Cet ouvrage est un « livre ouvert de l'ESS en coopérations », c'est-à-dire qu'y est proposée une grammaire des coopérations, dans toutes les facettes que ces coopérations en marche peuvent suggérer ou susciter. Les acteurs conjuguent ces coopérations comme autant de « co-construction », de « co-production », de « partenariat », de « collaboration », voire de « dialogue social ». C'est cette présence multiforme, multiniveaux et multiacteurs qui est ici décrite, explorée et analysée. Si cette grammaire fait sens, alors la coopération exige un supplément de réflexivité sur les finalités des actions communes.
Avec le soutien du laboratoire Clersé de l'université Lille 1.
Il faut savoir mesurer les risques financiers afin d'en évaluer les conséquences. Telle est la ligne directrice de cet ouvrage qui aborde certaines facettes du risque sur les marchés actions. Ainsi, la question des nouvelles plateformes, des « news » propagées sur internet et de leur impact sur les cours en Bourse et la question du degré d'efficience apporté au marché sont traitées.
Avec le soutien de l'université d'Orléans.
Ce livre offre une nouvelle lecture théorique des économies asiatiques, inspirée de la théorie de la régulation et permettant d'expliquer leurs profondes transformations actuelles. Il analyse le degré de concurrence et d'intégration de ces pays vis-à-vis de l'économie mondiale, la nature de l'organisation du marché du travail, les régimes monétaires et de taux de change et finalement les modes d'intervention de l'Etat à travers la législation du travail, les dépenses publiques et les impôts.
Fruit d'enquêtes répétées dans la réalité des usines et des administrations de Chine et d'Inde, cet ouvrage s'intéresse aux firmes de ces pays et à la manière dont elles ont su innover, parfois coopérer, et s'incarner à leur manière dans une croissance soutenue jusqu'à devenir aujourd'hui des concurrents capables d'entrer sur les marchés les plus développés.
Avec le soutien de la fondation Maison des sciences de l'homme et le concours de l'EA 4512 Asies de l'INALCO et de l'EA 2291 ICEE de l'université Sorbonne Nouvelle-Paris 3.
L'économie sociale et solidaire (ESS) est une utopie concrète ancrée dans une éthique de justice, d'équité et de solidarité. Elle ne cherche ni le profit, ni la concurrence, mais la satisfaction des besoins sociaux par la coopération.
La mise en oeuvre de l'ESS repose sur une pédagogie ouverte sur la société, favorisant l'apprentissage sur le terrain et croisant les savoirs des chercheurs, des professionnels, des habitants et des citoyens. Cette pédagogie ne vise pas seulement les professionnels de l'ESS, mais l'ensemble des citoyens : la diffusion des principes de l'ESS dans tout le corps social est un enjeu essentiel.
Cet ouvrage est issu du 1er Forum International de l'ESS : "Comment former à l'ESS ? Engagement, citoyenneté, développement" (Marrakech, mai 2017). Il a réuni des participants de 22 pays du Nord et du Sud, permettant de trouver un langage commun pour décloisonner et co-construire les savoirs de l'ESS.
Chercheurs et syndicalistes montrent dans cet ouvrage les multiples formes du « dé-tricotage du social » qui sont à l'oeuvre dans l'Union européenne. L'étude est fondée sur une approche historique et juridique, une analyse de la crise économique et sociale actuelle et l'exposition des défis que doivent affronter les syndicats. Les contributions suggèrent également des pistes à suivre pour refonder une Europe sociale et démocratique.
Avec le soutien de la chaire européenne Jean Monnet « Croissance inclusive et politique sociale » de l'université Rennes 2.
Cet ouvrage apporte un éclairage nouveau et pluri-disciplinaire sur l'économie sociale et solidaire, aussi bien pour les acteurs que pour les chercheurs. Il étudie les formes de l'entrepreneuriat, l'emploi et les rapports salariaux au sein de cette économie et il met en évidence les fortes tensions existant entre des formes innovantes, sources de progrès, et la persistance de certaines précarités qui peut inquiéter. Enfin, l'ancrage territorial des entreprises de l'économie sociale est illustré à partir d'exemples pris dans plusieurs secteurs.
