Approfondissant la réflexion entamée avec son best-seller No logo, Naomi Klein dénonce la tentative de prise de contrôle de la planète par un ultralibéralisme mettant à contribution crises et désastres pour substituer la seule loi du marché aux valeurs politiques et culturelles des civilisations. Une histoire secrète du libre-échange remarquablement conduite et documentée.
Quatrième de couverture Aujourd'hui, le village est "planétaire", l'adolescent "mondial" et la société de consommation dominée par les marques. Les espaces publicitaires traditionnels qu'elles se sont de tout temps montré promptes à coloniser - panneaux d'affichage, télévision, cinéma, presse écrite - sont désormais devenus trop restreints pour des logos frappés d'expansionnisme galopant.
En plantant leurs drapeaux sur des territoires jusqu'à présent vierges de toute publicité, en substituant au simple objet de consommation une image capable de le faire accé der à la dimension du mythe, les multinationales ne se sont pas contentées de boulever ser les mentalités et le monde du travail, elles ont modifié l'économie de nombreux pays.
Dans cette course au profit, beaucoup sont en effet passés maîtres dans l'art de bafouer les droits de l'homme : l'esclavage moderne existe dans les zones franches industrielles ou dans certains Etats du Tiers-Monde, véritables paradis fiscaux pour sociétés capitalistes. Pendant ce temps, en Occident, les usines ferment les unes après les autres et migrent sous des cieux plus complaisants, les mises à pied massives se succèdent à un rythme effréné, les contrats à temps partiel ou intérimaires remplacent les emplois permanents, les acquis sociaux sont laminés, voire disparaissent. Mais le nombre augmente de ceux qui prônent l'urgence d'une mobilisation vigilante, et qui dénoncent les abus commis par les grandes sociétés. Venant de partout, ils se rencontrent, se regroupent et s'organisent sur l'Internet : ils veulent récupérer l'espace, la rue, la forêt dont on les a privés, ils réclament des emplois et des conditions de travail décents, un partage plus équitable des énormes bénéfices des multinationales, ils refusent d'acheter des produits pour lesquels d'autres, à des milliers de kilomètres de chez eux, paient le tribut de la sueur et parfois du sang.
Ce nouveau militantisme, reflet de la pluralité sociale et ethnique de bon nombre de pays, a déjà gagné des batailles contre les logos mastodontes. Les événements de Seattle ou de Prague l'ont prouvé : il est encore temps de dire non à la tyrannie des marques.
Emblème de l'accumulation de richesses et géant de l'informatique, Bill Gates est devenu en quelques années une icône de la philanthropie. Mais en réalité, ses oeuvres caritatives s'apparentent à un outil au service des multinationales les plus nocives pour l'environnement, la santé et la justice sociale - parfois même au service des intérêts économiques de Bill Gates lui-même. Première publication sur ce sujet en France, ce livre en apporte la preuve en suivant, depuis leur source, les flux financiers qui alimentent les actions de la fondation Bill et Melinda Gates.
UN CAS D'ÉCOLE DU «PHILANTRO-CAPITALISME» QUI MENACE LA DÉMOCRATIE, accélérant l'avènement d'un monde où les milliardaires prennent la place des États et concentrent toujours plus de pouvoir sur les politiques publiques. Un ouvrage à contre-courant de la "success story" de Bill Gates ; une enquête de Lionel Astruc, figure importante de la transition écologique.
Après le succès de Dette : 5000 ans d'histoire - vendu à près de 25 000 exemplaires - David Graeber revient avec un texte passionnant sur l'invasion de la bureaucratie dans notre quotidien qu'il voit comme un efficace bras armé du capitalisme financier.
Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie, s'intéresse dans cet ouvrage aux causes et aux conséquences des inégalités économiques et montre à quel point il est important de les combattre en tant que problème politique et moral dans un XXIe siècle qui a complètement perverti le capitalisme.
