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Paroles d'honneur : lettres à la jeunesse
Pierre de Villiers
- Pluriel
- Pluriel
- 13 Novembre 2024
- 9782818507728
« Il y a deux façons de voir la situation actuelle : soit se complaindre dans le constat, il est vrai cruel et inquiétant ; soit surmonter ce dernier et chercher des solutions, faire confiance aux trésors de notre génie français. Vous, les jeunes, êtes l'avenir de la France. Vous êtes aujourd'hui en demande d'humanité et de fermeté, d'autorité et d'amour, d'exigence et de bienveillance. Vous cherchez votre
équilibre, dans une société où les facteurs de déséquilibre se multiplient. Il reste à canaliser vers de justes causes cette attente et cette soif d'idéal. »
Tout au long de son parcours militaire, le général Pierre de Villiers a eu à coeur de transmettre ; cinq années dans la vie civile n'ont fait qu'affermir son engagement pour la jeunesse, à laquelle il dédie ces lettres. Elles constituent une véritable profession de foi intellectuelle et morale. Une leçon qui résonne profondément en nous.
Ces Paroles d'honneur ouvrent un chemin pour réapprendre à aimer la France et retrouver l'espérance.
Après quarante-trois années d'une carrière militaire qui l'a conduit à devenir chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers est président d'une société de conseil en stratégie. Il est l'auteur, aux éditions Pluriel, de Servir (2018), Qu'est-ce qu'un chef ? (2019) et, aux éditions Fayard, de L'Équilibre est un courage (2020). -
« Comment les cultures archaïques se protégeaient-elles des rivalités mimétiques ? C'est pour répondre à cette question que j'ai écrit La violence et le sacré », explique René Girard.
Dans cet essai audacieux et percutant, il met l'accent sur le rôle de la « violence fondatrice » et sur celui de la « victime émissaire » pour expliquer les premières institutions culturelles et sociales. Une vaste culture ethnologique et des références incontestables permettent à l'auteur de construire une théorie nouvelle du sacré, et de donner une interprétation convaincante de nombreux thèmes mythiques et rituels (la fête, les jumeaux, les frères ennemis, l'inceste, le masque, etc.) dont la signification profonde n'apparaît ici avec tant d'évidence que parce qu'ils sont étudiés, pour la première fois, dans leur unité.
Enfin, le plus grand mérite de René Girard est peut-être dans la clarté et dans l'élégance de son exposé. Libéré de toutes les obscurités tenant aux jargons initiatiques, voici un livre d'une grande importance scientifique qui est aussi une magnifique oeuvre littéraire.
René Girard a notamment publié dans la collection « Pluriel » Mensonge romantique et vérité romanesque, Les Origines de la culture et Celui par qui le scandale arrive. -
Préface d'Alain Bauer La Psychologie des foules fascine. L'ouvrage de Gustave Le Bon éclaire ou inquiète. S'il n'a cessé de connaître le succès, il est autant critiqué qu'encensé.
La France connaît une longue histoire de révoltes souvent traduite par des destructions plus ou moins symboliques : mobilier urbain, véhicules, commerces, grilles de préfecture, radars, Parlement de Bretagne, Arc de Triomphe... Il est aisé de constater que depuis les jacqueries paysannes jusqu'aux rugissements des quartiers, en passant par les pulsions révolutionnaires ou les mutineries de ronds-points, on revit souvent les mêmes phénomènes, mais pas toujours avec les mêmes acteurs.
À la lumière des évènements de ces dernières années, Alain Bauer remet en perspective ce texte fondateur, sans oublier ses zones d'ombre, mais sans négliger ses apports. Afin de permettre le débat.
Pour le peuple et contre la foule.
Gustave Le Bon (1841-1931), médecin, anthropologue et sociologue. Brillant intellectuel, auteur de nombreux ouvrages sur les peuples et civilisations du monde, Psychologie des foules est son oeuvre la plus célèbre.
Alain Bauer est professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers et aux universités de Shanghai et New York. Il a publié de nombreux ouvrages sur les questions de sécurité, de défense et de renseignement. -
« Le plus grand plaisir après l'amour, c'est d'en parler », s'il faut en croire Louise Labé. Elle en a parlé mieux que personne. Mais la plus grande poétesse française est aussi la plus mystérieuse.
