Hors-série n°127 - Guerres et capitalisme : les liaisons dangereuses Les guerres ne sont pas qu'affaire de stratégie militaire et d'esprit de conquête. L'économie n'est jamais loin. C'est ce que démontre ce nouveau hors-série d'Alternatives Economiques.
Les rêves de grandeur d'un Vladimir Poutine et la guerre meurtrière qu'il a déclarée à l'Ukraine trouvent un écho dans les conflits passés. Le chantage exercé aujourd'hui sur les énergies fossiles russes n'est pas sans rappeler le choc pétrolier provoqué par la guerre du Kippour de 1973.
L'histoire l'a montré, de la guerre de l'opium à celle du caoutchouc, en passant par l'expédition de Saint-Domingue ou d'Alger, et jusqu'à la Première et la Seconde Guerre mondiale : les conflits armés sont l'occasion pour les Etats de s'ouvrir des marchés, de s'accaparer des ressources et de la main-d'oeuvre, voire de ne pas payer leurs dettes.
Ce hors-série revient sur une série d'événements illustrant les liens entre guerres et économie.
La transition énergétique à la croisée des chemins Le débat sur l'énergie est dominé en France par la question du nucléaire, mais l'essentiel est de ne plus perdre de temps dans le déploiement des énergies renouvelables. Car il en faudra beaucoup, quel que soit le scénario de transition. Il y va de l'avenir de l'industrie française, dont la compétitivité dépendra dans les toutes prochaines années de l'accès à l'énergie décarbonée, énergie qui ne pourra venir que de sources renouvelables. Il y va aussi de l'électrification massive et rapide des usages, à commencer par les transports. Pour y parvenir, ce numéro invite à ne pas écarter un scénario « 100 % renouvelable », où le parc nucléaire ancien serait utilisé tant que les conditions de sûreté le permettent, mais ne serait plus développé.
Ce numéro portera sur le capitalisme de surveillance ("peut-on échapper à la surveillance des plateformes ?").
L'Economie politique est un outil au service du débat économique et social. Son contenu est distancié de l'actualité immédiate et tourné vers les enjeux politiques de l'économie.
Son ambition : ré-animer la discussion publique sur les politiques économiques et rendre le débat économique au citoyen.
L'Economie politique donne la parole aux acteurs sociaux, universitaires, chercheurs et responsables politiques en France, en Europe et dans le monde. Elle s'interroge sur les fondements de l'économie comme réalité sociale, mais aussi comme discours sur la société.
Alternatives Economiques n°423 Chaque mois le suivi complet de l' actualité économique, sociale et environnementale en France, en Europe et à l'international. Le dossier de ce numéro porte sur le nouveau désordre mondial.
Le dossier : un point complet sur une question majeure A chaud : une question d'actualité remise en perspective Agir : des reportages et des enquêtes pour mettre en valeur des initiatives citoyennes innovantes Lectures : toute l'actualité des livres économiques et sociaux
Alternatives Economiques n°425 Chaque mois le suivi complet de l' actualité économique, sociale et environnementale en France, en Europe et à l'international.
Le dossier : 12 histoires de territoires qui ne se laissent pas faire A chaud : une question d'actualité remise en perspective Agir : des reportages et des enquêtes pour mettre en valeur des initiatives citoyennes innovantes Lectures : toute l'actualité des livres économiques et sociaux
Retrouvez chaque mois le suivi complet de l'actualité économique et sociale en France, en Europe et au niveau international.
Le dossier : un point complet sur une question majeure : Pour ou contre le revenu universel ? 10 propositions contre les inégalités...
Comprendre : des synthèses rédigées par les meilleurs spécialistes afin de faire le tour des questions qui font débat : Comment lutter contre le changement climatique ? Les politiques de l'emploi à l'épreuve du chômage de masse....
Agir : des reportages et des enquêtes pour mettre en valeur des initiatives citoyennes innovantes.
Lectures : toute l'actualité des livres économiques et sociaux.
A partir des dernières statistiques disponibles, ce hors-série décrypte les grands mouvements de fond de l'économie et de la société, en France comme dans le monde.
30 fiches, 200 cartes et graphiques commentés.
Chaque mois le suivi complet de l' actualité économique, sociale et environnementale en France, en Europe et à l'international.
Le dossier : un point complet sur une question majeure A chaud : une question d'actualité remise en perspective Agir : des reportages et des enquêtes pour mettre en valeur des initiatives citoyennes innovantes Lectures : toute l'actualité des livres économiques et sociaux
Quelque chose ne tourne pas rond dans nos assiettes. Alors que l'obésité ne cesse de progresser dans les pays riches comme dans les pays pauvres, la faim dans le monde touche encore aujourd'hui 800 millions de personnes, au Nord comme au Sud. Et selon qu'on vit à Paris ou à Abidjan, en centre-ville ou en périphérie, qu'on est un cadre surinformé ou pas, nous n'avons pas le même accès à des aliments de qualité, en quantité suffisante.
