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Vrin
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La logique ou l'art de penser
Antoine Arnauld, Pierre Nicole
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 7 Octobre 2002
- 9782711600274
Son habituelle dénomination de Logique de Port-Royal, cet Art de Penser d'Antoine Arnauld et Pierre Nicole la mérite tout à fait, et cela en dépit d'un usage et d'un impact dépassant largement et profondément les limites jansénistes.Les deux auteurs, oeuvrant au sein d'un milieu où la théologie et la spiritualité comptaient plus que la philosophie proprement dite, voulaient, pour ainsi dire, enseigner cette dernière, même après la fermeture des « Petites Écoles » de Port-Royal, à leur « parti », selon leur « parti », et aussi, c'est évident, par les canaux de l'augustinisme et du cartésianisme, à tout le public.Bien juger et comprendre, non seulement bien raisonner, exhorter à l'expression sobre et claire, inculquer et conduire, dans cette optique, une polyvalence intellectuelle aussi mesurée qu'ouverte, voilà la continuation et le couronnement de l'oeuvre accomplie par les « Messieurs » de Port-Royal, qui ont formé un Racine, préludant au développement du célèbre « Classicisme » et au sage perfectionnement du fameux « honnête homme » du XVIIe siècle. L'Art de Penser c'est d'ailleurs, à la différence de la Renaissance trop « subtile » et profane du XVIe siècle contestée par Arnauld et Nicole, un « renouveau » relatif à une logique dynamique, à la fois rigoureuse, équilibrée et riche de réalistes perspectives, fruit, en quelque sorte, d'une culture jansénisante où les exigences d'un christianisme sévère s'allient à un sens de la liberté individuelle fécond, et fécondant dans le domaine des idées.
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L'inconscient politique ; le récit comme acte socialement symbolique
Fredric Jameson
- Vrin
- 13 Février 2012
- 9782917131039
L'Inconscient politique. Le récit comme acte socialement symbolique, paru en 1981, peut être considéré comme le dernier monument de la théorie littéraire du XXe siècle. S'inspirant d'analyses marxistes, Fredric Jameson y explore la dimension narrative de la politique. De quelle manière, et pourquoi, la politique se fait-elle récit ? L'analyse littéraire de Jameson s'attache donc à restituer la nature cognitive et praxique des textes, montrant comment ce réel qu'ils appréhendent se dérobe sans cesse à eux.
Jameson entend montrer comment les textes individuels projettent par eux-mêmes un collectif humain, c'est-à-dire font oeuvre d'une priorité du politique.
Fredric Jameson est professeur à l'université de Duke en Caroline du Nord.
Nicolas Vieillescazes est traducteur, spécialiste d'esthétique et de théorie critique.
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Analyse d'une oeuvre : le cercle rouge de J.-P. melville, 1970
Barbara Laborde, Julien Servois
- Vrin
- 12 Septembre 2010
- 9782711622979
Comme s'en explique Melville lui-même, le classicisme domine dans l'écriture de ce film noir « à la française » qu'est Le Cercle rouge. Un casse sans spectacle, des héros sans passé incarnés par des acteurs mythiques, une rencontre improbable qui se clôt dans une vision déceptive du monde : le silence qui s'installe entre les personnages renforce le sentiment d'incommunicabilité, de solitude, de froideur. Autant qu'un film noir, Melville semble finalement explorer les pistes du « film froid ».
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Schelling en 1809 ; la liberté pour le bien ou pour le mal
Alexandra Roux
- Vrin
- 22 Août 2010
- 9782711622863
Lorsqu'en 1809 paraissent les Recherches sur l'essence de la liberté humaine, Schelling ne soupçonne pas qu'elles deviendront le plus fameux de tous ses livres. Il mesure néanmoins que sa philosophie « se voue au devenir » (X. Tilliette). L'exigence qu'il s'impose d'explication du mal par une exploration de sa racine divine contribue en effet à rendre inévitable la refonte du système. Elle contribue en outre à faire de cet ouvrage un texte sans précédent et sans équivalent dans l'histoire tout entière de la philosophie. Le résultat en est une impressionnante fresque dont le motif central tient en ces quelques mots : la liberté humaine pour le bien et le mal.
