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Un amour dans toute sa beauté et son impossibilité. Et une langue pour le dire.
"Lorsqu'il la vit pour la première fois il pensa qu'elle était belle et exprima tout son désir de la trouver belle en observant ses yeux bleus qui étaient verts en réalité. Ses yeux à lui étaient verts et on ne pouvait s'y tromper. Elle avait des yeux émeraude alors que tout le monde pensait que ses yeux étaient bleus alors qu'ils étaient vert émeraude et très profonds. Il trouva que ses yeux étaient bleus et profonds et il pensa aux yeux des loups qui sont intenses et profondément bleus. C'est ce qu'il pensa." -
Vous n'avez jamais vu un film de Takashi Miike ? Non ? C'est très grave ! Et en même temps (comme dirait le chat de Schrödinger) : ce n'est pas grave du tout ! Car Romain Mercier, lui, en a regardés beaucoup et son livre, Rétromobile, en porte la marque. À l'instar de Miike, Mercier affectionne l'excès, l'humour grotesque, burlesque, slapstick, et le mélange des genres. Son écriture est toujours en mouvement, démontrant un goût certain pour le babil, la logorrhée.
La deuxième moitié de ce livre est une sorte de roman totalement décalé. Il s'agit d'une sorte de film d'espionnage où l'action se situe en réalité dans la langue. Le film ne mène à rien mais la langue mène à tout. L'autre moitié est composée de poèmes en ptôse, écrits en écoutant le groupe Ptôse, groupe mythique de French Synthwave, et fortement inspirés par le cinéma de série B.
Ça parle - dans le désordre - de Dracula, du Jura, de la fiesta, de la famille Addams, d'un aspirateur obsédé sexuel, des aliens, d'inventer de nouvelles langues... On y trouve aussi une évocation toute particulière et personnelle de Kurt Cobain, où se mêlent mélancolie et lycanthropie. -
*ekwo est une recherche patiente, humble et ambitieuse. Recherche littéraire et travail en profondeur de ce qui peut faire littérature autour de motifs précis et récurrents (le cheval, l'architecture, les couleurs, le mouvement...). L'auteur est un artisan au travail qui prend le temps d'aller vers les formes les plus parfaites possibles et qui pense pour le motif autour duquel s'articulent tous les autres, c'est-à-dire qui pense pour la littérature.
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Poèmes minimaux où rien n'est de trop, où rien ne manque. La perfection de l'image, du silence ou de l'humour en quelques vers. Comme une apparition évidente. Le paysage, les relations entre localisme et universalisme, la peinture sont les questions régulièrement abordées par l'auteur.
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Traverse serait un récit poétique. Un chemin plus direct que la route. Un obstacle aussi, paradoxalement permettant l'accès à une partie du réel. Traverse est un mystère au milieu des mystères qui entourent les vies humaines et leurs présences en ce monde. C'est l'éclosion d'une réflexion qui n'a de cesse de se poursuivre parce qu'impossible à formuler en d'autres termes que ceux que nous ne connaissons pas bien qu'enfouis en nous, dans nos corps et nos bouches. C'est parler les mondes. Traverse serait un récit poétique exigeant par lequel s'impose l'idée qu'écrire un poème c'est sauver le langage, autrement dit le monde, l'insauvable.
Aux commencements était le verbe, à la toute fin demeurera le verbe. -
Ce livre regroupe tous les poèmes express encore en la possession de l'auteur. Presque 500 poèmes express depuis le premier, créé en 1987, jusqu'au dernier, le millième. 35 années pour construire ce projet littéraire. Le poème express, dérivé des expérimentations de William Burroughs, est aussi dans l'esprit de Lucien Suel, cousin des productions dadaïstes - les mots dans un chapeau de Tristan Tzara et les poèmes simultanés d'Hugo Ball - et du ready-made de Marcel Duchamp. Il doit aussi une part de son existence au mouvement Fluxus et à ma lecture des Cahiers de l'Internationale Situationniste.
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Shakespeare habite le monde.
Il habite une chambre.
De bonne qui habite le monde. -
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Jérôme Gonthier se propose en trois textes qui vont chacun aborder un traitement stylistique particulier de décrire notre époque pour en lacérer le rideau de mort qui nous entoure. Il détourne le traité, le précis et finit par faire vivre des personnages au beau milieu de tout cela. Alors, on rigole, on serre les dents, on rigole à nouveau et on essaie avec lui de comprendre comment lacérer de rideau de mort.
Sommaire : Traité des verticaux, Précis du New Look et À la fanfare. -
Saison été seize est un récit sous forme de journal constitué des notes prises sur l'Iphone pendant l'été 2016. Et précisément d'une sélection de ces notes évoquant la répétition, la rémanence, les reflets, la symétrie - c'est-à-dire les formes d'insistance sémantique du réel. C'est la sensation physique d'un écho (un bourdon vocal) qui en a décidé du principe. L'intégrité des notations originales (les formes naturelles du poème) a été conservée, comme des traces : liste de courses, dialogues entendus, nota bene, toponymies, événements d'agenda, récits de rêve, recherches Google, etc. C'est un récit sur ce qui reste encore quand quelque chose a disparu, quand quelque chose s'est éloigné.
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L'eternite - t01 - dans les decombres - recit
Christophe Manon
- Dernier Telegramme
- 14 Octobre 2014
- 9782917136805
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Christophe Manon, insolemment comme il se doit et savamment tout autant, titube dans les enjambées de François Villon dont il traduit et récrit le Testament, tout en même temps. (...)De Villon, Manon réanime pas loin d'exactement et la lettre et tout l'esprit, tout en demeurant Manon jusqu'au fond des strophes et bout des ongles. Du premier lèvent ici toujours la pâte et la vigueur, la rythmique étrange, quelques secrets, une féerie d'insultes, un coeur battant. Du second nous retrouvons nombre d'obsessions, à savoir le politique et l'intime, la satire, le goût des sarabandes et des confessions carnavalesques. Pour les confondre, on les confond, en langue d'aujourd'hui, d'usine, de livre ou de bistrot, le frère Villon, le frère Manon, cancres géniaux, en un seul legs pour deux vauriens. Florian Caschera
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La correction - t04 - co-incidence
Jean-paul Curnier
- Dernier Telegramme
- 11 Novembre 2022
- 9791097146481
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Comment avancer dans le noir, sans jamais avoir l'impression de reprendre son souffle et pourtant se libérer de son propre souffle nocturne. Et après avoir affronté la nuit n'être plus que simplement disponible à la possible lumière qu'aura fait apparaître une traversée comme une épreuve par les mots. Il y aura aussi la montagne, le vin, l'amour ou ce que l'on appelle ainsi mais à la fin, les mots pour faire le livre pour sortir au jour.
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