La répartition des richesses est l'une des questions les plus débattues aujourd'hui. Pour les uns, les inégalités n'en finiraient pas de se creuser. Pour les autres, on assisterait à une réduction naturelle des écarts. Mais que sait-on vraiment de l'évolution des inégalités sur le long terme ?
Fruit de quinze ans de recherches et parcourant trois siècles et plus de vingt pays, cette étude renouvelle entièrement notre compréhension de la dynamique du capitalisme en situant sa contradiction fondamentale dans le rapport entre la croissance économique et le rendement du capital. Si la diffusion des connaissances apparaît comme la force principale d'égalisation des conditions sur le long terme, à l'heure actuelle, le décrochage des plus hautes rémunérations et, plus encore, la concentration extrême des patrimoines menacent les valeurs de méritocratie et de justice sociale des sociétés démocratiques.
Un best-seller mondial qui est déjà devenu un classique.
Dès qu'il y a jugement, il y a bruit. Quand deux médecins posent des diagnostics différents pour le même patient, quand deux juges attribuent des peines plus ou moins lourdes pour le même crime, quand deux responsables de ressources humaines prennent des décisions opposées à propos d'un candidat à un poste, nous sommes face au bruit.
Daniel Kahneman, Olivier Sibony et Cass R. Sunstein montrent dans ce livre que le bruit exerce des effets nocifs dans de nombreux domaines : médecine, justice, protection de l'enfance, prévision économique, recrutement, police scientifique, stratégie d'entreprise... Pourtant, le bruit reste méconnu. Il est la face cachée de l'erreur de jugement. Noise nous propose des solutions simples et immédiatement opérationnelles pour réduire le bruit dans nos jugements et prendre de meilleures décisions.
L'économie est désormais au coeur du débat politique, au point que les deux domaines se confondent presque. « Comment financez-vous cette mesure ? » ; « Laisserez-vous filer la dette ? » ; « Cette proposition est-elle crédible dans le cadre européen ? » : telles sont quelques-unes des questions qui résonnent sur les plateaux de télévision, à la radio, dans la presse ou sur les réseaux. Mais, avec ses chiffres, ses statistiques et ses théories parfois abstraites, l'économie intimide. De sorte que certains n'osent se prononcer sur ces sujets - et renoncent par là même à se forger une opinion sur des pans entiers de la vie publique.
Quoi de mieux pour y remédier qu'un dictionnaire ? Entrée par entrée, notion par notion, le lecteur pourra progressivement s'y réapproprier les termes d'un débat trop souvent confisqué.
A contre-courant de la pensée dominante, l'auteur y livre ses analyses. Libre à chacun d'y adhérer ou pas. L'essentiel est de relancer la réflexion, voire la controverse, et de permettre à toutes et tous d'y prendre part.
De « Déficit public » à « Planification écologique » en passant par « Homme déconstruit » ou « Argent magique », avec la gravité qui s'impose mais non sans une pointe d'ironie, ce livre offre un tour d'horizon de nombreuses problématiques cruciales pour notre présent et notre avenir.
Un dictionnaire en forme d'acte citoyen.
Retail apocalypse. Cette expression désigne la vague de fermetures d'un grand nombre de magasins aux États-Unis depuis une dizaine d'années. En France, le mouvement n'a pas la même ampleur mais l'essor du e-commerce concurrence les ventes «physiques» et contribue à faire progresser la vacance commerciale en centre-ville et dans certaines galeries marchandes. Pour autant, l'avenir des marchés, des boutiques, des centres commerciaux, des friperies, des brocantes, des grands magasins ou des librairies n'est pas scellé. En dépit de la digitalisation des courses, de la remise en cause de la distribution de masse et de l'apparition de nouvelles normes de consommation, le magasin demeure un lieu d'approvisionnement central. Il est également un lieu social et assume d'autres fonctions capables de garantir son existence. À travers une vingtaine de chapitres exposant les résultats d'enquêtes sociologiques, cet ouvrage propose une contribution originale au débat en mettant en évidence les fonctions symboliques et l'utilité sociale du magasin. Que fait-il à l'individu ? Que vient y chercher celui-ci que les plateformes ne peuvent lui assurer ? Ni complainte du progrès, ni tract poujadiste de défense des petits commerçants, cet ouvrage examine les raisons qui poussent chaque individu à consacrer en moyenne deux heures quarante par semaine aux achats hors de son domicile.