Taduit de l'anglais (États-unis) par Françoise, Lise et Paul Chemla.
Après le succès rencontré par Le Triomphe de la cupidité (Babel n° 1042), le célèbre prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz montre combien les inégalités ont prospéré dans nos sociétés, combien elles sont néfastes à nos économies et dangereuses pour la paix sociale.
Dans ce nouveau recueil de chroniques, Thomas Piketty dresse le bilan plus que mitigé des quinquennats successifs de Nicolas Sarkozy et de François Hollande. Mais il y défend surtout la conviction selon laquelle les questions économiques ne sont pas des questions techniques qu'il faudrait abandonner à une petite caste d'experts, et affirme la nécessité pour les citoyens de se faire leur propre opinion, sans se laisser impressionner.
Après le grand succès du dernier livre de Joseph Stiglitz, Le Triomphe de la cupidité, voici le rapport sur la crise commandité par l'onu à l'auteur. Ecrit dans un souci pédagogique, il comporte un état des lieux passionnant et énonce de nombreuses propositions dans les domaines financier mais également social et économique. La longue introduction de Joseph Stiglitz lui permet de revenir sur le désastre annoncé des politiques de rigueur en Europe.
Que faire après la crise ? Voici le rapport Stiglitz initié par l'ONU et qui, sous la présidence du prix Nobel, a réuni quelques-uns des économistes les plus émérites du monde. Selon les auteurs, la crise n'est pas un simple accident, quelque chose qu'on ne pouvait pas prévoir et encore moins éviter. La crise est due, au contraire, à l'action humaine : elle a été le résultat de fautes du secteur privé et de politiques mal orientées, vouées à l'échec des pouvoirs publics. Le Rapport préconise dès lors un audacieux programme de changement stratégique de l'économie mondiale :
Ne pas considérer la crise financière isolément mais en conjonction avec les crises sociale, climatique, alimentaire, énergétique ;
Inciter les Etats à agir ensemble afin d'éviter que les mesures prises par les uns aient des répercussions négatives sur les autres ;
Réformer réellement le système financier et monétaire, plus inspiré par la défense d'intérêts privés que soucieux du bien public ;
Infléchir nettement les politiques macroéconomiques responsables des déséquilibres et des inégalités ;
Réformer les institutions internationales et considérer différemment l'aide apportée aux pays en voie de développement ;
Désintoxiquer les responsables politiques d'une idéologie qui s'est révélée défaillante.
Un rapport essentiel, donc, qui apporte à la fois des solutions à court et à long termes et dont nos dirigeants devraient largement s'inspirer s'ils veulent que le monde prenne le chemin d'une économie plus juste, plus stable, plus solidaire.
La crise mondiale, Joseph E. Stiglitz, prix Nobel d'économie, l'avait annoncée. Aujourd'hui il démontre qu'elle est au système néolibéral ce que la chute du mur de Berlin, en 1989, fut à l'économie soviétique. Il ne s'agit donc pas d'y répondre dans le cadre exigu de nos références mais de faire un pas de côté et de la considérer globalement, jusqu'à la remise en cause des fondations qui l'ont rendue possible. Un document d'une importance majeure, par l'auteur de La Grande Désillusion et de Quand le capitalisme perd la tête.
L'économie aujourd'hui se réduit à ce qu'elle est capable de rationnaliser et donc d'éclairer. Elle n'est pas apte à prendre en compte ce qui la dépasse ou plus exactement ce qu'elle ne peut mathématiquement mettre en lumière : les approches sociales, humaines, environnementales. Prisonnière du « théorème du lampadaire », concept inventé par l'auteur, elle va de crise en crise. Un essai incisif qui propose des pistes éclairantes pour enfin affronter réellement la crise.
