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A l’occasion de la Saint-Georges, la fête de la Rose, les libraires indépendants célèbrent la littérature sous toutes ses formes.

Chaque 23 avril, la Catalogne célèbre la Sant Jordi (Patron de la Catalogne et fête nationale de la littérature et l’amour) et il est de coutume d’offrir des roses et des livres à ses proches. Toutes les villes de la Catalogne prennent alors l’air d’une gigantesque librairie « fleurie » à ciel ouvert. Cette tradition a inspiré l’UNESCO, qui en 1995 a déclaré le 23 avril Journée mondiale du livre et du droit d’auteur.

Cette année, avec la délégation du Gouvernement de Catalogne en France, nous vous proposons de découvrir la richesse de la littérature catalane.

Le bruit du monde a pour vocation de révéler une littérature traversée par les enjeux du monde moderne et source de plaisir, capable d’enrichir nos imaginaires et d’élargir nos horizons.

Nous choisirons le meilleur de la littérature des langues françaises et étrangères. Persuadés qu’un livre peut nous permettre de mieux comprendre des réalités lointaines et d’appréhender la complexité du familier, nous ne nous imposerons aucune restriction de genre !

Le bruit du monde, par l’énergie que ces mots dégagent, symbolise le mouvement et la vitalité d’un monde qui avance, en mutation permanente. Ce nom, c’est la promesse d’un catalogue qui sera le réceptacle des bruits du monde.

Pour faire entendre ces voix, nous nous sommes installés à Marseille. Ville portuaire bouillonnante par laquelle on arrive, d’où l’on part, une ville-monde à elle seule. Ce choix s’est imposé très vite comme une évidence : Marseille, phare de la Méditerranée, vivante, bouillonnante, populaire et bruyante, solaire et ouverte sur le monde... Source d’inspiration et choix du cœur pour installer notre aventure éditoriale.

Nous fêtons cette année les 700 ans de sa mort. L'occasion de se replonger dans son oeuvre ou decouvrir cette auteur majeur, considéré comme le père de littérature italienne. Né le 21 mai 1265, Dante Alighieri, mythique poète italien, écrivain, mais également homme politique ayant vécu à Florence, est mort le 14 septembre 1321, laissant derrière lui La Divine Comédie.

Marcel Proust est né en 1871 à Paris dans une famille bourgeoise et cultivée, dont l'aisance financière lui a permis de ne pas avoir à travailler alors qu’il a toujours souffert depuis son enfance d'une santé fragilisée par de graves crises d’asthme. Il suit des études littéraires à la Sorbonne dont il sort licencié en 1895 et s’adonne à une vie mondaine raffinée tout en écrivant. 

La mort de son père en 1903 puis celle de sa mère en 1905 l’affectent profondément. Marcel Proust commence alors une vie de reclus dans son appartement parisien du boulevard Haussmann où il passe tout son temps à composer la nuit son œuvre littéraire dont le premier tome Du côté de chez Swann paraît en 1913. En 1919, il reçoit le prix Goncourt pour la suite, À l'ombre des jeunes filles en fleurs. Durant les trois années avant sa mort, Marcel Proust écrit les cinq tomes qui composeront À le recherche du temps perdu. Il meurt le 18 novembre 1922 des suites d’une bronchite.

George Orwell est tombé dans le domaine public le 1er janvier 2021. Les maisons d'éditions s'en sont donc données à cœur joie : on compte depuis le début de l'année pas moins de 4 bande-dessinées adaptées du roman majeur de George Orwell, 1984.

L'occasion de redecouvrir cet auteur majeur à travers ses différentes oeuvres et ses nouvelles adaptations.

Une seule et unique voyelle, quatre fois invoquée, entre la fièvre, le murmure, la foudre, l’imaginaire, l’insaisissable, l’à-venir, l’impensé, le maternel, le fugace, la soif, l’énigme, le précaire, l’effervescence, le friable, l’envol, l’impermanence…

"Quelle profonde inquiétude, quel désir d’autre chose,

Autre chose qu’un pays, qu’un moment, qu’une vie,

Quel désir, peut-être d’autres états d’âme…"

 

S’exclamait Fernando Pessoa sous le masque d’Álvaro de Campos. En portugais aussi, le désir nous relie aux étoiles. Tout droit tombé des astres et des regrets latins : desiderare qui vient de sidus, sideris.
Comme un ciel étincelant d’absences. Une aimantation vitale. Un souhait ancestral, jamais élucidé, jamais rassasié, jamais exaucé.

Alors oui, après L’Ardeur, La Beauté et Le Courage, voici venu le Printemps du Désir.

Des longs désirs de Louise Labé aux désirs obstinés d’Olivier de Magny. Du désir de gloire des chansons de geste jusqu’au rude chemin des plus hauts désirs de René Daumal. De l’anéantissement, qui mène au rien du nirvana, jusqu’au désir sans fin d’Éros.

Depuis le grand désir du plaisir admirable de Pernette du Guillet jusqu’au fragile et subreptice désir de vivre d’Alejandra Pizarnik, en passant par l’amour réalisé du désir demeuré désir qu’est le poème pour René Char. De Philippe Desportes, qui entendait Avoir pour tout guide un désir téméraire, jusqu’au plus sentimental spleen d’Alain Souchon, qui nous a mis en tête refrains et souvenirs : Mon premier c’est Désir

Du Cantique des cantiques aux désirs éperdus de ce troisième millénaire menacé, tout reste à fleur de mots.

Et à oser ensemble, au plus intime de soi.

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