Terra Forma raconte l'exploration d'une terre inconnue : la nôtre. Cinq siècles après les voyageurs de la Renaissance partis cartographier les terra incognita du Nouveau Monde, cet ouvrage propose de redécouvrir autrement cette Terre que nous croyons si bien connaître. En redéfinissant, ou plutôt en étendant le vocabulaire cartographique traditionnel, il offre un manifeste pour la fondation d'un nouvel imaginaire géographique et, ce faisant, politique. Si certains des phénomènes auxquels nous assistons (érosion des sols, épuisement des ressources, accélération des espacestemps urbains, intensification des zones polluées) nous échappent par leur échelle, leur durée, leur ampleur, c'est par le développement de nos techniques de représentation que l'on peut espérer mieux les comprendre. En mettant en « cartes » certaines propositions des sciences du SystèmeTerre et de la pensée écologique contemporaine, Terra Forma permet de mieux saisir leur portée politique.
Les sept chapitres de ce livre sont des points de vue sur la réalité, de possibles visions du monde esquissées par différents prismes, comme autant d'instruments optiques :
Par les profondeurs, par les mouvements, par le point de vie, par les périphéries, par le pouls, par les creux, par les disparitions et les ruines, ils produisent des savoirs situés, incarnés. Écrit sur le mode du récit d'exploration, cet ouvrage se veut aussi un manuel de dessin, qui invite le lecteur à explorer les techniques de représentation sur divers terrains, dans le but de constituer progressivement et collectivement un atlas d'un nouveau genre.
Toutes les cartes, projections sur le papier d'éléments d'un monde en plusieurs dimensions, sont une déformation de la réalité, jusqu'à la rendre parfois fausse. Pour le dire autrement, les cartes nous mentent ! La projection choisie, la simplification, le choix des échelles ou des couleurs, la mise en avant d'un point particulier, participent au «mensonge», volontairement ou non. Cette distorsion de la réalité se retrouve dans tous les domaines qui utilisent la cartographie : l'aménagement du territoire, la communication, la publicité, et bien sûr, la propagande. Dans cet ouvrage riche de plus de 120 documents, l'auteur analyse les enjeux de la cartographie et ouvre ainsi la réflexion pour nous aider à décoder les cartes qui se multiplient dans notre quotidien, via les médias et les réseaux.
Comment un paysage nous devient-il intime ? Finaliste du prix Femina Essai en 2019, cette magnifique ethnologie sensible de Martin de la Soudière est une initiation à la campagne, à la montagne (les Pyrénées, en grande partie) et à la marche, en compagnie de Gracq, Jaccottet, André Dhôtel, Pessoa. Une merveille.
Pour la première fois dans l'histoire de la Terre, les êtres humains sont devenus la principale cause de changement sur la planète, surpassant les forces géophysiques. De nombreux chercheurs estiment que nous sommes ainsi entrés dans une ère géologique nouvelle : l'âge des humains ou anthropocène.
Changements climatiques, érosion de la biodiversité, évolution démographique, urbanisation, pollution atmosphérique, détérioration des sols, catastrophes naturelles, accidents industriels, mais également mobilisations sociales et sommets internationaux : pour la première fois, un atlas réunit l'ensemble des données sur la crise écologique qui caractérise notre époque.
Pour agir et renverser la tendance.
Dédiée à la nature, à l'aventure et à l'exploration, Reliefs invite des chercheurs, géographes, philosophes, biologistes, artistes ou historiens à nous raconter les mondes d'hier et de demain. Face à la crise écologique, chaque numéro propose une réflexion pluridisciplinaire sur nos relations à la Terre et aux autres êtres vivants.
Où se trouve le point de l'océan le plus reculé de tout rivage ? Dans quel pays peut-on enlacer le plus vieil arbre du monde ? Quelles sont les populations menacées par la montée des eaux ? Où peut-on observer une éclipse solaire dans les 10 prochaines années ? Quelle forme aurait l'Antarctique si la glace qui le recouvre disparaissait entièrement ? Dans quelle région du monde vivre si on déteste les serpents ?
Cet atlas ludique et insolite vous convie à un voyage autour du monde au fil de 85 cartes étonnantes, qui répondront à toutes les questions que vous posez - et celles que vous ne soupçonniez même pas ! - sur notre Terre, la nature, les phénomènes météorologiques les plus rares et extrêmes ou encore l'impact de l'homme sur l'environnement.
