La ?nance a pris une place démesurée dans nos économies, et ses dérapages pèsent lourdement sur le bien-être des populations. Mais il n'est pas facile pour le simple citoyen de comprendre les ressorts de l'instabilité ?nancière, a?n d'apprécier la pertinence des politiques qui prétendent la combattre. D'où l'intérêt de revenir sur les grandes crises du passé.
Ce livre enlevé fait le récit des plus exemplaires d'entre elles : la fameuse bulle sur les tulipes dans la Hollande du XVIIe siècle ; la première bulle boursière dans la France du Régent ; la crise ?nancière de 1907, qui a conduit à créer la banque centrale des États-Unis. Puis il revient de manière originale sur la crise de 1929, en montrant comment Roosevelt a imposé avec habileté les régulations qui allaient assurer plusieurs décennies de stabilité.
Se dessine ainsi une économie politique des bulles , dans laquelle s'inscrivent parfaitement le dérapage des subprimes et la crise des dettes publiques en Europe. On comprend mieux alors les mécanismes à l'oeuvre, mais aussi le rôle joué par les inégalités, les rapports de forces politiques et les batailles idéologiques.
Dénoncer l'horreur économique ne suffit pas : si la dénonciation était efficace, le capitalisme aurait disparu depuis longtemps... Ce système destructeur tente de nous paralyser en activant des alternatives infernales, du type : Si vous demandez des droits supplémentaires, vous favorisez les délocalisations et le chômage.
D'autres peuples ont appelé cela un système sorcier. Ce n'est pas une métaphore, mais la meilleure façon de nommer l'emprise du capitalisme sur nous. Pourquoi avons-nous été si vulnérables ? La croyance dans le progrès n'aurait-elle pas nourri notre impuissance ? Comment se protéger collectivement ? Ce livre s'adresse à celles et ceux qui refusent la résignation. Il affirme l'importance politique de collectifs capables de créer de nouvelles manières de résister et la nécessité d'une culture d'apprentissage et de relais.
Cette synthèse, destinée à des étudiants et des citoyens curieux, traite d'une manière claire et rigoureuse des questions fondamentales posées par la monnaie dans notre économie. Qu'est-ce que la monnaie ? Pour quelles raisons les agents économiques cherchent-ils à détenir celle-ci ? Comment et par qui est-elle créée ? Quel est son rôle aujourd'hui ? Quelles formes prend-elle dans les systèmes financiers modernes ? Que penser du bitcoin et des monnaies locales ?
Comment s'établissent les relations entre les monnaies dans l'économie mondiale ? Quelle est la portée de la création de l'euro et de la montée en puissance du yuan ?
Quels sont les objectifs et les instruments de la politique monétaire ? Comment la politique monétaire a-t-elle évo-lué à la suite du processus de globalisation financière et de la crise financière ?
Comment la politique monétaire est-elle organisée dans la zone euro ? Comment les missions de la Banque centrale européenne ont-elles évolué à la suite de la crise de l'euro et de la crise climatique ?
Autant de questions auxquelles ce « Repères » apporte des réponses.
Comment fonctionne l'économie ? À quoi servent la monnaie, la finance et les marchés ? Pourquoi les uns sont-ils pauvres et les autres riches ? D'où vient la croissance économique, et à quoi mène-t-elle ? Ce manuel répond à ces questions et à bien d'autres, de sorte que l'économie ne soit plus cette boîte noire que seuls les économistes, devenus les grands sorciers du monde moderne, pourraient régler et faire fonctionner dans l'intérêt de tous. Croissance, chômage, inflation, marché, investissement, revenus : de nombreux exemples et des données précises en font le grand classique de la formation économique pour adultes, richement documenté et facile à lire.
