« Pendant les années de guerre, j'ai été privé de toute relation. Après la guerre, j'ai été placé dans une institution. Dans ce désert affectif, où la plupart des enfants s'éteignent, j'ai réussi à m'évader en découvrant les mondes animaux. Comme il n'y avait personne à rencontrer, je m'échappais par une déchirure du grillage pour aller parler au chien du voisin. Il m'accueillait avec joie quand je lui racontais mes malheurs. Ce chien m'a beaucoup aidé. Mes seules relations humaines, je les avais avec des bêtes.
Est-ce la raison pour laquelle j'ai toujours pensé qu'en étudiant les animaux on pourrait mieux comprendre la condition humaine ? » B. C.
Les enfants en carence affective risquent de devenir des adultes violents. La parole humaine, source de créativité, engendre aussi l'horreur des guerres de croyance.
Comparant les animaux et les hommes, convoquant une somme inégalée de connaissances et d'expériences cliniques, Boris Cyrulnik nous fait ressentir et comprendre la violence du monde et les racines de la guerre.
Poursuivant son exploration conjuguée de l'âme humaine et des mondes animaux, Boris Cyrulnik nous livre ici une oeuvre magistrale, où l'on découvre un savant derrière le conteur et le sage.
« Je sais maintenant, grâce aux récits intimes de mon for intérieur et aux histoires des enfances fracassées, qu'il est toujours possible d'écrire des soleils.
Combien, parmi les écrivains, d'enfants orphelins, négligés, rejetés, qui ont combattu la perte avec des mots écrits ?
Pour eux, le simple fait d'écrire changea le goût du monde.
Le manque invite à la créativité. Une vie sans actions, sans rencontres et sans chagrins ne serait qu'une existence sans plaisirs et sans rêves, un gouffre de glace.
Il faut chercher les mots qui donnent forme à la détresse pour mieux la voir, hors de soi. Il faut mettre en scène l'expression de son malheur. L'écriture comble le gouffre de la perte, mais il ne suffit pas d'écrire pour retrouver le bonheur. En écrivant, en raturant, en gribouillant des flèches dans tous les sens, l'écrivain raccommode son moi déchiré. Les mots écrits métamorphosent la souffrance. » B. C.
Un livre bouleversant où Boris Cyrulnik convoque les déchirures d'écrivains célèbres, les conjugue à l'aune de ses propres souffrances pour convaincre chacun des bienfaits de l'imaginaire, de la puissance du rêve, des pouvoirs de guérison que recèle l'écriture.
La femme est-elle l'avenir de l'homme ? Au présent, elle a du mal à se faire entendre sans élever la voix... Qu'en était-il dans le passé ? Paléoanthropologue, Pascal Picq enquête ici sur la femme des origines. Dans ce livre, il ne se contente pas de présenter ce que l'on sait des rapports entre hommes et femmes dans les premières sociétés humaines, il entend placer l'histoire et la préhistoire humaines dans la perspective de l'évolution. Pour embrasser le passé évolutif, il faut élargir le regard : explorer le passé, mais aussi comparer l'humain à ses plus proches cousins, singes et grands singes. Car nos points communs avec les espèces apparentées ne sont pas seulement biologiques, ils concernent également les comportements et la vie sociale, et jusqu'aux rapports entre les sexes. La coercition envers les femmes est-elle une fatalité évolutive ou une invention culturelle ? Comment s'est instaurée la domination masculine, qui semble être devenue la règle pour notre espèce ?
Un livre qui bouscule les idées reçues pour penser autrement l'évolution des femmes et leur rôle dans l'évolution.
«À 7 ans, j'ai été condamné à mort pour un crime que j'ignorais. Ce n'était pas une fantaisie d'enfant qui joue à imaginer le monde, c'était une bien réelle condamnation.» B. C.
Boris Cyrulnik a échappé à la mort que lui promettait une idéologie meurtrière. Un enfant qu'on a voulu tuer et qui toute sa vie a cherché à comprendre pourquoi, pourquoi une telle idéologie a pu prospérer.
Pourquoi certains deviennent-ils des «mangeurs de vent», qui se conforment au discours ambiant, aux pensées réflexes, parfois jusqu'à l'aveuglement, au meurtre, au génocide? Pourquoi d'autres parviennent-ils à s'en affranchir et à penser par eux-mêmes?