Il est des cartes qui disent non. Des cartes radicales, qui dévoilent et dénoncent, qui protestent. Pour comprendre ces cartes rebelles, leur fonctionnement, leurs forces, leurs possibilités, ce livre entreprend un voyage d'exploration au coeur de la création cartographique. Que se passe-t-il exactement quand nous élaborons une carte, qu'elle soit radicale, expérimentale (on parle aussi de cartographie critique ou de contre-cartographie) ou conventionnelle ? Quelles intentions président à sa fabrication et à sa mise en oeuvre ?
La première fonction des cartes est de nous aider à nous repérer dans l'espace et à nous déplacer d'un point à un autre. Elles permettent aux bateaux de naviguer et aux avions de voler. Avec des cartes, on fait la guerre, puis éventuellement la paix. Elles sont aussi de formidables machines à rêves, qui façonnent notre image du monde, en fixent la mémoire et finissent par fabriquer notre réalité. Qu'est-ce qui motive cet acte très particulier de mise en forme symbolique du monde, de Strabon à l'anarchiste Élisée Reclus, de la bénédictine Hildegard von Bingen à l'explorateur Alexander von Humboldt, des portulans à la carte d'état-major ? Quelle part de fantaisie créatrice, quelle part de fantasme faustien d'une possible maîtrise de notre environnement, quelle part de sincérité scientifique sont-elles à l'oeuvre ?
Entre l'émergence de la cartographie thématique audacieuse de l'ingénieur Charles-Joseph Minard, ou celle des designers d'information Otto et Marie Neurath, et l'approche sémiologique conceptuelle de Jacques Bertin, se situe un point de rupture avec les conventions de la représentation cartographique. Un point libérateur qui a ouvert le champ de l'expérimentation et rendu possible la démocratisation des cartes. Autour des années 1900, le sociologue W.E.B.du Bois et son équipe inventaient de nouvelles façons graphiques de représenter des données statistiques sur la situation des personnes noires aux États-Unis. Quelque soixante ans plus tard, c'était pour dénoncer le même racisme culturel et économique qu'un petit institut de géographie de Détroit, animé par William Bunge et Gwendolyn Warren, donnait ses contours à ce qui deviendra la géographie radicale : une géographie engagée.
Alors, le rapport à l'objet carte change. S'opère une prise de conscience quant à son usage et à ses possibilités. La cartographie radicale va spatialiser les données économiques et sociales, produire des cartes délibérément politiques qui montrent et dénoncent les situations d'inégalités de vie et de droits, les compromissions politico-économiques, les accaparements de terres, la destruction des milieux par l'agro-industrie, la pollution de la planète et tout ce qui hypothèque, d'une façon ou d'une autre, le bonheur et l'avenir de l'humanité. Les cartes, qui jouent traditionnellement le jeu du pouvoir, se font outils de la contestation et instruments d'émancipation politique et sociale quand la société civile se les approprie. Politique, art et science entrent alors en dialogue permanent pour proposer une image non convenue et libre du monde.
Le texte que nous publions ici est paru dans la Revue des deux Mondes en décembre 1864. Elisée Reclus y commente notamment l'ouvrage de George Perkins Marsh, pionnier américain de l'écologie, Man and Nature, et présente les idées qu'il développera plus tard dans son ouvrage L'Homme et la Terre en six volumes qui paraîtront entre 1905 et 1908.
Pays laïc et musulman, situé entre Orient et Occident, démocratie en proie à des dérives autoritaires...
La Turquie déroute autant qu'elle inquiète. Et la multiplication des crises politiques, militaires et humanitaires qui secouent la région depuis plusieurs années rend plus ardue encore la compréhension de la société turque.
Pour tenter d'en saisir la complexité, il est essentiel de sortir des catégories d'analyse trop facilement mobilisées lorsque l'on parle de ce pays : laïcité, modernité, démocratie, nationalisme, etc., qui contribuent à renforcer un discours souvent caricatural.
C'est l'objectif de cet ouvrage, fruit de plus de quinze années de travail de terrain et d'une analyse sociologique indispensable à la compréhension des faits sociaux, poli¬tiques et culturels.