« La désindustrialisation française est un moment majeur de l'histoire et pourtant elle est couverte d'un halo de mystère. Entre 1995 et 2015, le pays s'est vidé de près de la moitié de ses usines et du tiers de son emploi industriel. De nombreuses communes et vallées industrielles ont été rayées de la carte. Bouleversement comparable dans ses conséquences à l'exode rural des années 1960 ! Ce livre a été écrit pour tenter de comprendre ce qui s'est vraiment passé. Il interroge 47 entrepreneurs, politiques, syndicalistes, fonctionnaires qui ont vécu ces années noires et qui se souviennent, dans le détail et de manière très vivante, de l'enchaînement des faits. Ce qui se dégage est un tableau de responsabilité générale. C'est toute la société française qui s'est détournée de son industrie. Aujourd'hui, fort heureusement, les choses ont changé et nous repartons avec des balles neuves. Il est possible de faire renaître quantité de sites industriels car la technologie a progressé, car les pays émergents ont perdu en compétitivité, car les Français eux-mêmes ont changé et demandent une industrie décarbonée et circulaire. Bpifrance, que je dirige, s'y emploie avec force, et sans nostalgie. Pour peu que nous sachions rester déterminés et décisifs, il est tout à fait possible d'écrire une belle page industrielle d'ici à 2030. » N. D.
Que se passe-t-il lorsque je contracte un emprunt ? D'où vient l'argent que me prête la banque ? Qu'appelle-t-on la dette ? Qu'est-ce qu'une obligation ? Pourquoi les États veulent-ils absolument « sauver » les banques alors que nous croulons sous une dette réputée inextinguible ? Et pourquoi est-il urgent que nous, citoyens, comprenions les rouages de l'économie et de la finance ? Avec pédagogie et clarté, en s'appuyant sur des infographies éclairantes, Gilles Mitteau, ancien trader à Wall Street devenu vulgarisateur sur YouTube, explique pour nous les rouages d'un système méconnu bien qu'omniprésent dans nos vies quotidiennes. Une lecture nécessaire pour mieux comprendre les enjeux actuels et ainsi interroger les règles que le capitalisme a érigées en lois immuables et qu'il est plus qu'urgent de remettre en cause.
N'est pas économiste qui veut ! Et malgré le colossal succès commercial de ses Aventures, pas sûr qu'Astérix en soit un. Il est en revanche écolo, économe et écoresponsable. Faut-il d'autres talents pour devenir un étendard de l'économie de demain ?
Certes, en 50 av. J.-C., les grandes théories libérales d'Adam Smith, l'approche sociale de John Maynard Keynes, les notions de capital vues par Karl Marx ou Thomas Piketty n'effleurent pas l'esprit des Gaulois. Pas plus d'ailleurs que la TVA, le prix du brut, l'intermédiation des banques ou l'idée de titriser des créances. Chez nos irréductibles amis, l'action, c'est de cogner les Romains ; l'obligation, de finir par un banquet.
Mais Astérix et Obélix - qui a tout de même monté sa propre compagnie de menhirs ! - se prêtent au jeu et nous accompagnent pour expliquer l'économie. Un peu la leur, antique et sommaire, mais surtout la nôtre, moderne, complexe et parfois tortueuse. Grâce à nos amis irréductibles, elle prend un tour plus simple, plus léger et plus amusant.
Bon voyage en économie, par Toutatis !
« Le monde est en plein bouleversement. Parmi les nombreuses ruptures que nous observons aujourd'hui, la plus fondamentale est sans aucun doute celle du passage d'une économie d'abondance à une économie de rareté : rareté du travail, des matières premières, de l'énergie.
En économie, qui dit rareté, dit hausse des prix et pose ainsi le problème de l'inflation (et par voie de conséquence celui du pouvoir d'achat). Ce thème que l'on croyait presque oublié depuis au moins deux décennies ressurgit aujourd'hui avec force. Or une inflation mal régulée peut être source de drames individuels, mais aussi collectifs, voire de nouvelles guerres.
Après avoir examiné les surprises que nous ont réservé ces multiples ruptures et crises, nous entrerons dans le détail de ces raretés. Puis, nous esquisserons les pistes de réflexion qui nous semblent prioritaires et urgentes. » P. A. et O. P.