L'agriculture est une activité formidable pour préserver et façonner le paysage, qui pourrait aussi jouer un rôle capital dans le stockage du carbone atmosphérique (avec un bénéfice important pour la qualité des sols). Or elle est aujourd'hui responsable d'un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre liées à l'activité humaine. Les modes de production intensifs et mobilisant de nombreux intrants chimiques provoquent la dégradation des écosystèmes, des sols et de la biodiversité.
En France, alors que les agriculteurs bénéficient année après année d'environ 9 milliards d'euros d'aides publiques via la politique agricole commune (PAC), l'argent du contribuable est loin d'avoir pour contrepartie une alimentation dont les conditions de production répondent à l'intérêt collectif. Et ces subventions ne permettent pas de maintenir l'emploi des agriculteurs, dont le nombre ne cesse de baisser. La consommation de pesticides, malgré les promesses du Grenelle de l'environnement en 2007, progresse encore. De même, au-delà de nos frontières, beaucoup trop de personnes souffrent de sous-alimentation, dont une majorité de familles paysannes, alors que nos produits agricoles subventionnés continuent à concurrencer les leurs. Autant de questions qui devraient être au coeur des très attendus Etats généraux de l'agriculture et de l'alimentation, qui se tiennent depuis cet été et jusqu'à fin novembre.
Face à ces contradictions, il est essentiel aujourd'hui de se demander quelle est la valeur de ce que nous mettons dans nos assiettes, remplies de produits issus de filières de plus en plus industrielles et menant à des impasses écologiques et sociales. C'est ce que nous vous proposons dans ce numéro, notamment réalisé à l'occasion du festival Alimenterre, avec le soutien de l'Agence française de développement, du Comité français pour la solidarité internationale et de la Fondation Daniel et Nina Carasso. Notre dossier répond à la fois à des questions de fond et aux interrogations pratiques des consommateurs, tout en valorisant des initiatives au Nord et au Sud. Car l'alimentation est un enjeu transversal, à la fois économique, social, sanitaire et environnemental, qui pose des questions de solidarité et de coopération internationale.
Vingt fiches et six synthèses sur les politiques publiques, l'Europe, la société, la mondialisation et l'environnement. Avec les analyses des chercheurs de l'OFCE. Un outil indispensable pour comprendre les questions qui sont au coeur de l'actualité économique et sociale.
Il y a deux cents ans, le 5 mai 1818, naissait à Trèves, en Allemagne, Karl Marx. Jamais un intellectuel n'aura autant suscité de controverses, jamais un activiste politique n'aura à ce point symbolisé un idéal, celui du communisme, associé, à tort ou à raison, à sa figure tutélaire.Idéalisé par certains, il est déclaré homme du passé par d'autres, voire honni par ceux qui le considèrent comme l'inspirateur des régimes totalitaires soviétiques ou chinois. Marx a ainsi été déclaré mort plusieurs fois, avant de toujours ressusciter. Réduit à une doctrine monobloc, à un régime politique que l'histoire a déjà sévèrement jugé, il ne cesse au contraire d'être en mouvement. Il est celui que toutes les découvertes scientifiques de son époque intéressent, celui qui est pris par le doute, comme en témoigne son abondante correspondance avec son ami de toujours et lecteur critique Friedrich Engels.La plasticité de sa pensée en mouvement ouvrira la voie à une multitude d'interprétations. Ses résurrections régulières doivent beaucoup à sa capacité à voir "derrière le rideau" du capitalisme. Marx veut, scientifiquement, en dévoiler les logiques et la nature profonde : la transformation du travail en marchandise, la distinction entre la valeur d'usage et la valeur d'échange, la loi de la valeur, le processus illimité d'accumulation du capitalisme à l'origine des crises récurrentes qui le frappe.Avec Joseph Schumpeter, il est ainsi le premier grand théoricien des crises endogènes du capitalisme, que l'on attribuait jusque-là principalement aux caprices de la météo et aux mauvaises récoltes. Il laisse aussi à voir le capitalisme comme une machine délirante qui épuise les deux sources de richesse qui font sa prospérité : le travailleur et la nature. Enfin, il met à disposition une grille de lecture pour saisir les évolutions du capitalisme actuel : crise d'accumulation fordiste des années 1970, crise financière de 2007, montée en puissance du travail intellectuel ou de la précarité... Un référentiel qui continue de nourrir les controverses.
