Voici la chronique secrète, scoop après scoop, du pouvoir occulte des agents qui, de Lénine à Poutine, en passant par Staline, révèle la face cachée du Kremlin et d'un siècle d'alliance entre la terreur et le crime.
Voici la chronique secrète du pouvoir occulte des agents qui, de Lénine à Poutine, en passant par Staline, révèle la face cachée du Kremlin et d'un siècle d'alliance entre la terreur et le crime.
Quel est le lien secret entre Lénine, Staline, Poutine ? Entre l'ancienne nomenklatura et la nouvelle oligarchie ? Entre les massacres passés des opposants par les bolcheviks et les assassinats actuels des dissidents par les siloviki ? Entre l'écrasement des pays de l'Est hier et la destruction de l'Ukraine aujourd'hui ?
Ce lien, c'est celui qui unit sur un siècle la Tchéka, le Guépéou, le NKVD, le GRU, le KGB, le FSB, les organes de la terreur qui ont été au coeur de l'essor de l'URSS et qui ont conquis tous les pouvoirs en Russie après sa chute.
C'est l'histoire souterraine de cette lutte pour la conquête du monde que dévoile ce livre renversant de révélations. Il raconte le pacte originel entre les agents et les mafieux, leurs rivalités avec les politiques, leur victoire finale sur les idéologues, leur domination complète sur l'État, transformé en outil kleptomane, répressif et belliciste. Des empoisonnements au Kremlin aux machinations de la guerre froide et aux bombardements de la Tchétchénie, des bourreaux du Goulag aux tankistes de Prague et aux manipulateurs du Cyber, des guébistes de Dzerjinski, Iejov, Beria, Andropov aux Wagner de Prigojine, voici, épisode après épisode, acteur après acteur, toutes les clés de cette ascension qui éclaire la face cachée de l'actualité et démonte les mécanismes d'un troisième conflit mondial.
Un décryptage indispensable. Une fresque monumentale et vivante. Un thriller tragiquement vrai.
À l'âge de 100 ans, Edgar Morin fait une dernière requête à son biographe : qu'il enquête sur le réseau de résistance Charette, auquel il appartint ains que Mitterrand, Jankélévitch, Clara Malraux et bien d'autres. Un réseau totalement oublié, et pourtant décisif dans l'histoire de la résistance, et follement romanesque.
1941. Camp de Fallingbostel. Baraque 8. Une poignée d'irréductibles du Stalag XI-B refusent la défaite et montent leur réseau. Des premières filières d'évasion à l'unification de la Résistance, et jusqu'à la victoire finale, Emmanuel Lemieux mène l'enquête et raconte l'épopée du Réseau Charette.
Quels étaient les visages de l'Armée des ombres ? Quels noms résonnent dans son silence ? Qui étaient Philippe Dechartre, André Ulmann, Charles Bonnet, Pierre Le Moign' ? Quel fut le rôle de Michel Cailliau, neveu du général de Gaulle, alias " Charette " ? Et comment a-t-il affronté François Mitterrand, dit " Morland " ? Derrière les barbelés, ces hommes inventent une organisation hors-norme. Gaullo-communiste, francoallemand, éparpillé et uni, leur réseau rassemblera les prisonniers de guerre et recrutera au-delà.
Emmanuel Lemieux part sur ses traces et dévoile les ultimes secrets de la Résistance. Avec lui, on rencontre Marguerite Duras, Marie-Agnès de Gaulle, Clara Malraux, Vladimir Jankélévitch et un certain Edgar Nahoum. Dans ces pages qu'il authentifie, ce dernier témoin retrouve l'histoire de ses amis : " J'ai pu, grâce à tous, devenir Edgar Morin. " Cette fresque immense se déroule de Londres à Alger, dans le vrombissement des Lysanders et le secret des prisons. Et l'on part à la recherche de splendides fantômes dans une nuit profonde.
Une aventure tragique et grandiose. Une enquête romanesque.
Un grand livre d'histoire.
Le trésor des Templiers est-il caché à Gisors ? Quand l'Académie a-t-elle élu un travesti ? En quoi le véritable Frankenstein était-il un docteur ? Pourquoi Walt Disney a-t-il été congelé ? Plongez dans les corridors et les souterrains de l'histoire en 125 secrets et mystères. Un recueil intrigant, fascinant, hilarant. Et enseignant.