Un nouveau paradigme économique.
Comment expliquer l'inflation ? Qu'est-ce que le PIB ? Comment apparaissent les crises économiques ? La mondialisation, est-ce une chance ou une catastrophe ? L'économie semble souvent soit compliquée et difficile d'accès, soit peu convaincante et incapable de rendre compte du réel. Comprendre l'économie est pourtant devenu incontournable pour appréhender le monde dans lequel nous vivons. Conçu comme une référence pour toute la famille, ce livre entièrement illustré constitue une introduction pédagogique et ludique aux concepts, aux enjeux et aux dynamiques économiques. Enrichi de dessins évocateurs, de photos d'archives et de cartes détaillées, il propose une approche divertissante et originale de l'économie, selon trois axes : Des REPÈRES HISTORIQUES, car on comprend mieux les événements d'aujourd'hui quand on connaît le monde d'hier. Des FOCUS RÉGIONAUX pour cerner les problématiques spécifiques des différentes régions du monde. Des QUESTIONS CONTEMPORAINES afin de mieux saisir les enjeux du monde actuel. S'appuyant sur une mise en page dynamique, chacun des chapitres, très structuré, vous permettra de vous informer, en fonction de votre niveau de connaissances et de votre degré de curiosité : un aperçu rapide vous permettra d'aller à l'essentiel, des zooms vous aideront à intégrer les notions- clés et des approfondissements vous inviteront à aller plus loin.
Nous connaissons des emprunteurs (États, entreprises, particuliers...), plus rarement des prêteurs.
De même, nous avons assisté à des dépenses spectaculaires, comme le renflouement des banques à la suite de la crise des subprimes ou le soutien à l'économie pendant la pandémie de covid, mais souvent sans nous interroger sur la provenance de cet argent.
Au coeur de ces questions se trouve une réalité à laquelle nous sommes confrontés tous les jours, dont nous avons quotidiennement l'usage, dont la possession nous rassure voire nous comble, et dont le manque nous angoisse : la monnaie.
D'où vient-elle? Qui est autorisé à en émettre? À quelles conditions? Dans quel but? Où des États déjà endettés trouvent-ils de quoi s'endetter plus encore? Et comment le discours politique peut-il passer au gré des circonstances de «les caisses sont vides» à «l'État paiera»?
Au terme d'une relecture historique des différentes théories monétaires produites par la science économique depuis ses origines, ce livre démontre que les réponses à toutes ces questions relèvent avant tout de choix politiques. La monnaie n'est pas neutre, et le rôle qui lui a été assigné ces quarante dernières années se trouve au coeur de ce qu'il est convenu d'appeler le néolibéralisme. Or d'autres conceptions et usages de la monnaie demeurent possibles, qui pourraient authentiquement changer le monde.
Bruno Colmant est membre de l'Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. Docteur en économie appliquée, il a été président de la Bourse de Bruxelles et membre du comité de direction du New York Stock Exchange.
Chaire Pauvreté et politiques publiques Au cours des vingt dernières années, une nouvelle méthode d'étude du développement économique a émergé : l'approche expérimentale. Elle consiste à évaluer les politiques de lutte contre la pauvreté au moyen d'expériences pilotes menées avec la rigueur des essais cliniques. Quinze ans après sa première leçon inaugurale, Esther Duflo dresse le bilan des succès et des échecs de ces politiques dans le monde.
Malgré des évolutions positives constatées dans certains domaines, nous sommes aujourd'hui à un point de bascule : la pauvreté augmente et les conséquences du réchauffement climatique, dont les pays les plus défavorisés seront les premières victimes, menacent d'effacer la plupart des gains que nous pensions acquis. Quelles leçons en tirer face à l'urgence des problèmes auxquels sont confrontés les plus démunis ?
Esther Duflo est économiste, professeure au MIT, cofondatrice et codirectrice de J-PAL, laboratoire d'action contre la pauvreté. Co-lauréate en 2019 du prix de la Banque de Suède en sciences économiques créé en mémoire d'Alfred Nobel, elle a été nommée en 2022 professeure au Collège de France, titulaire de la chaire Pauvreté et politiques publiques.
