L'histoire du Congo est douloureuse, son développement parsemé d'embûches, de ruptures et de déséquilibres. Comment guider cette nation fragile pour trouver sa place dans l'arène des nations développées ? Il est temps d'accepter l'hypothèse que les engagements pris pour une bonne gouvernance sont timorés. Face à la misère et à la pauvreté qui se sont installées, une nécessité d'agir s'impose. Pourquoi ne pas s'insurger si les pays d'Asie et d'Amérique latine qui se trouvaient en 1960 au même niveau de développement que l'Afrique ont fait des progrès considérables, alors que l'Afrique, elle, persiste dans la stagnation ?
De plus en plus compétitive, marquée par l'émergence de géants tels que la Chine et l'Inde, la sphère économique et industrielle a subi, ces dernières années, une mutation sans commune mesure. Territoire où tous les coups sont permis pour acquérir des marchés et devancer son concurrent, il devient pour les entreprises un champ de bataille, dont certaines ne ressortent pas indemnes. C'est notamment le cas d'entreprises françaises qui, n'ayant pas su revoir leurs stratégies, ont été dépassées et submergées. Victimes de désinformation, sujet d'investigations poussées, subissant de plein fouet leurs propres technologies trop rapidement transférées, elles perdent, sur le plan international, leur avance et leur renommée. Quelle solution donc pour enrayer ce déclin ? Quelle modification apporter au système français ? Quels réflexes devons-nous acquérir rapidement si nous voulons prospérer ? Les méthodes de l'Intelligence Economique, qui s'imposent trop difficilement dans notre pays, pourraient, dans cette perspective, modifier la donne et révolutionner notre approche du monde entrepreneurial. Nous allons procéder à un tour d'horizon avec des spécialistes, politiques, économistes et juristes qui mettent à jour toutes les potentialités de ce concept Réunis autour de tables rondes, experts, professionnels et politiques ont plaidé pour une pleine reconnaissance de l'Intelligence Economique en France, idée qui ne tarde que trop à s'affirmer malgré l'urgence de la situation. De leurs regards croisés naît aujourd'hui un ouvrage qui adopte une posture tout autant défensive qu'offensive pour relever les défis d'un contexte économique périlleux, au sein d'un monde où les rapports de force ont volé en éclats. Eminemment stratégique, ce court volume met ainsi en exergue les notions d'informations, de technologies, de protection, de confidentialité et de compétitivité, dans la sauvegarde et la pérennité d'entreprises françaises soumises à des pressions de plus en plus contraignantes.
La zone Caraïbe d'Amérique Latine a subi depuis peu un énorme bouleversement économique lorsque le secteur tertiaire s'est développé. Professeur des sciences économiques à Nanterre, Paul Roselé Chim propose une étude de ce nouveau boum économique. Qu'apporte ce développement en longue périodeoe Mais aussi, à la vue de ce changement, comment doit-on désormais lire les problèmes attenants au paysoe Dans cette étude, le professeur répond à des interrogations importantes sur l'avenir des Caraïbes.
De par sa nature ambivalente de contrat de location et d'opération de crédit, le crédit-bail bénéficie d'une position particulière dans la vie de l'entreprise en difficulté. Fort de cette position économique, le crédit-bailleur pourrait-il prétendre à un traitement de faveur ? Quels mécanismes rentrent-ils en jeu ? Quels changements apporter au contrat ? Fort de son expérience de responsable du recouvrement crédit-bail mobilier au sein d'un grand groupe bancaire, Aimé Diaka fournit une analyse brillante et exhaustive, englobant les sphères nationales comme internationales. Au fait des réformes 2011, son étude rigoureuse parcourt le droit des entreprises en difficulté en prenant pour guide le contrat de crédit-bail mobilier. Une référence en la matière. Formé aux universités de Toulouse et à Paris, Aimé Diaka est Docteur en droit privé et diplômé d'études supérieures en banque, assurances et marchés financiers. Il a débuté sa carrière de juriste dans la filiale d'un grand groupe bancaire français spécialisée dans le financement locatif aux entreprises et aux particuliers. Ce passage dans le secteur financier a notablement inspiré cet ouvrage et contribué à sa richesse. Aujourd'hui avocat, Aimé Diaka est par ailleurs enseignant à l'université de Toulouse 1 Capitole.