Le trésor des Templiers est-il caché à Gisors ? Robin des Bois a-t-il réellement existé ? Quand l'Académie française a-t-elle élu un travesti ? Jack l'Éventreur a-t-il enfin été démasqué par la science ? Walt Disney a-t-il vraiment été congelé après sa mort ? Qui était le véritable Frankenstein ?
De la Préhistoire à nos jours, la chronique de l'humanité abonde en énigmes, légendes et canulars. Elle nourrit ainsi l'inclination de notre cerveau au secret, au bizarre et au merveilleux.
C'est en véritable enquêteur de l'histoire que Philippe Delorme nous raconte 125 de ces mystères, en séparant le vrai du faux. Il constitue ainsi une formidable galerie de l'imaginaire à travers les siècles, dans une succession de récits enlevés où alternent le tragique et le comique, le fantastique et le réel, le suspense et le savoir. On s'étonne, on s'émeut et on s'amuse au fil des pages de cet incroyable feuilleton qui, avec un vrai talent d'écriture, allie le loisir et l'éducation, la détente et la culture.
1943. La libération de la Corse s'engage. Elle est le défi d'un homme seul contre tous : le général Giraud. Contre l'avis des Alliés et du général de Gaulle, en moins de trois semaines, avec des pertes minimes et au prix d'un exploit naval sans précédent, la Corse est libérée. Et libérée par les siens.
Le 11 novembre 1942, 80 000 soldats italiens envahissent la Corse.
Le général Giraud, commandant en chef des forces françaises d'Afrique du Nord, projette aussitôt sa libération. Dès le 14 décembre, grâce au légendaire sous-marin Casabianca, la mission Pearl Harbor est sur place pour renseigner Alger sur le dispositif ennemi et armer les patriotes, puis pour les rassembler - sur la base d'un Front national élargi - au sein d'une seule et même armée secrète. Ce sera l'oeuvre du Jean Moulin corse : le commandant Paul Colonna d'Istria.
L'annonce surprise de l'armistice italien ayant provoqué le soulèvement de la population, tout est à craindre d'une riposte foudroyante de la Sturmbrigade Reichsführer SS renforcée par la 90e Panzer en voie de débarquement. Il y a urgence. La Corse demande l'aide de l'armée.
À plus de 700 kilomètres de l'Afrique du Nord française et à la merci de l'aviation allemande basée en Sardaigne, l'opération Vésuve est un défi aussi gigantesque que risqué. Giraud décide de le relever. Contre l'avis des Alliés et du général de Gaulle, et malgré les plus sombres pronostics. En moins de trois semaines, ce qu'il reste de notre marine réussit l'impossible : transporter 8 000 combattants. Bastia est prise le 4 octobre. La Corse est libérée par les seules forces françaises.
Voici le récit de ce coup d'audace et de cette réussite spectaculaire.
Pourquoi parler aux simples ? Et a fortiori dans leur langue ? Le christianisme exigeait l'adhésion personnelle des individus. Il fallait donc parler à tous. C'est ce qu'ont tenté de faire les auteurs médiévaux qui, entre intérêt et moquerie, respect et mépris, ont ainsi donné naissance à la littérature en langue vulgaire.
Les simples gens au Moyen Âge ? Ils ne sont pas rien. Au contraire, on leur parle. Et dans leur langue ! Pourquoi ? Parce que le christianisme exige l'adhésion personnelle des individus. Parce qu'il faut donc s'adresser à tous. Et non pas en latin.
Les langues nouvelles existent à peine quand les conciles exhortent à y recourir pour prêcher au peuple. Mais qui sont les simples gens ? On voit en eux la figure du Christ, mais on les méprise, on les exploite, on s'en moque. Les auteurs et les prédicateurs sont déchirés entre le modèle de la grande rhétorique antique et la puissance qui émane de la simplicité biblique.
Parler aux simples, parler des simples, faire parler les simples : tout se mêle, les formes littéraires en jouent et s'en enrichissent. C'est cet univers méconnu que parcourt ici le grand historien Michel Zink.
Il rend aussi hommage à l'effort de vulgarisation que nous devons à ce Moyen Âge si décrié. Et à son influence décisive sur notre langue, notre littérature et notre civilisation.
Une synthèse brillante, accessible et vivante.