Certains ont tellement besoin d'appartenir à un groupe, comme ils ont appartenu à leur mère, qu'ils recherchent, voire chérissent, le confort de l'embrigadement. Ils acceptent mensonges et manipulations, plongeant dans le malheur des sociétés entières.
La servitude volontaire engourdit la pensée. «Quand on hurle avec les loups, on finit par se sentir loup.» Penser par soi-même, c'est souvent s'isoler. Seuls ceux qui ont acquis assez de confiance en soi osent tenter l'aventure de l'autonomie.
Au-delà de l'histoire, c'est notre présent que Boris Cyrulnik éclaire.
À travers sa tragique expérience de vie, hors des chemins battus, Boris Cyrulnik nous montre comment on peut conquérir la force de penser par soi-même, la volonté de repousser l'emprise, de trouver le chemin de la liberté intérieure.
Un livre profond et émouvant. Un livre fondateur.
Ce livre présente le mouvement islamiste issu de l'internationalisation du mouvement des Frères musulmans, tel qu'il s'est développé en Europe : Florence Bergeaud-Blackler le nomme frérisme. Elle explore ici, de façon factuelle et documentée, l'origine du mouvement, son fondement doctrinal, son organisation et ses modes opératoires, ainsi que ses méthodes de recrutement et d'endoctrinement. Elle montre comment il étend son emprise au coeur même des sociétés européennes en s'appuyant sur leurs institutions, en subvertissant les valeurs des droits de l'homme ou en « islamisant » la connaissance.
Ni réquisitoire ni dénonciation complotiste ou militante, c'est le résultat d'une enquête de fond étayée et référencée, menée selon les méthodes des sciences humaines, et qui cerne précisément un objet, l'islamisme frériste, qui construit un système-islam décliné dans trois directions : une vision, une identité, un plan. Le propos ne vise ni une religion ni une communauté de croyants, mais décrit un mouvement qui cherche à se servir d'eux pour imposer une stratégie d'islamisation des pays non musulmans dans toutes sortes de domaines, de l'économie à l'écologie, de l'école à l'université.
Un document de référence, qui éclaire un phénomène souvent mal cerné. Un livre précieux pour sa mesure et sa lucidité, qui nourrit le débat de faits plutôt que d'anathèmes idéologiques.
?Et si l'extrême intelligence créait une sensibilité exacerbée ? Et si elle pouvait aussi fragiliser et parfois faire souffrir ? Être surdoué est une richesse. Mais c'est aussi une différence qui peut susciter un sentiment de décalage, une impression de ne jamais être vraiment à sa place. Comment savoir si l'on est surdoué ? Comment alors mieux réussir sa vie ? Comment aller au bout de ses ressources ? Ce livre permet de mieux comprendre et de réapprivoiser sa personnalité. Pour se sentir mieux avec soi et avec les autres, pour se réaliser enfin.
Ancienne attachée des Hôpitaux de Paris et de Marseille, Jeanne Siaud-Facchin est psychologue praticienne. Spécialiste reconnue des surdoués, elle est notamment l'auteur de L'Enfant surdoué, le livre de référence sur ce sujet. Elle a également créé Cogito'Z, premiers centres français de diagnostic et de prise en charge des troubles des apprentissages scolaires.
Trac, timidité, phobie sociale, obsession du rougissement : nos peurs des autres sont aujourd'hui plus fréquentes et plus douloureuses que jamais. Le télétravail et les rencontres virtuelles ont poussé les plus fragiles à privilégier les écrans et à réduire les échanges réels ; les réseaux sociaux ont facilité le harcèlement ; le culte de l'image de soi a renforcé les doutes et les complexes qui poussent à fuir les regards des autres.
Vous trouverez dans cet ouvrage tout ce qu'il faut pour comprendre les mécanismes des peurs sociales, et surtout tous les moyens (travail sur soi, médicaments ou psychothérapies) pour réussir peu à peu à vous en libérer.
Un livre majeur, écrit par trois experts reconnus, pour comprendre et surmonter toutes les peurs des autres.
Août 2015.
Après vingt-cinq années de recherches archéologiques dans une petite grotte du sud de la France, Ludovic Slimak se trouve confronté aux vestiges d'un corps. Des équipes scientifiques du monde entier se penchent sur cette découverte fondamentale. Ce corps pourrait bien être celui de l'un des derniers néandertaliens, mais les résultats des analyses scientifi ques les plus pointues déroutent les chercheurs. Les disciplines se remettent en question et multiplient leurs investigations. Le voile se lève peu à peu autour de cette incroyable découverte, contraignant les chercheurs à réécrire profondément l'histoire des derniers néandertaliens en Europe.