Les études qu'on lira dans le présent volume témoignent diversement des fruits de cette audace. Elles proposent de relire le chef-d'oeuvre de Schelling à partir de ses sources (Luther, Leibniz, Bohme, Kant), de ses interlocuteurs (Baader, Jacobi, Eschenmayer) et de ses grands lecteurs (Schelling lui-même, Schopenhauer, Kierkegaard, Tillich, Rosenzweig, Heidegger, Pareyson). Ces éclairages divers permettent d'en découvrir ou d'en redécouvrir les structures décisives : une logique du néant et de la dualité, une métaphysique de l'amour et de la séparation, une physique du retrait de la nature divine et de l'exclusion du mal, une ontologie de la liberté humaine, une théodicée où c'est l'homme qui dispose de la puissance du mal, une vision de l'histoire où il y va du tout et de sa disjonction. -
L'histoire s'écrit parfois dans les lieux dévolus à l'immémorial; la bergerie de la littérature pastorale est un de ceux-ci. La figure du berger, représentant la fonction royale ou la poésie plus ancienne, n'est jamais mobilisée aux XVIe et XVIIe siècles sans que soit pris en charge le sens de cette immémorialité ou de cette « tradition ». Églogues, prosimètres, tragicomédies, romans sont autant de formes où s'élabore le lien entre écriture, histoire immédiate et position de l'auteur. La « politique considérée comme une affaire de bergerie » (M. Foucault) permet ici de lire les « bergeries » du temps des guerres de Religion, de comprendre le geste qui conduit un Honoré d'Urfé de l'action guerrière aux idéaux courtois des bergers du Forez, de déchiffrer les motifs tragiques ou tragicomiques que la pastorale élabore pendant le « moment libertin » des premières années du ministère Richelieu. La distance pastorale est l'invention d'un lointain. En rapportant à leurs usages politiques les contenus éthiques de la littérature pastorale, ce livre décrit la bergerie comme un des lieux majeurs de l'expérience de l'histoire propre aux hommes de l'Ancien Régime.
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La philosophie, souvent, a mis en garde contre l'image - une sorte de décalque du réel - et aussi contre l'écriture, sorte de double de la parole, mais évidemment muette et tyrannisante. La voix a donc été privilégiée.
Écriture et Iconographie s'oppose à ce procès. Il montre comment et pourquoi le textuel (l'écrire et le lire) l'emporte sur le vocal, en dépit du rythme et de la chaleur de celui-ci. L'extériorisation ne doit pas être tenue pour une déchéance mais plutôt pour une procédure qui éclaire ce qui est projeté et qui, par là, le révèle.
Un second moment relève de l'épistémologie : nous tentons de mettre en évidence comment la science s'est attachée à préciser et à affiner le configurationnel. Qu'il s'agisse d'une molécule ou d'une pierre ou d'un végétal, elle parvient à le ré-écrire et à le traduire en un « corps idéal » - une formule développée à partir de laquelle elle induira et déroulera ses propriétés.
Dans un troisième temps, est rapproché le travail du peintre de celui du savant, parce que lui aussi, loin de nous restituer simplement le réel, le transpose à l'intérieur d'un tableau minimal, ce qui ne l'empêche pas de le découvrir et surtout de l'intensifier. Le moins, curieusement, donne le plus. L'artiste a gagné à ne pas coïncider avec le réel mais à viser à le re-présenter. -
Qu'est-ce qui fait l'unité de la Krisis? Comment s'articulent ses différents thèmes? Depuis sa traduction en 1976, l'oeuvre ultime de Husserl a été souvent invoquée et discutée, pour en critiquer le rationalisme affiché et débusquer les restes de métaphysique, ou bien pour y saluer la naissance d'une figure nouvelle, le monde de la vie. Ce serait vain de vouloir à tout prix saisir d'une seule vue un ouvrage difficile, disparate, riche plutôt de ses tensions, de vouloir y déchiffrer l'unité d'un projet méthodique abouti. La complexité de l'ouvrage n'a pas échappé aux interprètes, mais il existe peu d'études systématiques, sobres, patientes et détaillées. Les commentaires ici rassemblés tentent de dégager le sens et la portée des questions posées par Husserl, l'articulation mutuelle des différents réseaux de problèmes : mathématisation galiléenne de la nature, projet d'une science du monde de la vie, statut équivoque de la psychologie, lien entre sujet et monde. On trouvera ici aussi la traduction d'articles devenus classiques, écrits par Aron Gurwitsch, Ludwig Landgrebe, Iso Kern, Walter Biemel, parce que ces textes ont nourri le débat autour de la Krisis et forment les jalons historiques de sa réception. La Krisis est-elle vraiment un livre désuet et sans avenir?
