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Editions Mix
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Dans la tradition de la pensée politique, la métaphore a été généralement entendue de manière réductrice comme une simple figure rhétorique destinée à enjoliver le discours ou à étendre ses effets persuasifs. Mais la métaphore a également une fonction constitutive du langage, de la pensée et de l'action politique. On pourrait ainsi se demander ce qu'il resterait de la pensée politique si nous en supprimions les léviathans, corps politiques, machines, théâtres, pactes avec le diable, panoptiques, voiles d'ignorance, marchés, vaisseaux de l'État, etc. José M. González García analyse, dans cet ouvrage, certaines des métaphores les plus employées tout au long de l'histoire de la philosophie politique et examine leur rôle - nullement innocent - dans l'argumentation politique.
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L'architecture n'est pas seulement une discipline vouée à la réalisation de bâtiments et d'espaces. C'est aussi l'idée d'une méthode dont le nom même soutient, dès l'origine, une économie plus générale du travail.D'une telle économie, dont l'usage actuel du concept de projet n'est pas exempt, ce livre expose les fondements et discute la pertinence pour les constructions architecturales elles-mêmes. Il montre comment s'est engagé, et de longue date, une idée partiale du faire. En réalité les formes ne sont pas seulement dues à des idées et les chos es sont comme portées par des lieux, fabriques et espaces aussi bien. Rien ne commence ni ne se décide jamais dans l'unité, rien ne relève d'une seule puissance. D'où vient que ! cela soit à la fois pensable et si difficile à penser ? De cette difficulté l'idée d'architecture tient une clé qu'elle conservera aussi longtemps que son versant métaphysique et son idé ;alisme ne seront pas discutés (...)
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Faire place : Remarques sur la qualité d'une certaine pauvreté moderne
Pierre-damien Huygue
- Editions Mix
- 1 Avril 2009
- 9782914722810
Réédition de Faire place, un court essai sur l'expérience de l'intimité au sein de la vie moderne socialisée, suivi de deux nouveaux textes sur les concepts de durabilité et d'habitude.
De l'expérience privée, l'homme moderne peut se dire pauvre. Son monde est socialisé de part en part. Au-delà du principe de plaisir, sa personnalité - ce qu'il peut éprouver comme « sien » et comme « soi » - se constitue d'un certain vide qu'il n'y a pas de nécessité à nier. Une place est en fait devenue vacante dans l'économie contemporaine, celle des biens. S'opposant à ce qui avait cours autrefois, la conscience de l'époque ne se lie pas à la durée des propriétés d'antan. Le durable est devenu une terre d'ancrage pour les illusions. Se le proposer comme perspective, c'est se condamner à une féroce guerre contre la puissance de progrès lovée au coeur des techniques qui font les vies humaines. Pour que les générations à venir puissent être heureusement de leur temps, il convient que celles d'aujourd'hui sachent faire place, qu'elles pensent moins à la durée qu'au sens des espaces vides et qu'elles s'autorisent à envisager la fin des habitudes fermant depuis trop longtemps leur esprit à toute hypothèse d'économie en croissance créatrice. C'est le sens même de ce mot - « économie » - qu'il y a lieu de discuter sérieusement. -
IMAGE Cette cinquième journée d'étude du séminaire Philosophie du langage (dirigé par Fabien Vallos) a pour titre Le chiffre & le texte (formes d'usages) et a eu lieu le mardi 14 février 2012 à l'École d'Enseignement Supérieur d'Art de Bordeaux. Nous avons invité pour cette journée le philosophe Quentin Meillassoux et l'écrivain Antoine Dufeu.
En septembre 2011, a été publié Le nombre et la sirène de Quentin Meillassoux qui analyse Un coup de dé jamais n'abolira le hasard de Stéphane Mallarmé dans une tentative d'élucidation d'un nombre et dans la possibilité d'un déchiffrement de ce que la modernité appelle un poème. Si le travail d'écriture d'Antoine Dufeu consiste en même temps à pulvériser l'idée de l'unité stylistique et matérielle du texte et du poème alors même qu'il ne cesse de le réaliser dans une efficacité du chiffre et de la profusion, et si la recherche de Quentin Meillassoux consiste à penser la modernité du poème dans un nombre unique, alors nous devons proposer de penser encore ce qu'est pour nous le chiffre, le texte et l'usage que nous en faisons. Nous pourrions alors proposer comme énoncé central de cette journée d'étude, l'idée paradoxale que ce que nous appelons le poème ou le poématique, pour notre modernité, est contenu dans l'idée qu'il maintient et qu'il expose, systématiquement, un chiffre ou un nombre dont le celement, essentiel pour que l'oeuvre se maintienne, pourrait éventuellement advenir à un dévoilement sans que rien ne change, puisque ce n'est pas le sens du chiffre qui compte mais ce qu'il se produit dans l'idée du déchiffrement. L'usage du poème, de l'oeuvre, n'est pas à saisir dans l'appropriation d'un sens mais dans la figure originelle et cependant insignifiante de son secret.
Avec les interventions de Quentin Meillassoux, Antoine Dufeu, Jean-Baptiste Carobolante, Victor Delestre & Irwin Marchal.
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Cette quatrième journée d'étude du séminaire Philosophie du langage (dirigé par Fabien Vallos), a pour titre Manières & protocoles et a eu lieu le mercredi 18 janvier 2012 à l'École d'Enseignement Supérieur d'Art de Bordeaux. Nous avons invité pour cette journée le philosophe Pierre-Damien Huyghe et l'artiste Jean-Baptiste Farkas.
Dans une réflexion continue sur les pratiques et sur la question de ce que signifie aujourd'hui une éthique, nous aimerions confronter les discours d'un artiste et d'un philosophe. Si le travail radical de Jean-Baptiste Farkas consiste à énoncer et rédiger des protocoles dont l'essentiel consiste à « rompre l'enchaînement des actions efficaces » et pour le reste à soustraire en tant que geste et si la pensée de Pierre-Damien Huyghe ne cesse de revenir sur les concepts de morale et d'éthique, alors que signifie penser deux gestualités essentielles, celle de la manière (ou du mode) et celle du protocole. Comment peut-on penser pour notre modernité politique, la différence et les liens qu'il y a entre « nos manières d'être » et l'institution de protocoles ? Est ce qu'il s'agit d'un « mode d'être » et d'un « mode d'apparaître » ? Ou bien, plus fondamentalement, est-ce qu'il s'agit, pour nous, de saisir en permanence ces deux gestes pour penser en quels modes de l'être les usages existent comme usages ou comme protocoles. Si la manière (ou le mode) est la saisie d'un présent, le protocollon, n'est jamais que ce qui en est rendu public (affiché).
Avec les interventions de Pierre-Damien Huyghe, Jean-Baptiste Farkas, Ludovic Beillard, Martin Lahitète & Nicolas Linel.
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Espace politique : fidelite, adversite, fraternite
Collectif
- Editions Mix
- 28 Mars 2011
- 9782914722926
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Sur le concept de negligence (eloge du chiffonnier)
Collectif
- Editions Mix
- 28 Mars 2011
- 9782914722940
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dire que seul le poétique (le faire) comme perversité est un moyen sans fin est difficile mais il est la seule possibilité pour penser la mesure de nos langages.
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