Associée au milieu lettré de Lyon lors de la première floraison poétique de la Renaissance, cette fille et femme d'artisan réussit à accéder aux salons en vogue, conquérir la renommée littéraire et mériter l'hommage public des poètes les plus éminents. Comment ? Il fallut sans doute la rencontre exceptionnelle d'un temps, d'un lieu et d'un être. Femme de caractère autant que de passion, esprit équilibré et lucide autant que hardi, sa personnalité y fut sûrement pour beaucoup.
À la fois admirée et suspecte au XVIe siècle, un peu oubliée à l'époque classique, image de l'éternel féminin au XIXe, Louise Labé a suscité au XXe bien des rêveries. Cette biographie précise et passionnante restitue le portrait authentique d'une figure qu'on voudrait pouvoir connaître encore davantage.
Madeleine Lazard (1921-2022), professeur émérite à la Sorbonne Nouvelle, a été présidente honoraire de la Société d'étude du XVIe siècle et de la Société internationale des amis de Montaigne. Elle est l'autrice, aux Éditions Fayard, de Rabelais (Pluriel, 2012), Michel de Montaigne (2002), Agrippa d'Aubigné (1998) et Les avenues de Fémynie (2001). -
Nés d'une lointaine tradition orale, les textes de L'Edda poétique, traduits ici dans leur intégralité, constituent, avec les autres textes scandinaves réunis dans cet ouvrage, un pan capital de notre patrimoine indo-européen. À plus d'un millénaire de distance, ils nous permettent de découvrir la richesse de l'âme germanique ancienne.
Loin d'être des Barbares, ceux qui passèrent à la postérité sous le nom de Vikings formaient une communauté d'humains qui idéalisèrent leur condition sous forme de mythes et de légendes poétiques. Les dieux et les grands héros du Nord ont ainsi inspiré des « dits », des lais et des élégies, dont la qualité littéraire rappelle celle des grandes sagas.
Grâce à des images inoubliables, ces textes nous dévoilent une vision fondamentale de la vie et du monde, un monde imprégné par la toute-puissance du Destin auquel nul n'échappe, qu'il soit dieu, alfe ou homme.
Régis Boyer était linguiste et traducteur, spécialiste des civilisations de l'Europe du Nord. Il a été professeur de langues, littératures et civilisation scandinaves et directeur de l'Institut d'études scandinaves à l'université Paris-Sorbonne. Il a également été membre du comité scientifique de la revue Nordiques. -
Quels sont les fondements de notre rapport à autrui ? Quelle est la véritable mesure de notre autonomie ? Partant d'une analyse novatrice des plus grands chefs-d'oeuvre de la littérature romanesque (Cervantès, Stendhal, Flaubert, Proust et Dostoïevski), René Girard développe sa théorie du désir mimétique, pensée avec subtilité, comme une triangulation entre l'envie, la jalousie et la haine impuissante. Un désir relatif qu'il appréhende dans toutes les formes de relations humaines, qu'elles prennent corps dans l'espace politique ou dans la sphère de l'intime.
Ce faisant, sans jamais cesser de la questionner, le philosophe bouscule une illusion romantique, celle de notre liberté de choisir. Il a écrit, à propos de cet ouvrage : « Les littéraires purs soupçonnent que l'art du roman est ici un moyen plutôt qu'une fin. J'assume volontiers ce reproche car le plus grand hommage qu'on puisse rendre à la littérature, il me semble, c'est de ressusciter la très vieille idée qui fait d'elle une source de savoir autant que de bonheur. » René Girard a notamment publié dans la collection « Pluriel » La Violence et le Sacré, Les Origines de la culture et Celui par qui le scandale arrive. -
Synthèse remarquable des récits anciens qui présentent les dieux et les héros, ce livre expose de manière claire et rigoureuse les principaux mythes et légendes de l'Antiquité gréco-latine.
Évoquant successivement les cosmogonies antiques, puis le panthéon des dieux de l'Olympe, Catherine Salles s'attache à détailler les divinités chtoniennes, dieux d'en bas aux pouvoirs parfois maléfiques, avant de relater les cycles consacrés aux héros - Héraclès, Oedipe, Ulysse, Thésée... -, ces demi-dieux qui partagent avec nous l'humaine condition. C'est à eux qu'il incombe d'éclairer les hommes sur la médiation avec les dieux, les puissances de la nature, les déchirements de la famille, la loi de la cité ou encore les métamorphoses de l'amour.
Sa présentation limpide fait de ce livre non seulement l'aide-mémoire dont nous avons besoin pour vérifier une référence mythologique, mais aussi un précieux répertoire d'interprétations anthropologiques.