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Qu'est-ce qu'un roman ?
Dimitrios Rozakis
- Vrin
- Chemins Philosophiques
- 15 Septembre 2009
- 9782711622146
On trouve à propos du roman plusieurs philosophies : celle, marxiste, exposée par Lukacs, voit dans les péripéties romanesques autant d'éléments permettant de mettre en évidence les causes en jeu dans le cours de l'histoire; une autre, structuraliste, renvoie le roman à la seule jouissance esthétique pure qu'il est appelé à procurer.
S'écartant de ces deux interprétations, c'est vers une idée du roman bousculant nos certitudes quant à ce qu'est le bien que Dimitrios Rozakis organise ici son exploration du roman et de sa philosophie. Au final, il s'agit pour lui de revisiter le roman en le définissant, à l'instar de Stendhal, comme une « promesse de bonheur », un bonheur inattendu et inédit, et offre ainsi à nos habitudes de lecteur un souffle nouveau. -
La sophistria de Robertus Anglicus
Irene Rosier-Catach, Anne Grondeux
- Vrin
- Sic Et Non
- 8 Février 2006
- 9782711618200
L'enseignement universitaire du XIIIe siècle se fonde sur le commentaire et la "dispute". La Sophistria de Robertus Anglicus (1260-70), dont est proposée ici l'édition critique accompagnée d'une étude historique et doctrinale détaillée, est un témoin exceptionnel de cette pratique de l'enseignement des arts par "mode de sophisme", surtout développé pour la logique et la grammaire. Il s'agit d'une collection d'une trentaine de sophismes, organisée de façon systématique, et préservée dans huit manuscrits. On y voit ainsi, en partant du sophisme, énoncé problématique, le maître avancer des arguments, avec ou contre ses bacheliers, à propos de toutes les difficultés qu'il contient, les arguments et solutions fournissant au bout du compte un exposé général de la syntaxe latine. La Sophistria s'insère dans une tradition de la grammaire spéculative, qui, contrairement aux grands traités postérieurs sur les Modes de signifier, met l'accent sur la sémanticité plus que sur la grammaticalité : un énoncé incorrect peut être admis si l'on comprend la raison (ratio) qui rend compte de sa déviation. Cette approche, comme l'application très caractéristique de la Physique d'Aristote à la grammaire, permet de rapprocher la Sophistria de l'enseignement parisien des maîtres anglais de la génération précédente, Robert Kilwardby et Roger Bacon, l'appartenance au milieu parisien se confirmant par sa proximité avec le Tractatus de Gosvin de Marbais.
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Archives d'histoire doctrinale et littéraire du Moyen Age Tome 79
Collectif
- Vrin
- 22 Avril 2013
- 9782711624713
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études sur la grammaire alexandrine
Jean Lallot
- Vrin
- Textes Et Traditions
- 14 Janvier 2013
- 9782711624621
Après avoir emprunté leur alphabet aux Phéniciens, les Grecs ont inventé la grammaire, qui est au départ l'art des lettres, grammata : la grammatikè technè de Platon est la maîtrise de la lecture et de l'écriture. Mais la grammaire élémentaire, domaine du maître d'école (grammatistès), a progressivement élargi ses ambitions pour devenir l'étude savante des oeuvres écrites et de la langue (grecque) - c'est le domaine du grammatikos. Dans le sillage des philosophes précurseurs (Platon, Aristote, les stoïciens), c'est en grande partie à Alexandrie que des générations de grammairiens ont donné corps et conféré une autonomie à la nouvelle discipline. On peut situer chronologiquement leur activité entre le IIIe -IIe siècle avant J.-C., époque des savants philologues de la grande Bibliothèque - au premier rang desquels Aristarque de Samothrace (ca 217-145) - et le IIe siècle de notre ère, dominé par l'activité d'Apollonius Dyscole et de son fils Hérodien. Les vingt-six études de Jean Lallot regroupées ici éclairent sous de multiples aspects - problématiques et démarches, terminologie technique, théorie des parties du discours, syntaxe - les origines et le développement d'une discipline vouée à devenir la première du trivium médiéval et à fournir le socle épistémologique de la linguistique moderne.