Cet ouvrage lance le débat sur les liens entre économie culturelle et économie créative et pose la question du modèle de développement à savoir si tous les territoires sont égaux face aux enjeux de l'économie créative. Il interroge ensuite le rôle de la classe créative (Richard Florida) à travers des exemples européens (Royaume-Uni, Toulouse, Roubais, Saint-Etienne) et s'intéresse aux conditions d'émergence et d'ancrage des industries créatives dans des régions industrielles en mutation (Nord-Pas-de-Calais) ou dans des pays émergents (Inde).
Cet ouvrage livre une analyse de l'affaiblissement des principales institutions du marché du travail américain, issues pour la plupart de cette parenthèse exceptionnelle qu'a été le New Deal, et interroge de façon critique les bonnes performances apparentes du marché du travail. Il dresse un constat précis et documenté de la crise de l'entreprise providence, c'est-à-dire d'une protection sociale fondée dans une large mesure sur l'entreprise et peu mutualisée, que les syndicats ont contribué à construire aux côtés des employeurs. Il met en évidence les écarts qui se sont creusés entre les riches et les pauvres, du fait d'un approfondissement des inégalités salariales et d'une politique Fiscale favorisant les hauts revenus ces dernières décennies. Il pointe l'aggravation de la pauvreté qui en a résulté, en particulier au sein de la population noire, plus exposée que les autres catégories au risque de chômage, de pauvreté et d'exclusion sociale. Il analyse en particulier les réformes importantes qu'ont connues les principaux dispositifs de lutte contre la pauvreté et leur soubassement idéologique ainsi que leurs résultats. Si moins d'individus sont tributaires de l'aide sociale aujourd'hui, il y a davantage de travailleurs pauvres et de personnes en situation d'exclusion sociale. Barack Obama, depuis son arrivée au pouvoir, s'est attelé à la tâche de refonder en partie ce modèle social en crise. Il prétend redonner non seulement un sens mais aussi une réalité aux valeurs américaines de mobilité sociale et d'égalité des chances et améliorer le sort de la classe moyenne. Mais cette tâche est ardue, si on la mesure aux difficultés qu'il rencontre pour faire adopter un certain nombre de réformes essentielles, telles que celle du système de santé ou celle visant à renforcer la représentativité des syndicats dans l'entreprise.
Cet ouvrage présente les nouvelles perspectives qui s'ouvrent actuellement en matière de pilotage des services publics. Les aspects stratégiques, organisationnels et instrumentaux du management de la performance publique sont étudiés dans des contextes très variés : administrations centrales, collectivités territoriales, établissements hospitaliers et médico-sociaux, chambres de commerce et d'industrie, universités. Ceci permet d'identifier les possibilités d'action en matière de contrôle de gestion des services publics permettant d'accroître la satisfaction des usagers dans un contexte de crise des finances publiques.
Avec le soutien de l'université de Nantes.
Cet ouvrage explore les processus de normalisation dans une perspective critique et multidisciplinaire - sciences de l'éducation, sociologie, psychologie, sciences de gestion. A partir d'incursions dans les mondes sociaux de l'entreprise, de la santé, de l'enseignement supérieur, du secteur public, les différentes contributions mettent en lien les principes qui fondent les dimensions homogénéisantes de ces processus de normalisation, avec leur dynamique et leurs effets sur les individus, les collectifs, les organisations et les institutions.
Avec une postface de Bernard Gangloff.
Avec le soutien de l'ENSTA Bretagne.
Cet ouvrage offre une réflexion à la fois théorique et empirique sur les organisations d'économie sociale et solidaire qui entreprennent ou qui portent un processus entrepreneurial. Il s'inscrit dans une démarche compréhensive inter et transdisciplinaire issue d'échanges et de travaux entre acteurs et chercheurs, sur les différents champs d'activités du secteur de l'ESS.
Publié avec le soutien de l'université d'Angers et de l'ESSCA.