Catherine Salles est maître de conférences émérite de civilisation et de littérature latines à l'université Paris X Nanterre. Elle a publié de nombreux ouvrages consacrés à l'Antiquité. -
Abd al Malik nous offre dans ce livre une vision actuelle et personnelle de l'auteur de L'Étranger, redonnant à Albert Camus toute sa puissance.
« J'ai rencontré Albert Camus dans les pages de L'Étranger. Cette rencontre, littéraire, est de celles qui ont forgé mon devenir d'artiste, de musicien, d'écrivain. Elle est de celles qui ont déterminé le chemin qu'a pris ma création. Et ce lien, je crois, je ne suis pas le seul à le ressentir : c'est également celui de tous ces Français, jeunes (et moins jeunes), de tous milieux, convaincus que la culture et l'éducation demeurent les principales armes pour lutter contre les formes nouvelles de déterminisme social.
C'est la puissance de cette figure que j'ai essayé de restituer dans ce livre, qui me semble aujourd'hui plus que nécessaire. Dans une France où une figure internationale, médiatique, cohérente, courageuse cherchant sans relâche un consensus pertinent et incarnant la grandeur des idéaux intellectuels et humanistes est totalement absente, voici mon frère, voici notre héros : Albert Camus. » Abd Al Malik
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Auprès de la question théorique ou historique traditionnelle : « Qu'est-ce que la littérature ? », se pose avec plus d'urgence aujourd'hui une question critique et politique : « Que peut la littérature ? » Quelle valeur la société et la culture contemporaines attribuent-elles à la littérature ? Quelle utilité ? Quel rôle ? « Ma confiance en l'avenir de la littérature, déclarait Italo Calvino, repose sur la certitude qu'il y a des choses que seule la littérature peut nous donner. » Ce credo sera-t-il encore le nôtre ?
Dans cette leçon inaugurale prononcée le 30 novembre 2006, le titulaire de la chaire « Littérature française, moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie » du Collège de France nous donne tous les éléments pour le découvrir. -
Dans cet essai, l'auteur interroge le projet qui anime des auteurs comme Flaubert, Mallarmé ou Proust et qui fonde l'acception contemporaine de la littérature. Il analyse la contradiction qui traverse la littérature, rencontrant ainsi le défi d'une parole démocratique qui s'émancipe des règles codifiant son usage.
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L'Afrique a pendant plusieurs siècles été vue, imaginée, fantasmée par les Européens comme un continent sauvage, ténébreux - matière première des récits d'aventures et d'exploration teintés d'exotisme, qui ne laissaient pourtant entendre qu'une seule voix ; celle du colonisateur. Il faut attendre le milieu du xxe siècle pour qu'une littérature écrite par et pour les Africains se révèle. De la négritude à la « migritude », il appartient aux écrivains noirs d'aujourd'hui de penser et de vivre leur identité artistique en pleine lumière.
Premier écrivain invité à la chaire annuelle de Création artistique du Collège de France, Alain Mabanckou est romancier, poète et essayiste. Ses oeuvres ont été traduites en une quinzaine de langues. Son premier roman, Bleu-Blanc-Rouge (1998), lui a valu le Grand Prix littéraire d'Afrique. En 2006, il obtient le prix Renaudot pour Mémoires de porc-épic. Il a récemment écrit Les Cigognes sont immortelles (2018), publié aux Éditions du Seuil. -
L'art de la révolte ; Snowden, Assange, Manning
Geoffroy de Lagasnerie
- Pluriel
- 2 Octobre 2019
- 9782818505991
Edward Snowden, Julian Assange et Chelsea Manning sont les figures essentielles des luttes qui se jouent autour des secrets d'État et de la surveillance de masse, des libertés à l'ère d'Internet, de la guerre et du terrorisme. Pour Geoffroy de Lagasnerie, ils sont bien plus que des lanceurs d'alerte : ce sont des personnages exemplaires qui réinventent un art de la révolte.
La pratique de l'anonymat permise par WikiLeaks, les gestes de fuite et les demandes d'asile de Snowden ou d'Assange rompent avec les formes traditionnelles de la contestation. Dès lors, ces modes d'action nous conduisent à nous interroger sur le fonctionnement de l'espace démocratique, sur les notions de citoyenneté, d'État, de prise de parole, de collectif.