"Un chaos généralisé est, hélas !, l'hypothèse la plus probable. Mais le chaos ne saurait durer éternellement. Tôt ou tard, les sociétés se recomposeront sur de nouvelles bases. De plus, une alternative demeure possible. Si elle ne peut être espérée d'une transformation du système, à l'initiative des forces sociales organisées telles qu'elles le sont aujourd'hui (en partis ou en syndicats) et dans le cadre où elles le sont (celui de l'Etatnation), elle peut naître de sa décomposition, à la condition que la fraction de la population mondiale marginalisée par l'évolution technico-économique, fraction au demeurant largement majoritaire et, de surcroît, en constante augmentation, parvienne à s'organiser pour la mettre en forme. C'est cette éventualité qui sera étudiée ici. Elle peut paraître utopique. Et elle l'est, en effet. Pourtant, des réactions convergentes permettent un espoir, ténu sans doute, mais un espoir quand même. Il faut s'y accrocher, car c'est en définitive le seul."
Observateurs vigilants du débat actuel autour de la mondialisation, les auteurs de cet ouvrage ont décidé d'aller sur le terrain, là où se prennent les décisions, là où on en subit les effets. Ils ont rencontré les hommes politiques, les responsables de grandes institutions financières, les patrons et les syndicalistes, les chô-meurs et les laissés-pour-compte.
De cette enquête exigeante, menée à l'échelle planétaire, les conclusions, accablantes, s'imposent : c'est une véritable guerre que les partisans du libéralisme ont déclarée à tous les travailleurs, cassant les systèmes de protection sociale et favorisant par là même la montée des extrémismes de tous bords.
Les pièges de la mondialisation sont assurément ceux d'une logique de développement prédatrice tant des êtres humains que de la biosphère ; cependant, les auteurs concluent cet état des lieux en ima-ginant quelques mesures urgentes à mettre en oeuvre pour tenter d'y échapper.
Peut-on imaginer deux univers plus opposés que ceux de la banque et de l'utopie ?
Pourtant, ce qui sépare l'idéal du concret se résume souvent au même mot : argent. Et c'est lorsque les pionniers de la coopération de production, mus par la volonté un peu folle de rendre l'économie plus humaine au coeur de la société capitaliste, prennent conscience qu'il leur faut eux aussi se doter d'instruments financiers à la hauteur de leurs ambitions que se met en marche un processus dont le Crédit coopératif est aujourd'hui l'héritier. C'est à la découverte de cette épopée plus que centenaire que l'historien Michel Dreyfus nous convie à travers ce livre passionnant. Faisant logiquement démarrer son propos en 1893, date de création de la Banque coopérative des associations ouvrières de production, il nous fait découvrir les nombreuses étapes ayant jalonné la vie d'une banque solidaire dont nous mesurons aujourd'hui, plus encore qu'hier, l'utilité en ces temps de faillite de la finance sans éthique.
Désireux de ne pas écrire une histoire in vitro de cette banque d'un genre particulier depuis sa création jusqu'à aujourd'hui, l'auteur adopte une démarche consistant à maintenir le cap de son récit sans jamais déconnecter son objet d'un contexte aux dimensions multiples (économiques, politiques et sociales). Ce faisant, il soutient la gageure de se situer en permanence au confluent de mondes habituellement voués au cloisonnement historiographique. Il analyse ainsi conjointement les évolutions de secteurs aussi divers que ceux de la banque, du mouvement coopératif et du syndicalisme.
Mieux, il n'hésite pas à mener cette histoire au long cours jusqu'à sa période la plus contemporaine, sachant notamment saisir l'une des évolutions majeures de ces dernières décennies : l'ouverture de la banque coopérative à d'autres secteurs de l'économie sociale puis de l'économie sociale et solidaire, en restituant en particulier le rôle décisif qu'elle joue aujourd'hui dans le champ associatif.