C'est aussi un livre citoyen, qui explique la crise de l'euro, les vices et les vertus du déficit public, les difficultés européennes, les défis de la mondialisation, la montée des inégalités, les impératifs environnementaux, les effets et enjeux des différentes politiques économiques menées par ceux qui nous gouvernent. Comment concilier justice sociale et efficacité ? Produire toujours plus, est-ce possible ? Et souhaitable ? Le chômage est-il une fatalité ? Cette 19e édition a été entièrement revue et mise à jour afin de continuer à servir de guide à celles et ceux qui souhaitent comprendre et agir en citoyennes et citoyens éclairés.
Marx est de retour. En ces temps de crise fracassante du capitalisme, on le redécouvre. Ce petit ouvrage, accessible et ludique, apporte les réponses : cosigné par un dessinateur et un spécialiste de la question, il associe bande dessinée et philosophie, humour et esprit de synthèse pour présenter la pensée du père fondateur de l'anticapitalisme, dans toute son actualité.
En dix chapitres, les auteurs proposent un panorama clair, concis et souvent drôle de la vie, de l'oeuvre et de la pensée de Marx.
La crise du capitalisme ne cesse de faire parler d'elle, mais qu'est-ce au juste que ce système économique ? A-t-il toujours existé ? Comment fonctionne-t-il ? En dix chapitres clairs et pédagogiques, Michel Husson propose un petit cours d'économie critique, résolument à contre-courant de l'idéologie dominante, destiné à mieux faire comprendre les rouages essentiels, mais aussi les contradictions structurelles d'un système économique qui gouverne nos vies et les rend invivables.
Le « capital » ne se réduit pas à une masse d'argent ou à un parc de machines et d'usines. Il s'agit avant tout d'un rapport social fondé sur la propriété des moyens de production, qui tire son origine d'un vaste mouvement d'appropriation privée et de dépossession. Si ce système a engendré une progression historique de la productivité, c'est en généralisant les principes de la concurrence. Mais les conditions nécessaires à sa reproduction, incertaines et contradictoires, font qu'il porte en lui la crise comme la nuée porte l'orage.
La voie consistant à le réguler et à l'encadrer est plus bouchée que jamais et il reprend sa liberté en faisant apparaître sa nature profonde, consistant à se perpétuer par la régression sociale. Au-delà du diagnostic, sa mise en cause en tant que système devient une question d'une actualité brûlante.
Huitième édition de cet ouvrage de référence qui fait le point sur les analyses économiques du spectacle vivant, des marchés de l'art, du patrimoine et des industries culturelles, en montrant comment se sont développées des grilles de lecture originales, qui empruntent à la théorie économique tout en forgeant des outils spécifiques.
Aucun domaine de l'univers de la culture n'échappe à l'emprise de l'économie. Ce livre fait le point sur les analyses économiques du spectacle vivant, des marchés de l'art, du patrimoine et des industries culturelles. Il montre comment se sont développées des grilles de lecture originales, qui empruntent à la théorie économique tout en forgeant des outils spécifiques.
Dans cette nouvelle édition, l'auteure rend compte des développements induits par le numérique jusque dans les secteurs restés dans un premier temps à l'écart du changement. Elle analyse les fondements et les outils de la politique culturelle et en dessine les principales évolutions.
Neuvième édition entièrement refondue et mise à jour.
La précision, l'ampleur, la clarté et la rigueur scientifique des quelque 1 700 entrées de ce lexique en font l'instrument de travail indispensable pour tous ceux qui s'intéressent aux questions économiques et sociales.
Ce livre est le dernier d'une série de trois volumes qui ont pour ambition de couvrir les principales questions économiques et sociales contemporaines, à l'échelle nationale, européenne et mondiale. Leur particularité est d'avoir été conçus et écrits par des spécialistes de ces questions - universitaires et chercheurs reconnus - pour des lycéens et des étudiants de premier cycle. Les textes ici réunis se distinguent par trois qualités majeures : il s'agit à chaque fois de synthèses de l'état des connaissances scientifiques ; leur clarté et leur lisibilité les rendent accessibles sans compromettre leur rigueur ; leur problématisation donne du sens aux questions traitées et suscite l'intérêt du lecteur.