« La France n'a pas fait de réformes depuis plus de trente ans », « Notre modèle social est inefficace », « Le Code du travail empêche les entreprises d'embaucher », « Une autre politique économique, c'est finir comme le Venezuela » ; telles sont les affirmations ressassées en boucle depuis plus de trente ans par une petite élite bien à l'abri de ce qu'elle prétend nécessaire d'infliger au reste de la population.
Quand ces idées ne semblent plus pouvoir faire l'objet du moindre débat, ce livre cherche justement à tordre le cou aux prétendues « vérités économiques ».
Savez-vous qu'il y a eu plus de 165 réformes relatives au marché du travail depuis 2000 en France ? Que nous avons déjà connu une dette publique représentant 200 % du PIB ? Que plus de la moitié de la dépense publique profite au secteur privé ?
Dans ce traité d'économie hérétique, Thomas Porcher nous offre une contre-argumentation précieuse pour ne plus accepter comme une fatalité ce que nous propose le discours dominant.
Membre des Économistes atterrés, Thomas Porcher est docteur en économie à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne et professeur associé à la Paris School of Business.
Cela ne s'appelait pas encore la «mondialisation libérale», que déjà André Gorz, voilà bientôt vingt ans, en pionnier critique d'une rare intelligence analytique, dénonçait la croyance quasi religieuse que «plus vaut plus», que toute activité - y compris la maternité, la culture, le loisir - est justiciable d'une évaluation économique et d'une régulation par l'argent. Gorz détermine les limites - existentielles, culturelles, ontologiques - que la rationalité économique ne peut franchir sans se renverser en son contraire et miner le contexte socioculturel qui la porte. Le lecteur découvre pourquoi et comment la raison économique a pu imposer sa loi, provoquer le divorce du travail et de la vie, de la production et des besoins, de l'économie et de la société. Pourquoi, sous nos yeux, elle désintègre radicalement la société ; pourquoi nombre d'activités ne peuvent être transformées en travail rémunéré et en emploi, sans être dénaturées dans leur sens.
Aujourd'hui le village est " planétaire ", l'adolescent " mondial " et la société de consommation dominée par les marques.
Les espaces publicitaires traditionnels qu'elles se sont de tout temps montré promptes à coloniser - panneaux d'affichage, télévision, cinéma, presse écrite - sont désormais devenus trop restreints pour des logos frappés d'expansionnisme galopant. en plantant leurs drapeaux sur des territoires jusqu'à présent vierges de toute publicité, en substituant un simple objet de consommation une image capable de le faire accéder à la dimension du mythe, les multinationales ne se sont pas contentées de bouleverser les mentalités et le monde du travail, elles ont modifié l'économie de nombreux pays.
Dans cette course aux profit, beaucoup sont en effet passés maîtres dans l'art de bafouer les droits de l'homme : l'esclavage moderne existe dans les zones franches industrielles ou dans certains etats du tiers-monde, véritables paradis fiscaux pour sociétés capitalistes. pendant ce temps, en occident, les usines ferment les unes après les autres et migrent sous des cieux plus complaisants, les mises à pied massives se succèdent à un rythme effréné, les contrats à temps partiel ou intérimaires remplacent les emplois permanents, les acquis sociaux sont laminés, voire disparaissent.
Mais le nombre augmente de ceux qui prônent l'urgence d'une mobilisation vigilante, et qui dénoncent les abus commis par les grandes sociétés. venant de partout, ils se rencontrent, se regroupent et s'organisent sur internet : ils veulent récupérer l'espace, la rue, la forêt dont on les a privés, ils réclament des emplois et des conditions de travail décents, un partage plus équitable des énormes bénéfices des multinationales, ils refusent d'acheter des produits pour lesquels d'autres, à des milliers de kilomètres de chez eux, paient le tribut de la sueur et parfois même du sang.
Ce nouveau militantisme, reflet de la pluralité sociale et ethnique de bon nombre de pays, a déjà gagné des batailles contre les logos mastodontes. les événements de seattle ou de prague l'ont prouvé : il est encore temps de dire non à la tyrannie des marques.
Cet ouvrage « classique » (prescrit depuis plus de 25 ans, du lycée à la faculté) propose une initiation à la microéconomie (comportements individuels et fonctionnement des marchés) et à la macroéconomie (problèmes au niveau de l'économie nationale : crises, chômage, inflation...). Cette 4eédition a été réécrite et développée, en particulier pour introduire les grands courants de la pensée économique et les points de désaccord entre ces derniers. Elle vise ainsi à mieux répondre à la nécessité d'un enseignement pluraliste de l'économie.