Nous avons traduit pour présente édition un chapitre essentiel de Man and Nature, dans lequel il aborde des thèmes toujours d'une brûlante actualité. Le titre que nous avons choisi pour cet ouvrage L'homme grand perturbateur de la nature est extraite de son texte.
Le Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (GIEC) a procédé à une évaluation des risques sur différents types de littoraux en estimant une élévation du niveau de la mer allant de +43Â cm à 1,10 mètre en moyenne mondiale par rapport à la situation actuelle, et d'ici 2100.
Les résultats sont sans appel. Sans réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale, la plupart des littoraux bas de la planète pourraient faire face à des niveaux de risque élevés voire très élevés de submersion, mais aussi d'érosion, qui pourraient être alors irréversibles.
Et cela ne concernera pas seulement les îles urbanisées des atolls ou des communautés arctiques, le phénomène touchera aussi toutes les côtes basses et sableuses françaises que ce soit les territoires métropolitains ou ceux d'outre-mer.
À l'échelle mondiale, des centaines de millions de personnes seront touchées d'ici 2050 par la montée de eaux, et en France, 864Â communes sont identifiées comme étant vulnérables aux submersions marines. Sachant que ces espaces sont éminemment stratégiques, quelles solutions existe-t-il pour les rendre habitables et résilients face aux risques accrus ?
C'est ce à quoi tente de répondre cet ouvrage collectif réunissant universitaires, experts et praticiens autour de la question.
Cette 6e édition du dictionnaire s'adresse à tous ceux qui souhaitent comprendre comment s'organisent les espaces géographiques dans leurs dimensions physiques, démographiques, économiques, sociales... Les lecteurs y trouveront les grandes définitions de cette discipline, présentées de façon simple et synthétique.
- 60 articles thématiques.
- Chaque article comporte en gras les définitions en liaison avec le thème de l'article.
- De nombreux exemples viennent illustrer les définitions.
- Plus de 60 cartes, tableaux et schémas en couleur afin de bien comprendre les principaux mécanismes géographiques.
- En fin d'ouvrage, un index de plus de 3 000 termes permet de retrouver les principales définitions à connaître.
Habiter dans les ruines du capitalisme industriel, y vivre et y développer l'écologie par des formes d'éducation populaire centrées sur l'action plus que sur le discours, aller d'expulsion en expulsion dans un habitat temporaire tout en tissant des liens étroits avec les habitants de quartiers populaires : des collectifs s'organisent au coeur des contradictions contemporaines en pratiquant une écologie sociale et solidaire. Des friches urbaines squattées fournissent des lieux de vie et d'action à des activistes qui refusent l'état du monde et l'inaction politique.
Ce livre raconte l'aventure d'activistes installés en banlieue parisienne pour y développer une écologie sociale et populaire. Il repose sur un long travail d'enquête ethnographique avec une participation durant plus de deux ans au quotidien des activistes et des entretiens menés avec des habitants et les animateurs du lieu. Il restitue cette expérience inspirante en accordant une large place à la photographie et à la parole des personnes.
Le « Laboratoire écologique zéro déchet », créé par une poignée d'activistes d'abord à Noisy-Le-Sec puis installé à Pantin, démontre que la cohérence d'un projet mené avec détermination, tact et bienveillance peut réussir aux marges du capitalisme et de l'Etat là où les collectivités territoriales et les institutions échouent depuis des décennies. On se prend alors à rêver : et si, au lieu d'empêcher ces initiatives au nom du principe de propriété et de l'ordre établi, l'Etat laissait agir celles et ceux qui savent comment transformer le monde et le rendre plus habitable, peut-être pourrions-nous éviter la catastrophe environnementale et climatique qui s'annonce.
Dédiée à la nature, à l'aventure et à l'exploration, la revue semestrielle Reliefs invite des chercheurs, géographes, philosophes, biologistes, artistes ou historiens à nous raconter les mondes d'hier et de demain. Face à la crise écologique, chaque numéro propose une réflexion pluridisciplinaire sur nos relations à la Terre et aux autres vivants.