Afin de mieux répondre encore aux interrogations sur le monde et notre société, en particulier celles qui se rapportent aux multiples crises auxquelles nous sommes confrontés, l'ouvrage a été actualisé et remanié.
Qu'est-ce que l'inflation ? Quelles en sont les principales causes ? À qui profite-t-elle et quels en sont les principaux effets ? La désinflation est-elle un phénomène conjoncturel indépendant des politiques économiques ? De quels moyens les gouvernements disposent-ils pour lutter contre l'inflation ? Comment les grands pays développés ont-ils réussi leur passage à la désinflation ? Peut-on envisager que la déflation suive la désinflation ?
Y a-t-il des perdants lorsque les prix sont stables ? Peut-on imaginer qu'il y ait croissance économique sans inflation ? Quelles sont les relations économiques entre l'inflation, le chômage et la croissance ?
Les phénomènes récents (mondialisation, concurrence accrue, émergence du géant chinois, fluctuation du cours des matières premières...) sont-ils de nature déflationniste ou, au contraire, porteurs de nouvelles tensions inflationnistes ?
C'est à ces questions que cet ouvrage tente de répondre, en s'appuyant sur les faits, les théories et les leçons des expériences historiques.
Donner au lecteur intéressé et exigeant les moyens de faire un « bon usage de l'économie », tel est l'objet de ce livre, issu de vingt ans d'enseignement des principes de l'économie à des étudiants qui en ignoraient initialement tout. L'auteur, connu pour ses travaux scientifiques et ses qualités pédagogiques, présente les connaissances essentielles de manière simple et en langue naturelle. Il montre comment les modèles économiques éclairent les problèmes d'actualité et leurs solutions, selon l'objectif politique poursuivi.
Toutes les grandes questions sont étudiées : l'entreprise, la monnaie et la finance, le fonctionnement des marchés, l'intervention des États et les relations internationales. L'analyse ne porte pas sur des mondes imaginaires, mais sur la réalité du monde actuel, où l'information est incomplète et inégalement partagée, où les comportements sont à la fois routiniers et mimétiques, les marchés imparfaits, encastrés dans des relations sociales « hors marchés », les gouvernements corruptibles et opportunistes, les politiques extérieures stratégiques, les poubelles de la planète saturées...
L'ambition de ces Principes est d'offrir au lecteur les meilleurs outils d'analyse économique, nécessaires pour comprendre, prévoir et agir dans ce monde très imparfait.
Dix-huitième édition de cet ouvrage d'initiation, le plus diffusé en France dans sa catégorie, de nouveau actualisé pour présenter les derniers résultats du nouveau système de comptabilité nationale utilisée par la France et ses partenaires européens (dernières statistiques disponibles au printemps 2018).
Les débats économiques et politiques se réduisent trop souvent à des batailles de chiffres. Ce fétichisme du quantitatif s'accompagne en général d'une méconnaissance des définitions des grandeurs en cause et de l'imprécision de leurs évolutions. Ce livre devrait permettre à chacun de ne plus être le spectateur impuissant de ces polémiques pseudo-scientifiques. En effet, cet ouvrage, destiné à un large public, explique précisément comment sont construits et évalués les comptes de la nation, à quoi ils servent et quelles sont leurs limites. Plus que d'une simple vulgarisation, il s'agit d'une véritable initiation à la logique économique et comptable.
Avec 70 000 exemplaires vendus, ce livre est devenu l'ouvrage d'initiation à la comptabilité nationale le plus diffusé en France. À l'occasion de cette dix-huitième édition, il a été à nouveau actualisé pour présenter les résultats du système de comptabilité nationale de la base 2014, utilisé par la France et ses partenaires européens (dernières statistiques disponibles à l'automne 2018).