Une tâche d'autant plus ardue que l'auteur adopte le parti pris biographique, émaillant son récit du portrait des acteurs de cette histoire, présentant leur itinéraire professionnel, politique et syndical, et prouvant en cela que l'histoire d'une banque peut aussi être une histoire humaine. Cette importance accordée aux individus et non pas seulement aux structures est d'ailleurs loin de se limiter à ceux qui, au fil des décennies, ont permis au Crédit coopératif de devenir ce qu'il est aujourd'hui ; aux figures de Pierre Lacour, Jacques Moreau, Jean-Claude Detilleux et Jean-Louis Bancel, par exemple, viennent ainsi s'ajouter celles d'intellectuels qui, de Charles Gide ou Marcel Mauss à Claude Vienney en passant par Henri Desroche ou Albert Meister, ont permis l'élaboration puis le renouvellement d'un corpus théorique. Dépassant la simple juxtaposition, Michel Dreyfus restitue ce dialogue permanent et fructueux entre praticiens et logiciens ayant en commun un idéal d'économie humaine.
On l'aura compris : le tour de force réalisé à travers cet ouvrage réside dans la capacité de son auteur à rendre accessible à tous une histoire aussi complexe que méconnue, et ce faisant d'éclairer tout un pan de cette économie sociale et solidaire placée sous le feu des projecteurs depuis qu'un ministère délégué a été inauguré pour elle en mai 2012.
L'Economie nous gouverne... mais la science économique permet-elle de prévoir les crises et d'aider utilement à la décision des agents économiques et politiques ? Dix-huit économistes de haut niveau répondent à cette question et envisagent l'ensemble des secteurs de la société qui dépendent de la conjoncture, de l'évolution et de la prévision économiques.
Christian Felber, membre d'attac (Autriche) a fondé un mouvement incitant les entreprises à faire, chaque année, le bilan de leurs efforts citoyens (écologiques, sociaux, solidaires et démocratiques). Ce livre, porté par les expériences concrètes et diverses d'une centaine d'entreprises, nous apprend donc comment transformer l'économie en évitant les écueils du communisme et d'autres totalitarismes. L'économie citoyenne repose sur des valeurs susceptibles de remporter l'adhésion du plus grand nombre, puisque ce sont les mêmes que celles qui font la réussite de nos relations sociales : confiance, coopération, respect, démocratie, solidarité (selon des études scientifiques récentes, il apparaît que l'établissement de bonnes relations sociales est la plus grande source de motivation et de satisfaction de l'être humain.).
Quel est cet «intérêt général» que l'entreprise citoyenne s'engage à favoriser ? Sa définition serait établie dans le cadre d'une convention démocratique ancrée dans la Constitution. Les entreprises en rendraient compte dans un nouveau type de bilan, le «bilan citoyen», qu'elles devraient présenter chaque année, en plus du bilan financier. Y apparaîtraient seulement des critères qu'il serait possible d'évaluer concrètement selon des valeurs fondamentales : responsabilité sociale, durabilité écologique, cogestion démocratique, solidarité entre tous les acteurs concernés (les salariés, mais aussi les fournisseurs, les acheteurs, les clients.). Grâce à des «points citoyens», ce bilan rendrait compte des actions en faveur de l'intérêt général avec exactitude. Les entreprises qui, dans leur bilan citoyen, auraient cumulé le plus de «points citoyens», se verraient accorder certains avantages par la loi : réductions d'impôts et de droits de douane, crédits plus avantageux, priorité aux marchés publics et aux programmes de recherche.Un cadre juridique devrait inciter les actions en faveur de l'intérêt général, des biens collectifs, et de la coopération. Les enjeux de la réussite au sein de l'entreprise seraient ainsi redéfinis. Jusqu'à présent perçu comme un objectif à atteindre, le capital deviendrait, dans ce nouveau modèle économique, un simple moyen. Il ne servirait plus qu'à réaliser le but que l'entreprise s'est fixé (la production de biens, de services, l'agriculture, etc.). Garantir le revenu de tous les employés serait l'un de ces buts. Dans cet esprit, un revenu maximal serait