De nombreux lanceurs d'alerte nous avertissent des graves menaces qui pèsent sur l'humanité. On ne pourra y échapper si on continue à penser et à piloter le monde en suivant les analyses des fondamentalistes du marché. C'est l'application de leur supposée expertise qui produit le délitement progressif des liens sociaux et la dégradation continue de la nature.
Que faire ? Les convivialistes ouvrent une voie pour échapper à la pensée unique. Avec leur dissonance forte ils offrent des perspectives pour engager la revitalisation de la société au sein d'une nature préservée. Leur idée maîtresse est de réaménager les structures et le fonctionnement de la société en visant à ce que chacune, chacun, et tous ensemble nous puissions poursuivre ce qui est notre bien commun. C'est le coeur du projet convivialiste.
Plus de 3 000 personnes se réclament déjà explicitement de ce courant de pensée critique en ayant apposé leur signature sur le site internet du mouvement convivialiste (http://lesconvivialistes.org). Elles approuvent ainsi un Manifeste convivialiste rédigé par une soixantaine d'auteurs, essayistes et universitaires, et appuyé, dès que publié, par plus d'une centaine d'autres intellectuels.
Les analyses de la reconstruction de la société sont menées ici par des spécialistes reconnus dans leur domaine, de manière transdisciplinaire et ouverte à la délibération avec la société civique. Elles portent sur la reconstruction théorique du politique et de l'économique et sur les pratiques transformatrices déjà en cours dans nos sociétés. Il y a là des outils qui permettent de s'extirper du carcan de la pensée unique et des sentiers tracés par le modèle néolibéral. L'ouvrage nourrit ainsi une réflexion dissidente et offre une référence pour construire et prendre le chemin de traverse qui mène à une société conviviale. Ce chemin de traverse est éclairé par l'utopie concrète d'une société à la poursuite inlassable du bien commun qui donne tout son sens au projet convivialiste.
Ont contribué à l'ouvrage : Jean Baubérot, Alain Caillé, Josette Combes, Thomas Coutrot, Anne-Marie Fixot, François Flahault, Jean-Baptiste de Foucauld, Christophe Fourel, Susan George, Marc Humbert, Florence Jany-Catrice, Serge Latouche, Gustave Massiah, Pierre Monéger-Rogge, Pierre-Olivier Monteil, Edgar Morin, Jean-Claude Pierre, Bruno Tardieu, Denis Vicherat, Patrick Viveret.
L'histoire économique des pêches maritimes rappelle le caractère particulier de cette industrie, celui d'une activité de cueillette. L'intérêt des économistes pour l'analyse des pêches maritimes relève autant du thème de l'exploitation des ressources marines vivantes que de leur surexploitation. Il existe aussi une autre porte d'entrée à la connaissance des pêches, celle d'un sentier de dépendance emprunté par les acteurs de l'industrie. Les situations rencontrées dans l'histoire économique contemporaine des pêches maritimes françaises, de 1983 à 2013, montrent qu'effectivement il n'existe pas un sentier unique et que les politiques publiques d'encadrement des flottilles ont davantage emprunté un régime de transition qu'un régime de rupture.
Cet ouvrage rappelle les événements clés de l'histoire récente des pêches maritimes, comme éléments structurants des relations des marins pêcheurs avec leurs institutions. La mise en place d'une politique commune de la pêche en 1983 modifie progressivement le format des flottilles en dessinant une trajectoire le long de laquelle se créent des relations de dépendance entre la profession et l'Etat. L'ouvrage décrit l'évolution de la population de marins pêcheurs, des flottilles et des productions débarquées au cours des trois dernières décennies pour les ports de métropole et de Saint-Pierre et Miquelon.
En moins de cinquante ans, les répartitions et structures industrielles ont sans doute plus changé que durant les deux siècles précédents. En outre, les mutations ont touché un nombre sans cesse plus grand de pays, de régions et de localités.
L'objectif du livre est de chercher à expliquer les enjeux et les dynamiques au coeur de ces mutations en combinant les dimensions spatiales et temporelles et en articulant des démarches empiriques et théoriques.