« Dès le départ, il convient de relever que les disciplines ayant développé une théorie de la mesure ont porté en général sur des sujets qui nous paraissent aujourd'hui assez souvent familiers. Il en est ainsi des exemples comme la masse, la longueur, le volume, la température ou même le temps. En revanche, la mesure au sein de l'économie scientifique portant sur un objet immatériel, la valeur, nous offre un exemple d'objet peu connu, présentant de surcroît une difficulté particulière du fait que cet objet peu connu doit être mesuré. » Créée dans le but de déterminer précisément la quantité d'une grandeur, la valeur, telle qu'elle est utilisée dans l'économie scientifique à destination des usages sociaux, est un indicateur conceptuel. Dans le cadre de cet essai, qu'il écrit comme une lettre ouverte, Lamine Keita livre une analyse théorique à partir de l'économie des pays africains de la zone franc et du Coran dans le but d'aborder l'aspect d'une possible reconfiguration de cette valeur comme outil d'apport pédagogique au secours des droits humains.
Cet ouvrage, destiné à tous ceux qui s'intéressent au monde du livre, met en lumière les faits surprenants de l'édition d'aujourd'hui: fécondations par des modèles d'affaire extérieurs, dilution des frontières entre livre et production multimédia et arrivée de nouveaux acteurs dans le paysage. L'objectif est de permettre à chacun de situer les évolutions actuelles par rapport au métier traditionnel du livre. Présenté sous la forme de 101 questions organisées en cinq parties, cet ouvrage couvre successivement:
- les tendances actuelles et nouvelles technologies, - les différents systèmes de publication, - les nouveaux poids lourds de l'édition et le phénomène de mondialisation, - les spécificités de l'édition en France et à l'étranger - les changements de mentalité actuelles au-delà des spécificités nationales.
L'articulation des 101 questions permet au lecteur d'établir son propre parcours en se référant à l'index et à la table des matières. De nombreux exemples et illustrations agrémentent ce travail de synthèse et donnent à l'analyse un éclairage pertinent.
Les actions de coopération entre l'Union Européenne et le royaume du Maroc n'ont cessé de s'intensifier depuis quelques dizaines d'années en raison des relations particulières qui unissent ces deux entités et de la logique actuelle de mondialisation. Et une nouvelle étape a été franchie dans le développement de ce partenariat avec la signature en 1996 du projet MEDA I dont la pièce maîtresse est l'établissement d'une zone de libre-échange à l'aune de l'année 2010. Mais la structure financière complexe de ce projet et les actions progressives qui y sont liées font que les répercussions sur l'économie marocaine sont d'ores et déjà considérables. Il s'agit maintenant d'en analyser précisément la portée afin de comprendre les enjeux que revêtent de chaque côté de la Méditerranée ces accords bilatéraux, et d'en souligner les faiblesses dans le cadre d'une réflexion visant à améliorer le projet MEDA I en le remplaçant par le projet MEDA II.
La situation mondiale n'a pas évolué, ses conséquences sont devenues de plus en plus lourdes à supporter pour la plus grande part de la population. Le progrès annoncé et espéré ne se manifeste guère en faveur des plus déshérités, bien que l'on constate l'existence réelle de richesses détournées par des financiers irresponsables, des intermédiaires avides ou des patrons-voyous sans scrupules. La solution? L'économie distributive, ouvrant enfin une perspective optimiste sur l'avenir de notre société, pour nous et nos enfants.