Ludovic Slimak propulse le lecteur vers des contrées inattendues, entre égarements scientifiques et récit de voyage. Un saisissant périple dans le temps, aux limites de nos connaissances, qui nous con onte à la plus grande extinction d'humanité.
Si chaque ligne de ce livre nous met face à l'inconnu, les derniers chapitres renversent toutes nos certitudes et nous questionnent sur la destinée humaine.
Est-ce ainsi que les hommes meurent ?
Un récit brillant qui nous emmène, par-delà les millénaires, à la rencontre de notre propre humanité.
Chacun d'entre nous, à un moment de sa vie, rencontre des difficultés, petites ou grandes, et peut être submergé par la déprime, le stress ou l'angoisse. Face à nos problèmes ou à ceux de nos enfants, nous cherchons le soin adapté à nos besoins personnels.
Et si le meilleur thérapeute, c'était vous ?
Chacun possède des ressources intérieures, encore faut-il savoir les identifier et les utiliser.
À partir de réponses concrètes et d'exemples, le livre d'Alain Braconnier, grand professionnel de la psychothérapie, transmet les différentes manières de prendre soin de soi. Avec un objectif : que chacun puisse trouver les solutions qui lui conviennent pour aller mieux.
Un livre concret qui peut être utile à chacun d'entre nous.
Nous avons plus que jamais besoin les uns des autres.
Avancer ensemble nous rend plus heureux et plus à même de faire face aux difficultés de la vie.
Recevoir et accorder du soutien sont autant d'occasions de resserrer les liens et cet échange est bénéfique tant à celui qui donne qu'à celui qui reçoit.
L'interdépendance positive contribue à donner du sens à notre existence et favorise la relation avec les autres.
La conscience d'être interdépendants facilite l'engagement et rend la vie sur cette planète plus belle.
Un livre qui nous aide à nous rapprocher les uns des autres, à resserrer nos liens.
Un livre utile et concret pour le couple, l'éducation de nos enfants, les relations amicales et professionnelles.
« J'ai toujours ressenti en moi cette urgence. J'ai toujours entendu une petite voix venue des profondeurs, une petite voix que me soufflent tous mes patients, qui parle d'une autre souffrance, muette, invisible à l'oeil nu. Comme si, au fond de chacun de nous, le coeur de l'âme demeurait blessé. Je l'ai lu dans leurs yeux. Je l'ai ressenti dans mon ventre. J'ai compris ce besoin universel. Nous avons tous immensément besoin de la guérison émotionnelle profonde. Celle qui lave nos coeurs. Qui nous redonne accès à notre source vitale, à notre énergie sacrée. » J. S.-F.
Jeanne Siaud-Facchin s'appuie sur trente années d'expérience avec ses patients pour nous proposer un chemin thérapeutique inédit et puissant. C'est la guérison émotionnelle. Quelle que soit notre histoire, quelles que soient nos blessures, nous pouvons tous accéder à cette guérison qui console, consolide et libère. Pour nous offrir la vie en grand !
Un livre pour guérir, pour se guérir.
Un livre totalement nouveau, interactif, vivant, enrichi de 6o QR codes : musiques, chansons, images, sons, visualisations, méditations... Lisez et, quand vous le souhaitez, scannez le QR code, ressentez l'expérience, vivez intimement votre propre guérison émotionnelle.
« Depuis longtemps, je m'étais éloigné de la Grande Guerre. Et puis le politique a fini par me ramener vers elle, en deux occasions qui furent l'une et l'autre deux crises majeures traversées par la collectivité nationale.
La première est celle de l'attentat du 13 novembre 2015, immédiatement transformé en une guerre par le pouvoir politique et les médias. La seconde, en 2020, correspond aux débuts de la pandémie de Covid. Dans les deux cas, la Grande Guerre a fourni une ressource politique de premier ordre pour encadrer une opinion publique en plein désarroi.
La France, qui a célébré pendant sept ans le Centenaire du premier conflit mondial, est le seul de tous les pays occidentaux où s'impose ainsi, en temps de crise, le narratif de la Grande Guerre. Voilà qui pousse à réfléchir un peu au statut si particulier du référent 14-18 dans notre pays. À réfléchir aussi à son effacement possible : peut-on imaginer qu'un jour la Grande Guerre cesse de véhiculer les affects puissants qu'elle continue de mobiliser chez chacun de nous ? Peut-on concevoir qu'elle puisse disparaître enfin de notre souvenir historique collectif ? » S. A.-R.