« Avec ce volume, écrit J. Habermas, je poursuis les recherches concernant "Morale et communication". Ce qui relance la discussion ce sont surtout les objections faites aux concepts universalistes de la morale qui remonte à Aristote, Hegel et le contextualisme contemporain. Il s'agit de dépasser l'opposition stérile entre un universalisme abstrait et un relativisme qui se contredit lui-même. Je tente donc de défendre la prééminence du juste, compris dans un sens déontologique, sur le bien. Mais cela ne signifie pas que les questions éthiques, au sens étroit du terme, doivent être exclues du questionnement rationnel. » Comme l'indique le traducteur, M. Hunyadi, « dans cette perspective, la question morale centrale n'est plus, on le voit bien, la question existentielle de savoir comment mener une vie bonne, mais la question déontologique de savoir à quelles conditions une norme peut être dite valide. Le problème se déplace de la question du bien vers la question du juste - de celle du bonheur vers celle de la validité prescriptive des normes. Les questions morales - concernant le juste, et décidables au terme d'une procédure argumentative - sont à distinguer des questions éthiques - concernant les choix axiologiques préférentiels de chacun, par nature subjectifs -, c'est l'une des entreprises originales de ce livre que de le montrer. »
Sauver les temples d'Abou Simbel ! Qui pourrait imaginer 50 nations unies pour arracher des pierres à un engloutissement programmé ? Le courage et la force de conviction de l'égyptologue Christiane Desroches Noblecourt, ont prouvé que rien n'est impossible quand les hommes s'unissent.
Quand la France, en Égypte, sauvait l'héritage des pharaons. Le combat d'une femme au secours du patrimoine mondial. Une épopée saisissante.
Égypte, 1954. Nasser annonce la construction du haut barrage d'Assouan. Les prestigieux temples d'Abou Simbel vont être à jamais engloutis sous les eaux du Nil.
En France, l'égyptologue Christiane Desroches Noblecourt lance aussitôt l'alerte : un patrimoine universel est sur le point de disparaître. Avec un courage et une volonté farouches, elle va dédier plus de vingt ans de sa vie à un combat qui, au départ, semble une pure utopie. Aux côtés d'André Malraux, de René Maheu, directeur général de l'Unesco, et de Saroïte Okacha, ministre égyptien de la Culture, elle ne va cesser de solliciter les Nations unies pour récolter les fonds nécessaires au sauvetage des monuments pharaoniques.
Dans cette course contre la montre où se mêlent enjeux diplomatiques et financiers, Christiane Desroches Noblecourt illustre, par sa détermination sans faille, la vocation culturelle de la France.
Le récit magistral d'une incroyable aventure pour sauver les trésors de l'humanité.
Nos peurs peuvent-elles être instrumentalisées ? Oui, répond Michel Maffesoli qui montre comment une élite centrée sur les anciennes valeurs productivistes et individualistes invente sans discontinuer de nouveaux dangers, pour normaliser et contraindre les comportements individuels.
La peur est un sentiment intemporel, propre à une espèce humaine consciente de sa finitude. Dans le passé ces émotions ont été régulées par diverses croyances religieuses et par des rites collectifs. La modernité a développé une idéologie du progrès, laissant accroire que l'homme pouvait éradiquer le mal, vaincre la maladie, voire la mort.
La gestion de la pseudo-pandémie s'est inscrite dans cette idéologie scientiste, rationaliste et les diverses élites au pouvoir (politiques, hauts fonctionnaires, experts médiatiques et médiatisés) ont amplifié les dangers, pour justifier la restriction des relations sociales et ce qui constitue en général l'essence de l'Être-ensemble.
L'auteur analyse ici la stratégie utilisée par le pouvoir : déni de la mort et de la finitude, utilisation de la scène médiatique, stigmatisation de tout mise en cause de la doxa. Il s'attache à inscrire cette critique dans l'idéologie moderne qu'il estime dépassée par les changements de valeurs à l'oeuvre dans la société de base.
Les divers mouvements de rébellion du peuple s'inscrivent en effet dans un refus de l'idéologie progressiste et réhabilite un ordre naturel que la modernité avait cru dépassé. Nous assistons un retour de la Tradition.
Pour éclairer le débat sur l'opportunité d'une législation favorable à l'euthanasie ou au suicide assisté dans un contexte politique où le président de la République en a fait l'un des sujets de société dont il souhaite marquer son quinquennat.
L'euthanasie est-elle la seule réponse face à la perte d'autonomie, aux maladies chroniques ou aux handicaps évolutifs ? Au nom du " droit de mourir dans la dignité et dans la liberté ", devons-nous aller plus loin que les soins palliatifs ? Ne faudrait-il pas plutôt oeuvrer pour le droit de vivre sa vie jusqu'à son terme en société, et non de mourir de manière anticipée ? Face aux défis posés à la société tout entière par les situations de handicap sévère ou les dépendances liées au grand âge, l'urgence est-elle de légiférer pour faciliter le recours à une forme de suicide médicalement assisté ?