Edmund Phelps est un économiste majeur de notre temps.
Avec ce livre, il nous invite à plonger dans le monde des théories économiques qu'il a largement contribué à modeler. D'abord, en apportant ses fondements microéconomiques à la théorie de l'emploi élaborée par Keynes et Hicks. Ensuite, en créant sa propre théorie, la théorie de la prospérité de masse, qui est venue se substituer aux travaux de Schumpeter et de Solow sur la croissance?: pour Phelps, la créativité individuelle et le dynamisme des sociétés sont le moteur de l'innovation et d'un travail gratifiant.
Ce livre raconte ce cheminement intellectuel et les rencontres décisives qui l'ont jalonné, de John Rawls à Paul Samuelson, d'Amartya Sen à Paul Volcker. Il éclaire au passage des questions économiques fondamentales - dette publique, revenu universel, innovation -, en rappelant toujours l'importance d'ancrer la théorie dans le réel, ainsi que l'impérieuse nécessité d'articuler macro- et microéconomie.
Car, toute sa vie, Edmund Phelps a été guidé par le souci d'intégrer à la théorie économique « les gens tels qu'ils sont ».
« Edmund Phelps est, parmi les économistes, un savant de la renaissance. Il produit des idées nouvelles, lumineuses et fondamentales depuis soixante ans. ».
Lawrence H. Summers, ancien secrétaire au Trésor des États-Unis
Emblème de l'accumulation de richesses et géant de l'informatique, Bill Gates est devenu en quelques années une icône de la philanthropie. Mais en réalité, ses oeuvres caritatives s'apparentent à un outil au service des multinationales les plus nocives pour l'environnement, la santé et la justice sociale - parfois même au service des intérêts économiques de Bill Gates lui-même. Première publication sur ce sujet en France, ce livre en apporte la preuve en suivant, depuis leur source, les flux financiers qui alimentent les actions de la fondation Bill et Melinda Gates.
UN CAS D'ÉCOLE DU «PHILANTRO-CAPITALISME» QUI MENACE LA DÉMOCRATIE, accélérant l'avènement d'un monde où les milliardaires prennent la place des États et concentrent toujours plus de pouvoir sur les politiques publiques. Un ouvrage à contre-courant de la "success story" de Bill Gates ; une enquête de Lionel Astruc, figure importante de la transition écologique.
«L'Économie politique, considérée comme une branche des connaissances du législateur et de l'homme d'État, se propose deux objets distincts : le premier, de procurer au peuple un revenu ou une subsistance abondante, ou, pour mieux dire, de le mettre en état de se procurer lui-même ce revenu et cette subsistance abondante ; - le second, de fournir à l'État ou à la communauté un revenu suffisant pour le service public ; elle se propose d'enrichir à la fois le peuple et le souverain.»Dans ce texte fondateur de l'économie politique moderne, Adam Smith analyse, à partir des exemples de l'Angleterre et des Pays-Bas, les origines de la prospérité d'un État. Élaborant une théorie sur la division du travail, la concurrence sur le marché ou encore l'idée d'un intérêt individuel convergeant vers l'intérêt commun, La Richesse des nations (1776) pose les bases du libéralisme économique.
EMPAREZ-VOUS DE L'ÉCONOMIE !
8 grandes thématiques pour explorer l'économie : Produire - Travailler - Échanger - Financer et se financer - L'État - La mondialisation - La nature.
Plus de 30 questions pour s'interroger sur l'avenir et agir.
La croissance, pour le meilleur ou pour le pire ? Les robots viennent-ils à l'assaut de l'emploi ? La concurrence : enfer ou paradis ? Inflation, déflation ? La finance nuit-elle à l'économie ? Un État peut-il faire faillite ? La mondialisation est-elle irréversible ? L'économie réchauffe-t-elle le climat ?
8 focus pour découvrir le petit monde des économistes : Peut-on se fier aux économistes ? L'économie rend-elle heureuse ? La nature : la grande oubliée ?, etc.