Avec Victor Hugo, Marx est l'un de ces personnages exceptionnels du XIXe siècle. Un "ogre" avide de connaissances, prospectant tous azimuts : la philosophie, l'histoire, l'économie politique, l'agronomie, la physique, tout y passe. Tout est potentiellement matière à fournir des éléments conceptuels nouveaux, telle la notion de "force de travail" empruntée à la physique. Tout est également objet et affaire de passions, les idées, l'amour, la politique, la science. Une passion qui le survolte autant qu'elle l'épuise. Et qui diffuse dans ses oeuvres une puissance et une modernité qui justifient qu'on puisse le lire encore au XXIe siècle.
Enrichi de 50 cartes et infographies, ce hors-série fait le point des grands enjeux mondiaux et propose une analyse de tous les points chauds de la planète, région par région.
Coordonné par la rédaction d'Alternatives Economiques, avec l'appui du Centre de Recherches Internationales de Sciences-Po,"Quel monde en 2019 ?" fait le tour des questions géopolitiques, économiques, sociétales, environnementales et culturelles qui font débat aujourd'hui.
Dossier : Commercer à l'heure d'internet :
- Distribution 4.0 : une nouvelle révolution commerciale ?, par Olivier Badot.
- Les distributeurs face aux dangers de la « plate-formisation » du commerce, par Philippe Moati.
- Distribution 4.0 : la main invisible du robot dans un gant de velours, par Amélie Abadie.
- Le travail de la foule : source d'innovation ou de risques potentiels ?, par Jean-François Lemoine.
- « Crowd logistics » : effet de mode, ou phénomène durable ?, par Valentina Carbone, Aurélien Rouquet et Christine Roussat.
- Les enjeux sociétaux et environnementaux de la grande distribution, par Laure Lavorata.
Articles hors dossier :
- La justice sociale comme projet politique, par Michel Dollé.
- Dettes publiques et politiques économiques en Europe pendant les années folles, par Christophe Farquet.
- Pour la monétisation des dettes publiques, par André Grjebine.
Ce hors-série dresse un état des lieux du paysage économique, en France et dans le monde. en l'abordant sous 4 angles : économie, société, mondialisation, planète. Avec les analyses des chercheurs de l'OFCE. Un outil indispensable pour comprendre les enjeux économiques de 2019.
Un outil indispensable pour comprendre les enjeux économiques de 2019.
Un hors-série réalisé en partenariat avec les chercheurs de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), parmi lesquels Guillaume Allègre, Jérôme Creel, Mathieu Plane, Xavier Ragot, Xavier Timbeau...
Le dossier de ce numéro est consacré aux 30 plus grands auteurs de la pensée économique contemporaine. De John Meynard Keynes à Joseph Stiglitz, leur vie, leur pensée, leur oeuvre sont décryptées avec pédagogie.
Au sommaire du Hors-Série « Les Chiffres 2020 » d'Alternatives Economiques, toutes les données incontournables pour comprendre l'actualité économique, sociale et environnementale.
Le saviez-vous ? En France les riches sont très riches, bien mieux lotis que chez la plupart de nos voisins. Les pauvres, eux, sont toujours aussi nombreux. Autre particularité hexagonale : si la croissance freine fortement dans l'ensemble de la zone euro, la France tient plutôt le coup, grâce à la consommation des ménages. En revanche, le bilan est beaucoup moins reluisant quand on se penche sur la politique climatique du gouvernement...
C'est, parmi bien d'autres informations clés sur l'économie et la société, ce que vous pourrez apprendre dans ce hors-série. Un classique dans la collection des publications d'Alternatives Economiques qui, chaque année, compile plus de 200 cartes et infographies pédagogiques.
Voici quelques-uns des thèmes qui y sont abordés. Au chapitre des politiques économiques : comment l'Europe fait face au ralentissement de la conjoncture ? Quels sont les arbitrages budgétaires du gouvernement français pour 2020 ? Les chiffres du chômage sont-ils fiables ? Les sujets de société ne sont pas oubliés : les jeunes ont-ils des raisons de s'inquiéter pour leur avenir ? La réforme des retraites est-elle justifiée ? Les Français sont-ils racistes ? Au rayon environnement : pourquoi le bio a-t-il le vent en poupe ? Automobile : est-ce la fin des moteurs thermiques ? Climat : peut-on éviter le mur ? En quoi le numérique est-il mauvais pour la planète ? Sans oublier les sujets internationaux : Trump va-t-il gagner sa guerre commerciale ? Faut-il avoir peur de la dette mondiale ? Comment la Chine lorgne sur l'Afrique...