Certes, on meurt mal en France, souvent sans bénéficier d'un environnement favorable à une fin de vie apaisée. Pour autant, la volonté de maîtriser sa mort en sollicitant un médecin pour mettre un terme à une existence estimée " indigne d'être vécue " suscite, à juste titre, des controverses.
Alors que s'achève la Convention citoyenne sur la fin de vie et que le Parlement envisage une évolution de la législation, Emmanuel Hirsch, s'appuyant sur de nombreux témoignages, s'interroge sur notre confrontation à la finitude humaine et argumente en faveur d'une démarche démocratique exigeante en termes de respect et de justice. De véritable dignité.
Un ouvrage salutaire et fondamental pour comprendre les enjeux du débat actuel.
Homme d'idées, Alexis de Tocqueville fut tout au long de sa vie un voyageur. En Amérique, en Angleterre, en Algérie ou en Allemagne. Mais aussi un homme d'Etat, un député libéral et enfin un défenseur de la liberté et de la dignité. Le portrait saisissant d'un des grands esprits modernes.
De la démocratie en Amérique a fait d'Alexis de Tocqueville le penseur qui éclaire le mieux notre histoire politique. Sa vie n'est pas toujours connue. Elle explique pourtant l'originalité d'une réflexion sur la liberté conçue au fil du long drame d'une Révolution qui peinait à s'achever.
Issu d'une famille légitimiste, Tocqueville rompt tôt avec cet héritage, convaincu de l' irrésistible marche de la France vers la démocratie. Son voyage aux États-Unis, entrepris pour comparer les systèmes pénitentiaires français et américain, marque le début d'un cheminement intellectuel que nourriront d'autres périples.
Homme d'État, député et ministre, il n'a cessé de défendre ses valeurs. Devant le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte, il s'est retiré pour écrire L'Ancien Régime et la Révolution.
Arrière-petit-fils de Malesherbes, neveu de Chateaubriand, Tocqueville est un visionnaire qui a pensé la transition d'un monde à un autre et nous avertit des risques que les passions égalitaires font courir à toute démocratie si elle n'est pas étayée sur un idéal exigeant de liberté.
Le portrait saisissant d'un des grands esprits modernes, dont la pensée est plus que jamais d'actualité.
L'obésité, les addictions, le réchauffement climatique, la baisse de la fertilité... Avec son expertise, Martin Blachier dresse les grandes lignes des menaces qui nous guettent en raison de l'évolution très rapide de nos modes de vie. Pour nous projeter dans le monde d'après.
Où en est la médecine ? À quels risques ferons-nous face demain ? Quelles sont leurs causes ? Et, surtout, comment s'y préparer ? Martin Blachier décrypte les nouvelles menaces que nous devrons affronter, formule des solutions et annonce la suite.
Car la crise du Covid-19 n'est pas le dernier fléau à devoir s'abattre sur nous. Du dérèglement climatique aux zoonoses, ces maladies venues d'ailleurs, d'autres chocs surviendront. L'État et la science devront s'adapter, et nous aussi. Pourtant, s'il faut anticiper les menaces extérieures, l'essentiel n'est peut-être pas là.
Expert en santé publique, prospectiviste et médecin, Martin Blachier offre une nouvelle approche. Ainsi, nous dit-il, des cancers à l'obésité, en passant par les addictions, la baisse de la fertilité ou la dépression, jusqu'à l'antibiorésistance ou les troubles du sommeil, nos modes de vie sont sûrement les principaux responsables des malheurs à venir.
La réponse doit être collective, bien sûr, mais nos comportements individuels ont aussi un rôle à jouer. Si l'isolement et l'anomie annoncent les troubles futurs, la solidarité, le lien social et le souci d'autrui peuvent nous aider à relever le défi.
Un éclairage indispensable pour comprendre demain. Un livre de salut public.
Initiation aux réseaux sociaux, à leur histoire, à leur fonctionnement et à leur marchandisation, ce livre interroge leurs possibles bienfaits et leurs criantes dérives. Faut-il limiter leur emprise ou porteraient-ils en eux les remèdes à leurs propres maux ? Complet, accessible, l'ouvrage lucide et indispensable sur le cinquième pouvoir.
Propos haineux, cyberharcèlement, fausses informations, théories du complot, mais aussi manipulation des masses... Les réseaux sociaux sont aujourd'hui propices à tous les excès, à toutes les dérives. En une vingtaine d'années, ils se sont multipliés et occupent désormais une place prépondérante dans notre vie quotidienne.