instauré (vingt fois le salaire minimum légal par exemple). Les bénéfices de l'entreprise pourraient être utilisés pour les investissements (à valeur ajoutée sociale et écologique), le remboursement des crédits, redistribués aux salariés ou utilisés pour des crédits sans intérêts aux entreprises associées. En revanche, il n'est pas prévu que les bénéfices soient distribués à des personnes qui ne travailleraient pas dans l'entreprise, ni utilisés pour l'achat hostile (opa) d'autres entreprises, ni pour l'investissement sur des marchés financiers (ces marchés n'existeraient plus). Grâce à ce modèle, les inégalités de revenus et de patrimoines seraient réduites. En même temps que le revenu, le patrimoine de chacun et la possibilité de transmettre un héritage seraient limités, sans pour autant risquer de tomber dans l'austérité communiste. Les grandes entreprises de plus de deux cent cinquante salariés deviendraient partiellement la propriété des salariés et de la communauté et, entièrement au-delà de cinq mille salariés. Les citoyens seraient représentés par les députés élus dans les «parlements économiques régionaux». Le gouvernement n'exercerait aucune mainmise sur les entreprises publiques. Ceci vaudrait également pour la troisième catégorie de propriété juridique que le modèle propose. A côté d'une grande majorité de (petites) entreprises privées et de quelques grandes entreprises de propriété mixte, il existerait des «coopératives de service public» - entreprises du domaine de l'éducation, de la santé, des affaires sociales, de la mobilité, de l'énergie et de la communication. La «banque» étant, elle aussi, une coopérative, sa gestion se ferait de manière démocratique. Elle serait aussi au service de l'intérêt général et, comme les autres coopératives de service public, serait contrôlée par la souveraineté démocratique et non par le gouvernement. Ses principaux services seraient les suivants : épargne sécurisée, crédits bons marchés, crédits à risque de caractère écologique ou social, ainsi que comptes courants gratuits. La démocratie représentative serait ainsi complétée par la démocratie directe participative. De nouvelles matières seraient étudiées à l'école pour préparer les citoyens à s'impliquer dans les affaires économiques et sociales. Vu le débat actuel - au sein du parti socialiste français, mais aussi dans d'autres mouvements et initiatives - ce livre constitue de nos jours une denrée rare, une «utopie réaliste». Basée sur des expériences authentiques, elle invite tous les acteurs de la vie économique et sociale à s'engager pour sortir de la situation catastrophique dans laquelle se trouve actuellement l'économie occidentale.
Qu'y a-t-il de commun entre le coup d'Etat de Pinochet au Chili en 1973, le massacre de la place Tiananmen en 1989, l'effondrement de l'Union soviétique, le naufrage de l'épopée Solidarnosc en Pologne, les difficultés rencontrées par Mandela dans l'Afrique du Sud post-apartheid, les attentats du 11 septembre, la guerre en Irak, le tsunami qui dévasta les côtes du Sri Lanka en 2004, le cyclone Katrina, l'année suivante, la pratique de la torture partout et en tous lieux - Abou Ghraïb ou Guantánamo - aujourd'hui ?
Tous ces moments de notre histoire récente, répond Naomi Klein, ont partie liée avec l'avènement d'un «capitalisme du désastre».
Approfondissant la réflexion militante entamée avec son bestseller No Logo, Naomi Klein dénonce, dans La stratégie du choc, l'existence d'opérations concertées dans le but d'assurer la prise de contrôle de la planète par les tenants d'un ultralibéralisme toutpuissant. Ce dernier met sciemment à contribution crises et désastres pour substituer aux valeurs démocratiques, auxquelles les sociétés aspirent, la seule loi du marché et la barbarie de la spéculation.
Remarquablement conduite et documentée, cette histoire secrète du libre marché, qui dessine une nouvelle éthique de l'investigation journalistique, s'affirme comme une lecture indispensable pour réévaluer les enjeux des temps présent et à venir, vis-à-vis desquels les citoyens du monde portent, ensemble, une responsabilité impossible à déléguer.