« Longtemps, ... les Français se sont couchés de bonne heure, avant que la télévision vienne s'installer dans leur vie quotidienne », écrit Jean-François Sirinelli. « Ce livre s'ouvre donc à la fin des années 1950, au moment où s'enclenche l'irrésistible ascension du petit écran, tandis que se poursuit parallèlement l'implantation de postes de radio toujours plus nombreux. C'est alors que, dans le cas français, commença le monde d'hier. » Pourquoi certains événements de ce monde d'images et de sons font-ils toujours partie de la culture commune, tandis que d'autres s'éloignent dans un « monde d'avant » lentement oublié ?
Ce livre parle de la prolifération des images et des sons depuis les années 1950. Le constat paraît banal, mais l'apparence de banalité, en histoire, « concerne souvent les phénomènes les plus massifs », si visibles qu'ils paraissent évidents. Le livre questionne cette évidence en nous conviant à une sorte de promenade, qui réveillera des nostalgies, un inventaire apparemment arbitraire d'images et de sons.
Pourquoi « la plupart des chansons ont-elles connu, au fil de ces 65 ans, la relégation mémorielle alors que, dans le même temps, Les neiges du Kilimandjaro (1966), Alexandrie Alexandra (1977) et Les lacs du Connemara (1981), par exemple, ont touché autant de générations qu'elles reflétaient de lieux géographiques différents, au point que cet exotisme par chansons interposées a nourri les bandes son de bien des mariages de la France profonde et continue à lester les programmes de beaucoup de séances de karaoké ? » Le livre suit le fil des deux grandes mutations socioculturelles intervenues depuis les années 1950, d'abord le triomphe de l'image et du son détrônant l'imprimé, puis l'avènement d'Internet. Il décrit, à petites touches chronologiques - chapitres courts, exemples choisis -, le passage, à deux reprises, d'un monde à l'autre. Une sorte d'histoire buissonnière qui compose en fin de compte le portrait d'un peu plus d'un demi-siècle d'un passé qui est encore plus ou moins, ou qui n'est plus vraiment, une composante de notre présent collectif.
La différence des sexes structure la pensée humaine puisqu'elle en commande les deux concepts primordiaux : l'identique et le différent. La manière dont chaque culture construit cette différence met en branle toute sa conception du monde, sa sociologie et sa biologie, comme sa cosmologie. Changer le rapport du masculin et du féminin, c'est bouleverser nos ressorts intellectuels les plus profonds, élaborés au fil des millénaires. En démontant les mécanismes de la différence, ce livre offre des solutions pour parvenir à l'égalité.
Élever son enfant avec bienveillance, c'est être attentif à ses émotions, c'est poser des cadres qui faciliteront la relation, c'est valoriser la compréhension et l'empathie. Mais est-ce suffisant ?
À être trop écoutés et trop valorisés, certains enfants deviennent arrogants, irrespectueux, et même des enfants tyrans...
Si l'on ne veut pas que nos enfants deviennent ces enfants-là, qui ignorent les autres, ils doivent trouver, face à leurs demandes permanentes et à leurs désirs incessants, une autorité qui intègre le « non » et définit des limites claires.
Oui, on peut éduquer un enfant avec un tant soit peu de contraintes et d'exigences, car c'est en lui apprenant à faire des efforts qu'il progressera.
En examinant les principes de l'éducation bienveillante, Didier Pleux définit ce qu'est l'autorité, juste, bienveillante, exigeante, pas toujours complaisante, mais qui prépare l'enfant à la vie réelle.
Une réflexion salutaire pour aider parents et enfants à vivre harmonieusement, et les parents à jouer leur vrai rôle de parents.
Le sommeil ne se commande pas, il s'apprivoise. Cet excellent guide, plein de science et d'expérience, va vous montrer comment douceur et lâcher-prise peuvent écarter progressivement les insomnies et la peur de ne pas dormir. Christophe André Ce guide vous accompagne à travers un programme simple et facile à appliquer pour vous aider à vous libérer de vos insomnies, qu'elles durent depuis des mois ou depuis des années. La clé : ne cherchez pas à dormir à tout prix et vivez pleinement votre vie pour retrouver des nuits paisibles.