Cet ouvrage donne des clés simples pour comprendre la révolution qui a bouleversé nos existences. Du fonctionnement des algorithmes aux leviers de viralité, voici, en chiffres, en récits et en anecdotes, un panorama saisissant et accessible qui dit toute la vérité sur les plateformes, leurs dangers, mais aussi leurs bienfaits. Car les médias sociaux ont aussi permis l'émergence d'un cinquième pouvoir, après ceux de l'État et de la presse : celui de l'opinion publique.
Alors, est-il trop tard pour revaloriser le partage, la solidarité, les liens sincères et féconds que peuvent procurer les réseaux ? Et surtout, ne faut-il pas, pour endiguer leurs dérives, parier sur l'intelligence collective plutôt que sur l'intelligence artificielle ?
Décrivant ce monde, examinant les problèmes, suggérant les solutions, c'est en spécialiste que Véronique Reille-Soult offre ici un ouvrage complet, lucide et indispensable sur cet ultime pouvoir.
1984, l'un des livres les plus cités au monde. Le lit-on pour autant ? Sait-on ce qu'il y a derrière Big Brother, le télécran et la novlangue ? En ces temps de crises, où 1984 est sans cesse sollicité, il fallait un guide pour nous initier à cette oeuvre et rendre à Orwell ce qui lui appartient. Le voici !
À l'heure du péril autocratique et de l'aliénation technologique, alors que semble triompher Big Brother, le grand auteur qu'est Orwell et le grand roman qu'est 1984 éclairent notre temps avec une brûlante acuité.
Mais qui est vraiment George Orwell ? Quelle est son ambition d'écrivain ? Quelle influence escompte-t-il exercer en tant que penseur ? Quels sont les motifs d'inspiration, les principaux personnages, les concepts clés de 1984 ? Qu'est-ce qui explique l'extraordinaire réception de cette prophétie romanesque ? Que dit réellement ce maître-livre ?
De son élaboration philosophique à sa construction littéraire et de ses adaptations artistiques à ses répercussions politiques, Stéphane Encel nous emmène à la découverte d'une oeuvre phare du patrimoine mondial. Avec science et nuance, il nous montre ici comment la novlangue, la postvérité, la surveillance généralisée ont pris le pouvoir. Et comment elles ne font pas que persister. Mais, au contraire, ne cessent de s'aggraver.
Évoqué, convoqué, galvaudé, récupéré, 1984 mérite d'être enfin étudié.Afin que nous fassions nôtres, une fois pour toutes, les leçons de ce manifeste antitotalitaire.
Ce à quoi nous invite cette synthèse remarquable qui est aussi bien un manuel de résistance.
Comment expliquer les silences de Pie XII sur les exactions nazies ? Andrea Riccardi examine la question à partir des archives de son pontificat, que le Vatican a rendu accessibles en mars 2020. Un livre appelé à devenir un classique.
Qui fut vraiment Pie XII, élu pape en 1939 ? Le vicaire du Vatican insensible au nazisme et au génocide des Juifs d'Europe que décrivent des écrivains et des cinéastes l'accusant d'un mutisme d'autant plus coupable que peureux ? L' évêque de Rome protecteur de toutes les victimes du fascisme sous l'occupation de la Ville éternelle qu'attestent des chroniqueurs et des journalistes lui reconnaissant un courage d'autant plus efficace que taiseux ?
Il fallait un éminent historien pour trancher cette question cruciale. Il fallait aussi qu'il ait plein accès aux sources originales. Ce qu'est et ce qu'a fait Andrea Riccardi. Dès 2020, alors que sur la décision du pape François sont ouvertes les archives du pontificat de Pie XII, c'est en savant et en chercheur qu'il s'attelle à cette tâche aussi monumentale que décisive.
Pour la première fois, sans tabou et sans concession, sont dévoilés et étudiés les documents secrets de ce pontificat confronté au déchaînement des totalitarismes, plongé dans une guerre mondiale, ébranlé par les persécutions, les déportations, les exterminations.
Grâce à ces pièces inédites, Andrea Riccardi reconstitue jour après jour ces années terribles telles qu'elles furent vécues par Pie XII et les raisons de ses choix drame après drame. Il n'exonère en rien les zones d'ombre, dont l'inclination de la Curie à l'antijudaïsme. Mais il éclaire comment un homme seul, investi de la plus haute charge spirituelle, a voulu mener la guerre du silence contre le silence universel recouvrant le mal extrême.