Dossier « FORÊTS »
Le dernier atlas pluridisciplinaire concernant la Corse est paru en 2004 et couvrait la période 1770-2003. Malgré ses incontestables qualités, il apparait aujourd'hui dépassé sur certains points, d'autant que la Corse a connu, ces vingt dernières années, des changements considérables. L'objectif de ce nouvel atlas est de proposer un ouvrage qui soit à la fois accessible au grand public, aux scolaires et universitaires, tant enseignants qu'étudiants ; bref un manuel.
Le tout avec une approche chrono- thématique. Une importance relative plus grande sera accordée à la partie plus contemporaine en mettant en exergue des éléments trop souvent négligés, telles que les violences multiformes (féminicides, racisme, violence routière, banditisme) mais également la diversité religieuse avec ses implications sociales et culturelles, la place des sports et des pratiques partisanes.
Premier atlas sur la Corse contemporaine depuis 20 ans.
Ce nouvel atlas du collectif Migreurop propose un traitement original et éclairant des enjeux migratoires contemporains en interrogeant une question forte : la liberté de circulation. Cette notion, soit présentée tel un slogan pour contester les politiques migratoires, soit brandie pour dénigrer toute tentative de penser ces politiques hors du strict contrôle migratoire, fait en effet l'objet d'un traitement très clivant dans l'espace public. Cet ouvrage propose une prise de recul nécessaire en apportant à des éléments à la fois théoriques et tirés de l'expérience vécue des migrants : mise en perspective des dynamiques historiques de la liberté de circulation, présentation des grands espaces de circulation existants, les migrations humaines au regard des migrations de capitaux et marchandises, les formes de circulation mises en oeuvre par les migrants eux-mêmes, les imaginaires contradictoires sur le fait migratoire.
Chaque partie est constituée d'une dizaine de planches faisant dialoguer des textes d'experts avec une iconographie riche et créative (cartes, dessins, photographies), et alternant des thématiques classiques aux sujets les plus actuels (pandémie, circulation des données, migrations des femmes, écologie...).
Dans un paysage politique et médiatique qui place au centre de l'attention les entraves aux mouvements, cet atlas vient ainsi contribuer aux débats sur le futur des politiques migratoires, et ouvrir le champ des possibles.
RENCONTRE AVEC LE RÉSEAU MIGREUROP à l'occasion de la parution du nouvel Atlas des migrations dans le monde Jeudi 06 octobre 2022 à 19h30, Librairie Le Merle Moqueur 51 Rue de Bagnolet, 75020 Paris EN SAVOIR PLUS : https://www.lemerlemoqueur.fr/rencontres/27771/
Dossier "PRAIRIES" : Approche transversale par des articles au long cours : prairie, steppe et pampa, agriculture d'hier et de demain, des herbes folles autour du monde - Extraits littéraires illustrés - Infographies - Conseils de lecture, de films, de musique... Hors dossier : Correspondance - Atlas des courants - Cartes géographiques anciennes (Petite carte politique du monde en japonais et en anglais, Harumoto Ogawa, 1924 / La ville de San Francisco vue du ciel depuis la baie en direction du sud-ouest, Charles R.
Parsons, 1878 / Lhasa, Iakinf Bichurin, 1828) - Héros hier - Héroïnes aujourd'hui (Nergis Mavalvala, Nemonte Nenquimo, Gladys Kalema-Zikusoka, Diva Amon, María Constanza Ceruti, Ana Colovic Lesoska) - Entretien - Portfolio de Jochen Lempert - Aparté - Portofolio 2 - Altitude/longitude : Petite histoire du maïs par Eric Birlouez - Planches naturalistes (La métamorphose des papillons, Maria Sybilla Merian) - Trésors photographiques : "Norfolk Broads" de Peter Henry Emerson - Rubrique Roche - Portrait de Marie Hunter Austin - Récit illustré - Agenda culturel - Poème "Midi" de Jacques Roumain
Guerre froide, Détente, monde post-bipolaire... Cet ouvrage propose un tour du monde des relations internationales depuis 1945. Panorama chronologique et illustré de photos d'archives, de cartes et d'infographies, il rend accessible la complexité de l'histoire contemporaine en revisitant ses défis, ses conflits et ses problématiques. Son propos clair et sa présentation dynamique décryptent les événements d'hier et éclairent le monde d'aujourd'hui.