La théorie contemporaine a concentré son attention sur les rassemblements populaires comme Occupy, les Indignés ou les printemps arabes. Et si c'étaient les démarches solitaires de Snowden, d'Assange, de Manning qui constituaient les foyers où s'élabore une conception inédite de la politique ? -
Cet essai s'articule sur un paradoxe : le monde actuel est régi par l'esthétique, le cosmétique alors qu'il n'existe plus d'oeuvre d'art dans le sens fort du terme. L'auteur constate la fin du régime traditionnel de l'art au profit d'oeuvres à sensation aux repères et à l'identité éphémères.
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Henri Rouart a deux vocations. Polytechnicien en 1855, ingénieur et industriel, il est également fou de peinture. Il a comme maîtres Corot et Millet, et peint dans ses loisirs, exposant au Salon à plusieurs reprises. Mobilisé en 1870, il retrouve un vieux camarade du lycée Louis-le-Grand, perdu de vue depuis 17 ans, le peintre Degas.
Une amitié profonde naît aussitôt et une histoire extraordinaire commence pour la famille Rouart qui va se trouver au coeur de tous les mouvements artistiques et littéraires français de l'époque. Par le jeu des mariages et des amitiés, la famille compte dans ses rangs ou dans ses intimes Degas, Manet, Berthe Morisot, Mallarmé, Renoir, Gide, Chausson, Debussy, Paul Valéry, Maurice Denis... Mais les Rouart s'adonnent aussi avec talent à la peinture comme Henri, Ernest, Julie, Augustin, ou à la littérature comme Eugène, Louis et Jean-Marie. Henri réunit une fabuleuse collection de tableaux, tandis qu'Alexis et Paul éditent les musiciens de la riche école française du début du XXe siècle.
Scandée par les grandes secousses historiques, étayée par des analyses des oeuvres des uns et des autres, riche en portraits d'hommes et de femmes peu ordinaires par leur passion, leur démesure et leur destinée parfois tragique, l'aventure des Rouart se déroule ici comme un roman. -
Ouvrage né d'une série de conférences données en 1962 à Oxford, où l'auteur applique la théorie générale des symboles à l'étude de l'art.
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Une lecture de l'oeuvre de Beckett, qui montre la densité et les failles de l'être humain.
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Édition augmentée « Parce qu'il ouvre une aire de pensée et d'émotion que les âmes en présence habitent ensemble dans le même espace-temps, le geste de l'art réel (celui qui est réellement partagé) est le plus grand adversaire des pouvoirs. Plus puissant que n'importe quelle idéologie, il n'a pas besoin de dire ce qu'il fait pour agir [...] C'est pourquoi il est notre arme ultime, celle qui franchit sans délai ni obstacles les frontières des peurs et des prisons mentales, mais aussi celles du temps et de l'espace. » Car c'est bien de ça dont il s'agit dans ce livre, du geste artistique, de celui qui écoute, questionne, honore, joue avec, traduit, transforme, transcende... Celui qui existe depuis la nuit des temps, caché ou révélé.
L'art, c'est d'abord le sensible intrinsèque à la condition humaine, reconnu, entendu, valorisé dans ses questionnements fondamentaux de la relation à l'autre. L'art, c'est, au travers de toutes ses manifestations, le recours au symbolique pour faire « récit » de toutes les histoires du vivant.
Écrit comme un long poème en prose, cet essai se joue des codes journalistiques ou scientifiques. À l'adresse de tous, avec l'intime conviction de devoir partager pour encore mieux questionner, pour mieux construire. -
Soit, au départ, deux textes de Nancy Huston :
Les nymphes, méditation poétique sur le plaisir féminin et son refoulement au long des âges, appel fervent à retrouver la myopie de Monet et ses Nymphéas, à ressusciter la joyeuse sensualité des nymphes contre l'atroce précision du regard scientifique et pornographique.
Adam, terrifiant monologue d'une mère enjoignant son rejeton, neuf mois, à respecter pour l'instant les règles éthiques de base, sachant qu'une fois grand, vu qu'il fait partie des classes dominantes, il aura le droit de les fracasser allègrement.
Mis côte à côte, ces deux textes explorent et déplorent le passage du polythéisme aux monothéismes...
Et quand on y ajoute les photographies de Francis Jolly, mots et images s'entrecroisent, se parlent, se renforcent, et cela devient un livre-images mordant, éclatant et troublant : Adam et les nymphes ! -
Les saints sont partout : dans les noms de village, les stations de métro, les calendriers, les proverbes et même les noms de fromage. Était-il raisonnable d'en laisser l'étude à la seule austérité des théologiens ?