Ce livre au retentissement mondial, d'ores et déjà traduit dans une dizaine de langues, nous invite à relire différemment hier pour réinventer autrement demain.
Un nouveau regard sur la banlieue Les « jeunes de banlieue ». Depuis les années 1990, cette expression nourrit tous les fantasmes, tous les amalgames.
Mais qui sont-ils, ces adolescents souvent étrillés par la vie ? Quelles sont leurs forces, leurs fragilités, les dynamiques qui les portent ou les entravent, et leurs réussites parfois inespérées ?
De portraits en anecdotes, fruits de quinze ans d'enseignement dans des lycées coincés au pied des cités, Claire Marin nous fait découvrir ces vies bouleversantes, ces récits de souffrance et de joie, ces interrogations récurrentes sur les valeurs, la question des origines, l'ascension sociale.
Un témoignage saisissant. Une leçon d'humanité.
Presque toutes les données sondagières ou statistiques que nous manipulons dans le débat public sont, à un certain niveau, erronées. Sami Biasoni revisite les chiffres qui structurent les grands enjeux sociétaux de notre temps pour débusquer le statistiquement correct qui s'y terre.
Taux de chômage, évolution du PIB et de l'inflation, écarts salariaux entre les hommes et les femmes, sondages d'opinion... Et si les statistiques dont nous abreuve le débat public étaient, à un certain niveau, erronées ? Peu de domaines échappent à l'emprise des chiffres qui structurent nos échanges et fondent nos convictions. Or, ces statistiques sont souvent tronquées, inexactes, voire orientées. Même les experts s'y laissent parfois prendre. Ces données, que l'on pare des atours du vrai, constituent une menace croissante pour nos démocraties. Dans cet essai critique, Sami Biasoni revisite les chiffres qui structurent les grands enjeux sociétaux de notre temps pour débusquer le statistiquement correct qui s'y cache. Une analyse inédite. Un ouvrage salutaire. Un manuel de réarmement intellectuel.
Charles de Foucauld n'a que 24 ans quand il explore le Maroc. Plus d'un siècle après, au même âge, Jean de Marignan mène son enquête à pied sur plus de trois mille kilomètres. Au fil des étapes, Charles de Foucauld paraît sous un jour nouveau tandis que l'auteur est à son tour confronté à une difficile quête de soi.
1883. Déguisé en rabbin, dans un territoire encore inconnu pour les Européens, un jeune aventurier entreprend une incroyable exploration du Maroc.
Cent trente-cinq ans plus tard, Jean de Marignan mène l'enquête sur les traces de Charles de Foucauld guidé par son récit, la Reconnaissance au Maroc, de Tanger au Sahara, à travers les trois chaînes de l'Atlas. Par l'expérience de la vulnérabilité et de la dépendance, par la découverte du désert, de la pauvreté et de l'islam, ce périple prend les traits d'un voyage initiatique.
Que s'est-il passé là-bas pour que le géographe et futur saint de l'Église catholique n'ait de cesse, jusqu'à sa mort en 1916, de vouloir y retourner ? Comment l'hospitalité vécue et l'expérience de la rencontre transforment tour à tour les deux hommes ?
Une enquête inédite sur un chapitre méconnu de la vie de Charles de Foucauld.
Une ode au Maroc et une invitation à la gratitude.
Tolstoï philosophe ? Inspiré par la mystique chrétienne et les sagesses orientales, mais aussi par Schopenhauer, Maistre, Pascal, Rousseau et même par les théoriciens anarchistes, la création artistique du grand homme est indissociable d'un questionnement permanent sur la morale et l'enseignement qui doivent guider les hommes. Joachim Imad signe cette biographie intellectuelle riche pour mieux rendre justice à la profondeur philosophique d'un auteur majeur de l'histoire russe.
1910. Tolstoï n'est plus. Et le monde entier salue le grand auteur de la terre russe. Si Guerre et Paix et Anna Karénine sont déjà entrés au panthéon de la littérature, son oeuvre immense ne se limite pourtant pas à la force romanesque de ses épopées. Écrivain et prophète, Léon Tolstoï le fut tout autant. Qui était ce comte antirévolutionnaire révolté par l'injustice sociale ? Ce chasseur passionné transfiguré en défenseur de la cause animale ? Ce soldat du Caucase devenu l'apôtre de la non-violence ? Quelle était sa philosophie ? Était-il un moderne ou un réactionnaire ? Comment son obsession de la mort a-t-elle façonné une métaphysique propre ? Comment a-t-il pensé la nature, l'art, l'histoire ? Sa pensée méritait d'être enfin étudiée.