Les monnaies alternatives sont des dispositifs monétaires mis au service d'une transformation socioéconomique. Depuis le début des années 1980, elles se sont multipliées et se sont diversifiées dans un grand nombre de pays, selon une ampleur inédite à l'échelle des sociétés industrielles. C'est un bilan analytique de cette dynamique que propose cet ouvrage.
Dans ce but, il établit une typologie des monnaies alternatives en sept groupes, des SEL aux cryptomonnaies en passant par les banques de temps et les monnaies locales. Après avoir précisé les finalités et les cadres théoriques et doctrinaux de ces monnaies, il distingue des monnaies par lesquelles est recherchée en priorité une transformation sociale et d'autres par lesquelles c'est l'orientation du système économique qui est d'abord visée. Il analyse la place respective de l'échange marchand et de la réciprocité selon les dispositifs. Il évalue enfin leurs réussites et leurs difficultés, en soulignant les deux enjeux importants que sont leur contribution à une radicalisation démocratique et l'hypermonétarisation qu'elles favorisent.
La pêche va-t-elle disparaître ? Détruisons-nous les forêts ? Aurons-nous du pétrole dans vingt ans ? Va-t-on répondre aux besoins en eau des habitants de la planète à la fin du siècle ? Que devient le climat ?
Ces questions révèlent des craintes de plus en plus partagées et mettent en cause notre mode de développement. Celui-ci repose, d'une part, sur l'utilisation croissante de sources d'énergie primaire (pétrole, gaz, charbon...) limitées, donc épuisables, et, d'autre part, sur des ressources qui, il y a moins de cent ans, semblaient inépuisables (air) ou capables de se renouveler (eau, forêts, poissons).
Aujourd'hui, la quête d'un développement soutenable est au coeur des préoccupations. Ce livre actualisé présente les concepts et les théories économiques traitant de la gestion de ces ressources naturelles. Il veut ainsi contribuer à mieux faire comprendre les questions cruciales posées par notre mode de développement.
Les paradis fiscaux sont au coeur des pratiques d'évasion fiscale des riches particuliers et des multinationales. Mais leur rôle est bien plus important : ils sont devenus des outils clés de la mondialisation économique et financière. Et ils sont l'un des éléments qui renforcent l'instabilité financière : qui sait qu'ils ont été présents dans chaque grand épisode de la crise des subprimes ?
Ce livre précise ce que sont les paradis fiscaux et quelle est l'ampleur du phénomène dans la mondialisation contemporaine. Il retrace les étapes qui ont soutenu leur émergence, de la fin du XIXe siècle jusqu'au boom des années 1990. Il présente les utilisateurs des paradis fiscaux et les instruments dont ils se servent.
Il analyse les politiques publiques menées depuis les années 1920 pour lutter contre ces États parasites. Il montre en particulier comment le sujet a fini par devenir, depuis 2009, l'une des priorités du G20 et il revient en détail sur les avancées et les insuffisances des décisions prises aux niveaux mondial, européen et français. Il décrypte également les stratégies adoptées par les paradis fiscaux pour préserver leur offre d'opacité dans l'économie mondiale.
Ce livre est le premier d'une série de trois volumes qui ont pour ambition de couvrir les principales questions économiques et sociales contemporaines, à l'échelle nationale, européenne et mondiale. Leur particularité est d'avoir été conçus et écrits par des spécialistes de ces questions - universitaires et chercheurs reconnus - pour des lycéens et des étudiants de premier cycle. Les textes ici réunis se distinguent par trois qualités majeures : il s'agit à chaque fois de synthèses de l'état des connaissances scientifiques ; leur clarté et leur lisibilité les rendent accessibles sans compromettre leur rigueur ; leur problématisation donne du sens aux questions traitées et suscite l'intérêt du lecteur.
Afin de mieux répondre encore aux interrogations sur le monde et notre société, en particulier celles qui se rapportent aux multiples crises auxquelles nous sommes confrontés, l'ouvrage a été non seulement actualisé et remanié, mais aussi enrichi par de nouvelles contributions.