Voici la première « Vie des saints » entièrement profane. Ce livre nous emmène, en cinquante portraits et deux mille ans d'histoire, dans un voyage extraordinaire à travers les peuples et les époques, depuis les déserts d'Égypte où saint Antoine inventa le monarchisme, jusqu'aux délires mystiques de Padre Pio. Il nous fait croiser des inconnus célèbres, des gloires dont nous ignorons tout, des dragons terrifiants et des jeunes vierges plus redoutables encore.
Au passage, La Planète des saints aborde les grandes questions qui travaillent la religion : à quoi sert un martyr ? Qu'est-ce qu'une hérésie ? Qu'est-ce qu'un miracle ? Comment, de siècle en siècle, et au prix de guerres incroyables, s'est forgé le dogme catholique ?
Un ouvrage érudit, instructif et diablement drôle.
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Réflexion du philosophe sur la diversité des qualités artistiques à l'époque du postmodernisme, l'établissement de critères esthétiques d'évaluation du champ de l'art prenant en compte ce phénomène, et sur la régulation du goût.
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Longtemps privés de leur terre, les Juifs reçurent l'appellation de peuple du Livre. Du Livre aux livres, ce sont près de trois mille ans de littérature juive qu'Armand Abécassis et Éliette Abécassis, un père et sa fille, nous invitent à découvrir grâce à des extraits choisis et commentés par leurs soins de textes saints ou profanes, de prières, de poèmes, de romans, de traités de philosophie ou de politique. Approche proprement inédite, cette anthologie qui réunit les prophètes et les kabbalistes, Montaigne et Kafka, Marcel Proust et Albert Cohen, Heinrich Heine et Emmanuel Levinas, établit des parallèles entre tous les membres, croyants ou non, du peuple du Livre, et donne à comprendre les accents profonds et déchirants du génie singulier de la conscience juive au miroir des mots. Avec, en filigrane, une question : que peuvent les livres pour l'homme, sinon l'aider à vivre ?
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Rompant avec le ton de ses précédents essais, André Glucksmann nous livre ici un récit autobiographique où il se plaît à retrouver l'origine de sa révolte dans un épisode de son enfance qui joue le rôle de scène primitive : une colère qui le saisit lorsque, âgé de quelques années, il lance sa chaussure au milieu d'un rassemblement de notables, au lendemain de la guerre, dans une propriété qui accueille des orphelins juifs. Il tente ainsi à travers souvenirs et réminiscences de répondre à la question : comment une rage de môme est-elle devenue colère de toute une vie ? Au passage, il évoque le destin de son père, mystérieusement disparu en mer en 1940 après avoir été membre de l'Orchestre Rouge, et de sa mère, qui retournera vivre en Autriche après la guerre, tandis que lui choisit, enfant encore, de rester en France. Il décline aussi, au fil des pages, les références qui éclairent ses engagements, Hugo et Mallarmé notamment, et revenant sur la publication de La cuisinière et le mangeur d'hommes, en 1976, le sens d'une rupture avec la bienséance philosophique.
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Secrets d'alcove ; histoire du couple de 1830 a 1930
Laure Adler
- Pluriel
- Pluriel
- 7 Juin 2006
- 9782012793231
Fiançailles, mariage, maternité : cette trilogie fixe la destinée de la femme, quand se stabilisent le couple et la famille bourgeoise. Mais derrière l'image du bonheur conjugal, les alcôves recèlent d'autres secrets. Que se passe-t-il dans le lit des époux ? La nuit de noces peut être une épreuve redoutable : « Ne commencez jamais votre mariage par un viol », disait Balzac en 1830. Soucieux des dégâts accomplis sur le corps de la femme, les médecins se penchent alors sur le couple et tentent d'instaurer un ordre moins brutal, en codifiant le coït matrimonial. Par ailleurs, l'adultère du mari fait l'objet d'une grande tolérance tandis que la femme qui le commet, elle, est une criminelle. Et le divorce, voté en 1792, supprimé en 1816, n'est rétabli qu'en 1884. Ce sont les femmes qui, par milliers, le demandent. Nourri de témoignages, de récits, de réflexions et propositions médicales ou juridiques, et surtout de la littérature romanesque ou théâtrale, ce livre retrace l'histoire de la conjugalité, de ses accomplissements et de ses échecs, quand celle-ci exigeait des rôles sociaux qui ne coïncidaient que rarement avec l'amour.
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