Joachim Le Floch-Imad rend justice à la philosophie d'un homme qui prônait le retour ascétique à la nature et à la foi des gens simples. Et, avec style et érudition, il explore l'extraordinaire richesse d'une doctrine qui continue d'étonner. Du nihilisme radical de sa jeunesse à sa révolution morale, du sommeil spirituel à la soif de religiosité, Tolstoï répond à son pessimisme premier par l'homme divinisé et aspire à ce que le Royaume de Dieu soit ici-bas réalisé. Prédicateur et anarchiste, il s'en prend à l'Église et au tsar. Et finit excommunié. Alors, il revêt des habits de moujik et fauche avec les paysans dans une simplicité retrouvée.
Romancier, philosophe, moraliste, il laisse en héritage une oeuvre considérable qui, un siècle après sa mort, continue d'offrir des clés quant à notre place et à notre destinée dans ce monde.
Un ouvrage magistral. Une étude passionnante.
Fascinant personnage que cet Oncle Louis, professeur d'allemand, plongé dans l'horreur des tranchées, spécialiste du décryptement des codes militaires, russophone lié aux réseaux communistes dans le monde de l'entre-guerre, arrêté avec la tout aussi brillante Lydia Stahl pour espionnage en 1934.
Des tranchées de la Grande Guerre aux cafés parisiens, où l'on discute amour et communisme, des papiers enfouis dans une malle à Arcachon aux archives du FBI, du cabinet d'un faux dentiste à New York aux geôles de la Santé, en passant par un sanatorium à Helsinki, des liaisons passionnées aux périples clandestins, Pierre Cassou-Noguès part en quête d'une insaisissable figure familiale, aux traces aussi éparses que mystérieuses.
La vie du très discret oncle Louis cacherait-elle une destinée romanesque ? Ce lettré polyglotte dirige après la guerre de 1914-1918 le service du Chiffre au ministère de la Marine. Le voici arrêté comme espion à la solde de l'URSS. Sa faute ? Il serait l'amant d'une Russe exilée, Lydia Stahl, qui, sous couvert de carrière cinématographique, trafique documents secrets et fausses monnaies.
Qui fut l'oncle Louis ? Un naïf enamouré ? Un maître-espion ? Un agent double ? La victime de la fatale Lydia ? Le manipulateur de la présomptueuse Lydia ? Un linguiste passionné de l'Allemagne ? Ou encore un adepte résolu du Komintern ?
Ce récit exceptionnel, jouant des identités multiples que nourrissent les mondes souterrains et les temps troubles, mené tambour battant d'une plume superbe, constitue l'histoire d'un impossible roman.
Écrivain et philosophe, Pierre Cassou-Noguès enseigne à l'Université Paris-8. Il est également l'auteur de Virusland et de Métaphysique d'un bord de mer , aux Éditions du Cerf.
Pascal a été profondément lié à la vie savante et spirituelle de son siècle et particulièrement à Port-Royal. Cet ouvrage nous entraine à sa suite, dans ses aventures intellectuelles et les intermittences de son coeur. Un nouveau visage de l'immense savant, philosophe et mystique français.
Philosophe, moraliste, inventeur de machines et de formes, mathématicien, physicien, théologien, polémiste... Blaise Pascal semble avoir eu mille visages. Mais de lui, finalement, que sait-on vraiment ?
En suivant l'écrivain pas à pas, de sa naissance à Clermont à sa mort à Paris, Pierre Lyraud nous dévoile les lignes de force d'une vie prématurément écourtée, mais passionnée par la recherche constante d'une vérité blessée par les troubles de son temps.
C'est alors un nouveau visage de Pascal qui nous apparaît, celui d'un penseur de la joie et de la grandeur de l'âme humaine ; d'un honnête homme soucieux de vulgarisation ; d'un ardent chrétien inquiet de l'avenir des autres ; d'un plein vivant se rendant peu à peu compte que la vie véritable n'est pas celle du monde.
Un parcours inédit dans l'oeuvre de l'un des plus grands auteurs français.
125 x 195 mm - 192 pages
Ministres à Vichy, chefs de police, patrons de presse, speakers de radio, acteurs de cinéma ou simples quidams, ils sont partis au mois d'août 1944 dans les wagons de l'ennemi, puis ils se sont cachés. Leur exil a duré 45 ans pour certains ! Yves Pourcher nous offre ici une galerie de naufragés de l'histoire.