Elaboré au cours de plus de trente ans d'enseignement auprès d'un public très interdisciplinaire (géographes, économistes, gestionnaires, ingénieurs, urbanistes, sociologues, politologues, historiens.), ce manuel universitaire, riche en documents, propose un cheminement en quatre temps : d'abord, les outils et les méthodes pour appréhender les problèmes à traiter, ensuite une analyse des composantes et des mécanismes de changements, puis l'étude des dynamiques spatiales à quatre échelles et enfin des essais d'explication à travers les apports des grands courants de recherche.
La Formation Tout au Long de la Vie (FTLV) fait l'unanimité.
Même si, pour les uns ou les autres, la notion recouvre des ambitions variables, embrasse des champs très divers et correspond à des politiques très différentes. Longtemps assimilée aux objectifs de promotions sociales ou de formation continue, la FTLV est aujourd'hui largement présentée (et justifiée), de façon plus large, comme un processus essentiel pour pénétrer dans la " société de la connaissance " qui se bâtit sous nos yeux : désormais, la différence qui fera la différence, ce sera la capacité du plus grand nombre non seulement à acquérir des connaissances, mais à maîtriser les méthodes d'acquisition de ces connaissances.
De façon permanente et continue. Et tout au long de leur existence. Mais quelle est la portée de toutes ces évolutions qui affectent les ambitions de la FTLV ? Doit-on voir dans cette dernière la réponse à une impérieuse nécessité économique, ou plutôt une modalité de développement de la citoyenneté et de lutte contre la " fracture cognitive " ? Comment est-on passé d'une conception professionnalisante de la formation à une conception beaucoup plus humaniste de celle-ci ? Quels sont les nouveaux acteurs de la FTLV ? Avec quels outils ? Et quels financements ? Et au sein de quels espaces pertinents ? Telles sont quelques-unes des questions qui concernent aujourd'hui la FTLV.
Cet ouvrage présente les réflexions menées autour de celles-ci et largement évoquées lors du colloque qui, à l'initiative de Rennes Métropole, a réuni maints acteurs français et étrangers de la FTLV, issus du monde de l'école, de l'entreprise ou des collectivités publiques.
La consolidation des comptes consiste à élaborer l'image comptable d'un groupe d'entreprises comme si celui-ci, au lieu d'être une nébuleuse de sociétés juridiquement distinctes et publiant séparément leurs comptes, ne constituait qu'une seule et même entité.
L'obligation de produire des comptes consolidés a constitué un premier pas vers une meilleure information financière sur les groupes de sociétés. Mais les récents scandales financiers ont montré la fragilité des processus de reddition de comptes. Le cas Enron, qui porte notamment sur une manipulation des frontières du groupe, en est la parfaite illustration. Dans un contexte de crise financière sans précédent, cet ouvrage vient à point nommé pour qui souhaite mieux comprendre cette technique et ses implications.
L'approche n'est pas que techniciste. L'auteur livre une histoire qui replace son objet d'étude dans son contexte économique, politique et social, ce qui permet d'en apprécier pleinement les enjeux. Une histoire incarnée dans des individus (comptables et auditeurs bien sûr, mais aussi juristes, hommes politiques, économistes, managers...) et dans des collectifs (entreprises, groupes d'études, organismes officiels ou encore cabinets de consultants anglo-américains).
Cette histoire, qui débute à l'aube des années 1930 et qui s'achève au milieu des années 1980, met en évidence la diversité des préoccupations et des approches, mais également les points de convergence et les désaccords entre les parties prenantes. Cette recherche s'appuie sur une documentation abondante, issue d'une multiplicité de sources. Archives d'entreprises et d'institutions diverses, littérature technique (ouvrages, presse technique et professionnelle, presse financière...) ou encore travaux parlementaires, ont été sollicités, le tout complété et recoupé par des entretiens avec des acteurs du moment (experts-comptables, directeurs financiers, responsable des affaires comptables de l'ex-Commission des opérations de Bourse...).
Étudiants, praticiens et chercheurs en histoire ou en gestion trouveront au fil des pages de cet ouvrage matière à réflexion sur les dispositifs de gestion qui structurent nos sociétés.