Ah ! 20 ans... le plus bel âge de la vie ! La rengaine est connue, mais elle fait rire jaune beaucoup de jeunes. Car 20 ans, c'est aussi l'âge du CDD par défaut, de ce poste intéressant qui échappe par «?manque d'expérience?», de ce loyer trop cher qui oblige à revenir vivre chez papa-maman, ou encore de ce revenu minimum inaccessible avant 25 ans. Mais le train est-il raté pour toujours ? Ou s'agit-il d'un simple retard à l'allumage qui n'empêchera pas de rattraper plus tard la génération de leurs parents, voire de la doubler ? Le débat fait rage entre les chercheurs, et il ne date pas d'hier. Alors, quoi de neuf ? Pour la première fois depuis 1945, les jeunes d'aujourd'hui vivront peut-être avec moins de moyens que leurs parents, à force de subir la précarité. Bonne nouvelle, les pouvoirs publics peuvent agir pour changer la donne, notamment celle des jeunes issus des familles les plus modestes. Car la jeunesse n'est qu'un mot, et derrière l'enjeu générationnel se cache un clivage entre classes sociales qui reste toujours aussi décisif... notamment à 20 ans.
Ils étaient déjà en galère, et le Covid leur a pris leur emploi. Ils prenaient le TER tous les matins, et ont découvert la visioconférence depuis un coin de leur chambre. Ils étaient invisibles, et ont reçu chaque soir des applaudissements inattendus. Cadres, ouvriers, employés..., aucun travailleur ou presque n'a traversé le Covid comme si de rien n'était.
Et maintenant ? Repartir comme avant ? Pas évident dans un contexte économique si incertain. Continuer le télétravail ? Tout dépend des conditions. Etre mieux reconnu pour le travail accompli ? Passée l'émotion de la crise, le défi reste immense. Se reconvertir ? Oui, mais comment ? En bousculant le monde du travail, le Covid a permis de le réinterroger. L'occasion idéale pour le repenser, et chercher à l'améliorer.
Le dossier : un point complet sur une question majeure.
A chaud : une question d'actualité remise en perspective.
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Alternatives Economiques n°424 Chaque mois le suivi complet de l' actualité économique, sociale et environnementale en France, en Europe et à l'international.
Le dossier : un point complet sur une question majeure A chaud : une question d'actualité remise en perspective Agir : des reportages et des enquêtes pour mettre en valeur des initiatives citoyennes innovantes Lectures : toute l'actualité des livres économiques et sociaux
Au moment où nous écrivons, le second tour de l'élection présidentielle ne s'est pas encore tenu. Face à la menace qu'elle représente pour les libertés publiques, la cohésion sociale et l'avenir du pays comme de l'Europe, il faut bien entendu tout faire pour que Marine Le Pen soit largement battue le 7 mai. Mais en faisant l'hypothèse que nous y parviendrons cette fois encore, malgré toutes les aigreurs compréhensibles qui divisent ses adversaires, c'est à l'après que je voudrais consacrer quelques réflexions.
Cette élection présidentielle laisse un pays divisé comme rarement dans son histoire. Les centres-ville des métropoles les plus dynamiques y ont exprimé des choix politiques radicalement opposés à ceux des zones rurales et des villes moyennes en difficulté, mais aussi des banlieues en déshérence et des quartiers défavorisés qu'elles contiennent. Et Emmanuel Macron, même s'il est élu largement le 7 mai, ne disposera en réalité que d'une légitimité fragile. Il n'a recueilli sur son nom le 23 avril dernier que 8,7 millions de voix pour 47,6 millions d'inscrits, moins d'un sur cinq, un des scores les plus faibles d'un vainqueur du premier tour de la présidentielle au cours de la Ve République. De plus, et ce n'est un secret pour personne, une part non négligeable de ces votants l'a rejoint davantage dans un réflexe de "vote utile" que par adhésion positive à son programme.
Or, s'il parvient à dégager une majorité lors des législatives de juin prochain, il sera doté, comme ses prédécesseurs, des pouvoirs très larges, excessifs il faut bien le dire, attribués au président par la Ve République. Saura-t-il en faire bon usage et mener une politique qui, sur le terrain économique et social, ne soit pas seulement celle que souhaitent les classes moyennes des grandes villes, diplômées et bien intégrées à l'Europe et à la mondialisation ? Sa capacité à en montrer clairement et dès maintenant l'intention et à se doter des moyens de la mettre en oeuvre sera déterminante tant pour son élection qu'ensuite pour le succès de son quinquennat. Un succès indispensable, compte tenu de l'exaspération d'une part croissante de la population et de la menace que continue de faire peser le Front national sur l'avenir du pays.
Venant après beaucoup d'autres, le scandale des "Paradise Papers" a confirmé le mois dernier, s'il en était besoin, la centralité des paradis fiscaux dans le capitalisme contemporain.
À partir des dernières statistiques disponibles, ce hors-série décrypte les grands mouvements de fond de l'économie et de la société.