Un livre qui vous guide pas à pas pour vous aider à faire la paix avec vos insomnies.
Votre fille ou votre fils de 3 ans décide seul de ses heures de repas ou de coucher. En classe, il n'écoute pas, répond aux enseignants, ne respecte pas les autres. Votre adolescent ne vous adresse plus la parole, mais il est exigeant dans bien des domaines. Comment élever un enfant pour qu'il s'épanouisse tout en respectant les autres ? Tel est l'enjeu de ce livre qui nous montre comment, en croyant bien faire, nombre d'entre nous ont démissionné de leur rôle éducatif. C'est en prenant conscience de nos difficultés face à l'autorité que nous mettrons fin à la tyrannie. Aimer, c'est aussi savoir dire non. L'autorité est plus que jamais nécessaire : l'éducation positive et la bienveillance parentale ne sont pas suffisantes. Pour retrouver la « bonne autorité », le parent ne doit pas craindre d'élever son enfant dans la verticalité et non dans une horizontalité permissive.
Maria Callas, la divine, la voix du siècle s'il ne devait en rester qu'une, fut une petite fille dépérissant de carences affectives dans un dépôt d'enfants immigrés de New York... Barbara, meurtrie par un viol paternel et persécutée pendant la guerre, a su chanter sa vie et chacun la fredonne... Georges Brassens, mauvais garçon, dut à son professeur de troisième la découverte de la poésie qui donna une autre issue à sa révolte... Ces cas de résilience sont célèbres. Mais Boris Cyrulnik décrit ici ce que pourrait être chacun d'entre nous. Il nous montre comment ce processus se met en place dès la petite enfance, avec le tricotage des liens affectifs, puis l'expression des émotions. Boris Cyrulnik est aussi l'auteur, aux Éditions Odile Jacob, des Nourritures affectives, de L'Ensorcellement du monde et d'Un merveilleux malheur.
Comment réduire notre impact sur l'environnement ? D'abord, en ouvrant les yeux sur les conséquences parfois effarantes de notre mode de vie.
C'est ce que nous vous invitons à découvrir à travers six histoires un peu fantastiques, mais remplies d'informations percutantes sur notre empreinte écologique au quotidien. Nos aliments, nos écrans, nos déplacements... le moins que l'on puisse dire, c'est que le bilan n'est pas brillant !
Est-ce une raison pour capituler ? Mille fois non. Car la bonne nouvelle, c'est que nous avons tous le pouvoir de changer la donne ! Faire durer son vieux jean ou son smartphone, choisir une banque écoresponsable ou préparer les cadeaux de Noël sans ruiner son écobilan : ce livre donne toutes les clés pour agir en écocitoyen au quotidien.
Un guide fourmillant d'informations, qui allie récits et conseils pratiques, conçu par Anne-Laure Dubilly, ingénieure à l'Agence de la transition écologique, et Jérémie Pichon, auteur du best-seller Famille (presque) zéro déchet.
Écocitoyens, prenez le pouvoir !
Un livre à mettre dans toutes les mains de la famille !
R. Kévorkian est l'historien du génocide des Arméniens au cours duquel près de 1,5 million d'Arméniens ottomans ont perdu la vie entre 1915 et 1916. Selon lui, ces crimes de masse ont cimenté la construction de l'État-nation turc, d'où la difficulté de ce dernier à reconnaître - voire assumer - cette histoire. D'autant que le génocide ne s'est pas arrêté en 1916 : ce nouveau livre met en effet en lumière la manière dont les Arméniens et les Grecs qui avaient échappé aux massacres ont été éliminés de manière organisée dans le cadre de la politique des Jeunes-Turcs nationalistes du Comité union et progrès et des partisans de Mustafa Kemal, souvent présenté comme un héros progressiste et laïque et le père de la Turquie moderne.
Se profile un autre visage de Mustafa Kemal, chez qui le refus du démantèlement de l'Empire ottoman est inséparable d'une volonté de parachever l'homogénéisation ethnique de l'Asie Mineure. Ces idées lui ont valu la complicité des responsables des massacres et le soutien de l'opinion publique turque.
Ce livre est l'aboutissement d'une trilogie entamée il y a plus de trente ans, « examinant un Empire ottoman encore pluriethnique, mais déjà travaillé par le projet de création d'un État-nation turc et par des pratiques de massacres de masse, passé à l'acte durant la Grande Guerre en exterminant les populations arméniennes et syriaques, avant de parachever l'élimination totale des groupes non-turcs en exterminant les Grecs ou en les expulsant avec les reliquats d'Arméniens ayant survécu à 1915 ».