Cet ouvrage s'appuie sur une base de données originale incluant plus de mille implantations significatives de filiales chinoises et indiennes en Europe. La mise en parallèle des investisseurs chinois et indiens souligne les spécificités de leurs stratégies. Un ouvrage utile pour tous ceux qui veulent comprendre les grands défis économiques mondiaux et la place croissante des pays émergents.
Dans les entreprises, la fonction comptable est devenue une telle évidence qu'elle n'est plus discutée. Pierre Labardin interroge ici cette évidence sous l'angle historique et par un retour à des sources variées : archives d'entreprises, manuels comptables, presse, associations, thèses de droit anciennes, etc. Des entreprises organisées sans fonction comptable (XVIIe-XIXe siècle) à la situation d'aujourd'hui, il s'agit de comprendre les transformations des structures du marché du travail comptable, par les changements du contexte économique, social et culturel.
Jean Edmond Briaune (1798-1885), cultivateur, agronome et économiste est un représentant parmi les plus remarquables de la pensée agrarienne française du XIXe siècle.
Son oeuvre originale, qui assied l'analyse économique sur la comptabilité agronomique, peut être comparée à celle de son contemporain allemand Heinrich von Thünen (1783-1850). Premier professeur d'économie rurale de l'Institution Agronomique de Grignon de 1833 à 1838, il se retire ensuite dans ses terres de l'Indre où il mène une carrière d'agriculteur éclairé. Témoin précieux de la pratique agricole en France avant la généralisation des engrais minéraux, Briaune prône dans de nombreux articles une agriculture nourrie de l'expérience, libérée des dogmes agronomiques et orientée vers la rentabilité des exploitations.
Marqué par l'esprit des Lumières, il affirme que les cultivateurs éclairés doivent expérimenter méthodiquement les pratiques et donner l'exemple au profit du progrès social des campagnes. Agrarien, il déplore que les dirigeants politiques de son temps négligent le monde rural qui doit compter sur ses seules forces pour sortir de l'indigence. Sur le plan de l'analyse économique, Briaune fut, avant Juglar, un théoricien original des crises commerciales.
En 1840, son premier livre, Des crises commerciales De leurs causes et de leurs remèdes, théorise l'enchaînement " mauvaise récolte-crise industrielle-crise politique ". La disette, les émeutes de subsistances et la Révolution auxquelles il fut confronté en 1847 et 1848 le confirment dans ses idées qui débouchent en 1857 sur son livre majeur, Du prix des grains, du libre échange et des réserves. Briaune y mène une analyse empirique et théorique du marché des grains sans équivalent à l'époque sur le plan méthodologique.
Libéral à l'intérieur, mais protectionniste, il construit sur ses résultats une politique de stabilisation du prix du blé par la constitution de réserves par les agriculteurs, projet dans lequel il voit le seul moyen d'éliminer le spectre de la disette qui hante toute son oeuvre. Cet ouvrage retrace les multiples dimensions de la vie et de l'oeuvre de cet important penseur et acteur du monde agraire français du XIXe siècle.
Les différents contributeurs s'attachent à le replacer dans son époque, dans son milieu politique et social, dans son univers scientifique et intellectuel. Il intéressera les historiens du monde rural et de l'agronomie tout comme ceux de la pensée économique qui découvriront une figure méconnue de cette discipline.
A partir d'exemples concrets, l'ouvrage propose des clés pour analyser l'évolution récente de pans entiers de l'économie sociale et solidaire et pour évaluer son apport spécifique à la dynamique de la société. Sept domaines sont étudiés : accompagnement à la création d'entreprises, réseaux territoriaux de l'économie sociale, services aux familles, tourisme associatif, finance solidaire, environnement, sport.
Cet ouvrage analyse le fonctionnement de trois structures d'insertion par l'activité économique : un groupe d'insertion de statut associatif, une entreprise de travail temporaire d'insertion et un groupement d'employeurs pour l'insertion et la qualification. Il se dégage trois « conventions d'insertion », qui sont autant de compromis. L'insertion apparaît au final comme une notion ouverte à plusieurs acceptions. Leur portée dépend de la capacité des entreprises sociales à établir des compromis exigeants avec les entreprises classiques.
Avec le soutien de l'université Paris-Est.