Les grands auteurs De grands classiques (Aristote, Adam Smith, Thomas Malthus, David Ricardo, Karl Marx, Joseph Schumpeter, John Maynard Keynes, Milton Friedman...), ainsi que des contemporains (Esther Duflo, Daniel Kahneman, Joseph Stiglitz, Thomas Piketty, Partha Dasgupta...).
Renaud Chartoire et Rémi Jeannin enseignent les sciences économiques et sociales en classes préparatoires aux grandes écoles.
Aprs le succs deDette : 5000 ans d'histoire - vendu prs de 20 000 exemplaires - David Graeber revient avec un texte passionnant sur l'invasion de la bureaucratie dans notre quotidien.
«L'Économie politique, considérée comme une branche des connaissances du législateur et de l'homme d'État, se propose deux objets distincts : le premier, de procurer au peuple un revenu ou une subsistance abondante, ou, pour mieux dire, de le mettre en état de se procurer lui-même ce revenu et cette subsistance abondante ; - le second, de fournir à l'État ou à la communauté un revenu suffisant pour le service public ; elle se propose d'enrichir à la fois le peuple et le souverain.»Dans ce texte fondateur de l'économie politique moderne, Adam Smith analyse, à partir des exemples de l'Angleterre et des Pays-Bas, les origines de la prospérité d'un État. Élaborant une théorie sur la division du travail, la concurrence sur le marché ou encore l'idée d'un intérêt individuel convergeant vers l'intérêt commun, La Richesse des nations (1776) pose les bases du libéralisme économique.
Ce dictionnaire, qui articule pédagogie et rigueur, est l'outil indispensable pour comprendre et analyser l'économie, ses théories et ses mécanismes. Tenant compte des évolutions les plus récentes, en particulier des bouleversements liés à la pandémie de Covid-19 et aux questions environnementales, cette septième édition mise à jour et enrichie permet d'appréhender tous les enjeux économiques d'hier et de demain.
Ce dictionnaire propose :Plus de 2 400 définitions pour éclairer concepts, mécanismes, institutions, théories et processus passés et émergents.21 articles thématiques sur des sujets clés de la science économique (capital et investissement, économie du développement, économie et écologie, protection sociale...).Des renvois exhaustifs pour organiser efficacement sa recherche et approfondir chaque sujet.Un lexique français-anglais des termes les plus utilisés.Une véritable référence pour les étudiants en économie (classes préparatoires, grandes écoles, universités, IEP), les candidats aux concours de l'enseignement et les professionnels.
Les monnaies virtuelles et le Bitcoin vous intri-guent ? Vous rêvez de vous lancer vous aussi dans ce type d'investissement, mais vous ne sa-vez pas comment vous y prendre ? N'attendez plus et mettez-vous dès aujourd'hui dans la peau d'un apprenti « cryptoboursicoteur » !
Ce guide pratique et plein de bons conseils offre l'opportunité de pénétrer pas à pas dans l'uni-vers des cryptomonnaies et d'en comprendre les rouages complexes sans prendre de risque démesuré. Gilles Quoistiaux, journaliste écono-mique spécialisé en nouvelles technologies, s'est mis dans la peau d'un apprenti « cryptoboursi-coteur » pendant trois mois, avec comme objec-tif fou de doubler son capital de départ (5000€). Dans ce récit, il relate étape par étape, dans un style accessible et décomplexé, les succès, les difficultés mais aussi les échecs rencontrés. En plus de ce partage, il décortique et explique les récentes déconvenues qu'a connu le monde de la cryptomonnaie. Au fil des conseils prodigués, les investisseurs en herbe comprendront mieux les dangers à éviter et, surtout, les opportunités à saisir dans leur course aux bitcoins.
Qu'il s'agisse de travail ou de revenus, l'économie influe sur de nombreux aspects de notre vie quotidienne. Et de tout temps, de grandes théories ont façonné notre monde.
Écrit dans un langage à la portée de tous, Économistes offre au lecteur des explications claires et concises, complétées par :
Des schémas reflétant des théories complexes des citations qui ont fait date dans l'histoire de l'économie des illustrations attrayantes qui facilitent notre compréhension de cette science des encadrés soulignent le cheminement des théoriciens incontournables de l'histoire économique, comme Adam Smith, Karl Marx ou Milton Friedman.
Pour tout novice, étudiant ou expert, cet ouvrage regorge d'informations qui aident à décrypter l'actualité.