L'évolution technologique des moyens d'observation de la Terre vue du ciel puis de l'espace est aussi importante que celle qui a permis sa découverte par la terre ou par la mer. PlanetObserver, société française, a réalisé une mosaïque mondiale parfaitement homogène et en couleurs réelles de plus de 3 000 images Sentinel-2, satellite du programme Copernicus (ESA/Commission Européenne) d'observation de la Terre. PlanetObserver, de plus en plus présente en France et dans le monde dans les métiers de la défense, de la simulation de vol, des planétariums et de l'audiovisuel, et les Éditions Ouest-France, éditeur des régions de France spécialisé entre autres dans les ouvrages de tourisme et les beaux livres, s'associent afin de développer une collection à destination du grand public « Nos régions de France vues de l'espace », qui déclinera en treize volumes l'ensemble du territoire français.
La prise de contrôle de l'Amérique par une poignée d'Européens marque le début de la construction d'un Monde qui s'achève au XXe siècle. Il aurait certainement pu en être autrement. Gengis Khan ou Zheng He initièrent des mondialisations bien différentes. Ces logiques géographiques très anciennes n'ont jamais totalement disparu sous l'aventure européenne et ressurgissent aujourd'hui vigoureusement. Et si le Monde nous paraît si évolutif, c'est bien parce que le récit unique de l'Occident n'était pas sans amnésie.
Alors que s'affirme la Chine, qu'un islam se rêve comme une autre mondialisation, que le rôle de l'Europe devient plus modeste, il est nécessaire de situer le Monde contemporain dans le temps long de sa genèse. L'empreinte européenne, qui durera longtemps encore, peut étonner aujourd'hui : pourquoi l'Europe fut-elle à l'origine de notre mondialisation ? De quelles dynamiques multimillénaires fut-elle le prolongement ? Pourquoi n'est-ce seulement qu'au début du XXIe siècle que la Chine, l'Inde et bientôt d'autres sociétés s'affirment à l'échelle du Monde ?
La troisième édition de cet ouvrage montre, plus encore que les précédentes, que l'histoire globale est devenue incontournable et qu'elle doit tenir compte, dans la longue durée, de la diversité mondiale, de sa géographie et de l'unité de l'humanité. Les questions « Quand » et « Où », particulièrement quand l'histoire est prise à l'échelle du Monde, deviennent un couple indivisible, celui de la géohistoire.
Un ouvrage brillant et visionnaire alliant cartes et infographies, écologie et géopolitique. Une façon nouvelle et concise de comprendre le monde !
Les cartes et infographies de cet ouvrage présentent des données scientifiques récentes et interpellent le lecteur : souvent inquiétantes, parfois amusantes, elles regorgent d'informations essentielles et offrent des instantanés de l'état de la planète. D'un seul coup d'oeil, nous pouvons constater la situation précaire de la Terre, mais aussi réaliser à quel point il serait facile de l'améliorer...
Combien d'arbres y a-t-il pour chaque être humain ? Combien de kilomètres de la surface de la Terre sont recouverts de béton ? Combien de forêts devons-nous planter pour neutraliser notre impact sur le CO2 ? Quels choix pouvons-nous et devons-nous faire pour changer l'avenir de notre planète : le shopping ou le commerce électronique ? L'E-book ou le livre ? Le scooter électrique ou le SUV ? Saviez-vous que 67 entreprises seulement dans le monde sont responsables de 67 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre ? Ou que l'élevage d'un cheval a la même empreinte carbone qu'un voyage en voiture de 23 500 kilomètres ?
100 cartes pour sauver la planète met en avant des thèmes essentiels et nécessaires pour comprendre le monde d'aujourd'hui, à travers de superbes cartes et infographies qui mettent en avant les nations et leurs choix, l'économie et l'écologie, la nature et l'homme, dans le but de sensibiliser et de préserver l'équilibre fragile de notre belle planète.
La « géohistoire », expression née sous la plume de Fernand Braudel, s'intéresse aux interactions entre les dimensions géographique et historique pour proposer une analyse des sociétés sur le temps long et à différentes échelles. À l'ère de la mondialisation, le croisement des perspectives spatiales et temporelles prend toute son importance et devient presque une nécessité. Ce manuel pédagogique propose une mise au point simple et critique sur les outils d'interface entre histoire et géographie. Assortie de cartes originales et de nombreuses définitions, cette introduction, première du genre, révèle toute la fécondité de l'approche géohistorique.