Traduit pour la première fois du Latin en Français, avec un avertissement et des notes par Jean Peyroux.
Jean Bernoulli avec son frère Jacques (décédé prématurément) est celui qui contribua le plus à la propagation du calcul différentiel de Leibnitz en Europe et particulièrement en France. En correspondance avec Varignon, et surtout avec le marquis de l'Hospital qu'il initia à ce calcul, ce dernier lui fournit pour cela une pension. On trouvera, dans ce volume, les leçons que Bernoulli lui donne. Les deux frères développèrent beaucoup l'invention de Leibnitz ; ils en vinrent même à se disputer au sujet de la priorité de ces développements, au point que Varignon et l'Hospital intervinrent à un moment pour les calmer et les réconcilier. On doit en particulier à Jean Bernoulli les calculs des intégrales et les résolutions des équations différentielles, que l'on utilise aujourd'hui, et qu'il adressa, écrits en français, à l'Académie des Sciences de Paris.
Le présent ouvrage a pour ambition de présenter au lecteur, en matière de structures algébriques, les principales notions de l'une des plus belles théories des mathématiques.
Les propriétés des nombres entiers ont toujours exercé une sorte d'attrait irrésistible sur les esprits. Dès l'origine, ils ont été liés, dans le plus grand nombre de civilisations parvenues au stade de la représentation de la pensée par des signes graphiques conventionnels, à des pratiques magiques ou appartenent aux religions. L'étude scientifique des propriétés des nombres entiers a commencé au sein de l'école pythagoricienne dont on sait qu'elle était profondément pénétrée de mysticisme. Après les résultats obtenus par Diophante d'Alexandrie et ceux des mathématiques développées par les chinois et les arabes, les apports de Pierre de Fermat furent très importants. Puis de grands mathématiciens comme Gauss qui considérait la théorie des nombres comme étant la reine des mathématiques, Euler, Lagrange, Le Gendre, Kummer, Kronecker, Dedekind, Riemann, etc. vont, en la matière, faire de remarquables découvertes. Cet ouvrage a pour ambition de familiariser le lecteur avec la théorie dite des nombres en lui présentant un certain nombre de notions que l'on peut considérer comme étant fondamentales. Des démonstrations mathématiques très détaillées sont données dans tous les chapitres du livre.
Traduit pour la première fois du latin en français, avec un avertissement et des notes par Jean Peyroux.Ce second volume (fin des Oeuvres Complètes) concerne principalement les mathématiques et leurs applications, exception faite de l'étude des séries qui se trouve à la fin de la traduction de l'Art de conjecturer de Jacques Bernoulli. L'auteur est un des premiers à s'être intéressé à la Résistance des matériaux. Une foule de problèmes intéressants encore enseignés de nos jours s'y trouvent résolus.
Traduit pour la première fois du latin en français avec des notes et un avertissement par Jean Peyroux. Abraham de Moivre, protestant émigré en Angleterre, se fixa à Londres, et fut un grand ami de Newton. On apprend toujours en mathématiques supérieures la célèbre formule qui porte son nom. La traduction française de ses deux ouvrages d'analyse publiés est intéressante, parce que De Moivre utilise le calcul des fluxions, et non le calcul infinitésimal dérivé de Leibnitz dont nous nous servons aujourd'hui, bien que cela revienne au même.