contours d'un nouveau modèle de démocraties, « la société délibérative ». Après avoir constaté que nombre de travailleurs du social, au sens large, ressentaient une profonde crise de sens, il se demande ici, sans ambages, si le travail social n'est pas promis à l'extinction ou l'absurde. Ou plutôt s'il est encore possible de l'exercer, comme activité utile et épanouissante.
En s'appuyant en particulier sur la pensée de Karl Polanyi sur la société de marché, et sur une critique du néo taylorisme, il éclaire cette crise, en puisant exemples et témoignages dans tous domaine. Il propose un scenario de sortie de crise qui articule le travail social, repensé comme de nature politique, avec les politiques de parentalité, et un modèle nouveau de plein emploi, seul chemin pour redonner vitalité aux politiques sociales et enthousiasme à ceux qui les concrétisent.
Les vieilles et les vieux, comment la société les perçoit, comment ils et elles se voient.
« Une vieille ne devrait pas faire ça », interview de Geneviève Legay, agressée par la police à Nice, en 2018 (Celle qui n'était pas sage, Syllepse, 2019).
« Réflexions sur l'intergénérationnel », par Gérard Gourguechon, secrétaire de l'Union nationale des retraités Solidaires.
« Vieillesse et inégalités de vie », Bernard Ennuyer du Syndicat de la médecine générale.
« La baisse programmée du pouvoir d'achat des personnes retraitées ».
« Vieillir en société ? ».
« Les politiques municipales vers les personnes âgées » ; l'exemple de Fontenay-Sous-Bois.
« Des retraité·es Solidaires du Loiret racontent le suivi et le contrôle des EHPAD » par des syndicalistes.
« En EHPAD, les conditions de travail des personnels ont des conséquences directes sur les conditions de vie des malades », par Anissa Amini qui travaille dans ce secteur et est responsable nationale SUD- Santé sociaux.
« Les demandes et revendications des personnes âgées et retraitées », par Annie Dromer de l'Union nationale des retraités et des personnes âgées.
« Vieux, vieilles et immigré·es », par Verveine Angeli de la Fédération des associations de soutien aux travailleurs et travailleuses immigré·es.
« La situation des personnes retraitées en Espagne et au Brésil ».
« Les violences sexuelles à l'égard des femmes âgées ».
« Les personnes retraitées face aux problèmes de santé ».
« Une conférence gesticulée sur la ménopause », interview.
« La vieillesse, de puissants tabous ».
« Les Babayagas de Montreuil », l'« anti-maison de retraite ».
« La place des retraités et retraitées dans les organisations syndicales », par Gérard Gourguechon.
« L'histoire du secteur «retraité·es» » de la FSU.
« Les services à la personne », par Anne Anazaria de Femmes égalité.
« Pouvoir choisir et décider, ses dernières années et sa fin de vie », par des retraité·es Solidaires.