Alain Nurbel en collaboration avec Younès Jirari ont concocté un ouvrage qui, de par sa pertinence et sa limpidité, va devenir un incontournable pour tous les étudiants en L1 en Économie ou Management. Mêlant avec habileté théories économiques et politiques avec des cas pratiques et statistiques, les questionnaires à choix multiples et les mises en situations offertes au lecteur sont les éléments essentiels pour un apprentissage et une assimilation accélérés de la discipline.
Faire le point sur vos connaissances et mettre celles-ci en pratique président à la conception de cet ouvrage pédagogique centré sur la macroéconomie keynésienne et plus particulièrement sur la notion d'équilibre et le modèle IS-LM. Du cours à l'exercice pour aboutir à la validation de vos compétences, exploitez, jusqu'à son terme, ce parfait outil de révision.
« Aujourd'hui, en France, la fiscalité se résume à empiler les taxes et les impôts les uns sur les autres, sans jamais s'occuper de savoir s'ils ne font pas double emploi ou n'entraînent pas de conséquences néfastes contraires au but recherché. Victimes d'un égalitarisme morbide et mortifère, à force de revendications rigides et intransigeantes, des pans entiers de l'industrie ont disparu [...]. » Entreprises en berne, fiscalité ubuesque, pouvoir d'achat en baisse... Notre société connaît actuellement une phase nettement dépressive. Un bilan auquel B. Pernès veut remédier avec le présent opuscule qui défend une idée simple : la suppression de l'impôt sur le revenu. Exaspéré par la fiscalité oppressante et dissuasive, croyant en un rebond de notre économie et de notre société, convaincu et convainquant, cet ouvrage en forme de réquisitoire brûlant possède et la force et le poids de l'évidence.
Comment stimuler la croissance ? Quelle politique budgétaire, fiscale, monétaire l'État doit-il adopter ? Comment interpréter les crises ? La dynamique économique met ainsi en étude les déterminants principaux du mouvement économique, les conditions de la croissance et de la stabilité économique. Les principaux instruments sont l'analyse du système productif, épargne et consommation, tout comme les déterminants de l'investissement. Cet ouvrage est le fruit de vingt ans d'enseignements en troisième année de licence et de master ès Sciences économiques. L'objectif principal de ce cours est de permettre aux étudiants de comprendre, d'expliquer et de s'initier à l'analyse des facteurs de la croissance et des fluctuations économiques afin d'en proposer des solutions au niveau d'une économie. Complet, clair et pédagogique, illustré par des exercices corrigés, ce manuel est un guide indispensable.
Pourquoi faire ailleurs ce que l'on peut faire ici si le coût de main-d'oeuvre n'est finalement plus l'enjeu principal dans le coût complet du produit ? Et relocaliser ne veut donc pas, contrairement à ce que peut amener par réflexe la première idée de la relocalisation, obligatoirement dire « produit plus cher ». Ainsi, pour permettre la création de cinq millions d'emplois en cinq ans, ont été créés et sont présentés ici : une méthode pour que l'entreprise initie sa réflexion de la relocalisation ; une matrice - qui révolutionne l'approche de la machine industrielle - ; une nouvelle entité d'État avec ses outils et son budget pour accompagner et calculer le financement de la relocalisation et l'industrialisation ; des solutions de proximité pour les chercheurs d'emploi par l'aménagement du territoire ; un projet unique fédérateur et rassembleur de création d'emplois. Un programme ambitieux avec pour objectif de donner naissance à un écosystème avec une chaîne de valeur qui puisse entraîner le cercle vertueux de l'économie et ainsi créer des emplois. Comment relancer l'économie de la France par la relocalisation et créer des millions d'emplois ? Salarié sur quatre continents dans des cultures industrielles différentes, ayant occupé plusieurs postes - aux achats, à la supply-chain et à la stratégie - au sein de PME et de grands groupes coréens et français - mais aussi directeur de filiale, l'auteur met à profit une vaste expérience professionnelle pour concevoir un vaste plan de relance. Son approche ? Se mettre à la place de l'entreprise de l'investisseur, de l'État et des salariés, le tout en comprenant les contraintes, les divergences et les convergences de chacun. Sa seule obsession ? Que tout soit logique et scientifique. Concret, cohérent, réaliste, cet ouvrage associe rigueur et richesse des perspectives pour proposer les meilleures pistes destinées à l'emploi.