Août 1944. La veille encore, ils étaient ministres, chefs de police, patrons de presse ou vedettes de cinéma. Mais les voilà qui fuient. Ils quittent la France dans les wagons de l'ennemi. Les uns mourront en exil. Les autres reviendront pour chercher refuge dans l'oubli. Certains finiront traqués et jugés. Leurs noms ? Abellio, Bonnard, Déat, Céline, Darquier de Pellepoix... Leurs fautes ? La glorification de Hitler, l'administration de Vichy, la formation des miliciens, la répression des résistants, la déportation des Juifs. Leurs lieux de fuite ? L'Allemagne écrasée et, de là, la Suisse neutre, l'Espagne franquiste, l'Argentine péroniste mais aussi les couvents retirés des Alpes.
Il fallait Yves Pourcher pour exhumer les archives, les témoignages, les correspondances qui dévoilent l'après-guerre des collabos, les chefs et les seconds couteaux, les célébrités et les anonymes. Dans cette galerie des naufragés de l'histoire, où se mêlent le déshonneur et la nostalgie, le reniement et l'endurcissement, les ultras côtoient les lâches et les profiteurs acharnés, les fascistes incurables. Qu'ils se fassent précepteur des riches, marchand d'huîtres, maître-nageur, rubricard de presse, auteur de science-fiction ou écrivain maudit, ils fuient devant le rouleau de l'opprobre, connaissent la malédiction des vaincus, ruminent leur passé, redoutent l'heure de leur condamnation. Autant d'existences pathétiques à la mesure d'autant de complicités criminelles.
Une enquête inédite et totale. Un livre magistral. Une grande leçon d'histoire sur la France d'hier.
Mouvement des gilets jaunes, révoltes contre la stratégie de la peur et du confinement, grèves en cascade, soulèvements divers... On aurait tort d'assimiler ces « crises » récentes à de simples revendications sociales et économiques. En réalité, toute la puissance de l'esprit rebelle populaire, c'est de dire oui, oui tout de même à la vie, oui à l'ordre des choses existant, oui au monde tel qu'il est.
Cette logique de l'assentiment n'est ni de la domination, ni de la résignation. C'est au contraire une sagesse de la vie présente, de la vie de tous les jours, avec ses malheurs (le sens du tragique, l'acceptation de la finitude) et ses bonheurs (la relation avec les autres, la solidarité, la vie quotidienne enrichie de sa part de rêve et d'imaginaire).
Dans ce nouvel ouvrage majeur, Michel Maffesoli déchiffre les valeurs émergentes dans la transmutation épochale que nous vivons, et à nous faire saisir les ressorts de l'être ensemble contemporain.
Une analyse cruciale de ce nouveau « vitalisme » qui s'ajuste tant bien que mal au monde tel qu'il est, sans prétendre le modeler.
Parfois il arrive que les têtes d'affiche aient aussi des têtes blondes. Mais, le plus souvent, il n'est guère une bénédiction d'être un fils ou une fille de . D'ailleurs, au regard de leur illustre géniteur, qui se soucie du sort de ces obscurs rejetons ? Afin de leur rendre justice, Frantz Vaillant nous entraine sur leurs chemins de solitude et dresse les itinéraires d'enfants pas forcément gâtés. Un magnifique et sensible tableau des moeurs françaises.
Écrivains ou artistes, Jules Verne, Guy de Maupassant, Paul Verlaine, Colette, Pablo Picasso, Max Linder, Jacques Prévert, Albert Camus, Léo Ferré et Boris Vian ont illustré deux siècles de créativité française. Des essais biographiques ont disséqué leur vie, des traités théoriques ont analysé leur art, des écrits polémiques ont débattu leur talent.
Ces grands artistes ont aussi eu des enfants. Mais qui le sait ? Personne ne connaît vraiment ces êtres de chair et de sang qui ont parfois porté leur patronyme comme un fardeau. Ils se sont évanouis, comme effacés sous la gomme de l'histoire.
C'est à dix de ces héritiers que Frantz Vaillant a voulu restituer une part de lumière. Dans cette formidable enquête, il dépeint le destin brisé de ces enfants malmenés par l'existence, souvent livrés à eux-mêmes, condamnés à rester éternellement dans l'ombre de leur prestigieux parent, dont il éclaire aussi la vie d'un jour nouveau.
Un tableau de moeurs inédit, sensible et saisissant.