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Traité sur la fable
Gotthold Ephraim Lessing
- Vrin
- Essais D'art Et De Philosophie
- 31 Mai 2008
- 9782711618781
« De tous les genres poétiques, celui sur lequel je m'étais le plus attardé était la fable. Cette lisière commune à la poésie et à la morale a toujours fait mes délices. J'avais lu à peu près tous les fabulistes anciens et modernes, et relu les meilleurs plus d'une fois. J'avais réfléchi à la théorie de la fable. » Lessing livre dans les Traités sur la fable publiés en 1759 les résultats de sa réflexion selon un triple mouvement polémique, théorique et pratique. Tout en n'ayant de cesse de dénoncer le modèle français de la fable (La Fontaine, La Motte, Batteux) et ses imitateurs (Bodmer et Breitinger), il propose une théorie du genre empruntant ses concepts à la métaphysique wolffienne et fondée sur l'examen minutieux des fables des Anciens (Ésope et Phèdre). Herder a pu écrire à son sujet qu'il s'agissait, « sans conteste, de la théorie la plus rigoureuse et certainement la plus philosophique jamais consacrée à un genre poétique depuis le temps d'Aristote ». Oeuvre méconnue en France, ce texte manifeste aussi le souci que peut avoir un écrivain de perfectionner sa propre pratique par la réflexion théorique, sans pour autant l'y soumettre complètement. Lessing avait accompagné ses Traités de Fables et ne voulait pas qu'on les juge séparément. Cet ouvrage regroupe les deux aspects de son oeuvre, pour la première fois en français depuis 1764.
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écrire l'histoire, écrire des histoires dans le monde hispanique
De Courcelles
- Vrin
- 1 Mars 2008
- 9782711619665
Très tôt, les hommes de la péninsule ibérique, fascinés par les grandeurs grecques et romaines auxquelles ils étaient fiers d'avoir contribué, ont mesuré l'importance de l'articulation des causes, des faits et des conséquences, c'est-à-dire la valeur de l'écriture de l'histoire, pour affirmer leur identité propre. La problématique de l'image et du visuel, qui est aussi la représentation d'histoire, les « histoires », a été incluse par eux dans celle du souvenir. « Écrire l'histoire » a consisté à écrire « des histoires », y compris, à partir de la redécouverte de la philologie et du développement de l'expression de la subjectivité, l'« histoire de soi ». La quête de la vérité - quelle vérité? - n'a cessé de hanter les historiens. L'Espagne - les Espagnes -, s'est donc imposée comme objet historiographique. Or, l'Espagne a été soumise à de multiples variations, inlassablement parcourue, tour à tour conquise et conquérante, avant de s'affirmer comme puissance chrétienne, souveraine et impériale en Europe et dans le Nouveau Monde. Entre Isidore de Séville et l'époque baroque, une tension s'est développée entre l'horizon d'attente eschatologique et le champ de l'expérience. Il s'est avéré que, dans le monde hispanique, l'écriture de l'histoire, comme prolongement critique de la mémoire, est fondamentalement liée à l'activité de méditation sur la mort et la naissance des empires, des idéologies et des hommes, et sur cet entre-deux de l'intervalle entre naissance et mort, cette crise du temps, sur lequel Heidegger, précisément, a construit son idée de l'historicité.
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études critiques des oeuvres de saint Thomas d'Aquin
Thierry Destrez
- Vrin
- Bibliotheque Thomiste
- 7 Octobre 2002
- 9782711602063
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Ces études examinent d'une part la dialectique à l'oeuvre dans la pensée de Sartre et dans ses rapports à Kant, Durkheim, Merleau-Ponty ou encore Foucault, et d'autre part la théorie de la littérature développée par Sartre et sa place dans la littérature française.
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Le pari-de-Pascal ; étude littéraire d'une série d'énonciations
Alain Cantillon
- Vrin
- Contextes
- 4 Novembre 2014
- 9782711625727
Quel est le mode effectif d'existence d'un écrit au fil du temps? Comment les traits illisibles d'un manuscrit inachevé ont-ils pu être transformés en un texte considéré comme un chef-d'oeuvre de la littérature? Comment le Pari-de-Pascal se déploie-t-il, et par quelles voies a-t-il pu venir jusqu'au temps présent? Comment ce déploiement et ce trajet le constituent-ils et lui donnent-ils toute sa force? Si l'on examine concrètement les procédures de l'idéalisation textuelle, apparaît l'entrelacement continu, très serré, d'énonciations (éditions et commentaires) qui sans cesse, et nécessairement sans succès, tentent de re-produire un texte authentique, et qui sans cesse par leur travail activent cette série d'énonciations dans l'actualité de la vie politique et sociale.