Les industries culturelles ont parcouru la « révolution numérique » en pionnières. Au terme d'un cycle de « destruction créatrice » numérique, une nouvelle économie a vu le jour où il fallait que « tout change pour que rien ne change » ! Car il y a eu finalement peu de changements pour la création et la production des oeuvres elles-mêmes et les promesses de « convergence » sont restées ce qu'elles ont toujours été : des mots creux.
Mais tout a changé aussi. La poignée d'acteurs que sont les GAFAN, dont la capitalisation boursière est supérieure au PIB cumulé de cent cinquante États dans le monde, est en voie d'assurer la quasi-totalité de la distribution des contenus culturels numériques. Les distributeurs restaient nationaux, ils sont désormais mondiaux.
Le nouvel écosystème de la musique, de l'écrit, de l'audiovisuel et du cinéma, et des jeux, est installé. Fait d'écrans, de réseaux et d'algorithmes, il est porté par les puissantes dynamiques d'usages sociaux et d'autoproduction, le tout en l'absence d'un nouveau régime général de régulation.
Comment penser l'organisation comme « objet » de recherche ? Se réclamant du bon sens, on peut répondre qu'une organisation est avant tout une affaire de personnes « qui font des choses ensemble », bref, un collectif humain ; certains ajoutent que ce sont les relations de personne à personne qui sont plus importantes que les personnes elles-mêmes.
D'autres rétorqueront que ce qui compte, c'est le croisement entre ce qui relève de la technique et ce qui relève du social. D'autres, enfin, assurent que ce sont les structures qui constituent l'élément le plus déterminant. Si l'on enchevêtre ces quatre niveaux, il est alors possible d'identifier les différentes théories des organisations et non une théorie des organisations, et d'y parvenir sans établir a posteriori une séquence historique distinguant les approches nouvelles des approches classiques.
C'est une telle analyse que cet ouvrage rigoureux et accessible propose au lecteur.
L'innovation est omniprésente dans nos sociétés, dont elle affecte en profondeur les économies. Elle se manifeste aujourd'hui notamment par la digitalisation de l'ensemble des activités économiques.
L'innovation est omniprésente dans nos sociétés, dont elle affecte en profondeur les économies. Elle est au coeur de la stratégie des firmes, de la croissance des nations, des changements dans le marché du travail et la répartition du revenu, de la globalisation et des crises. Elle se manifeste aujourd'hui notamment par la digitalisation de l'ensemble des activités sociales et économiques. Les États en ont fait une priorité politique. La théorie économique a beaucoup progressé dans la compréhension de l'innovation, ses déterminants et ses effets : depuis les travaux pionniers de Schumpeter jusqu'aux théories nouvelles de la concurrence, du marché du travail, de la croissance, du commerce international et de l'économie de l'information. Cet ouvrage offre un panorama de ses différents apports, en illustrant les exposés théoriques d'exemples marquants et de statistiques internationales.
Comment appréhender l'importance de cette notion complexe dans le système économique, social, politique, médiatique ? Quelles en sont les différentes définitions et les diverses formes ? Peut-on vraiment mesurer la confiance et, si oui, comment ? Quels sont ses causes supposées et ses effets attendus ? Quel est l'état véritable de la confiance en France ?
En répondant à toutes ces questions à la lumière des auteurs classiques et des travaux les plus contemporains, cet ouvrage veut autant informer et instruire les lecteurs que les mettre en garde : la confiance, clé de la coopération sociale, n'est ni bonne en soi ni bonne à tout. Elle ne permet ni de tout comprendre ni de tout régler dans les sociétés humaines et dans les économies. Comme il y a de bonnes et de mauvaises confiances, il y en a de bons et de mauvais usages.