« Connaissons-nous réellement ces centres multimédias qui rythment notre quotidien ? Qu'est-ce qu'un centre d'appels ? Comment l'activité y est-elle organisée ? Qui y travaille ? Peut-on en parler comme de n'importe quelle activité du tertiaire ? Comment fabriquent-ils l'information ? Que cachent-ils ? Quelles sont les problématiques qui les traversent ? Quelles sont les évolutions possibles ? L'ambition est grande mais l'exercice est important, voire nécessaire. » Un essai en forme d'exploration critique des réalités qui se jouent derrière les murs de ces centres d'appel qui sont désormais incontournables... L'histoire de ce secteur en plein essor, ses spécificités, ses méthodes de travail, sa structuration, son fonctionnement... ce sont toutes ces dimensions - et les tensions qu'elles portent - que questionnent B. Tine dans cette étude aussi synthétique qu'informative qui conduit le lecteur par-delà les relations qu'il peut avoir avec les téléacteurs.
En Haïti, l'ère du tourisme débute vers les années 1940. Mais celle qu'on surnommait « la perle des Antilles » est devenue une destination relativement méprisée. Combien de temps faudra-t-il pour redonner à ce secteur économique son droit de cité ? Cet ouvrage est avant tout un rapport sur la connaissance infrastructurelle du pays, sa richesse patrimoniale et ses dotations économiques. C'est aussi une approche prospectiviste la plus réaliste qui conduit à entrevoir des stratégies internes de marché et des stratégies externes régionalisées dans la Grande Caraïbe. Chacun s'apercevra qu'Haïti a la capacité de produire de l'offre touristique compétitive, concurrentielle et différenciée. Nous laissant imaginer la préparation de l'arrivée d'Haïti dans le marché du tourisme avec ses avantages historiques, géographiques, culturels et économiques qui sont distinctifs, réels et défendables, Hugues Séraphin retrace les grandes lignes du secteur, met en exergue certaines des difficultés auxquelles fait face la destination pour retrouver une place dans l'échiquier des destinations mondiales du tourisme, livre l'analyse de la stratégie marketing qui consiste à redorer l'image du pays, et enfin, offre des recommandations stratégiques. Une étude riche, lucide mais porteuse d'espoirs pour un pays qui ne demande qu'à renaître.
Devant l'ingéniosité des faussaires à créer des billets de banques d'une remarquable qualité, les États s'organisent et disposent d'un arsenal répressif efficace et d'organisations internationales redoutables pour mener la lutte. Pourtant, malgré ce dispositif impressionnant, des faux billets plus vrais que natures continuent à inonder les marchés. Peut-être est-il temps de s'intéresser de plus près à un scandale jusque-là délaissé: le trafic du papier fiduciaire.
Véritable enquête de terrain, l'ouvrage de Bruno Mercier appuie là où cela fait mal. Très précis dans ses affirmations, très fluide dans sa démonstration, il lève le voile sur quelques mystères bien cachés. D'étranges voyages en Amérique du Sud en livraisons suspectes, en passant par des arrangements étranges et des vols de papier non déclarés, ses révélations dignes du grand journalisme d'investigation mettent sérieusement en doute la sécurité autoproclamée de l'euro. Un vrai pavé dans la mare des autosatisfaits.
L'orientation des banques vers un service de proximité par l'intermédiaire du réseau informatique est un phénomène récent, qui nécessite encore des investissements. On remarque que le modèle assez rigide des structures bancaires est en train de s'adapter à la "société de proximité", commence à prendre des risques dans un domaine qui n'était pas le sien, à se diversifier. Tout en mesurant les conséquences que cela aura aussi bien sur le personnel actuel et futur que sur des indicateurs importants aux yeux des banques.