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Archives d'histoire doctrinale et littéraire du Moyen-Age LXXXI
Collectif
- Vrin
- 15 Avril 2015
- 9782711626298
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CHIASMI INTERNATIONAL n.18 : le corps, la machine, l'inconscient
Chiasmi International
- Vrin
- Chiasmi International
- 15 Mars 2017
- 9782711643875
Ce volume de Chiasmi International tourne autour de deux noyaux principaux. Son titre entend offrir une synthèse de ces deux noyaux, que l'on pourrait reconduire à la question de l'inconscient d'un côté et à celle de l'artificiel de l'autre, et vise à signaler une ligne de continuité avec le numéro « Merleau-Ponty entre hier et demain », paru il y a deux ans. Ce que l'on veut souligner à travers cette reprise est que l'exigence du demain, c'est-à-dire l'exigence de l'hybridation et du renouveau de l'expérience complexe de la pensée qui se trouve réunie sous le nom de Merleau-Ponty, semble désormais prévaloir avec force sur la dimension de la reconstruction historiographique. Les contributions sont alors regroupées dans trois sections : « Merleau-Ponty, un autre inconscient », « Merleau-Ponty et le corps du vingt-et-unième siècle » et une dernière section réunissant certains des meilleurs fruits de la recherche actuelle internationale sur Merleau-Ponty.
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Lire l'initiation à la vie bienheureuse de Fichte
Collectif
- Vrin
- Etudes & Commentaires
- 9 Janvier 2018
- 9782711627585
« La vie est nécessairement bienheureuse, elle est elle-même la béatitude. Seule la mort est malheureuse ». C'est sur cette parole injonctive, énergique, vivifiante, qui nous prescrit de vivre et d'agir, que s'ouvrent les conférences de 1806 sur l'Initiation à la vie bienheureuse. Dans cet ouvrage de philosophie populaire, Fichte expose une doctrine de la religion qui nous découvre comment nous pouvons, en développant une moralité créatrice qui nous fait participer à l'énergie divine, entrer, ici et maintenant, dans la béatitude.
Les différentes études recueillies dans ce volume montrent comment Fichte, en se plaçant sous l'égide de la doctrine johannique du Logos, entreprend, à l'opposé de toute démarche gnostique, d'articuler de manière inédite savoir et action. Il en résulte une nouvelle manière de penser l'essence de la manifestation et d'envisager une sortie hors de la métaphysique de la représentation et de la transcendance. -
Linguistique et philosophie logique du langage : deux traditions de pensée que bien des choses opposent. La première est plutôt mentaliste, et orientée vers l'étude de la syntaxe; la seconde, plus préoccupée de sémantique, cherche volontiers le sens dans les conditions de vérité des phrases. Ce portrait n'est pas faux, mais il est incomplet : entre logique et linguistique, les relations n'ont pas été, ne sont pas que d'opposition.Dans cet ouvrage, les auteurs proposent une sorte d'histoire conceptuelle des interactions fécondes entre les deux disciplines au cours du XXe siècle. La première partie, consacrée à la notion de catégorie sémantique et/ou syntaxique, raconte comment les théories a priori de la signification (Husserl, Frege, Russell) ont progressivement donné lieu au programme des grammaires catégorielles, d'inspiration plus descriptive et empirique. La deuxième partie traite d'un autre épisode, datant des années cinquante à soixante-dix, et lié à la naissance des grammaires génératives : celui au cours duquel l'opposition entre la thèse avancée par Chomsky de l'autonomie de la syntaxe, et l'idée de la priorité conceptuelle de la sémantique, soutenue par des logiciens comme Montague, vient au premier plan.Enfin la troisième partie traite des recherches tout à fait contemporaines concernant l'étude des expressions indéfinies et des relations anaphoriques qu'elles soutiennent, thème où se dessinent des convergences nouvelles entre l'analyse logique et l'analyse linguistique : la compréhension des rapports entre généralité et référence dans les langages naturels y gagnera certainement en finesse et en adéquation empirique.