Depuis une vingtaine d'années, on entend dire qu'une « nouvelle économie » est en passe de supplanter les anciens modes d'échange des biens matériels - une économie dont l'attention constituerait la première rareté et la plus précieuse source de valeur. À quoi ressemble donc cette économie de l'attention ? Quels nouveaux outils sont nécessaires pour en comprendre les mécanismes ? Que faut-il en craindre ou que pouvons-nous en espérer ?
Des neurosciences à la sociologie, du design de logiciels à la philosophie éthique, une grande diversité de disciplines sont convoquées ici pour éclairer l'économie de l'attention à partir de multiples perspectives critiques.
On a souvent dit qu'il était plus facile de penser la fin du monde que celle du capitalisme. Pourtant, ce système présente aujourd'hui des signes de rupture qui permettent d'en anticiper le déclin imminent, et ce en recourant non pas au prophétisme, mais beaucoup plus simplement aux sciences sociales. C'est ce que démontrent ici cinq des plus éminents chercheurs internationaux.
Dans une langue qu'ils ont voulue accessible à tous, s'appuyant sur des idées fortes de Marx, Braudel ou Weber, ils explorent une série de tendances « lourdes » des sociétés contemporaines, telles que l'approfondissement des crises économiques et écologiques, le déclin probable des classes moyennes, les contradictions et désarticulations du système politique international ou encore les problèmes d'externalisation des coûts sociaux et environnementaux liés au fonctionnement du capitalisme mondial. Ils tirent également les enseignements historiques et sociologiques de la chute du bloc soviétique et des mutations actuelles de la Chine.
Pour cette pléiade d'universitaires prestigieux, les limites internes et externes de l'expansion du « système monde » capitaliste sont sur le point d'être atteintes. Face à son déclin accéléré et multidimensionnel, il est urgent de penser sérieusement à ce qui peut et devrait lui succéder. L'ouvrage rappelle ainsi que les sciences sociales, lorsqu'elles explorent rigoureusement la réalité, peuvent également aider à imaginer un autre avenir.
L'économie est un processus institutionnalisé : tel est le consensus qui semble s'établir depuis la fin du siècle dernier. Admettre l'importance des institutions pour l'étude de l'économie représente toutefois une rupture avec le courant dominant de la pensée au XXe siècle.
Ce livre retrace l'histoire des théories économiques qui composent la grande famille de l'économie institutionnelle. À partir de positions doctrinales et méthodologiques parfois opposées, elles ont toutes tenté de comprendre la nature, le rôle, l'origine et le changement des institutions et apporté une contribution majeure à la réflexion contemporaine. Parmi les grands thèmes de la pensée institutionnaliste figurent les relations entre continuité et changement, le rapport entre comportements individuels et règles sociales, l'impact des institutions sur la dynamique ou les performances de long terme des économies, la place respective du pouvoir et de l'efficacité dans les évolutions historiques.
Le poids économique mondial de l'industrie du médicament - plus de 1 000 milliards de dollars de chiffre d'affaires - attise les appétits financiers. Mais les enjeux de la production du médicament débordent largement les problématiques industrielles habituelles. L'innovation est porteuse d'espoirs en termes d'amélioration de bien-être ou de décès évités ; la production en quantité suffisante et l'accessibilité des populations aux traitements sont des enjeux majeurs de santé publique ; la sécurité et l'efficacité des produits à des prix abordables engagent la responsabilité des pouvoirs publics. Pour autant, connaît-on réellement les mécanismes économiques par lesquels les firmes pharmaceutiques et les pouvoirs publics répondent à ces enjeux ?
Cet ouvrage propose d'analyser les conditions de production et de distribution, les modalités de fixation des prix, les exigences de qualité, d'accessibilité et d'efficacité du médicament. Il s'intéresse ainsi aux stratégies de tous les acteurs dont les intérêts, quelquefois divergents, sont canalisés par un compromis (ou modèle de production) en évolution permanente et une régulation complexe et contraignante.