Il examine les liens entre le Comité union et progrès et le kémalisme, sous l'angle de la politique d'élimination des non-musulmans. Il s'appuie principalement sur les archives du Bureau d'information du patriarcat arménien de Constantinople et les archives britanniques du Foreign Office.
Il apporte des éléments de réponse à deux grandes questions : la République turque s'est-elle fondée sur le génocide perpétré durant et après la Grande Guerre contre les Arméniens, les Syriaques et les Grecs ottomans ? La Turquie contemporaine porte-t-elle encore et toujours les stigmates de ces violences extrêmes ?
Il montre ainsi que la Turquie d'Erdogan ne peut être comprise qu'à la lumière de l'héritage de Mustafa Kemal et du génocide des Arméniens.
Dans ce nouveau livre, Pascal Picq cherche à comprendre et à expliquer les causes du sort fait aux femmes dans les sociétés humaines modernes.
À la lumière des enseignements de l'anthropologie sur le temps long de l'évolution, il interroge le passé proche et familier de la modernité et fait ressortir à partir de quelques thèmes emblématiques - la Querelle des femmes, la chasse aux sorcières, les femmes tondues à la Libération - le difficile cheminement des femmes entre la sortie du Moyen Âge et l'époque contemporaine.
Pour Pascal Picq, la modernité n'a pas allégé le poids de la domination masculine en Occident. Au contraire, malgré l'humanisme, les Lumières, les sciences, les femmes semblent condamnées à un combat anthropologique sans fin pour l'égalité. Car la modernité a développé des formes idéologiques qui à la fois se revendiquent de la raison et s'appuient sur la nature supposée des femmes, les maintenant dans la sujétion des hommes du point de vue sexuel, économique, politique.
Un livre qui revisite l'histoire récente en intégrant la perspective anthropologique et en redonnant toute leur place aux femmes, un enjeu fondamental pour l'évolution de l'humanité en train de se faire.
L'invasion de l'Ukraine par la Russie, le 24 février 2022, a déclenché la guerre la plus importante en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Par l'ampleur des moyens employés et du soutien apporté à l'Ukraine par les forces occidentales, elle constitue un moment pivot pour l'histoire de l'Europe et peut-être du monde.
Quelles leçons pouvons-nous en tirer aujourd'hui ? Comment cette guerre transforme-t-elle l'art militaire mais aussi nos sociétés ? En quoi l'ordre de sécurité européen et mondial s'en trouvera-t-il bouleversé ? Que nous enseigne-t-elle sur la dissuasion ? L'Ukraine est-elle un laboratoire pour Taïwan ?
Toutes ces questions et bien d'autres sont abordées ici par François Heisbourg, qui joint à son expertise internationale une connaissance inégalée du terrain et des différents acteurs, qu'il a personnellement rencontrés et dont il nous dresse un portrait souvent inattendu.
Après Le Sel de la vie, Françoise Héritier poursuit ici son exploration tout en intimité et en sensualité de ce qui fait le goût de l'existence.
Elle nous invite à retrouver nos étonnements d'enfance, quand la découverte des mots, à travers leur brillance, leur satiné, leur rugosité, s'apparentait à celle de la nature et des confitures.
À travers les mots, c'est le trésor caché s'établissant en nous entre les sons, les couleurs, les saveurs, les touchers, les perceptions et les émotions qu'elle nous convie ici à redécouvrir.
À chacun, à son tour, à partir de quelques mots, de trouver la richesse de l'univers intime qu'il porte en soi.
« Aujourd'hui, sur la planète, 7 milliards d'êtres humains entrent plusieurs fois par jour en relation avec un Dieu qui les aide.
Méditer, trouver son chemin de vie personnel, éprouver la joie de se sentir vivant parmi ceux qu'on aime - la spiritualité élargit la fraternité à tous les croyants du monde.
La psychothérapie de Dieu nous aide à affronter les souffrances de l'existence et à mieux profiter du simple bonheur d'être.
Il y a certainement une explication psychologique à cette grâce.
Ce livre est le résultat de cette quête. » B. C.
Un merveilleux texte, lumineux, tendre et original sur le rôle majeur que joue l'attachement dans le sentiment religieux.
Un immense sujet, un très grand livre.